Corbières Castelmaure n°3 2008

La robe est foncée, presque noire.
Le nez se livre sur les fruits noirs, les épices.
La bouche est belle, le fruit est très présent, la matière prend toute sa place. C'est puissant, mais pas du tout écoeurant. Le bois et les tanins sont parfaitement intégrés. L'alcool reste à sa place.
Bel équilibre.
La puissance du vin s'accompagne aussi d' une certaine fraîcheur et d'un toucher assez soyeux qui contribuent à le rendre très agréable.
J'ai aimé cette bouteille alors que j'avais commis l'erreur de boire sa jumelle trop jeune.Elle était à la limite du buvable, fermée et tannique au possible.
Je crois savoir que cette cuvée demande généralement de la patience.
Enfin, je trouve que le niveau qu'elle atteint après quelques années de garde en fait un joli rapport qualité prix.

Bonne journée.

Castelmaure - Corbières 2017 " Le Banquet " :

Cuvée " les confidentiels de Castelmaure ", consacrée à la " sublimation " du carignan selon la contre-étiquette.

La robe est très intense, tirant sur le violet, presque opaque.
Le nez est bien fruité, sur les fruits noirs, les épices.
La bouche est sphérique, suave, un gros volume se fait sentir. Le vin est tout en rondeur, très plaisant.
Les tanins se font peut-être un peu plus sensibles en fin de bouche. La longueur est correcte.

Castelmaure. Corbières. Pompadour 2015.

Robe sombre, pourpre sur les bords du disque.
Il faut bien aérer le contenu du verre pour sentir les fruits noirs (pruneaux), mais l'ensemble n'est pas très prolixe.
En bouche ce qui épate d'emblée, c'est la fraîcheur mentholée. A aucun moment les 14,5% ne se font sentir. Beau volume, ampleur, toucher soyeux mais aromatique discrète. Du pruneau toujours, mais pas éclatant, des épices qui viendraient du fond du jardin ou de la colline au bout du chemin, mais pas du pot là dans la cuisine à 50 centimètres du nez. Jolis tannins qui apparaissent avec l'aération, finale très fraîche mais courte.

Au total, c'est pas mauvais, mais comment dire... Des vins de ce prix qui apportent bien davantage, dans la région il y en a des palettes. Quant au gap qualitatif avec la cuvée n3, il est impressionnant...

Castelmaure. Corbières. Pompadour 2015.

L'honnêteté m'oblige à retoquer mon CR précédent qui va rester là, pour le cas où je commencerais à me barder de certitudes avec le vin. Je le relirai alors.

48 heures plus tard, la seconde moitié de la bouteille est meilleure. Nettement. La trame est la même, la fraîcheur et le toucher soyeux n'ont pas disparu. Le fruit en revanche est beaucoup plus présent et on s'est rapproché du pot d'épices. C'est largement plus intéressant, sans pour autant toucher au grandiose, mais quand même le plaisir est là.

A aérer très longtemps avant de déguster donc, ou à garder un petit moment en cave. 2/3 ans ne devraient pas lui faire peur.

Et allez hop, un petit mea culpa. Tant pis pour l'ego.

J’étais surpris de ma différence de perception sur le premier CR, mais faut dire que moi j’avais carafé...

Castelmaure, Corbières, N°3 2008

Ouvert le matin pour le déjeuner

Robe sombre sans trace d'évolution
Nez d'intensité moyenne de garrigue, viandé/sanguin, de fruits noirs et d'une note lactée venant parasiter (à mon goût) ce joli bouquet
Bouche suave, à la matière fondue, construite plutôt sur une trame amère fine, aucune acidité ressentie ; c'est pour moi le bémol de ce vin qui tend à manquer d'élan et de fraîcheur. Longueur moyenne sur la garrigue, les notes sanguines et encore cette pointe lactée dont je me serais volontiers passé.

L'accord fonctionne avec le mignon de porc rôti mais pas avec le gratin d'auphinois

Castelmaure, La Pompadour, Corbières 2017

Mon apport pour un barbecue entre amis.

Nez engageant, sur les fruits noirs et les épices douces.

En bouche, c'est mûr et frais, jute ce qu'il faut. Aucun excès de pruneau, de réglisse, d'épices, comme cela a déjà pu être le cas lors de rencontres précédentes. Face à un Haut-Médoc 2007 outrageusement boisé dont j'ai oublié le nom et un Jeff Carrel Les Darons 2017, tout le monde a trouvé ça merveilleux.

Je confirme la qualité de cette cuvée sur ce millésime.
Même ressenti : un vin plein, gourmand et frais qui ne pèse pas et qui dans son équilibre évite des excès que l'on a pu ressentir sur d'autres millésimes.

Castelmaure, Corbières Pompadour 2017
Nez excessif, primaire, c'est vanillé, cassis, mûre, fraise écrasée, cacao, foin.
La bouche est immédiate, expressive, puissante. C'est délié mais ça chauffe pas mal. Il y a une amertume marquée, et les tanins prennent le pas en milieu de bouche et sont un peu rustiques.
Finale chaleureuse.
Bof.



Bu ici.


edit. A la lecture des 2 messages ci dessus, je suis content d'avoir goûté ce 2017. Qu'est ce que ça devait être les autres millésimes !

Castelmaure - Corbières - La Pompadour 2015

20 mois plus tard, je retrouve ce vin qui m'avait alors modérément enthousiasmé.
C'est beaucoup mieux aujourd'hui. Dès l'ouverture le nez est très expressif sur des fruits qui noircissent, on sent aussi la vanille, des épices et une fausse impression sucrée.
La bouche propose un beau volume, sans aucune pesanteur. Le vin est frais, ce qui permet de supporter sa solide charpente fruitée. C'est gourmand, assez dynamique, digeste et ça se termine en souplesse par une très honorable finale.

Voilà un vin en pleine forme, qu'il suffisait d'attendre un peu.

Castelmaure - Corbières - Rouge Vigneron 2018

Robe sombre
Le nez est sur le floral (la pivoine) et les fruits noirs mûrs.
La bouche est mûre et charnue, plus mûre que le nez, en tout cas moins floral, une finale aux tanins perceptibles sans être grossiers, aux amers un peu trop appuyés pour moi.
Ce vin n'a pas eu mes faveurs, je lui ai préféré ce Gargantuavis bu juste avant lors du repas, quand les personnes autour de moi semblaient préférer le Corbières.

Castelmaure - N° 3 2017 - Corbières

La robe est légèrement trouble; elle est sombre mais relativement transparente.
Le nez évoque les fruits noirs cuits, la confiture ; une petite note animale est perceptible.
La bouche est épaisse et courte.L'alcool est encore perceptible.
L'aromatique est le fruit noir confituré et la viande rouge.

Bof !

Gilles

Castelmaure, Corbières, La Pompadour 2018

Nez au fruité très intense, légèrement épicé.

En bouche, c'est rond, velouté, suave. Ce vin n'est pas marqué par la fraîcheur, mais ne souffre pas d'excès de lourdeur ou d'alcool à table, à mon goût. Le fruit s'exprime tout aussi intensément qu'au nez, et ne fait que s'amplifier le lendemain, ce qui constitue le point fort de ce vin gourmand.
 

Bu ici

Cave d'Embres et Castelmaure - La Pompadour - Corbières 2013
Encore une belle couleur pourpre.
Nez assez noir avec une évolution qui se détache du fruité primaire de jeunesse : réglisse, cendre, fond confiture de mûre, et de l'alcool qui pointe.
Bouche sphérique, chouette équilibre de puissance, velouté et fraîcheur. L'aromatique est relativement terne, mais la structure est belle et gage d'encore pas mal de longévité.

Cave d'Embres et Castelmaure - Corbières La Pompadour 2020

J'ai ouvert cette bouteille sur des entrecôtes maturées sauce au poivre. Du classique donc. J'espérais un vin avec du répondant (il en a, trop même), du fruit (bof), un chouïa de finesse (aux abonnés absents), de la gourmandise (raté !). 

Le nez propose bien quelques arômes de fruits noirs et la bouche tente timidement de la jouer garrigue et épices mais tout cela est emporté par des tannins aussi aimables qu'un physionomiste de boîte de nuit et une bouche revêche comme un gendarme dérangé durant son apéritif. C'est sans doute trop jeune. Néanmoins, quand je lis la contre-étiquette qui proclame "Marquise, vos beaux yeux de joie pleurer me font", je ne peux m'empêcher de penser que Mme de Pompadour serait mortifiée d'être exhibée publiquement aussi pauvrement attifée.

Bu il y a peu, en accord avec la précédente impression (manque de souplesse, neutre…) sur une cuvée qui fait pourtant souvent le job.