Domaine Ganevat - Côtes-du-Jura - Orégane 2011
Assemblage chardonnay et savagnin.
Nez d'intensité moyenne (+), fin et précis, surtout sur les agrumes et le floral.
Bouche dense, fraîche et tendue, bonne persistance. Le vin semble encore jeune et pas complètement ouvert.
C'est très bon et on passe un bon moment, mais ce n'est pas l'éclate totale (peut-être à cause des attentes toujours trop élevées).

 Domaine Ganevat - Vieux Macvin du Jura
7 ans en fût de chêne

Bu la bouteille avec un gâteau à la framboise-vanille, surplombé d'un riz au lait fondant

Robe or pâle
Nez sur les fruits confits, le raisin de Corinthe
La bouche est bien équilibrée entre l'alcool et le fruit (pâte de coing, pomme cuite). C'est crémeux et agréable.

Ganevat oblige, ça reste surtarifé pour du Macvin (46 euros quand même), mais disons qu'on reste juste sur un coefficient de X2 par rapport aux autres Macvin alors que sur les autres cuvées de Ganevat (ses blancs ouillés et oxydatifs), on va maintenant sur du X5/X6. Ca reste très bon, d'une belle finesse, mais je ne pense pas qu'il soit si ostensiblement supérieur aux Macvins que des vignerons plus modestes peuvent proposer. 

Donc c'est confirmé, le domaine Ganevat à bel et bien été vendu ? Le Jura est de plus en plus racheté par la Bourgogne. A qui le prochain ? Overnoy ? Macle ? Rousset-Martin ? 

Donc c'est confirmé, le domaine Ganevat à bel et bien été vendu ? 

Non. Il n'y a RIEN de signé pour l'instant (info de ce matin provenant du domaine). 

Domaine Ganevat - Côtes du Jura Savagnin Les Chalasses Marnes Bleues 2013

Je retrouve un petit bout de note sur ce vin apporté par un ami (bouteille entamée de moitié depuis 2 jours lorsqu'elle m'est proposée à l'aveugle).

Nez bien mûr, fruits jaunes, raisins, ça fait assez riche.
En bouche, c'est équilibré, assez sec, fruité, sans la moindre sensation d'élevage. Les amers en fin de bouche sont un peu sensibles.
Longueur moyenne...lire ça tombe un peu court.
Je suis un peu surpris à la tombée de la chaussette, c'est très bon mais plutôt en dessous de ce que j'ai l'habitude de ressentir sur cette cuvée.
Ouverture depuis 2 jours ou année difficile ? je ne sais pas...


 
 

 Anne et JF Ganevat - Kopin - Vin de France

Millésime ??? Lot 17 - 20.
Assemblage de Chardonnay de Bourgogne et du Jura, de Savagnin du Jura et de Riesling d'Alsace.

La robe est jaune assez soutenu, un peu trouble.
Le nez est réduit à l'ouverture, sur l'allumette, puis il va évoluer sur les fruits jaunes, la mirabelle et c'est plutôt joli bien qu'assez démonstratif.

Gros perlant à l'ouverture qui mettra un moment à disparaitre, pas le perlant discret du Muscadet qui tend le vin, mais un perlant un peu grossier et envahissant qui oblige à dégazer la bouteille façon Orangina. Après cet échauffement superflu par ces températures estivales, on trouve un vin un peu vraiment grassouillet à mon goût. L'aromatique est toujours exubérante et l'équilibre se fait trop sur les amers à mon goût, il manque de la tension ou en tout cas elle n'est pas suffisante pour tenir la matière XXL et ronde, il y a même une sensation de sucres résiduels sensible.

Je suis totalement passé à côté de ce vin, ce n'est pas mauvais et même relativement consensuel si on aime la tarte aux mirabelles, mais quel écart avec les cuvées domaine sans parler du rapport qualité prix ...
J'ai souvent été déçu par les cuvées négoce du domaine et ce n'est pas celle-ci qui me fera changer d'avis.

 

Les 50 ans du Vougeot


Domaine Ganevat, Côtes du Jura, Les Grands Teppes Vieilles Vignes, 2005

 

Robe jaune paille sans une once d'évolution.
Beau nez complexe et franc, sur de fines notes de pétard, de fleurs blanches et de zeste d'orange.
Magnifique équilibre en bouche avec une matière bien mûre tranchée par une acidité motrice délicieuse, sur des goûts floraux d'une grande délicatesse.
Finale confortable, longue et d'une précision scintillante absolument délicieuse.
Superbe !
 

Anouchka et Ivanov Ganevat - J'en veux encore 18

Réduction tenace à l'ouverture, la première moitié de la bouteille est carafée, la deuxième conservée au frigo pour le lendemain soir.

Nez discret sur le fruit et la ronce et une pointe animale caca.
Bouche souple, croquante, juteuse et portée par une petite volatile parfaitement intégrée.
La matière offre une texture agréable, en tension, presque "argileuse".
Finale fruitée, florale et balsamique.
Dix ou quinze ans ans que je n'avais bu un rouge de Ganevat (j'ai été vacciné jeune): force est de constater que là on est face à un rouge nature à son meilleur (ou presque, je tiens pas un classement).
Super sur des pavés de rumsteak, rattes et tartare de tomate ou tout simplement en apéro (le lendemain).

Anouchka et Ivanov Ganevat - Les chonchons 2019

Un verre offert par Alex de La Cempote à St Etienne, malheureusement pas à l'aveugle celui là.

Nez sur la cerise, le poivre, et un trait de vert.
La bouche est fraiche, acidité assez haute, matière lisse mais un peu ferme.
Ensemble assez anodin (quand on connait le prix!), doublé d'une aromatique végétale.
Vin qui laisse l'impression d'un pinot noir  assez mal interprété.

Et les prix français sont "doux" par rapport aux prix à l'étranger...

www.tannico.fr/domai...

C'est carrément du gros délire 

Cuvée de l’enfant terrible 2019

Bu hier soir ce Poulsard 2019 du domaine.

Le vin titre à 11.2 % et on joue clairement dans le registre de la buvabilité, conformément à la ligne habituelle du domaine.

Au nez, ce sont les petits fruits rouges qui dominent, un peu d’agrume et une légère réduction fumée qui s’en ira à l’aération.

En bouche, légère perlance, une petite trame végétale mais ça se boit tellement facilement que les verres se vident à vitesse grand V.

Un Poulsard croquant comme on les aime ! De mon point de vue, les rouges du domaine ont vraiment beaucoup progressé sur les 5 dernières années et n’ont maintenant rien à envier aux blancs.

Les 2020 en rouge et 2018 en blanc sortent bientôt. Les prix ne baisseront pas par rapport à 2017. Malheureusement !

Chris 

 

Lu sur différents sites (dont Terre de Vin) que la vente du domaine à un russe fortuné serait maintenant effective.

Nos LPViens "bien informés" peuvent-ils confirmer ? 

Merci
 

écrit:

Lu sur différents sites (dont Terre de Vin) que la vente du domaine à un russe fortuné serait maintenant effective.

Nos LPViens "bien informés" peuvent-ils confirmer ? 

Merci

 

Oui. JF Ganevat devrait rester encore 5 ans à la tête du domaine (jusqu'à sa retraite, quoi). 

avec un peu de chance, rien ne changera d'ici là...
tant que j'ai des "de toute beauté" 2020 tout va bien !

Si je peux me permettre: les prix ont déjà bien changé !
(J'ai arrêté les achats depuis deux ans déjà pour me tourner vers d'autres domaines)

Domaine Ganevat « Grusse en Billat » 2010

Le nez est joli avec un côté brioché mais aussi un côté floral, tilleul, verveine.
La bouche est assez ample et gourmande puis vient ensuite une belle tension que j'adore mais qui peut déranger. La finale est longue et salivante. Un joli vin a point.

Côtes du Jura Savagnin "les Chalasses marnes bleues" 2006 - Domaine Ganevat

Ma dernière bouteille. Il était temps.
La couleur est évoluée de type vieil or. Le nez évoque de suite un vieux vin par ses notes de cire, d'herbes médicinales, de pralin aussi. Bouche d'un équilibre remarquable fraiche et concentrée, parfaitement sèche. C'est indéniablement de très bon niveau mais je pense qu'on a dépassé l'apogée et qu'il n'a jamais été meilleur que jusqu'à ses 10 ans.
A terminer je pense.
Très bien -

Jura
La rumeur courait dans le vignoble depuis des mois : oui, le fameux domaine Ganevat est vendu. Vigneron RVF de l’année en 2018, trois étoiles dans notre Guide vert, Jean-François Ganevat justifie ici son choix et veut rassurer les amateurs : il reste présent dans ses vignes du Jura !

www.larvf.com/jean-f...

Cuvée Julien Pinot Noir 2016 - Ganevat

Robe extrêmement trouble.
Nez tout de suite très agréable, pot pourri, rose fané, framboise, menthe poivrée, herbes aromatiques fraîches, thé noir.
La bouche propose un vin infusé, gourmand, sur le fruit rouge, avec de la profondeur.
On est entre un Tavel de l’Anglore et un Domaine des Tours.
Hormis le RQP, c’est un excellent vin, mais difficile d’y déceler le pinot noir.

écrit:

Cuvée Julien Pinot Noir 2016 - Ganevat

On est entre un Tavel de l’Anglore et un Domaine des Tours.

 

Parfaitement d'accord. Il y a clairement des similitudes de robe, d'arômes, de style.
 

Bu avec les 2 compères lors de ce week-end mémorable.

Côtes du Jura « Vignes de Mon père » J.F Ganevat 2007
 
Fredimen :
Val arrive avec un sourire en coin qui me fait flipper. Son penchant affirmé pour les vins natures, cette robe ambrée, ce nez de pomme / cidre, en bouche, une acidité à faire déchausser Jugnot dans les bronzés en milieu de bouche et une allonge / longueur diabolique, ne serait-ce pas un Gannevat ? Ayant déjà gouté cette cuvée, j’évoque Les vignes de mon père, entre 2006 et 2008 (ayant également gouté 07) pour ne pas me planter. C’est effectivement 2007. Que dire ? J’ai du mal à être objectif, car j’avais gouté bien mieux que ça cette cuvée. Le nez à l’époque s’était montré assez complexe, en l’état monolithique sur des arômes de cidre, pomme, le vin évolue très vite et s’affaisse rapidement, pour moi un défaut non pas de bouteille au sens oxy ou autre, mais plus une bouteille faiblarde. En l’état quoi qu’il en soit je suis au regret de conclure sur un 13/20. J’avais bien mieux goûté cette cuvée l’année passée.

Val59 :
(Apport, non à l'aveugle)
Nez assez porté sur la pomme et les notes oxydatives et discrètement fumées. En entrée de bouche, le vin est un peu enrobé par la matière mais très rapidement c'est un veritable coup de fouet, une acidité cinglante comme je n'en avais jamais rencontré … on peut dire que ca déboite. La longueur est exceptionnelle mais la bouche manque vraiment de confort.On y revient et à chaque fois c'est l'uppercut.Aromatiquement l'expression est un peu trop monolithique sur les notes citronnées. Fredimen reconnaît ce style particulier, vin singulier qu'il avait bu il y a quelques temps. Sa bouteille se présentait mieux, plus complexe et un peu moins extrême.Je suis déçu objectivement car j'ai eu des coups de cœur sur d'autres cuvées du domaine en blanc et j'avais envie depuis un moment de gouter ce vin. Très difficile à noter, car c'est une expérience unique... La longueur est magnifique et mériterait 18, mais au total en tenant compte du plaisir limité ce sera plutôt 14/20. 

Alex :
 Je pars pas du tout sur Savagnin et ce diable de Fredimen, si… un peu stressant le mec à la longue.
Nez de pomme à cidre si prégnant que je n’y vois pas grand-chose d’autre, ce serait pétillant que j’aurais dit Bordelet.
Mais en bouche c’est une autre danse,  c’est de trèèèèèèèès loin le vin le plus « couteau » que j’ai bu de ma vie, l’acidité est telle que je suis refait (ou cisaillé c’est selon) de la bouche au nombril. Le vin se civilisera un poil à l’aération mais part sur des notes plus oxydatives et clivantes.
En vrai c’est quasi innotable, je donnerais une fourchette de  7 à 17/20 selon l’humeur du dégustateur et l’âge du capitaine.
Si vous avez des céramiques calcairisées type évier, toilettes ou autres je pense que 2-3 gouttes de ce nectar seront plus efficaces que tous les produits décapants du monde.
Un vin (hautement) corrosif, de l’acide chlorhydrique faite vin.  


 

Publié aujourd'hui sur Facebook 
 

Ca me touche l'une sans faire bouger l'autre...

C'est flou et je n'ai pas Facebook ... J'ai lu l'article sur la RVF et globalement je comprends le truc même si ça fait ch*** mais ainsi va la vie ... Ceci dit ce qui m'a le plus fait ch***, c'est quand il a doublé ses prix l'année dernière 

écrit:

Jura
La rumeur courait dans le vignoble depuis des mois : oui, le fameux domaine Ganevat est vendu. Vigneron RVF de l’année en 2018, trois étoiles dans notre Guide vert, Jean-François Ganevat justifie ici son choix et veut rassurer les amateurs : il reste présent dans ses vignes du Jura !

www.larvf.com/jean-f...
 

Quelques précisions par Wink Lorch.

www.wine-searcher.co...

Intermède Lotois
Robe or brillante
Le nez me cueille, harmonieux et complexe, des fruits jaunes, de la pomme mûre, de l'encaustique, une petite pointe de vernis qui n'arrive pas à ternir ce bouquet.
La bouche est à la hauteur de la promesse nasale, un équilibre superbe de cette matière à la fois ample et longue, l'acidité et les amers justes, le vin dévoile sa puissance maîtrisée crescendo pour offrir une finale en queue de paon, sapide, complexe et longue à souhait. Waouh ! Grand vin! Et pour courronner le tout, accord magistral avec le risotto aux trompettes. Quel pied !  Domaine JF Ganevat, Les Grands Teppes Vieilles Vignes 2009
C'était ma dernière bouteille de JF Ganevat, très heureux de l'avoir ouverte avec ce plat et qu'elle se soit présentée ainsi. Le Chalasse Marnes Bleues du même millésime, ouvert l'an dernier, m'avait laissé un autre souvenir.
 

  Domaine JF Ganevat, Savagnin Chalasses Marnes Bleues 2007

Servi en accompagnement de Ramens aux poireaux, algues et truite fumée.
Robe jaune d'or, éclatante.
Les premières notes grillées à l’ouverture s’enrichissent rapidement de fruits jaunes, de poire, de noisettes torréfiées, de foin sec, de cédrat et de citron confit. Très bel ensemble, beaucoup d'harmonie et d'élégance dans ce nez.
L’attaque en bouche est droite, saillante, citronnée et saline, pleine d’umami. Le vin est très sec, évoquant un vin jaune, mais non oxydatif, en tout cas il y a un lien évident. Il gagne en ampleur dans un second temps et s’étire dans une belle et longue finale caillouteuse qui voit le retour des premières notes grillées, des agrumes et du foin.
Magnifique savagnin qui n’a rien perdu au vieillissement, en tout cas je n'ai pas eu la sensation de Denis évoquée ci dessus avec un 2006.

 

Domaine Ganevat, Côtes du Jura, Les Chamois du Paradis, 2014

Nez d'abord un peu réduit puis ouvert sur des arômes de fruits jaunes (prune) et d'agrumes. Ca fait mûr et du coup on s'attend plutôt à du confort en bouche. Que nenni !
On prend une méchante gifle acide dans les gencives qui fait presque grimacer (et pourtant j'ai un haut niveau de tolérance à l'acidité), d'autant que la matière n'est pas énorme pour enrober cette fougue.
C'est très citrique, et l'amertume en finale ajoute un peu plus à l'inconfort.

En l'état, c'est du violent et à ne pas mettre dans toutes les bouches (oui oui Michel... )
Par contre, aucun signe d'oxydation sur cette bouteille...donc à garder avec l'espoir que ça s'assagisse ou à boire pour se donner du courage.
En lien avec un autre fil, voilà bien un vin auquel je serais incapable de mettre une note !

 

 

  SAS Ganevat 2018 vin de france "j'en veux encore"
bouteille ouverte la veille et conservée debout en cave électrique
nez sur les fruits rouges, la grenadine, acidulé, très floral
l'attaque en bouche se fait légère et semble de prime abord evanescente, faussement...
l'équilibre se fait, les tanins très fins prennent doucement leur place, le vin s'élargit alors et le facteur plaisir prend alors son sens
le milieu de bouche devient alors assez large, avec une belle fraicheur, un petit côté acidulé bienvenu sachant que les amers sont très (trop) polis, donnant au vin une buvabilité redoutable, gourmand devrais-je dire...
la complexité n'est clairement pas là, ce qui peut rebuter au vu du tarif (acheté entre 25 et 30 euros)
mais en finale le vin devient nettement plus intéressant, les amers revenant du diable beauvert, la fine acidité délicate rafraichit la bouche tout en la laissant propre, un vin pour qui le mot élégant sied à merveille
très jolie longueur
très bien !

 Cuvée Julien Pinot Noir 2011 - Ganevat

A l'ouverture, je n'aime pas. Trop animal et fermier, je ne supporte pas.
Puis cela s''adoucit et développe d'excellents arômes de petits fruits rouges, ce qui donne envie d'y tremper ses lèvres.

Et là, miam miam. Bouche légère et pleines de fruits.

Très bien.

 



Domaine Ganevat - Côtes du Jura Grusse en Billat Chardonnay 2012
Ma moitié, testée positive mardi dernier à la Covid-19, a perdu le goût et l’odorat.
Approcher un verre de vin sous ses narines ou le proposer à ses papilles lui semble un vrai supplice, à la limite du dégoût. 
La consommation de vin est donc en berne même si je tente de stimuler ses sens comme avec cette bouteille.
Un peu plus de trois ans après ma dernière dégustation, je remonte ce flacon de la cave.
La bouteille est cirée avec un bouchon long mais complètement imbibé.
Heureusement, le vin est intact.
La robe est jaune or marqué et brillant.
Passé une légère réduction qui s’estompe rapidement avec l’aération, le nez déploie des notes de fruits secs (noisettes grillées) et de fruits blancs.
Jolie attaque en bouche avec de l’amplitude, structurée, avant qu’une acidité mûre et dynamisante étire le vin tout au long de la dégustation.
L’ensemble est parfaitement équilibré, long avec une finale salivante à souhait, mâtinée des notes perçues au nez (fruits secs et fruits blancs).
Le vin a sans doute atteint un plateau de maturité assez gourmand et pour de nombreuses années.
Note : 16/20.
Garde : à boire ou à conserver.

Olivier