Une belle rencontre fortuite

La différence fut/fut neuf en vianderies était impressionnante, mais on peut déjà bien se dire que 2015 sera grand à Pupillin.

Domaine de la Renardière - Arbois Pupillin - Trousseau 2014

Une robe avec des reflets brunâtres, comme on en retrouve souvent sur les trousseaux de millésimes peu concentrés.
Le nez est sur le fruit, le sous-bois (plus que sur le renard), une pointe épicée.
Un complexe aromatique qu'on retouve en bouche. Cette dernière est souple, tout en légèreté. Facile à boire, dès maintenant.

Julien

Domaine de la Renardière - Arbois Pupillin - Les terrasses 2014

Savagnin ouillé en fûts pendant un an

Je n'ai pas pris beaucoup de notes mais j'ai le souvenir d'un vin ouvert, facile d'accès, pur tant au nez qu'en bouche, se livrant sur une partition fruitée et florale, avec une acidité relativement souple. La bouteille n'a pas fait un pli et a, ma foi, pas mal accompagné un filet de saumon fumé au barbecue et recouvert de sésame (+ risotto aux courgettes), que nous n'avions pas saucé. La délicatesse du vin en a fait un compagnon qui n'a pas cherché à prendre plus de place que celle d'un excellent convive.

Julien

Domaine de la Renardière - Arbois Pupillin - Ploussard 2013

Robe rouge-orangé assez claire.
Le premier nez est réduit, je carafe énergiquement et hop je remets en bouteille. C'est alors bien fruité (fraise, groseille, sirop de grenadine), un poil poivré.
En bouche, c'est gouleyant, l'acidité du millésime est contenue, la matière est plutôt légère. Léger creux en milieu de bouche.
Vin très agréable, un vrai plouplou de soif !

Julien

Domaine de la Renardière - Arbois Pupillin - Les vianderies 2013

Chardonnay ouillé, élevé 22 mois, sols argilo-calcaires plein sud, vignes d'une quarantaine d'années.

Très beau nez, fruité et surtout floral. La bouche est moins aromatique, construite pour exprimer la finesse, l'élégance avec un côté rond en milieu de bouche et des notes 'minérales' en fin de bouche.
Je l'ai dégusté sur plusieurs jours, attention à la température de service qui ne doit pas être trop fraîche. Je l'imagine bien avec des crustacés haut de gamme tels les St-Jacques. Cette cuvée a remplacé la cuvée Vieilles Vignes dans la gamme de JM Petit, et je notais d'ailleurs (voirr plus haut) il y a deux ans que l'accord avec les St-Jacques et un vin de 10 ans était très bon.

Julien

Domaine de la Renardière - Arbois Pupillin - Ploussard 2007

Robe rouge-orangée claire, avec des voltigeurs.
Nez fermé quelques minutes et ensuite fruité, un poil évolué (cerise macéré), épicé
Bouche souple, encore sur le fruit, fondue.
Beau vin, bien agréable sur un pique nique

Julien

Domaine de la Renardière - Ploussard Ploussard 2013

Bu "à la sauvette" il y a peu, plus de réduction à l'ouverture comme Julien l'avait eue avant (mais ca arrive régulièrement avec ce vin). Un nez ouvert un peu plus épicé que fruité (poivre, mûres, cassis, pivoine) et en bouche ce coté très juteux qui ne renie pas le millésime par de fait une matière pas très imposante, mais qui joue le jeu de la buvabilité en plein. Un vin de plaisir assez immédiat qui ne sera pas taillé pour la garde mais qui donne bien de belles choses actuellement eu égard au prix.

Domaine de la Renardière - Arbois Pupillin - Trousseau 2014

Une robe rouge avec des reflets brunâtres. Au nez j'ai trouvé le fruit en retrait, et le sous-bois (plus que sur le renard) avec les épices en avant, en tous cas à l'ouverture. Le lendemain, c'était plus équilibré. La sensation fût identique en bouche et j'ai trouvé un vin plus équilibrée le lendemain, un peu rustique le premier jour. Cela reste un trousseau de demi-corps, qui irait bien sur un barbecue.

Julien

Domaine de la Renardière - Savagnin ouillé "Les Terrasses" 1999
Bue au restaurant La Chaumière à Dole

Nez magnifique et complexe, beurré discret, fruits jaunes bien mûres puis la cire prend le dessus au fur et à mesure du repas.
Le vin a une énergie folle, c'est traçant et citronné avec en milieu de bouche un belle concentration (citron/agrumes) enrobée d'un léger gras, sensation "huileuse". La finale et longue et salivante. Très très beau vin et une belle démonstration de ce que peut donner un vieux savagnin ouillé.

Ceci a échappé à Oliv
France Bleu - une semaine au domaine de la Renardière

Domaine de la Renardière - Arbois Pupillin - Les terrasses 2014

Savagnin ouillé en fûts pendant un an

Un vin ouvert, sur les agrumes, les fleurs séchées. En bouche l'acidité n'est pas très haute, ce qui le rend souple. Au réchauffement, les amers se développent, ce qui permet des accords intéressants, même si le vin n'est pas très complexe.

Julien

Domaine de la Renardière - Arbois Pupillin - Ploussard 2014

Robe rouge-orangé assez claire.
Le premier nez est réduit, mais ça disparaît au bout d'une demi-heure. C'est alors bien fruité (fraise, groseille, sirop de grenadine), un poil poivré.
En bouche, c'est très gouleyant, souple, la matière est plutôt légère, ce n'est pas intense mais d'une extrême buvabilité. J'ai failli boire la bouteille tout seul sur la soirée !
Vin très agréable, un vrai plouplou de soif, réussi dans son style malgré un millésime très difficile pour ce cépage.
En passant, je tiens à souligner la capacité de Jean-Michel Petit à vinifier le ploussard pour en faire quasi disparaître ses côtés animaux et réducteurs.

Julien

La fine équipe a rendu visite à JM Petit . On ne peut que le remercier pour son accueil, très pédagogique et ouvert aux questions. Encore un domaine qui a très peu de vin à vendre mais fait l’effort de recevoir les passionnés

Quelques mots sur le domaine : Installé en 1990, domaine de 7,5 ha dont 40% de rouges,
Culture en Bio depuis 2010 (certifié 2015 ?) , bio D depuis 2010
Très peu de soufre , 1/3 de la dose bioD sur les blancs, 0 sur les rouges
Vinification en levures indigènes depuis 1994

La dégustation , toutes les cuvées en Arbois Pupillin, certaines cuvées ont été dégustées sur fût mais je n’ai pas noté au fur et à mesure alors j’ai un doute pour 2016 et 2015


Jurassic 2017 chardonnay sur argilo calcaire

- Fût d’une vigne de 1992 : Riche mais vif
- Fût d’une vigne de 1966 : Silex, foin grillé, viande fumée (fût hongrois)

Vianderies 2017 Très beau fruité, encore un peu de gaz

Vianderies 2016 Moins vif, plus complexe

Jurassic 2016 nez citronné, bouche saline , citron mûr, salivant, une pointe de sucre résiduel ?

Vianderies 2015 Bouche plus sèche, tendue, austère mais riche, goût « jurassien » , notes d’amande, de noisette

Savagnin ouillé 2016 Les Terrasses (terrasses plein sud) 1an en fût de 400l : 13° minimum, gras qui enrobe bien, citronné, vif et tendu


Ploussard 2017 égrappé main, sans soufre

Léger renard mais joli fruité, du gaz, fruit gouleyant avec des petits tannins


Vendanges oubliées 1999 Assez riche, acidité qui se développe, traçant

Une bouteille apportée par Tophe, une cuvée spéciale, environ 2/3 chardonnay, 1/3 savagnin récoltés ensemble, Chardonnay surmûris et savagnins encore un peu verts


Trousseau à la Dame 2016 Léger gaz, très beau fruit croquant, aromatique, tannins très fins


Pinot noir 2005 encore une bouteille à Tophe
Encore dur comme quoi y a pas qu’en Bourgogne que les pinots de cette année sont longs à se faire


Savagnin 2013 élevage en grenier, mise nov 2017

Pomme blette + citron ; bouche trame acide calcaire/citron, notes de coute de comté, très salivant


Vin Jaune 2010

Nez oxydatif en finesse, fruits jaunes. Finesse qui se retrouve en bouche, assez dure, sur le caillou citronné


Vin de Paille 2013 23° potentiels, 120 gr SR

Robe ambrée presque rosée ; Nez sur le coing, bouche très riche comme un macvin


Merci à JM Petit pour son accueil en cette journée bien occupée

Domaine de la Renardière Arbois Pupillin Les Vianderies 2013

Belle contre-étiquette qui indique tout ou presque

Robe jaune paille. Nez ouvert, fleurs séchées, mousseron, agrumes, pierreux. On se croirait presque à Chablis.
L'attaque est franche, l'acidité est contenue mais présente, c'est un poil austère. Il y a cependant un fond de gras qui donne du confort.
Le lendemain, la bouteille est plus ronde, plus avenante, moins austère, elle offre plus de plaisir à mon gôut. Ca semble à point.
Jolie bouteille

Julien
- meilleurs voeux -

Domaine de la Renardière, Arbois Pupillin Les Terrasses 2016

Matthias : Le nez est quelque peu réduit et on note des arômes d'allumette majoritairement et de fruits blancs. La bouche présente aussi une forte amertume et des arômes de fruits confits ainsi qu'une matière en bouche un peu bodybuildée et possède une bonne longueur. Un vin qui pourrait s'attendre encore un peu car en l'état c'est très jeune et relativement clivant avec certaines personnes qui ont apprécié le vin et d'autres qui pensaient que c'était trop jeune pour donner du plaisir. J'avoue être entre deux et reconnaît une jeunesse indéniable et une matière importante mais en même temps le trouve déjà agréable à boire maintenant si l'on cherche un vin assez massif. Bien que ce soit mon apport, à l'aveugle, je serai parti sur un chardonnay assez élevé (type fleur de chardonnay du domaine Labet). Sans être extraordinaire, c'est plutôt pas mal non plus.

JD : Nez très élevé et boisé, sur du pain grillé, fruits secs, citron, amande.
La bouche est dynamique, puissante et grasse. En milieu de bouche arrive une belle acidité qu’on n’a pas dès l’attaque.
La finale est caillouteuse, légèrement chauffée par une perception d’alcool.

Chez Lutèce

Dégustation avec Tophe pour notre Coprez'Tour de déconfinement. Nous sommes reçus en mode VIP par Jean-Michel Petit, Merci Monsieur

Tous les vins en appellation Arbois Pupillin

Les blancs ouillés

Jurassique 2018 Chardonnay 14°2
nez épicé, fruits jaunes, bergamote; bouche riche et puissante, anisée, large, un peu retendu par une fraîcheur acide en fin de bouche mais c'est un peu riche pour mon palais de pdf

chardonnay "1966" 2018 une cuvée spéciale avec une étiquette à 3 mains pour le produit de cette vigne de 1966 plantée par le grand-père, cultivée par Jean-Michel et vinifiée avec la participation du fils.
Nez similaire mais plus fin, un peu levuré. Bouche plus élancée, moins riche, plus minérale, très long, à attendre un peu mais j'aime beaucoup

Vianderies 2017 Chardonnay vignes de 1976, graviers sur marnes
Nez dans un style fruité floral un peu de levure, bouche moins riche, plus tendue, salivation caillou en fin de bouche

Les Terrasses 2017 savagnin ouillé
Traçant, citronné, acidité salivante

On passe aux rouges

Ploussard 2018 vigne de 1995
Petit nez fruité, groseille, cerise acide; la bouche attaque en finesse, tendue, joli fruit jusqu'en finale, un peu tannique, mâche calcaire; attendre un peu mais prometteur

"1983" Ploussard 2018 macération 1 mois même étiquette et même concept que le chardonnay 1966, sur une vigne de poulsard de 1983
Nez fruité sur la fraise, bouche en rondeur (servi un peu plus chaud que le précédent?), plus charnue, tannins mieux enrobés, vif sur la finale

Ploussard 2019 sur fût
Petit renard de réduction puis du fruit; bouche glou glou, léger, fin, parfumé, fruité (fraise), finale vive marquée par des micro tannins

Trousseau 2018 Trousseau à la dame (gouté après les oxys car oublié en route, on y revient après rincage de bouche)
Nez fruité plus vif, bouche plus structurée (évoquerait un pinot) sur des tannins fins assez sensibles en milieu de bouche mais qui ne sèchent pas; finale sur le fruit, cerise

Les oxydatifs

Savagnin non millésimé issu de l'assemblage de fûts de 2016, 2014 et 2011 , 2012 non partis en jaune
Un savagnin léger, complexe, avec des notes florales de croûte de comté

Vin jaune 2011
longueur et complexité +++ , aromatique comté, morilles, une petite note bizarre aussi, il partirait déjà sur les agrumes, le cointreau, la peau d'orange amère. En bouche, puissance épicée et force aromatique, déjà très beau

écrit:

Bonjour,
(...)
Pour finir, une anecdote: le domaine s'appellait en réalité domaine de la Renadière, du nom d'un lieudit. Mais en lisant rapidement ce nom, presque tout le monde était persuadé que c'était la Renardière, et ce nom s'est généralisé. Finalement, pour clarifier la situation, Jean-Mi s'est résigné à  rajouter un "r"... Les plus ancienne étiquettes sont encore marquées "renadière" (ex: le vin jaune 93)

Salutations

Tophe

 

J'exhume ce post de Tophe pour l'illustrer, ayant reçu une photo de cette ancienne étiquette.
Bonnes dégustations à toutes et tous, je n'ai hélas pas le vin couvert par cette étiquette (un 1993)
Julien
 

Domaine de la Renardière, Jurassique 2018, Arbois Pupillin
100% Chardonnay / Vignes plantées sur sols argilo-calcaires du jurassique / alc. : 13,5% (d’après la contre-étiquette)

Première fois que je bois un vin de ce domaine. La contre-étiquette annonce un vin minéral … et bien, on n’est pas volé sur la marchandise !
Robe : doré léger, limpidité moyenne.

Nez : fruits jaunes, notes florales, herbes médicinales, puis quelques notes minérales et de fruits secs.

Bouche : le vin est riche et ample, sur une aromatique de fruits plutôt jaunes (abricot mûr, ananas rôti), avec toujours des notes florales et médicamenteuses, quelques épices aussi (la cardamone notamment). Mais ce qui frappe surtout, c’est en effet la belle minéralité du vin … encore plus marquée à J+1 d’ailleurs. La finale se décline sur les fruits secs mâtinés d’une légère amertume. Longueur moyenne.

J’ai apprécié ce vin malgré son côté trop solaire (pour mon goût). Je serais vraiment curieux de le regoûter sur un millésime plus classique, plus frais. Très bien quand même : 15+/20.

Fred
 

Domaine de la Renardière- Arbois Pupillin – visite au domaine le 4 novembre 2021 (volet 1)


La magnifique fresque sur le bâtiment de la cuverie, en face du caveau.

Première étape de notre périple jurassien, Pupillin et sa fresque devant le caveau de Jean-Michel Petit – je devrais écrire Jean-Michel et Léo Petit, son fils prenant doucement les rênes du domaine. Léo Petit, la vingtaine accomplie, est d’abord un brasseur. Celui de la Jurassique, une gamme de bières de bonne qualité – et c’est un belge qui vous l’écrit !

 
On notera que le caveau est lui aussi décoré avec des figurines de dinosaures !

Un brasseur travaille avec des degrés alcooliques plus faibles qu’un vigneron et pas mal de bactéries. Jean-Michel dira de lui qu’il a un côté méticuleux plus prononcé et davantage de précision dans les vinifications… C’est d’ailleurs Léo qui vinifie depuis 2018 et Jean-Michel se cantonne à la vigne, ayant en tête toutes les difficultés potentielles d’une cohabitation entre générations. Le partage des tâches n’assure pas nécessairement la paix mais au moins chacun garde une petite part de pouvoir de décision…

Quel effet dans les vins ? En deux mots, je les trouvais très bons, je les trouve encore meilleurs.

 

Arbois-Pupillin
Jurassique 2018 (chardonnay)
Très minéral, silex et fleurs blanches, bonne acidité, finale jurassienne, sur la noisette et une note saline
Les Vianderies 2018 (chardonnay)
Plus riche et plus gras avec beaucoup de tension, belle matière, déjà un très joli vin
Cuvée 1966 – chardonnay 2019
Fruité plus intense, agrumes douces, filant, juste équilibre entre l’acidité et le gras (il reste un gamme de SR), grande fraîcheur.
Les Terrasses 2018 (savagnin ouillé)
Tendu, sur les agrumes, un peu de gras, beau nez, longueur moyenne
Ploussard 2020
Rouge carmin, fruité éclatant, petits fruits rouges (fraise), parfumé avec un fond de verre sur le poivre
Trousseau 2020
Rouge rubis, parfumé, léger de corps mais bien épicé, gouleyant à souhait
Savagnin (assemblage de millésimes)
Finesse, style amontillado, noisette, amande, très longue persistance en bouche bien que relativement peu puissant
Vin Jaune 2013
Aromatique sur les peaux d’agrumes, la noisette effilée, la noix fraîche, bouche fine
Macvin blanc (eau de vie de 2013, raisins de 2016, mis en bouteille en 2021)
Jus de raisin frais, alcool très bien intégré, douceur de massepain.


On évoquera pendant la dégustation la mémoire de Pascal Clairet, ami proche de Jean-Michel. Les deux comparses avaient monté une petite structure de négoce début des années 1990 avant le développement de leur domaine respectif – « Terroirs et découvertes ».



C’est pas le tout de déguster, il faut penser à manger. Pour résumer, ça donne ceci :
« Que faites-vous demain soir ?
- On mange à Arbois.
- Ben alors vous venez chez moi. On fera de la cuisine à l’alambic.
- Le bouilleur de cru est passé il y a pas longtemps ?
- Non, il est à Pupillin, venez voir… »

       
Sur le coup de 18h30, visite de l'alambic itinérant en fonction à Pupillin. Par chance il fonctionne encore. L'occasion de goûter de la gnôle fraîche !

Suite dans le deuxième volet des aventures oeno-touristico-bibitives en Arbois.
Julien

Salut,
Merci pour ce CR.
Peux tu nous donner le tarif domaine des cuvées ?
Par avance merci. 

Jurassique 2018 15€
Vianderies 2018 17€
Terrasses 2018 17€
Ploussard 2020 15€
Trousseau 2020 18€
Savagnin 18€
Vin Jaune 2013 35€
 

Je l’ai déjà écrit quelques fois mais on n’exprime jamais assez souvent sa gratitude à ceux qui vous apportent du plaisir. 

Merci Julien pour le travail de fond que tu fais sur ce forum depuis des années. 
Vive la passion du vin du Jura ! 

Merci Julien.

Domaine de la Renardière – repas vigneron du bouilleur de cru (volet 2)

Tout commence par la visite de l’installation du bouilleur de cru de passage à Pupillin. Les photos parlent d’elle-même (voir volet 1 ci-avant).

Misère que c’est bon la gnôle fraîche ! Au passage, cette visite impromptue comble une envie : on avait déjà dégusté des saucisses cuites dans le marc frais (visite au domaine Dugois en février 2013) et on avait admiré l’œil brillant de Michel Mazier lorsqu’il nous en parlait. Maintenant on sait de quoi en parle !

Jean-Michel nous annonce qu’on mangera andouillettes, saucisses de Morteau et lard cuits dans la gnôle fraîchement distillée ! Avec des pommes de terre mais pas de légumes

L’apéro commence par un pétillant naturel Ouf du domaine des Bottes rouges, on est 10, ça fait des petits verres, on enchaîne avec Splash de Barouillet (pétillant naturel de sémillon).

 
Avec le verre de la percée d'Arbois.

On enchaîne ensuite avec un Arbois-Pupillin Les Vianderies 2011 en magnum
Un vin posé, complexe, avec un énorme volume, équilibré entre le fruit et les arômes d’évolution

 
Oh les belles andouillettes !

Sur les andouillettes :
Arbois-Pupillin Ploussard 2018
On se régale de cette matière gouleyante et fruitée à souhait
Arbois-Pupillin Trousseau 2017
Du volume, de la mâche, beaucoup de fruit autour d’une structure importante

Sur les saucisses de Morteau :
Arbois-Pupillin Trousseau 2013
Malgré les années, le millésime se fait sentir par une maturité plus juste : les tannins sont encore serrés, plus vifs, mais le fruité est tout beau

On boira aussi un Trévallon 98  CR ici et un rouge italien dont j’ai oublié le nom que je n’avais pas noté…

Sur les fromages
Arbois-Pupillin Vin Jaune 2009
Superbe équilibre entre tonus et volume le tout avec une aromatique déjà fort complexe. Un délice sur les fromages.

Après, ce sera la tarte aux quetsches et les bières belges (Cantillon, De Ranke) en 75cl…

Une soirée bien difficile  mais ô combien mémorable !

Julien

Domaine de la Renardière, Arbois-Pupillin, Ploussard 2019

Première expérience d'un vin de ce domaine et impression très positive.

Le premier nez présente un peu de réduction qui s'estompe très vite. Après ce sont les petits fruits rouges classiques du cépage et une note poivrée.

Bouche pleine de fraîcheur et de fruits avec quelques tannins qui équilibrent l'ensemble.
Finale sur de fins amers et le poivre.

Un très bon vin qui se boit facilement et rapidement et qui fut le parfait compagnon d'un plateau télé charcut/fromage.

Jean

Domaine de la Renardière, Arbois-Pupillin, Trousseau 2020

Bouteille bue sur trois jours.

Robe rouge, peu profonde.
Nez ouvert, plein de fruits rouges avec des notes épicées légères et une touche de sous-bois.
Bouche sur le fruit (cerise, fraise), tannins présents mais enrobés, plutôt juteuse avec une bonne acidité, surtout si le vin est chambrée (il est bien meilleur à 13°C qu'à 16-17°C)
En termes de glouglouterie, c'est plus sérieux que le ploussard mais l'extraction douce rend ce vin assez facile d'accès.

Julien

   

Domaine de la Renardière, Arbois-Pupillin, Cuvée 1966 Chardonnay 2019

Bouchon ciré. Cette cuvée est issue d'une vigne plantée par le père de JM Petit, cultivée par ce dernier et vinifiée par son fils, Léo. 3 générations impliquée dans cette cuvée.
Robe d'un jaune presque soutenu. Il y a du gaz, sans que ce ne soit pour autant perlant et nécessitant un carafage.
Le nez est suffisamment accessible à l'ouverture mais on sent que le vin en profite pour s'ouvrir avec le temps. Les parfums se développent sur les agrumes douces, les fruits blancs, des notes beurrées/briochées, il y a à la fois du volume, de la précision et de la complexité.
En bouhe, ce fruité se fait plus intense, construit sur une acidité mûre et puissante, avec des amers contrebalancés par un gras (le vin a de légers SR et affiche 14°alc)
La finale est acidulée et offre de beaux amers sur les agrumes blanches.
Beaucoup de personnalité pour cette superbe cuvée.

Julien

 

Domaine de la Renardière, Arbois-Pupillin, Ploussard 2020

Servi vers 13°C, sans préparation.
Robe rouge léger, quasi translucide.
Nez ouvert, sans réduction ni renard. Sur les fruits rouges frais (groseille, fraise) et une légère note poivrée. Intensité moyenne.
Bouche à l'attaque fruitée, un poil acidulée. Les légers tannins se manifestent en milieu de bouche en enrobant le fruit (petits fruits rouges). Finale nette et fraîche avec une touche épicée.
Un vin un peu plus qu'un glouglou mais d'une évidente facilité.

Julien

letournaisien écrit:

Domaine de la Renardière, Arbois-Pupillin, Ploussard 2020
Nez ouvert, sans réduction ni renard.
 

Je dirais même plus : un vin sans renard et encore beau.

Arbois Pupillin « les vianderies » 2018 - Domaine de la Renardière

100% chardonnay.
une découverte pour moi avec ce domaine qui me fait une très bonne première impression. 
Beau nez de pomme, de noix verte, de pêche. Bouche vive et saline avec beaucoup de matière. On est au niveau de ce qui se fait de très bien dans la région parce que ça n’a rien à envier aux jolis chardonnay produits localement.
Très bien +