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INNIS & GUNN Original

Bière écossaise, brassée à Edimbourg par la brasserie Innis and Gunn.
Beaucoup d'informations sur les étiquettes de cette bière assez surprenante, mais restant dans les canons des ale anglaises écossaises. On apprend par exemple que la bière, une fois brassée, a vieilli dans de petits fûts pendant 77 jours. Qu'elle a été brassée par Douglas Gunn "quelque chose" et que Crawford Sinclair a approuvé sa mise en bouteille. Les habitants de l'autre côté de la Manche m'étonneront toujours...

Belle couleur rousse. Premier nez sur des senteurs assez prononcées de caramel, de miel et de bois.
Bouche à la très fine effervescence. Pas beaucoup d'amertume et une petite sucrosité.
Les notes de bois (chêne américain) marquent l'attaque en buche, en bouche, suivies par le miel, la vanille et le caramel.
Persistance sur le bois et des notes de pain de seigle, avec une touche fugace de cannelle.

C'est assez surprenant et bien loin des canons habituels de ce que j'ai l'habitude de boire.
Surprenante et intéressante, cette bière m'a interpelée.
Un exercice de style auquel je préfère néanmoins une vision plus classique de l'orge maltée.

INNIS and GUNN The original barrel aged. 6,6°

La contre-étiquette indique que cette bière est le porte-drapeau de la brasserie, établie en 2003 à Edimbourg.
C'est la bière avec laquelle tout a commencé.
En résumé, les vieux fûts de bourbon donnent confèrent ses arômes de toffee et de vanille à cette ale.
Plus de 10 ans ont été nécessaires pour affiner la recette.

Voyons cela...

Couleur rousse limpide et nez marqué par des notes de bourbon (ouf ! on n'est pas déçu).
Attaque sensuelle, presque sucrée, avec une bulle ultra fine.
Goût franc de bourbon, sans être caricatural, de vanille (ça, j'aime moins) sur fond de malt caramélisé.
Avec, toujours, ce goût de farine fraîche en arrière boutique et cette sucrosité qui me dérange un petit peu (style Adelscott, mais en beaucoup moins sucré et, surtout, bien moins caricatural).
La finale se prolonge sur une fine amertume et, toujours, ce goût de bourbon qui meurt sur des notes tourbées.

Une bière qui sort des sentiers battus et dont le lien de parenté avec sa sœur de l'étage supérieur est indéniable.

INNIS and GUNN - Blood Red Sky - Rum Barrel Aged - 6,8.

Suite et fin de mes aventures écossaises chez INNIS and GUNN.
Je découvre ce soir la version finie en fûts de rhum jamaïcain.
L'étiquette annonce une bière rouge et, finalement, on n'en est vraiment pas loin. La couleur est dense, profonde, acajou poussé à l'extrême avec, effectivement, de belles nuances rouges. Cette couleur, en soi, est une promesse.
Le premier nez n'est pas extraordinaire : toujours ces notes de caramel accompagnées d'un soupçon de vanille.
Une très fine effervescence, typée Guinness, marque l'attaque en bouche.
Suivent ensuite des notes boisées, épicées, typées malt torréfié avec une petite saveur de fruits rouges.
La finale est marquée par une amertume de bon aloi qui empêche cette bière de sombrer dans la facilité et l'écoeurement.

C'est franchement pas mal. Surprenant, jamais bu et, finalement, assez déconcertant.

Innis & Gunn - Gunnpowder IPA

Je reprends timidement une activité alcoolique normale après plus d'un mois de complète abstinence.

Je suis heureux de découvrir une nouvelle production de cette brasserie écossaise qui propose, décidément, de très beau produits.
Cette IPA se présente dans une belle robe blonde à reflets roux.
L'attaque est vive, florale, sur une bulle fine type ale britannique.
Légère, fraîche et désaltérante - elle titre seulement 5,6° - elle déverse une cascade de notes citronnées, florales, épicées et résineuses. Par moments, me viennent à l'esprit le muscat et, immédiatement les notes de rose et de litchi du gewurz.
La finale est marquée par ces notes citronnées et une belle amertume.

Une très jolie bière, une vraie IPA et un plaisir sans entrave.

Tu n'as rien bu durant les fêtes ?

Gunpowder fait allusion au thé vert du même nom ? Ou c'est juste qu'ils mettent une pincée de poudre à canon dans la bière en fermentation ?

Salut Eric.
Non, je n'ai rien bu du tout. Zéro, nada, que dalle.
Dans le cas qui nous préoccupe, il s'agit d'un jeu de mot mariant le nom de la brasserie GUNN au mot powder.
Pas trop mal vu puisque le résultat est... détonnant !