Domaine Prieuré de Saint-Jean de Bébian - coteaux du Languedoc 1999

Robe foncée , translucide aux reflets bruns.
Nez élégant sur le fruit noir, l'olive noire avec des notes tertiaires ( tabac blond).
La bouche a un toucher remarquable; c'est velouté et dense.
Elle associe le fruit noir au tabac, la douceur à la fraicheur.

C'est simplement excellent.

Gilles

Domaine Prieuré Saint Jean de Bébian blanc 2014

Vin frais, avec une belle acidité en finale. Petite touche alcooleuse, mais sans lourdeur. L’aromatique est encore un peu réservée et simple, le vin est très bon mais il faut du temps encore à mon sens pour qu’il se complexifie et se donne totalement.

Prieuré St Jean de Bébian blanc 2002. Languedoc.
cr tiré de Catherine et les garçons, Méditerranée au sommet avec un Royal Kebir Frédéric Lung 1945 d’anthologie.

catherine
un très beau vin encore fringuant.

daniel
Le beau nez d’agrumes, ample, élégant, exprimant une jeunesse étonnante, a totalement digéré son boisé à la palette anisée. Très classieux !
La bouche équilibrée par sa fine acidité fait rouler sous la langue son beau jus plein, ses amers ronds tendus à souhait, sa longue finale à l’allure de houle un peu miellée. Son flot de saveurs rémanentes dessine comme un arc en ciel au fond de la gorge. Comme ce vin a bien vieilli !

Prieuré de St Jean de Bébian 1998. Languedoc.
cr tiré de Catherine et les garçons, Méditerranée au sommet avec un Royal Kebir Frédéric Lung 1945 d’anthologie.

catherine
Malgré l’élevage présent perceptible au nez (noix de coco), ce Languedoc a bien vieilli et donne beaucoup de plaisir.

daniel
Le nez exprime l’élégance, la finesse, l’harmonie ; tout est à sa juste place : le fruit mur, la réglisse, les notes de garrigue, les épices du bois. L’ambition de ce vin qui, jeune, paraissait très (trop) boisé porte ses fruits. Sur le Bébian 2000 regouté il y’a peu, j’avais ressenti et évoqué déjà que l’élevage était totalement au service de la vision que le couple Lebrun Lecouty avait de leur vin.
La bouche concentrée est veloutée, généreuse mais sans excès. Le coté croquant de ses tannins charnus est le pendant canaille de son coté polissé, résolument élégant. Son jeu de saveurs longues à souhait confirme que 20 ans (21) est un bel âge pour un Bebian de cette époque !

Prieuré de Saint-Jean de Bébian – Coteaux du Languedoc – 1998



Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles sur le Jura et le Languedoc.

Jean-Loup
La robe est également presque noire, également légèrement trouble, mais présente des reflets nettement fauves, signes d’une évolution certaine.
Le nez très intense est dominé par des arômes fumés, puis viennent quelques fruits noirs mais surtout des arômes végétaux peu avenants.
La bouche confirme car, même si sa matière est encore bien présente, elle part sur une aromatique végétale et un peu amère, sans persistance.
Assez Bien

Denis
Le Prieuré St Jean de Bébian est quant à lui assez anodin et loin du niveau des très réussis 89 et 95 que je connais bien.
Bien quand même mais c'est loin d'être inoubliable.

Jean-Loup

Prieuré de Saint-Jean de Bébian, Coteaux du Languedoc, 1987

Nez puissant, riche, sur le pruneau, la figue mûre, les fruits confits
Attaque à l'avenant, puissante avec une sensation presque sirupeuse.
C'est tapissant riche mais l'équilibre est préservé.
Fin de bouche qui s'abîme sur des tannins qui ressortent une persistance honnête

Quelle richesse ! Regoûté le soir encore plus frais, le vin présentait la même aromatique mais avec un peu plus de dynamique en bouche qui me convenait mieux. En tout cas, première belle rencontre avec un Languedoc de cet âge!

Marc

C'est assez représentatif de l'ancien style du Prieuré, des vins riches, extraits, boisés, qu'on buvait souvent trop jeunes mais qu'il fallait en fait laisser vieillir longtemps.
Le style a changé depuis 3-4ans, les vins sont désormais plus fins, moins extraits, plus "épurés" avec des élevages en cuves béton et foudres, dans la tendance du moment, bien plus accessibles jeunes. On verra à l'avenir s'ils ont la même capacité de garde.

écrit:

Prieuré St Jean de Bébian 1989

Un millésime que je savais réussi mais qui me surprend par sa tenue au vieillissement. Aucun signe de fatigue pour ce vin à parfaite maturité depuis longtemps mais qui se maintient à haut niveau.
Belle couleur dense et profonde. Nez remarquable sur le cacao, le zan et les épices. Toujours beaucoup de volume en bouche avec des tanins apaisés mais encore bien présents. J'aime beaucoup la buvabilité de ce vin qui ne souffre d'aucune sur maturité ni excès d'alcool. Tout est au contraire parfaitement en place et d'une superbe longueur. Quel pied !
Excellent.
 

Ma dernière bouteille a été sacrifiée hier soir et la qualité était à nouveau au rendez-vous.
Un 89 stupéfiant de jeunesse et de profondeur avec un nez assez génial de chocolat noir, d'épices et de tapenade. La bouche est un mélange réussi de puissance et de douceur. Tout est délicieusement harmonieux jusque dans la finale fraiche et chocolatée.
Je me suis régalé.
Grand vin.
 

Languedoc  - La Chapelle de Bébian 2018

Première rencontre avec cette cuvée d'entrée de gamme du Prieuré St Jean de Bébian.

Bouteille ouverte à l'épaule pendant trois heures en accompagnement d'un plateau de fromages adaptés.

Robe rouge dense et profonde, éclatante mais insondable.

Nez discret au début puis développant des arômes de fruits noirs et rouges, mûre, cassis, cerise, pruneau, fragrances de garrigue et d'herbes de Provence, de violette puis de légère torréfaction.

La bouche est opulente sans être massive, rafraichie par un trait végétal et soutenue par une acidité de bon aloi. On est encore sur la réserve de la jeunesse, mais c'est déjà très agréable à goûter et riche de promesses. Les tanins sont bien présents mais avec finesse. La finale est épicée, on y discerne un élevage en voie d'intégration parfaite.

Très bon vin qui mérite cependant quelques mois ou années de bouteille mais qui peut déjà régaler sans accusation d'infanticide.

Gérard

 Prieuré de Saint-Jean de Bébian, Languedoc, 2020

Changement de style radical pour ce domaine comme l’indique Tomy plus haut.

Une teinte claire, brillante, translucide. 
Une aromatique ultra expressive, pure autour de la fraise, de notes florales, d’oranges sanguines.
La structure est fine, délicate, on sent à peine les tanins, pourtant le vin n’est pas dilué ni évanescent, il laisse une empreinte sapide verticale. Je ne sais pas comment ça peut vieillir, mais en l’état c’est redoutable. Grosse cartouche pour moi.

 

 Languedoc  - La Chapelle de Bébian 2020

Même changement de style pour cette cuvée de milieu de gamme.
Une matière un peu plus dense que sur le prieuré, une aromatique un peu plus sombre mais toujours ces notes de fraise avec un fond de graphite.
Léger perlant à l’ouverture qui se dissipe assez vite, une texture dynamique, une finale persistante sur des notes de réglisse. C’est bon même si je ne retrouve pas l’effet waouh ressenti sur le prieuré, peut-être à attendre un an ou deux.

 

 Prieuré de Saint-Jean de Bébian, Languedoc blanc 2020

Un blanc du sud très réussi je trouve, une aromatique un peu comprimée par l’élevage avec une touche de réduction, des fruits blancs, de la poire, des écorces d’agrumes confites. Une texture dense, dynamique, un milieu de bouche confortable avec du gras, une finale entre amer et une impression légèrement tannique. Très bon, probablement à attendre quelques années.

 

Prieuré Saint Jean de Bébian - Languedoc rouge 2014

Cela faisait bien une vingtaine d'années que je n'avais pas bu de vin de ce domaine. J'ai des souvenirs émus de belles bouteilles qui ont accompagné les matchs de la coupe du monde 1998. C'est donc avec plaisir que je vois un ami carafer ce flacon afin d'accompagner une côte de boeuf de Galice.

La robe est sombre et le nez sur les fruits noirs un peu confits et le pruneau. Ca commence bien ! La bouche en revanche se montre décevante avec un vrai manque de matière. Le début de bouche est charmeur mais le vin s'essouffle très rapidement. C'est sympa mais frustrant.

 Prieuré Saint Jean de Bébian - Les moutons 2020

100 % Mourvèdre élevé en cuves puis en foudres.

Est ce que c’est vachement bon, super bon ou juste incroyable ? Je ne saurais dire …
Une bouteille qui goûte bien mieux qu’il y a six mois où j’avais trouvé pas mal de réduction.
L'aromatique est ouverte sur les petits fruits rouges, un fond végétal noble, des notes de ronce.
Une texture d’une finesse et d’une douceur superlatives, un dynamisme et une énergie réjouissants, on aurait envie d’en boire des sceaux.
Encore une grosse cartouche hyper accessible actuellement.

 

Prieuré Saint Jean de Bébian, Coteaux du Languedoc, Blanc, 2000

 

Le nez est à maturité pour moi sûrement trop évolué pour d'autres personnes. J'adore ce type de vin avec du miel de fleurs qui est dominant, des fleurs blanches (camomille, chèvrefeuille), des pointes d'élevage encore présents avec un léger bois, de la pêche, un léger citron confit, du zeste d'orange. C'est complexe, certes évolué mais j'adore personnellement.
La bouche est pleine, grasse (presque sirupeux) , une belle matière qui emplit le palais sur l'orange, le citron confit. Le milieu de bouche présente une acidité présente qui permet de ne pas rendre le vin pataud et la finale est sur ces arômes miellés mais aussi pèche au sirop. La longueur est bonne (30 seconde).
Au final, un vin intense qui est encore vivant même si sur des arômes évolués.
Matthias 

 Prieuré de Saint-Jean de Bébian, Languedoc, 2020

8 mois après la première bouteille dégustée sur ce millésime c’est toujours aussi bon, en fait non, c’est encore meilleur, je ne me lasse pas de ce vin. Un nez de fraise écrasée, de pivoine qui rebondit dans le verre. Beaucoup de dynamisme et d’énergie dans ce vin. C’est vraiment super.

 

 Prieuré de Saint-Jean de Bébian - Pautel 2020

Parcellaire 100% Syrah élevé en foudre de 15 hl.

Une Syrah surprenante, à l'ouverture des aromes de fruits rouges, de pivoine, d'orange sanguine, de litchi. Avec une heure d'aération le vin change de physionomie, se présente plus classique, des arômes de fruits noirs, de poivre apparaissent.
La bouche est raccord, le vin se présente d'abord dynamique, sautillant sur un équilibre précaire porté par une tension surprenante. Puis le vin s'assagit, se fait velouté, réconfortant, des notes d'épices et de garrigue apparaissent.
Une très jolie bouteille, peut être la plus convaincante des cuvées du domaine dégustées à date.

 
 

Prieuré de Saint-Jean de Bébian - Coteaux du Languedoc - 2003

 

La robe est sombre et assez jeune.
Le beau nez mêle avec intensité, des épices et des fruits noirs de belle maturité.
La bouche est charpentée, avec des extraits secs importants et denses, et des tanins encore sensibles sans être gênants. La fraicheur n'en est pas moins absente et appréciable. La finale flatteuse gagne en équilibre.
Très Bien (+) pour ce vin d'une jeunesse ébouriffante !

Jean-Loup

 

Blog écrit:

 Languedoc  - La Chapelle de Bébian 2020

Même changement de style pour cette cuvée de milieu de gamme.
Une matière un peu plus dense que sur le prieuré, une aromatique un peu plus sombre mais toujours ces notes de fraise avec un fond de graphite.
Léger perlant à l’ouverture qui se dissipe assez vite, une texture dynamique, une finale persistante sur des notes de réglisse. C’est bon même si je ne retrouve pas l’effet waouh ressenti sur le prieuré, peut-être à attendre un an ou deux.

 

Confirmation avec cette deuxième bouteille, si on dénote une continuité dans le style, la matière première semble un cran en dessous du prieuré. Une bouteille qui se présente mieux qu’en avril dernier, plus ouverte, des notes de fruits rouges, un perlant beaucoup moins sensible voire absent. C’est très bon et ça pourra certainement attendre quelque années mais on reste sur une expression plus simple que pour les autres cuvées du domaine dégustées.

 

#NoPasaran le DryJanuary


Prieuré de Saint-Jean de Bébian, Languedoc blanc, 2020

Legui
Le nez fait assez nature (normal, il paraît que Ganevat est passé par là), la bouche paraît presque diluée, la finale est stricte.
Mouais, passons.

POP
On continue avec un vin également réduit,sec, d’acidité moyenne, d’alcool haut, de corps moyen d’intensité aromatique moyen + et plutôt long. 
J’ai trouvé ce vin très chouette, à boire maintenant (dans le sens à ne pas garder) car l’alcool est quand même assez haut et j’ai peur que le fruit n’équilibre plus de la même manière le vin.

JL75
Réduction au nez mais plus légère, on a une aromatique presque jurassienne.
En bouche j'aime beaucoup, jolie aromatique sur la poire, acidité un peu en deça mais légère brulure en finale .
Assez joli vin actuellement. Impossible de me projeter si de la garde amènera quelque chose.

Prieuré St Jean de Bébian - La Vaque 2022 AOC Languedoc : (50% syrah, 50% grenache) Couleur claire et légèrement trouble, joli nez à l'ouverture de la bouteille, très fruité et très floral, cerise rouge, framboise, pivoine. Beaucoup de gaz en bouche à l'ouverture, derrière on retrouve ce côté fruité, peu de tannins, beaucoup de fruits, pas trop d'alcool, pas trop de sucrosité, un peu d'amers de la grappe entière sur la fin de bouche. C'est prometteur, on secoue un peu pour enlever le gaz, c'est mieux au début puis on sent la souris pointer le bout de son nez. Quelques minutes plus tard on sent que ça commence à partir en souris, la volatile se sent un peu plus, la bouteille n'aura malheureusement pas le temps d'être finie...

Prieuré de Saint-Jean de Bébian - Coteaux du Languedoc 2001

   

Figurez vous que je suis en plein déménagement de ma cave à vin, et voilà que je tombe sur un carton entier de Prieuré de Saint-Jean de Bébian 2001, bien caché en dessus de quelques autres caisses et cartons.
En fait, je suis tombé sur plein d'autres bouteilles relativement anciennes (même pas mal !), qui m'ont rappelé de nombreux souvenirs et confirmé le fait que je n'avais décidément guère d'ordre...
Mais bon, parfois, le désordre, ça entraîne des découvertes intéressantes...
Et ce vin en est une, toujours en pleine forme, au moins autant que son bouchon, à peine entammé.
Le premier nez est un peu sauvage, sanguin, mais évolue bien à l'aération sur un fuité bien mûr, des notes chocolatées, épicées, et d'herbes aromatiques.
La bouche est puissante, ample, chaleureuse, mais reste bien équilibrée grâce à une acidité bienveillante qui lui apporte la fraîcheur nécessaire.
Belle finale, longue, fondue, qui appelle la gorgée et le verre suivant.  
Très belle bouteille qui a encore une bonne dizaine d'année devant elle avant de fléchir.


Luc


 

Prieuré Saint-Jean de Bébian, 2001

 

Bouchon à peine imbibé sur le disque.

Le nez est sauvage sur les herbes aromatiques, le cèleri, les fruits compotés et un côté iodé.
La bouche, qui accuse une certaine sécheresse à l'ouverture, se détend à l'aération et s'offre dense et fraiche sur une aromatique anisée et lactique, de caramel et de pruneaux, la finale vaporeuse se fait sur les anchois.
Un joli vin du Languedoc, qui accompagna parfaitement l'agneau confit  !
 

Saint Jean, 2022, Prieuré Saint-Jean de Bébian.

Assemblage de Roussanne, Grenache Gris et Chardonnay.

 Servi à l'aveugle, le nez est marqué par des notes fumées, l'autolyse, je part direct dans le Jura.
La bouche est puissante, traçante sur une sensationnelle acidité qui tend le vin et l'amène très loin. Grosse longueur sur une aromatique de pomme, de fumé et d'autolyse. 
Je suis toujours dans le Jura ! Et sur une grosse cuvée.

Le vin en s'ouvrant gagne en volume, en gras et l'aromatique s'enrichie de notes de fruits bien mûrs, et plus chaleureuses. Le vin fait la girouette et passe en quelques secondes du Nord au Sud.
On pourrait partir sur un Condrieu tant c'est ample et aromatique.
Le vin reste bien vivant tant dans le verre qu'en bouche.

Serait-ce un gars du Jura qui fait joujou avec des raisins du Sud ?

Bingo : Prieuré Saint-Jean de Bébian.

Grosse claque pour ma part, et je rejoins l'enthousiasme de Monsieur Blog.
Pour 26 euros  c'est même un affaire.

Un vin complétement dans son époque, le vin parfait pour faire briller les sommeliers.






 

Coteaux du Languedoc rouge 1991 - Prieuré St Jean de Bébian

Un rouge encore en pleine forme, très dense en couleur, grenat, qui ne fait pas son âge. Le nez est plus évolué, complexe, sur des notes presque tertiaires de jus de viande, de morille, de clou de girofle ou de tabac. Bouche sanguine avec une masse tannique imposante. Un vin qui a plus sa place à table qu'en dégustation pure car il peut alors paraitre un poil rustique.
C'est bon mais assez loin du niveau du 89 qui reste pour moi l'étalon du grand vin du domaine.
 

Viala, Vin de france, Prieuré Saint jean de Bébian, 2022 

100% Roussanne 

Le nez est net et d'une grande gourmandise sur la pomme, la tarte tatin.

La bouche surprend par une acidité laser qui attaque d'entrée les papilles. Le vin reste sur cette aromatique de pomme granny.
C'est un jus droit qui offre une grande tension, de la vivacité et beaucoup de fraicheur.
Un vin sur un profil éthéré qui au réchauffement offre des notes d'eau de vie.
La bouche gagne en profondeur, marquée par des accents de Bourbon (l'alcool pas la vanille). 

Servit sur un tajine de veau au citron, le vin rince agréablement la bouche. 

On est sur un vin de vinificateur. Une expérience à tenter pour les amateurs de Roussanne, qui souhaiteraient goûter ce cépage sur un profil complétement atypique, mais surtout pour fans de Ganevat !

Certains trouveront sans doute des limites à l'exercice de style.

dt post= écrit: Coteaux du Languedoc rouge 1991 - Prieuré St Jean de Bébian 
C'est bon mais assez loin du niveau du 89 qui reste pour moi l'étalon du grand vin du domaine.

 

1989, il s’agit de l’époque de Alain Leroux ? Celui qui avait 
planté des plants de Grenache de Rayas, de Mourvèdre de Tempier et de Syrah de Chave .. 

À l'époque, c'était Alain Roux (et non Leroux).

Prieuré St Jean de Bébian - Pézenas Languedoc - 2014
Grenache - syrah - mourvèdre

Bouchon parfait, imbibé sur 1mm. Robe sombre voire opaque, aux atours violine avec un soupçon de début d'évolution. Le nez est clairement sudiste mais je serais plutôt parti vers Châteauneuf avec ces notes de fraise et d'orange sanguine. C'est également un peu animal à l'ouverture. Très chouette en tout cas. La bouche est quant à elle fraîche, lisse bien que les tanins ne soient pas encore totalement fondus et la finale cacaotée est fort agréable. A accompagner d'une viande rouge.

Très bien

 

Thibaut