Arbois pupillin Ploussard 2006.

Quelle couleur !!! J'adore la belle couleur de ce vin elle est fantastique et elle donne directement envie de plonger les levres dans le verre tellement on sait que le vin va être gourmand. Le nez est un peu réduit mais l'on à déjà l'assurance que le fruit est la... pas forcement sur la groseille mais bizarrement ( pas tant que ca !! ) sur le jus de raisin frais avec de magnifiques touche d'épices ( poivre blanc notament ) et florale trés fine... en bouche le vin est pur gourmand comme prévu et surtout posséde une allonge qui rassasie les papilles ( minéralité ?? ). Bien sûr les vin reste sur des arômes primaire encore simple mais la pureté est bien là et pour sûr le vin fera une superbe bouteille dans plusieurs années.

Encore un vin évident !!!

Evident de pureté et de profondeur...

Preuve absolue que l'on peut faire des vins sans ajouts de SO2 et faire des vin définis, purs et de garde.

Saint-Vernier

Emmanuel Houillon : arbois pupillin 2007

Première rencontre avec un vin du domaine, mais quelle rencontre !
Le nez est vif , très complexe : tout d'abord un peu de noix et un léger rancio puis un petit cote végétal avec des notes de fougère et enfin quelques fruits exotiques.
En bouche le vin est d'une très belle douceur avec une matière certes pas énorme mais tout en longueur, on retrouve les notes de noix et de rancio. Un vin long avec une finale saline et lactée.

Trés belle première rencontre , je suis sous le charme, chaque gorgée appelle la suivante : bon signe !
Stephane

J'avais pris RV pour jeudi dernier avec 2 potes. Arbois était dans la brume, Pupillin presque au soleil. Emmanuel était devant la maison, plaisantant avec le facteur. il nous fit entrer dans la salle à manger ancestrale, la même que lorsque Pierre m'avait reçu, il y a presque 20 ans avec sa passion. Emmanuel , tout aussi passionné, volubile, voulant tout expliquer et tout nous faire goûter. La porte de la cuisine fait un bruit et s'ouvre...Pierre apparaît avec son sac de courses. Il nous salue gentiment et repart préparer son repas. Il a faim, il a bien le droit; il a tant donné; il peut maintenant se faire plaisir. Un grand moment.

Bonjour,

Avec deux amis, nous comptons ouvrir demain un plouplou 08 + 1 Arbois-pupillin 06 (+1 vin jaune domaine de la pinte 73, date de naissance d'un des amis).
En menu, nous avons prévu "simple" charcuterie sur le poulsard 2008 d'Overnoy-Houillon, mais nous comptons tenter de prendre de la très bonne Qé. Et miser peut-être sur un carafage 1 heure avant ou bien lors du service ?

Sur l'Arbois-pupillin blanc 2006, nous avons un soucis, c'est qu'il m'a été vendu comme 100% savagnin mais je ne crois pas qu'il y ai quoi que ce soit d'écrit dessus, j'ai donc un doute à savoir si ce sera un savagnin ou un chardo/savagnin. Savez-vous à quoi l'on peut différencier ces cuvées chez Overnoy-Houillon (à part au nez...) ? A carafer au moins une heure avant ?
Nous mettrons dessus des crevettes thai (gingiembre/ curcuma), certain un riz un peu relevé avec, et peut-etre avant un bout de saumon sauvage.

Enfin, sur le vin jaune du domaine de La Pinte de 1973, nous amenons chacun un bout de comté de notre fromager. Il y aura donc normalement, du comté 33, 26 et 18 mois, manière de se faire une petite trilogie ...

Est-ce que quelqu'un pourrait me renseigner sur les cuvées blanc d'Overnoy-Houillon et comment distinguer un savagnin d'un chardonnay / savagnin ?
Et, est-ce que les accords vous semblent bons ?
Merci
Jérémy

1/ Pour différencier le chardonnay du savagnin: la couleur de la cire. Si ça n'a pas changé (car je n'ai pas de millésime récent), cire beige= chardonnay, cire jaune = savagnin. (question déjà traitée un peu plus haut dans ce même post)

2/ Pour ma part je caraferais tant le blanc que le rouge.

Voilà voilà...

merci, et désolé, je n'avais pas vu plus haut. J'ai certainement un peu trop survolé le sujet.
Cire jaune, donc savagnin. Et les deux seront carafés, merci.
Jérémy

Même question que JEREMY,

J'ai une bouteille de vin blanc 1999, cachetée en cire verte, je pense qu'il s'agit de chardonnay, quelqu'un pourrait-il confirmer.

Merci d'avance

Ca ne serait pas un assemblage chardonnay-savagnin? (Hypothèse à confirmer).

Cordialement,

Cire blanche : chardonnay
Cire jaune : savagin
Cire verte : chardonnay-savagnin
Cire rouge : poulsard (facile non?)

Par contre, je ne connais pas de moyen de différencier les savagnins mis récemment sur le marché (2004 par exemple) des savagnins ouillé en vieillissement prolongé. Il y a par exemple eu 3 mises des 1997, dont les 2 dernières en 1/2 bouteilles.

Christophe

Bonjour,

J'ai lu plus haut qu'il était conseillé de carafer les blancs.
Combien de temps est-ce conseillé et quelle température pour le service ?
J'ai du Chardonnay 2007 et du Savagnin 2006 et 2000 ramené d'un séjour à Pupillin l'été dernier.
Merci pour vos conseils.

Thierry

Bonjour,

J'ai ouvert ce week-end une bouteille de chardonnay 2007 (cire beige). J'ai trouvé cela vraiment très bon (désolé, je ne suis pas très bon pour les CR, je devrais essayer de m'y mettre...)
Il restait une demi bouteille que j'ai placée au frigo jusqu'au lendemain. Surprise : la couleur avait évolué, elle est devenue légèrement plus brune, plus ambrée. Le nez et le goût avaient aussi évolué.

Quelqu'un a déjà connu une évolution semblable ?
Ma cave est assez chaude (actuellement environ 15°c, plus en été), c'est une nouvelle construction.
Cette évolution peut être due aux conditions de stockage (température trop élevée) ?

Merci pour vos commentaires.
Je vais répéter "l'expérience" ce we avec une autre bouteille.
Bonne soirée.

Thierry

Bonjour Thierry,

pour la température de service pas trop froid, 12-13° c'est pas mal je trouve, le 2eme verre est à 14-15 idéal pour apprécier ce type de vin notamment pour le savagnin.
quelques heures de carafages ne nuiront pas...
je suis étonné par l'évolution que vous décrivez, qui fait penser à une oxydation accélérée (pour le goût c'est possible, mais la couleur?).
ça a donné quoi la bouteille de ce week end?
j'attends une livraison de vieux comté pour ouvrir un chardonnay et un savagnin, à suivre.

Bu ce week-end: ARBOIS PUPILLIN PLOUSSARD 2005.
Couleur splendide, vin clair, reflets orangés. Peu d'arôme au nez. En bouche c'est très très bon. Je suis étonné du contraste entre la clarté de la robe et la matière en bouche. Un goût subtil et délicieux. Une jolie longueur. 18€ euros chez le caviste (5-6 € de moins et j'en ferais rentrer des cartons).
Ce vin m'a rappelé une cuvée particulière d'un Morgon de Marcel Lapierre bue y a 3/4 ans?

Merci pour votre réponse, Jean-Bernard.

En fait, le w-e dernier, j'ai ouvert un Savagnin 2006 (cire jaune...). Très très bon également (pas pris de note pour un CR, il faudra tout de même que je me lance rapidement...). Je n'ai pas eu suffisamment de volonté pour boire la bouteille sur deux jours et comparer l'évolution... Ouverte (et vidée...) en accompagnement d'un plateau de fromage... dont du Comté.

Je vais ouvrir un Chardonnay ce we.
Merci de me faire part de vos dégustations.

Thierry

Emmanuel Houillon - Chardonnay - savagnin 2006 (70%/30%, ouillé) (cire verte)

Robe jaune légèrement "pelure d'oignon", soutenue, légèrement trouble.

Le nez est un peu brouillon à l'ouverture, mais devient vite beaucoup plus précis, marqué par les agrumes (pamplemousse), des notes de pomme verte, de poire, et un côté floral assez marqué.

La bouche est droite, peu de gras, mais une sensation "pierreuse" très présente. Les arômes perçus au nez s'imposent en attaque et en milieu de bouche, puis la finale, très longue, se développe sur une composante plus "chaude" évoquant la noisette.

Fort belle bouteille, qui s'est épanouie avec l'aération et qui a accompagné avec bonheur l'essentiel d'un (très joli!) repas au Chateaubriand à Paris.

Mathieu

Emmanuel Houillon Arbois Pupillin Chardonnay 2007

Suite à cette blanquette où ce vin avait plutôt bien joué son rôle, j'attendais de finir la bouteille pour en faire le CR ici.
Hélas après deux jours sous vide le reste de vin c'est très mal présenté, avec une roble troublée, qui a indubitablement bruni depuis l'avant veille. En bouche s'est franchement oxydé, la pomme blette, ... Superzut! A 18€ j'aurais aimé pouvoir apprécier ce vin sur deux jours!
Du coup la note de pomme présente dès l'ouverture me fait penser que cette bouteille commençait déjà à partir en sucette, qu'en pensez-vous?

Qu'un vin peu soufre ou pas du tout n'est pas fait pour se garder longtemps ouvert deja. Ensuite la note de pomme verte generalement n'est pas a associer a un defaut du vin ou une oxydation premature. On l'a retrouve dans beaucoup de champagne par exemple.

Le soufre est un conservateur il est donc normal de pouvoir garder les produits qui en sont bien pourvu plus longtemps. Mais c'est pas parce-que le vin s'oxyde rapidement qu'il possedait un defaut au depart.
Ce qui ne veut pas dire que ta bouteille n'avait pas de defaut au depart mais d'apres ta description ca n'a pas l'air le vin etait juste une peu court apparement ? De plus les vin construit sur une belle acidite sont en bonne sante, si le vin avait perdu cette acidite la oui tu aurais pu t'inquieter.

On peut tout de même se poser la question du potentiel de garde d'une bouteille qui n'a pas de tenue à l'air...
A boire rapidement à mon avis s'il te reste d'autres bouteilles.

Luc

Logiquement si la bouteille possede un bouchon on peut se demander pourquoi le vin ne tiendrai pas ?

Apparement des vignerons comme Bruno Schueller on montre que les vins sans soufre ou peu soufre vieillissent aussi bien que les autres.

A t-il ete demontre une quelconque relation entre la tenue a l'air d'un vin et son potentiel de garde ??? Ou est-ce une croyance regulierement admise ?

Bonjour,

A ce que j'ai pu lire, et entendre de la bouche de M.Overnoy, ses méthodes de culture et vinification (nature de chez nature, mais étroitement surveillé) ont notamment pour but de produire des vins aptes à la garde. Il me disait cet été, lorsque je prenais au domaine quelques bouteilles de cet excellent chardonnay 2007 ainsi que le savagnin du même millésime et le vin de liqueur, que l'idéal serait de les boire dans 10 ans... Mais attention, la recommandation reste la suivante : à conserver dans une cave à 14°, 16° maximum. Sinon, à boire assez vite...

Peut-être parce que le bouchon n'est pas totalement hermétique à l'air mon cher Mathieu... Et que même si le volume est faible, il y a tout de même de l'oxygène qui passe. Si ça ne pose pas trop de problème sur un rouge tannique, sur un blanc, a fortiori un blanc peu ou pas protégé par le soufre, cela peut avoir des conséquences non négligeables.

Luc

As tu des etudes concretes a nous faire partager mon cher Luc... Je suis d'accord que les rouges tanniques ont plus de rsistance a l'oxydation que les blancs mais j'aimerai savoir si reellement les echanges gazeux qui existeraient seraient suffisant pour avoir une influence.

Je ne suis pas oenologue, tu frappes à la mauvaise porte...
Pour le reste, un peu de bon sens permet de supposer que moins un vin est protégé, plus il sera sensible à l'oxydation. Et qu'y a-t-il de moins protégé qu'un blanc sans soufre ajouté ?
Rien que cela me semble suffisant pour conseiller de ne pas prendre de risque avec ce type de bouteilles et les consommer plutôt dans leur jeunesse. Sauf bien sûr, si on aime les vins oxydés...

Luc

Quelques liens pour Mathieu :

www.reussir-vigne.co...
www.vitisphere.com/d...
www.winebusiness.com...

Oliv, pas plus oenologue que Luc pour autant

Pour avoir bu un chardonnay et un savagnin 2007 d'Emmanuel Houillon très récemment, je peux vous dire que ces vins peuvent même se conserver ouverts quelques jours. Plus tôt dans l'année, j'ai bu un chardonnay 2002, qui était délicieux et s'était très bien conservé. Ces vins, du fait notamment de leur bonne acidité, ont une très bonne aptitude au vieillissement. Personnellement, je n'attends pas forcément plusieurs années, mais il est intéressant de voir ce qu'ils donnent après plusieurs années.

Luc, il faut reconnaître qu'il n'y a pas que le soufre ajouté pour "protéger" les vins (qui en contiennent par ailleurs naturellement, nul besoin qu'on en ajoute !). Il est néanmoins assez clair que la conservation d'un vin sans soufre doit se faire à température fraîche.

Benny

Luc, il faut reconnaître qu'il n'y a pas que le soufre ajouté pour "protéger" les vins (qui en contiennent par ailleurs naturellement, nul besoin qu'on en ajoute !). Il est néanmoins assez clair que la conservation d'un vin sans soufre doit se faire à température fraîche.

Ils en contiennent naturellement certes, mais ce n'est pas pour ça qu'il n'est pas nécessaire d'en ajouter. Tout est question de dosage, comme toujours.
Conservation à t° fraîche, nous sommes d'accord, mais combien d'entre nous possèdent une cave qui ne dépasse jamais les 14°, même en plein coeur de l'été ?

Luc

...et combien de cavistes disposent de ce type de cave pour ce type de vin? Pas celui chez qui j'achète ce vin en tout cas...(c'est sur que je vais lui en parler cette fois ci). En même temps toutes les bouteilles que j'ai acheté chez lui n'ont pas connu le même sort.

En tout cas ce domaine ne fait pas partie de ceux qui mentionnent sur la contre étiquette les conditions de conservations nécessaires à la bonne tenue du vin. N'ont-ils donc pas conscience de ce problème? Où la température de stockage n'est pas la cause du problème?

Je pense que le mieux placé pour commenter cette histoire de conservation, c'est encore le vigneron. Une vidéo sur celui-ci :

www.tsr.ch/emissions...

Morceaux choisis :

« Nos vins rouges ont une grosse capacité de vieillissement, ce qui nous encourage à faire les vins de façon naturelle. En faisant le vin comme ça, on a une plus grande capacité de vieillissement. »

« Mes vignes n'ont jamais eu une goutte de désherbant chimique. On s'est fixé comme but "typicité, pureté, harmonie et capacité du vin à vieillir". Mais je ne critique pas les autres. »

« Pas que les soufre. Il y a les désherbants chimiques, les engrais chimiques. Toutes les vignes sont levurées pareilles, donc on a beaucoup standardisé. Le vin sans soufre commence à la vigne. Si les vignes ne sont pas travaillées. Pour faire du vin sans soufre, il faut un PH élevé, impossible à obtenir si on utilise des désherbants chimiques. »

« Oui, mais il faut que le client suive. Il faut faire très attention, éviter de transporter le vin quand il fait très chaud. »

"Je pense que le mieux placé pour commenter cette histoire de conservation, c'est encore le vigneron"

Et c'est là que je doute. Qu'il connaisse son domaine, c'est une chose, qu'il ait intérêt à être objectif en est une autre.

Pour ma part, je fuis ces cuvées non soufrées. Le peu d'expériences que j'ai eues avec ces bouteilles m'a convaincu qu'il valait mieux un vin un peu trop soufré que pas assez sur le plan strictement gustatif.

je présise que sur les quelques rouges du domaine que j'ai gouté et que je tiens du même caviste, je n'ai pas rencontré de problème.