oliv écrit:

Domaine Geneletti, Château-Chalon, 2012

Même provenance que JD ci-dessus et un avis très proche.
Bouchon curieux, j'ai cru qu'il était synthétique par sa couleur et son élasticité. Mais non, c'est bien du liège.
Robe très claire, plus que sur la photo, sur le jaune paille.
Nez agréable, sur la noix fraiche, le curcuma frais (bien vu, JD, c'est exactement ça !), un petit côté citronné.
Bouche pointue, sans grosse concentration ni volume à coeur, avec une trame acide fraîche et qui va donc répondre différemment à table.
Sur mon poulet au vin jaune, le vin s'efface un peu, dominé par la texture de la viande.
En revanche, sur un Brillat Savarin très affiné, le vin devient génial, prenant de la corpulence et de la sucrosité pour livrer un ensemble délicieusement gourmand.
La finale est plus proche de la persistance et de la présence d'un Côtes du Jura que d'un Chalon.
Mais rien à redire, le vin possède une vraie buvabilité.
Bien à très bien dans un registre accessible immédiatement.
 

Rien à ajouter de plus précis qu'en début d'année.
Ce vin est vraiment accessible, pas énorme de puissance mais d'une vraie élégance et buvabilité.
Très bien.

Domaine Geneletti, Château-Chalon, 2012

Oliv et JD ont tout écrit, je ne vais donc pas m'éterniser sur la description de cette très belle bouteille.
Pour le réveillon, elle a accompagné une fondue savoyarde et une dinde farcie avant qu'un vieux comté ne pointe le bout de son nez en fin de repas. Nous n'avons pas eu peur du gras. Il y avait bien quelques feuilles de salade mais elles n'ont fort heureusement pas amoindri cette débauche calorique.
Excepté pour la salade, le vin a parfaitement accompagné les mets et a plu au plus grand nombre (Pas à tous; l'affirmer serait un mensonge).
Son acidité, son impact aromatique et sa fine présence en bouche ont apporté un excellent contrepoint à la richesse du repas qu'un esprit chafouin aurait pu qualifier d'excessive.
Très (très) bien.

Pour diversifier nos expériences nous décidons d'une visite au domaine Geneletti qui avait eu des bonnes notes dans un guide pour ses jaunes 

On commence par nous faire goûter les vins médaillés


L'Etoile Au Désaire 2018 chardonnay ouillé
Combine finesse aromatique et puissance alcoolique, traçant

L’Étoile Genesius 2019 savagnin ouillé
Plus de matière, d’abord plus doux que le chardonnay puis le savagnin s’exprime avec une acidité traçante et une amertume de peau d’orange

 
L’Étoile savagnin 2017 (pas noté mais à priori cuvée «réserve de Louis» )
Nez d’oxy classique, la bouche aussi, assez acide, très sec, peau de citron (je suis dans ma saison peaux d’agrumes )
 

Château Chalon 2010 servi en carafe (ouvert la veille ?)
Nez de vin de paille puis tourbé, épicé. La bouche est étonnamment très sèche au vu du nez, belle longueur toujours sur la peau de pamplemousse et les épices, rémanence sur les agrumes

Dommage d’avoir commencé par ce qui semble être le clou du spectacle au vu du tarif, on demande à goûter plus jeune; on aurait bien goûté les Etoile aussi en vin jaune mais on continue sur  

Château Chalon 2015 vignes sur Vigne aux dames et en Beaumont (dont les anciennes parcelles de Marius Perron si j’ai bien mémorisé ?)
On retrouve un style similaire au 2010 avec un peu plus de fruité, de rondeur initiale mais une finale similaire; malgré l’amertume finale un peu marquée c’est très bon et prometteur

 
L’Etoile Vin de Paille 2013   chardonnay savagnin poulsard
Aromatique sur le graphite, les fruits secs, la datte dans un style quart-de-chaume; très bel équilibre en bouche sur un mode puissant, salivant


Macvin
Super équilibre équivalent à ma référence en la matière (Macle)

Marc
Affiné dans un fût à vin de paille, il est top fruité   


Alors concernant l’accueil plusieurs fois épinglé dans les précédents commentaires, il faut dire que c’est spécial : Nous avons eu affaire à un vigneron à l’humour à la fois démonstratif et pince sans rire, un peu rentre-dedans; nous l’avons pris sur le même mode mais je veux bien comprendre que ça puisse très mal se passer.
En sortant on se dit qu’on aurait préféré une dégustation plus centrée sur les vins, d’autant plus que les jaunes et spécialités m’ont finalement laissé une très bonne impression

Et pour finir spécial’dédicace au monsieur de Domblans qui nous a pris le rendez-vous (mais « Domblans Sud » ou « Domblans Nord » ?)

Dégusté ici.

Domaine Geneletti, L'Étoile, Chardonnay "Au Désaire" 2017

Cette référence a une histoire qui me laisse perplexe. Je resitue : il y a de cela 18 mois, j'achète une première bouteille à prix très honnête dans une FAV. Je goute et,  comme rapporté ici, j'adore, à fortiori pour le prix.
Retour à la même FAV 6 mois plus tard, je décide donc d'en stocker deux de plus pour confirmer l'essai. À ce moment-là je suis déjà intrigué du fait qu'il semble y avoir eu plusieurs mises de la même cuvée puisque l'étiquette n'est pas la même que la première fois (grise, contre noire initialement). Pourtant après vérification, c'est bien exactement le même domaine, la même cuvée, et le même millésime. Toujours est-il, j'en achète deux et un de mes potes (dont c'est l'apport ce soir) en prend une également pour tester.
Il y a quelques mois j'ouvre la première de mes deux et la découvre passée, avec une touche de bouchon et d'oxydation en même temps, sans intérêt, je mets ça sur le compte d'une bouteille pas au top.
Ici, troisième bouteille donc (la bonne surprise de la première, le flop de la deuxième), et c'est encore un troisième profil, il ne semble pas y avoir de problème de bouteille en soi mais l'aromatique est totalement différente du premier essai, réduction marquée sur la chausette/serpillère puis un peu mieux en aérant mais restera austère, un peu marécageux, avec peu de fruit (agrume quand même et trame acide pas désagréable) mais donc clairement pas le même niveau de plaisir que la première. 

Je serais curieux d'avoir une explication sur ces différentes mises (si c'est bien ce qui s'est passé) et j'attendrai de boire ma dernière pour confirmer le fait que, le cas échéant, et pour une raison que j'ignore, la seconde semble hélas bien moins convaincante.

Assez bien sous réserve de bouteille sans problème / À revoir
 

Intermède dans cette journée dégustation Castel-Chalonnaise, au Bouchon du chateau

L'étoile, Savagnin, 2018, Domaine Geneletti

Carafée avant service, avec une élégante couleur vieil or en carafe

Nez de tarte tatin, noix fraiche, sauge (?)
Bouche assez grasse, nous retrouvons une agréable palette aromatique, une longueur assez courte mais soulignée par une belle acidité en fin de bouche

Très bien, bouteille qui nous incite à faire un tour au caveau en sortant !

AB

Bu aujourd'hui un  Côtes du Jura 2020 (Chardonnay) du domaine Geneletti :
Robe : paille or, assez évoluée.
Nez : beurre, fleurs blanches, trait végétal (fougère?), note discrète de pomme mais pas la moindre note oxydative.
Bouche : attaque grasse, tout en rondeur/sphéricité, finale avec une (petite) tension due à une amertume de type peau de poire.
Conclusion : Bien++ Bon vin qui fait le job d'un vin sincère et qui permet de réfléchir. Vin acheté sans déguster en GD qui remplit l'objectif de ma quête non informée/aléatoire de recherche de vins à moins 10€ pour des plaisirs simples, mais, les miracles n'existant pas toujours,  qui est loin du niveau du Côteaux du Vendômois Vieilles Vignes 2010 du domaine Patrice Colin, acheté au même prix en le dégustant.
David hapot

Gaija écrit:

Dégusté ici.

Domaine Geneletti, L'Étoile, Chardonnay "Au Désaire" 2017

Cette référence a une histoire qui me laisse perplexe. Je resitue : il y a de cela 18 mois, j'achète une première bouteille à prix très honnête dans une FAV. Je goute et,  comme rapporté ici, j'adore, à fortiori pour le prix.
 

Comme j'ai trouvé plisante l'entrée de gamme Côtes-du-Jura 2020 du domaine achetée 10€ en GD, je suis allé voir sur le site du domaine et le seul Côtes du Jura blanc que j'ai trouvé est l'instituation à 12,5€. J'aurais tendance à croire que certaines cuvées d'entrée de gamme (étiquette blanche) sont réservées à la GD pour un moindre prix?
David Chapot