j'ai goûté moi aussi des 2009 et effectivement ils ne sont pas du tout sur l'oxydatif (pour ma part j'étais déçu car c'était ce que j'espérais). Savez-vous si c'est une question de millésime ou si les CDJ d'Arlay n'expriment ces arômes qu'après 10 bonnes années ?

Certains auront sûrement plus de recul que moi, mais je ne pense pas que ça soit une question de millésime. La part de savagnin est importante (plus de 30%), et le domaine lui-même précise qu'avec les années celui-ci monte en puissance. Te concernant, attends le vin au moins 7-8 ans ( en sachant que l'élevage dure 4 ans) et tu ne devrais pas être déçu

Cette cuvée n'a pas un élevage oxydatif. Elle est juste placée dans des grands foudres durant plusieurs années (variable selon les millésimes) tout en étant ouillée régulièrement. On va dire que ça "patine" le vin, mais ça ne l'oxyde pas. Ensuite, c'est le vieillissement qui lui apporte des notes tertiaires (alors qu'en bouteille, le vin est réduction). Elles peuvent rappeler des notes oxydatives, mais ça n'en est pas.

Pour en profiter un maximum, je pense qu'il faut les attendre au moins une dizaine d'années. Là, les vins sont vraiment superbes.

Domaine du Château d'Arlay, Côtes du Jura, 1983

Millésime 1983 ou 1985



Nez superbe sur l’orange , curry , abricot , les notes oxydatives restent discrètes .

Attaque franche sur la noix fraîche et le curry , c’est extrêmement salivant. Le vin est présent mais reste délicat . Très bel équilibre entre les fruits et les épices .
Longueur très importante. J’ai mis 10 ans à apprécier ce type de vin et après avoir dégusté une dizaine de ces flacons du Château Arlay , je comprends désormais l’engouement de certains sur ce cépage...l’accompagnement avec le comté extra vieux était parfait. La part de savagnin est de l’ordre de 30%.
EXCELLENT

Château d'Arlay - Chardonnay "A la Reine" 1999
Beau nez sur la noix, la pâte d'amande, la pomme, c'est très pâtissier, j'aime beaucoup et cela me rappelle fortement une vieux chardo jurassien bu il y a un an ( Cellier des Chartreux de chez Pignier 1986 ).
Le bouche est sur un oxydatif léger avec des arômes de café, belle trame acide qui tient encore parfaitement ce beau vin. Ce n'est pas d'un complexité folle, ni d'une longueur louable mais c'est (pour ma part) très efficace et j'aime beaucoup ce profil ! Je tente un vieux chardo jurassien. C'est bien cela, je repasserai pour le millésime et le vigneron

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Château d'Arlay - Côtes du Jura Vin Jaune 1998



Michel : Très bon jaune avec de la longueur et une palette aromatique subtile et précise sur la noix et le curry.

Oliv : Robe vieil or un tout petit peu trouble.
Nez évolué, sur une oxydation un peu rustique, sur le cuir, le céleri, la noix verte, des notes un peu vernis.
Bouche raide, sur une acidité ferme, pas mal d’amertume mais surtout des goûts d’oxydation un peu caricaturaux, sans complexité agréable.
Finale aride et peu amène, à la limite de la sévérité.
Pas fan.

Rémy : Nez sur la croûte de fromage, un poil strict.
La bouche est également stricte, très nerveuse voire agressive mais contre-balancée par une sacrée matière, finale costaud sur des notes oxydative prononcée. Beaucoup de caractère pour ce vin jaune à attendre encore de bonnes années. Bien ++

Paul : Nez puissant, presque « violant », oxydatif, beaucoup de noix ; bouche sur le même registre, dure, avec une grosse acidité, peu de complexité aromatique et de l’amertume. Pas mon truc, même si le vin passait mieux avec le vieux comté ; Moyen

Arnould : bof, trop stéréotypé noix pour mon goût.

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Alors qu'il a fait beau durant tout mon périple jurassien, il pleut le jour où je dois quitter cette belle région. Arlay était ma dernière étape prévue : je la maintiens, évidemment, mais le programme est un peu chamboulé. Pas de balades dans les vignes, ni dans le parc du château. Alain de Laguiche me propose une longue dégustation qui va durer plus de deux heures.

Pinot noir 2012 (bientôt en vente): un très joli nez, mêlant les fruits noirs, la fumée et les notes giboyeuses. La bouche est ronde, juteuse, élégante. Classieuse, même. Une belle entrée en matière !
(nota : je l'ai regoûté ce WE : il est vraiment top !)

Pinot noir 2014 (encore en élévage): le nez exprime un fruit plus mûr. La bouche est plus élancée, plus dense, aussi. C'est pour l'heure moins flatteur, encore austère. Mais des plus prometteurs.

Cuvée 560 2014 (40 % Trousseau, 60 % Pinot noir) : un nez extra, sur les fruits rouge, la violette et les épices. La bouche est gourmande, avec un fruit croquant, et une matière charnue, savoureuse. On ne redemande !

Pinot noir 2011 : le nez est plus évolué, sur le cuir, les fruits compotés, le sous-bois, les épices. La bouche est ample, tendue, avec une matière soyeuse, racée, et une finale crayeuse.

Pinot noir 2008 : le nez est proche du précédent, avec en sus des notes d'orange sanguine qui apportent de la fraîcheur. Cela se ressent aussi en bouche : elle est plus éclatante, avec une superbe tension. Excellent !

La Réserve (trois cépages rouges sur trois millésimes 2011 en majorité + 2004 et 2007) : le nez est absolument superbe (sorte de mix harmonieux de tout ce que j'ai senti jusqu'à présent). La bouche est ample et longue, avec une belle matière mûre. La finale est par contre encore un peu dure. A attendre encore....

Corail 2013 (les 5 cépages rouges et blancs vinifiés ensemble) : la robe est corail (logique !). C'est ample, rond, caressant. Bien agréable.

Corail 2011 : une version plus virile, plus intense, plus longue, avec une vinosité plus marquée. Tout en restant dans la rondeur confortable. Assez irrésistible.

Chardonnay à la Reine 2016 : un très joli nez sur le beurre noisette et la pomme chaude. La bouche est ronde, charnue, avec ce qu'il faut de tension et de gras. L'ensemble est bien équilibré. La finale se fait tout en douceur. C'est bon !

Chardonnay 1999 : nez sur la champignonnière et la pâte d'amande. La bouche est élancée, énergique, avec une matière dense et sensuelle, presque suave. LA classe. Qui se confirme dans une finale longue, intense et fumée. Superbe !

Tradition 2012 (70 % Chardonnay, 30 % Savagnin) : le nez allie grande maturité et fraîcheur. La bouche est ronde, charnue, gourmande, tout en affichantde l'élégance. C'est très bon !

Tradition 2006 : le nez fait nettement plus évolué. La bouche donne l'impression d'être usée. Aurait déjà dû être bu... (ou problème de bouteille)

Tradition 2004 : le nez est étonnant, sur des notes de caramel au beurre. La bouche est ronde, fraîche, avec une grande tension. La finale évoquant le comté fait plus "oxydative".

Vin jaune 2010 : la bouche est fine, tendue, aérienne. Finale longue et traçante

Vin jaune 2009 : la bouche est plus ronde, plus mûre, plus charnue, d'une grande intensité aromatique.

Vin jaune 1998 : le nez est charmeur et sophistiqué. La bouche est longiligne, pure et élégante. Une classe folle. La finale superbe ne rompt pas le charme. Grand vin !

Vin de paille 2013 : le nez évoque la morille et le pralin. La bouche éclate de fraîcheur alors que la matière est riche et intense. Excellent

Vin de paille 2014 : le nez est plus sur les fruits confits. La bouche gagne encore en pureté et en expression. L'équilibre est magnifique. Pas loin du grand vin !

Macvin "blanc" : le nez est marqué par le marc, avec toujours ce côté très "chartreuse". La bouche est fraîche, intense, avec un sucre des plus discrets. La finale est gourmande. Y a bon !

Macvin de Pinot noir : le nez évoque la cerise noire (noyau inclus) et le thé oolong. La bouche est ronde, pulpeuse, veloutée, avec un fruit très expressif L'ensemble est très frais, avec une finale pleine de niaque. Un pur régal !

Après, il y eu quelques eaux de vie, mais je n'ai pas pris de notes...

Nous sommes ensuite passés au chai pour déguster les vins en cours d'élevage. On ressent encore plus le changement de style qui est en train de s'opérer avec des vins qui gagnent en fruit et en précision, et qui vont de pair avec une conversion de la vigne vers la biodynamie. On n'a pas fini de parler d'Arlay!

Domaine du Château d'Arlay, A la reine, Chardonnay, 2009
Couleur or, nez sur la brioche et les pommes roties, en bouche le jus amène une belle acidité, des aromes de fruits secs et d'agrumes, belle profondeur et finale très correcte. Minéral et droit, il me fait penser à un vin de Bourgogne (Chassagne), avec des oxydées en plus. Le vin en a sous la pédale et pourra encore reposer tranquillement en cave meme s'il est très bon en l'état. J'en redemande !
Je serai de passage dans la region en Novembre avec des amis, je vais peut être y organiser une visite.

Domaine du Château d'Arlay, Côtes du Jura, Vin Jaune, 2005



Bouchon parfait.
Robe doré et légèrement grisonnante, presque un peu trouble sur le fond de la bouteille.
Nez classique et agréable, posé, sur la noix de pécan, des notes chaudes presque tapissières et du fruit, sur le citron.
Bouche délicieusement facile et confortable, sur une belle matière souple et au toucher moelleux d'une grande douceur, un vrai coussin de soie, et qu'une acidité parfaitement intégrée et mûre enrobe et étire.
Les goûts sont francs et d'une grande lisibilité, compromis de notes oxydatives, de goûts de noisette et de citron confit très agréables.
Belle finale longue et gourmande d'une torchabilité redoutable.
Superbe !



Merci Eric !

Eric B écrit: Corail 2013 (les 5 cépages rouges et blancs vinifiés ensemble)

Eric,
C'est en relisant ton CR (super, au passage!) que j'ai tiqué là-dessus.
Tu veux dire par là que c'est un assemblage de vins rouges et blancs ?
Ou sont-ils tous vinifiés en blanc (ou en orange) ?

oliv écrit: Domaine du Château d'Arlay, Côtes du Jura, Vin Jaune, 2005
des notes chaudes presque tapissières

Sûrement marqué par les tapisseries de la villa d'Este, l'Oliv' se met à en sentir les odeurs dans le jaune !

Go6s écrit:

Eric B écrit: Corail 2013 (les 5 cépages rouges et blancs vinifiés ensemble)

Eric,
C'est en relisant ton CR (super, au passage!) que j'ai tiqué là-dessus.
Tu veux dire par là que c'est un assemblage de vins rouges et blancs ?
Ou sont-ils tous vinifiés en blanc (ou en orange) ?

C'est une macération des peaux des 5 cépages (donc orange. Enfin, corail )

Vin Rouge - Cuvée "Corail"
C’est la plus importante vente régionale du domaine, une véritable institution locale. Une spécialité du Domaine, obtenue par macération –et non par saignée- des 5 cépages rouges et blancs du Jura (Pinot Noir, Trousseau, Poulsard, Chardonnay, Savagnin), suivie d'un élevage de 2 ans en fût.

Cet assemblage se veut à l’image des vins d’autrefois, issus de raisins mélangés dans la vigne. C’est à notre connaissance le seul encore pratiqué dans le Jura. Arômes d’épices tendres, de fruits rouges bien mûrs. Il se garde de 5 à 10 ans.

Dans le Jura, il se déguste comme un Rouge léger et épicé, servi tempéré (jamais trop frais car c’est un vin de macération), pour tout un repas où il remplace vins Rouge et Blanc. Idéal pour viandes fumées, saucisse de Morteau, raclette, poisson grillé aux herbes, cuisine asiatique et créole, et comme vin de base pour sangria ou vin chaud.
www.domaine-arlay.co...

jlj

Dégustée ICI



Domaine du Château d’Arlay – Chardonnay à la Reine – Côtes du Jura 2013.
Nez bien ouvert, tirant légèrement sur l’oxydatif mais en arrière plan, noix fraiche, pomme cuite, caramel frais. Belle bouche traçante, noisette, noix, touches herbacées légères. Finale saline, salivante. Bien joli en apéro.

L'achat de 3 différents comtés fut le déclencheur du choix et de l'ouverture d'une bouteille de Côtes du Jura - Domaine du Château d'Arlay - Vin Jaune 2003 pour le déjeuner de ce dimanche.


La robe est jaune prononcé - un nez orienté sur le curry frais, des notes d'amandes, de champignons et des fruits jaunes confits ainsi qu'un peu de pâtes de coing - En bouche, l'on sent la puissance d'un millésime solaire. Une acidité assez basse apportant une perception de rondeur et de la suavité à l'ensemble. Une belle longueur. BIEN+

Très belle association avec le comté 18 mois !

Eric

Château d'Arlay - Côtes du Jura Vin Jaune 1979

Chris d'U :Superbe nez, sur les épices, le curry doux, le caramel, la croûte de comté voire une note lactique de jeune comté. La bouche est plus puissante et acide (dans le style 89 mais de loin comme Alain), aromatique canaille sur la voie de certains jaunes « décadents » qui nous font nous rouler sous la table ; pas encore rhaaah mais déjà lovely

Arnould : J'entends "nez sur la croûte de comté", je rapporte donc, car j'ai du mal à transcrire ce que je sens. La bouche est bien plus riche que le précédent, avec un fond de crème brulée (suis le seul à avoir ce ressenti…donc surement pas ça). Ce vin est bien plus exubérant que le Macle, il me plait un peu moins, mais cela reste très bon.

Rémy : On part totalement à l'opposé, et le nez fait très "archétype de vieux jaune", croûte de comté, tourbe et café, c'est moins impressionnant que le précédent mais très beau tout de même car non dénué d'une certaine classe.
Le vin est facile, très lisible, on retrouve les même arômes en bouche mais passé après (du moins, en parallèle) le Macle le dessert peut-être mais l'équilibre est parfait, il y a de la rondeur dans ce vin mais la finale relance le tout avec quelques notes de noix. Cela reste tout de même très bon.


www.lapassionduvin.c...

LPV Nice 53 - Jura en blanc et rouge par Joël

Château d'Arlay - Côtes du Jura rouge 2012
Robe rubis claire.
Nez discret, sur le jus de cerise, un peu passé.
La bouche est dans la même veine, sur le jus de cerise, pas trop de relance ou de complexité.
Bof

Château d'Arlay - Corail 2011



La robe, particulièrement brillante, est beaucoup plus foncée que dans mes souvenirs. En l'occurrence, elle n'est pas "corail" mais plutôt lie de vin, très nettement cuivrée.

Le nez est très épicé, les fruits (griotte) se retrouvant au second plan. On y trouve aussi les raisins de Corinthe. L'ensemble est très frais (j'en éternue). M'évoque vaguement le Parisy de Reynaud.

La bouche est vive, fraîche. On y retrouve les épices et les arômes du nez (griotte, raisins secs). Une pointe d'alcool un peu trop affirmée me fait penser que le vin mérite d'être gardé encore quelques temps en cave. La finale est courte, avec une certaine dureté des tanins. Mais ça reste bien bon.

Commentaire général: C'est bon. Mais je garde les prochaines, car ça va se mettre en place et se bonifier dans les années à venir.


Noté 14/20


artdeboire.blogspot....

Bu ici
Château d'Arlay - Blanc tradition - Côtes du Jura 2011 (mis en bouteille en 2016)
Robe dorée.
Le nez est délicat, beurré, vanillé, avec un léger grillé, qui de prime abord fait nettement chardonnay (il y en a). Avec une aération prolongée et les jours qui suivent apparaissent des arômes plus typés oxydatif, de noix fraîche et pomme.
Bouche tendue comme un savagnin (il y en a aussi), délicate, tout en finesse comme souvent sur ce domaine, mâtinée de fruits jaunes, beurre, vanille, noisette.
Joli accord avec tourte aux chanterelles, puis avec le temps les arômes oxydatifs prennent le dessus et donnent un accord carrément top, voire régressif, avec le comté.
Ce vin particulier n'a pas été aimé par tout le monde, mon père l'ayant trouvé trop maigre et acide. Il faut dire qu'il biberonne au viognier

Bonjour,

je viens de récupérer 2 bouteilles de ce domaine avec un Corail et un Pinot Noir, les 2 sur 2012.

Sont-ce des vins qui peuvent être bus maintenant? Ou bien nécessitent-ils un peu de garde?

Merci d'avance à ceux qui m'aiguilleront!

Le pinot noir gagne encore à être attendu. Par contre, le corail, tu peux y aller.

Domaine du Château d'Arlay - Côtes-du-Jura Corail 2012 :

Ouverte avant-hier soir pour accompagner une raclette en face d'un Chablis 2017 de Louis Moreau.

Ce qui frappe d'emblée, c'est la robe, très translucide, sur un rouge orangé évolué. C'est très joli à regarder! Au nez, pas une explosion, mais plutôt une douceur qui fait penser à un vin évolué avec une belle petite complexité. Peut-être un petit côté pot pourri de mémoire.

En bouche, la matière est fluide, sans aspérité, très agréable bien qu'assez légère. Et là: BAM. La finale, avec une superbe longueur ne s'exprime qu'à travers un arôme métallique très intense... . On n'arrive pas à ressentir de fruit, c'est très frustrant car jusque là, j'avais l'impression de faire face à un bien joli vin: nez complexe, fin et harmonieux, bouche digeste, finale longue et intense. Mais cette aromatique vient tout gâcher. Je ne dis rien et fais gouter à madame: "oula, il a un gout de fer ton vin". Bon visiblement, le soucis ne vient pas de moi malheureusement.

Sur la raclette, il se fait un peu écraser, je ressens moins, voire plus du tout ce gout de métal, la longueur devient inexistante. Du coup il est quand même plus agréable à ce moment là.
Je devais voir comment ce vin avait évolué hier soir, mais nous avons finalement été au restaurant. Du coup, je vais voir ce soir s'il a survécu et ce qu'il a à raconté. En cas d'évolution notoire je n'oublierai pas de le signaler.

Ce fort gout de fer peut-il être lié à un soucis de bouteille? Si oui, lequel? Ou bien juste un vin au fruit décharné par exemple?

Domaine du Château d'Arlay, Cotes du Jura 'Réserve'.

Goûté à la va vite au SVI de l'automne dernier, j'ai l'occasion d'en apprécier une bouteille commercialisée par les caves Bourdin à Bougival. Pinot noir, non millésimé assemblage d'une base 2011 avec 2007 et 2004.
Bouchon liège aggloméré simplement estampé 'chateau d'Arlay'. Robe rubis colorée à reflets mats légèrement jaunes. Nez fruité, confiture de fraise, cerise, pointe cuir salaisons. En bouche c'est fruité et vif à l'attaque, de la mâche pour un corps tendu. Pas de tertiaire affirmé, on sent les millésimes frais. Pour une quinzaine d'euros cela vaut bien des villages bourguignons. Appréciable sans aération, à un second repas l'équilibre à peine plus souple. Le corps n'est pas excessif, on lui trouverait un défaut de gourmandise mais c'est l'habitude de millésimes de plus en plus chauds. Bon vin et rapport qualité prix valable, quinzaine d'euros.
Pour jambon cru salade tomates grillade d'agneau riz et céleri fromages fruits et chocolats.

Cela faisait un certain temps, voir même un temps certain, que je ne n'avait pas replongé le nez et la bouche dans un de ces flacons, ce fut donc l'occasion en ce dimanche midi d'ouvrir un Château d'Arlay - Vin de Paille 1990


La robe est couleur ambre, le nez nettement et sans aucune hésitation sur le graphite, sur les fruits secs avec un soupçon d'épices douces
En bouche, l'ensemble est d'une belle fraîcheur avec une belle acidité présente mais non mordante, les sucres toujours présents ont été largement mangés par le temps, le vin s'étire lentement et longuement sur le palais sans jamais l'alourdir. L'accord est réussi avec une tarte fin aux pommes. Un véritable plaisir aujourd'hui et pour de nombreux mois et années, à moins que le reste du flacon finisse en accompagnement d'un cigare, chose que je vois très bien se profilant à l'horizon. TRES BIEN

Eric

... à moins que le reste du flacon finisse en accompagnement d'un cigare, chose que je vois très bien se profilant à l'horizon ...

Bu ICI

Domaine du Château d'Arlay, Côtes du Jura, 1999

Sa robe est d'un or intense, mais pas spécialement évoluée pour un vin de 21 ans.

Le nez est riche, atypique même pour un Jura, sur la pâte d'amande, la fleur d'oranger et le beurre noisette.

La bouche est élancée, tendue par une fine acidité, tout en offrant une matière mûre, charnue, veloutée même, à la fraîcheur aromatique diffuse.

La finale est la fois concentrée et suave, sur les fruits secs et des notes fumées/épicées.

C'est très très bon. Dommage que c'était ma dernière de ce millésime. Je l'aurais bien regoûté dans quelques années.

Bu ICI

Domaine du Château d'Arlay, Côtes du Jura, 2008

La robe est dorée.

Le nez est complexe, sur les fruits blancs rôtis au beurre, la paille chaude, le mousseron, les épices.

La bouche est fraîche, élancée, tendue par une fine acidité percutante (2008 !) enrobée par une matière dense, charnue, au toucher caressant.

La finale dévoile une mâche crayeuse, avec un retour des fruits blancs beurrés, mais aussi de l'agrume confit, des épices... Même si c'est déjà très bon à boire, on sent que le vin n'en est encore qu'au tout début de sa vie et qu'il donnera beaucoup plus dans une dizaine d'années.

 Domaine du Château d'Arlay - Vin Jaune 2001
Joli nez net et précis, assez fin avec beaucoup de fruit, je trouve. Les arômes de voile sur la noix verte, éthanal sont bien là, mais ne prennent pas toute la place. Il y a des arômes de fruits confits, ananas grillé, citron confit. De belles notes d'épices. Joli volume.

Bouche assez puissante, mais je la trouve plutôt fine pour un jaune. Bel équilibre avec une acidité vivifiante qui porte bien l'ensemble. Belle intensité aromatique avec plus de noix qu'au nez, un jolie côté amande grillée. La finale est intense avec un côté salin, rancio du plus bel effet.

Très bien. Un jaune élégant avec une belle expression du fruit. Bu à l'aveugle, j'imagine un élevage en cave fraîche pour ce vin.

Vins de niche chez Le Teckel


Château d'Arlay, Côtes du Jura, Vin Jaune, 1978

 

Oliv
Robe bronze légèrement trouble.
Nez classique, un peu trop, sur le céleri, le curry mais aussi des notes chaudes, sur la tartine de pain grillé beurré, le café.
La bouche en revanche est racée, sur une trame acide brillante qui tient les éléments du vin dans une puissance motrice d'une grande cohérence.
L'ensemble est ample et tonique à la fois et s'ouvre sur une belle finale fondue d'une grande élégance.
Très bien

Sideway
Robe ambrée avec de belles larmes.
Nez safrané avec un léger arôme de jus de viande et un aspect finement muscaté.
On a une belle richesse en attaque immédiatement contrebalancée par une énorme acidité.
Je trouve le vin encore relativement peu évolué en bouche.
On a une superbe longueur.

Château d'Arlay Corail 2012 - Côtes du Jura
Robe fraise aux reflets tuilés.
Nez mêlant des notes terreuses et fruitées (cerise, pamplemousse, groseille), tabac.
Bouche fraiche soulignée par une acidité précise et un trait végétal prononcé (manque de maturité ?) qui masque quelque peu le fruit qui reste en arrière plan.
Le jus est fluide et manque d'un peu d'impact et de profondeur.