Un domaine arboisien fondé en 2009 par un ancien professeur d’histoire-géographie amoureux des vignes qu'il parcourait sur le chemin des son établissement scolaire. Récupérant quelques parcelles éparses composées de cépages qui ne sont pas tous dans le cahier des charges des appellations il fonde son domaine avec 2 hectares. Le domaine tire son nom d'une caricature de Daumier représentant un militaire dégingandé, caricature du césarisme. C'est pour Raphaël Monnier un touche d'humour indiquant qu'à ses débuts il se voyait plus comme un amateur passionné, que comme un vigneron patenté totalement maître de son savoir.
Aujourd'hui il l'exploitation s'étend sur 5 hectares convertis à l'agriculture biologique, le chai étant abrité dans l'ancien garage du propriétaire également agrandi.

Description du domaine par son propriétaire Raphaël Monnier :
Après 10 années de travail et de plaisir dans les vignes comme Ratapoil, vigneron amateur de la région arboisienne, la passion du vin l’emportant c’est le début de l’aventure professionnelle en 2009.

Ce petit domaine de 2 hectares, situé en AOC Arbois, est cultivé en agrobiologie depuis sa création. Nous souhaitons obtenir des raisins très sains, qui nécessitent peu d’interventions en cave.
Un sol vivant et un végétal équilibré et en bonne santé sont nos deux axes essentiels de travail.
Nos raisins sont vendangés à la main, les vins élevés sur levures indigènes et sans chaptalisation. Les vins ne sont ni collés ni filtrés.
Le soufre peut être utilisé, selon les besoins de chaque vin.
Notre objectif est d’obtenir des vins respectant les terroirs arboisiens et exprimant leur minéralité.

Estelle et Raphaël MONNIER

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Domaine de Ratapoil – Raphaël Monnier – Arbois Trousseau 2011
Bu chez Jean-Paul Jeunet à Arbois.

Gouleyant et épicé, sur la fraise des bois. Bon Trousseau sans grande puissance, mais belle buvabilité.

Julien

Ratapoil - Raphaël Monnier - Arbois - Va donc - 2018

Chardonnay

Voici un domaine que je goûte régulièrement en salon pro et qui m'a toujours laissé une impression mitigée alternant le très bon et le nature dénaturé
Lors d'un petit passage chez un collègue caviste, je décide d'en prendre une bouteille pour me faire une idée dans un autre contexte.

Au nez, c'est le grillé/pétard qui prédomine, puis viennent les agrumes et les fruits blancs.

En bouche, on retrouve toujours ce grillé mais qui n'emporte pas tout et laisse place au citron vert. C'est intense, tendu, salivant. C'est long avec une superbe finale fraiche, grillée et minérale, avec toujours cette salivation intense.
J'adore !
Pour le coup, c'est du très bon et cela pourrait tout à fait soutenir la comparaison avec les meilleurs de la région dans le même style : Ganevat, Labet, ...

Très bien++

Mathieu

Bu ici :  LPV Franche-Comté. Retour à la maison : "spécial Jura". - La Passion du Vin

Domaine de Ratapoil – Raphaël Monnier - "Par ici" Côtes du Jura 2016
Nez évolué, un peu viandé, un peu "reynaudien" à cause de notes d'agrumes. C'est joli.
La bouche débute aussi son évolution, arômes tertiaires, il reste un peu de fruits mais surtout de la cerise à l'eau de vie.
C'est correct mais moins bon que ne le laissait envisager le joli nez.

Domaine de Ratapoil – Raphaël Monnier - Ratapoil 2021 - Cépages rouges divers

Bu dans un resto est-parisien, doté une carte éclectique et pointue, tendance branchée.
Les cépages sont, peut-être, un mix trousseau, poulsard, pinot noir, si l'on en croit le serveur, la carte étant muette sur le sujet.
Mais, le même ayant répondu "Vin de négoce", à ma question sur le cépage d'une autre bouteille, je ne parierai aucune partie de mon anatomie sur le sujet.
En tout cas, c'est du rouge, tendance rosé infusé.
Au nez, une fois la sueur équine évacuée par une vigoureuse agitation du verre, on retrouve des fruits rouges acidulés.
La bouche perle délicatement, et montre une belle vivacité.
Finalement, les cépages, on s'en fout, car la macération carbo domine tout ça et signe le vin.
Au global, on retrouve les principaux ingrédients que l'on recherche dans un vin nature, donc aucune déception.
C'est plutôt rigolo à boire, change des vins de la DRC, et les 11,5 degrés déculpabilisent.
Blague à part, on a fini la bouteille à deux, avec le temps d'un concert derrière pour nous remettre, et personne n'est devenu aveugle.