Mas de Daumas Gassac Rouge 2003

Pour aller sur l'agneau quoi de mieux qu'un bordeaux

Le nez est sur les fruits rouges, c'est frais avec une touche poivronnée marquée mais pas dérangeante et un petit coté poussière (on est bien à Bordeaux).
La bouche montre une très belle jeunesse avec encore un joli fruité et un toucher soyeux. On retrouve le poivron mais sans verdeur et les tanins ne sèche à aucun moment. Ce n'est pas sur la finesse mais ce n'est jamais lourd avec une certaine droiture et une bonne longueur. C'est agréable et peut être ça va se complexifier avec l'âge, en tout cas il n'y a pas de quoi s'inquiéter pour son avenir.

Mas de Daumas Gassac Rouge

Goûtés récemment sur un salon, les millésimes 12, 13, 06 et 01 en rouge. J'ai constaté par moi-même le nécessaire vieillissement de ces vins.

2013 : pas trop tannique mais sans grande expression. C'est bon, simplement bon. Mais pas vraiment inoubliable.
2012 : De la mâche, de la matière, mais longueur très limitée. A attendre, certainement.
2006 : robe couleur brique, évoluée. Il y a de la matière, des arômes tertiaires qui se développent mais l'ensemble reste assez simple, je reste sur ma faim.
2001 : aromatique sur les fruits rouges évolués, un coté presque liqueur qui me plaît, des tanins agréablement fondus. Belle complexité, voici un très beau vin à mon goût !

Cette présentation de la part des exposants du domaine me semble bien sentie, avec des millésimes jeunes à plus anciens pour permettre au dégustateur d'expérimenter par lui-même.

Antoine.

C'est toujours le même problème...
On présente un 2001 (effectivement très bon) pour tenter de démontrer que les millésimes actuels (qui apparaissent bien plus faibles) vont se bonifier dans le temps.
Or, il est également tout à fait possible (qui a dit probable ?) que ces millésimes récents ne sont pas et ne seront jamais du niveau des millésimes anciens.

Luc

Bonjour Luc,

effectivement, rien ne dit que les 2012 et 1013 donneront, dans dix ans, l'équivalent du 2001 aujourd'hui. Et je n'ai pas idée de ce que donnait le 2001 il y a dix ans...

J'en déduis deux possibilités à propos des Daumas Gassac rouge, en ayant conscience de ne rien inventer car c'est un débat largement entamé sur LPV :

-soit c'est un vin de garde qui devient intéressant au-delà de dix ans ;
-soit les millésimes actuels sont d'un niveau bien inférieur.

Pour ma part je me suis laissé tenter, pour l'expérience, par deux bouteilles de 12 et de 13, qui passent en fond de cave car elles ne présentent pas de grand intérêt pour moi dans leur jeunesse. C'est osé, mais je suis joueur !

Antoine.

A partir de quel millésime peut on dire qu'il y a eu une baisse qualitative et jusqu'à quand ?
2001 bu il y a quelques mois est assurément une très belle bouteille.2003 dans un style plus fin l'est également.2005 gouté il y a 2/3 ans et bien qu’encore très jeune, m'a semblé avoir un beau potentiel.
Après je ne sais pas. Je n'ai pas encore touché à 2006/2007/2008.

Vin ouvert deux heures avant service et carafé. A l'ouverture, on sent que les tanins sont encore présents même s'ils sont poudreux. Cet élément me fait penser que le vin peut vieillir encore 5 ans au moins.
En accompagnement d'un bourguignon avec ses tagliatelles.
Robe grenat foncée , quelques reflets violets.
Nez sur le cuir, les notes animales, tertiaires. Côté fruits, je perçois de la prune ou du pruneau, fraise, une pointe fraîche mentholée.
Bouche Ample et soyeuse, délicate. Graphite, cuir de qualité, prune, fruits à l'alcool. Belle finale sur des amers.

Une bien belle bouteille
15,5 16 /20

Maxime

didierv écrit: A partir de quel millésime peut on dire qu'il y a eu une baisse qualitative et jusqu'à quand ?

Pour les avoir goûter de temps en temps en primeur lors du SVI à Paris, je trouve qu'ils font des vins qui sont plus aptes à être bu jeune que par le passé.
Et ils ont peu les apprécier maintenant dans leur jeunesse à mon goût. Alors qu'au paravent, il fallait attendre dix ans. En discutant avec les 2 représentants, ils ont abondés dans mon sens.

Cordialement
Gaëtan

Gaetan ta boite à mp est pleine

MP vidé Didier.

Cordialement
Gaëtan

Sur le blanc, je dirais qu'un virage a été pris au moins depuis 2006. Les vins ne supportent plus aussi bien le temps. Mais ils sont flatteurs en jeunesse. Pour ma part, je trouve qu'on est passé d'un grand vin complexe à un blanc sympa du sud, tres marqué par la réduction et la prefementaire... Ca se boit mais c'et totalement déconnecté du tarif.

En rouge, 2001 pose déjà problème pour moi, j'en ai bu de mauvais et d'autres pas mal. 2002 est faible. 2003 s'en sort bien avec tout de même un défaut de complexité. Mais c'est fin et élégant. 2007-2008-2009, 2011, j'ai détesté.

Je voulais faire une verticale mais je n'ai pas trouvé le temps de rassembler les vins... Et je m'en excuse auprès des membres que j'avais sollicité !!!

Mas de Daumas Gassac Rouge 1995

Bonne surprise avec une bouteille de mon dernier achat primeur au domaine.
Les premières bouteilles de la caisse m'avaient déçu ( pas autant que le 1994 )il a donc fallu attendre plus de 20 ans pour trouver enfin un vin aux tanins fondus a l'aromatique complexe , presque de classe , et plus bordelaise que sudiste .

Un très beau vin à point mais qui a encore de la réserve.

CR:Mas de Daumas Gassac 2004 (VDP de l'Herault, France)

Note développée et précisée par rapport à celle postée dans Dégustations Eclectiques.

A l’ouverture ce vin n’a rien à dire au nez. C'est un néant rarement rencontré. En bouche, c’est tout aussi muet et aqueux. L'absence totale de présence de ce vin en bouche est ahurissante. Je m'attendais à quelque chose de simple, voire un peu râpeux mais là, on a juste rien. La matière est maigre, quasi inexistante. La texture se rapproche furieusement de l'eau. Aucune persistance, aucun développement. On rebouche, c’est dépourvu de toute espèce d'intérêt.

36h plus tard, une odeur nauséabonde de sueur de cheval (mercaptan pour les intimes), que je trouve de mauvais augure vu qu'il apparaît à l'aération... En bouche, c’est carrément répugnant, imbuvable. Un vin probablement raté (en tout cas cette quille l'est), qui irait bien dans une série de vins natures (par ses arômes déviants) (). Je vais suivre l'évolution de ce vin et ça risque d'être assez facile vu le taux nul de plaisir éprouvé. Si ça s'arrange, je vous promets de poster (j'aimerais, d'ailleurs, car il doit y en avoir encore 5 en cave !).

Je relis au passage les commentaires sur ce millésimes qu'avaient posté d'aucuns l'an dernier, à propos de la verticale supervisée par le domaine. En fait, en lisant entre les lignes, je retrouve bien ce vin (notamment chez Perrin). Mais franchement, c'est à la limite de l'honnêteté intellectuelle de qualifier ce vin de "dificile" "vin de gastronomie"... c'est une merde (et je pèse mes mots), qui passera si vous l'agrémentez d'un plat type tex mex très épicé.

Autant j'ai trouvé 2003 un peu simple mais très agéable, 2002 trop vieux mais buvable. Là, c'est infect. Je ne note même pas tellement c'est mauvais.

Bonsoir,

Pour avoir bu 2 fois ce millésime, je ne me retrouve pas du tout dans votre appréciation sur cette bouteille.
Nous y avions pris beaucoup de plaisir.

Cordialement
Gaëtan

Oui, étiquette découverte et en étant très complaisant sur le nez.

J'ai relu les autres commentaires sur le forum, et c'est vrai qu'on peut y discerner quelques traces de tabac et de groseille. C'est évidemment très fin puisque dépourvu de toute once de structure et si on veut lui trouver une qualité, c'est qu'on ne note aucune sensation alcooleuse.

Mais sur cette quille, ce vin est indigent.

Comme je dis, il doit y avoir 5 bouteilles en cave donc j'aurai l'occasion d'y revenir et je ne manquerai pas de le faire à l'aveugle.

Mais bon... le mercaptan, qui apparaît d'ailleurs dans le CR de cavesa.ch, et que j'ai bien ici, très nettement, c'est quand même le signe d'un vin qui a été vinifié de travers. (Ce qui n'interdit évidemment pas d'aimer quand même le vin).

Tu es peut-être un peu dur Matthieu sur ce coup.
C'est vrai que ce n'est pas terrible; j'avais acheté 6 bouteilles à l'époque sans goûter et il m'en reste trois...
Je notais la dernière fois: " plus j'avançais dans la bouteille, plus la finesse m'apparaissait comme une certaine maigreur. "
Je vais regoûter; j'ai tout à gagner, j'aurai un avis supplémentaire et cela ne fera plus que deux bouteilles à stocker...

jlj

Bonjour Matthieu ,

Je ne l'ai dégusté qu'une seule fois en magnum et je ne me retrouve pas non plus dans cette dégustation . Mais j'ai trouvé le vin peu concentré par rapport à d'autres millésimes dégustés antérieurement . Je pense avoir bu des vins désagréables au cours de ses dernières années et je n'ai pas eu cette sensation avec ce flacon.
En espérant que vous preniez davantage de plaisir sur votre prochaine expérience .
Bonnes dégustations ( peut être pas sur un Daumas GASSAC )

update à 60h.

Le nez est plus plaisant. On a toujours cette note de mercaptan répugnante par dernière mais si on en fait abstraction, on trouve des touches de fruit noir. Un peu de boisé. C'est toujours très limité mais on trouve quelque chose maintenant. La bouche devient par contre déplaisante et dissociée. Je regoûterai ça demain midi.

Bravo Mathieu !

Quelle ténacité, quel professionnalisme pour exposer ton et ré-exploser ton odorat à la boule puante et vérifier si ce n'est pas une bonne blague de potache pour cacher un trésor...

Jean-Luc : il n'est pas à exclure que cette bouteille soit spécialement faible.

olyv écrivait:

---

> Bravo Mathieu !
>
> Quelle ténacité, quel professionnalisme pour
> exposer ton et ré-exploser ton odorat à la boule
> puante et vérifier si ce n'est pas une bonne
> blague de potache pour cacher un trésor...

Le mercaptan n'est pas intense (rien n'est intense dans ce vin) mais il est particulièrement révulsant. Une sensation que je rencontre heureusement rarement. Bon et puis vu que j'ai ce vin ouvert, autant que je suive son évolution.

CR:Mas Daumas Gassac rouge 2004

à 3-3,5 jours, on est revenu au point de départ, mercaptan parti, nez très peu expressif. Mais la bouche commence à bien dissocier avec une acidité acétique en bouche.

à 4 jours, on arrive sur le tertiaire du vieux cabernet, un peu de gravillon et de bois sec. Le nez est presque intéressant, en tout cas il sent quelque chose même si ça reste peu engageant. La bouche par contre est dure. L'acidité et l'amer dominent totalement, c'est complètement dégradé et décharné. Niveau aromatique, c'est bois vert et pépin de raisin.

Moralité de l'histoire, il a été le plus buvable à l'ouverture, s'est dégradé nettement à l'oxygénation mais a remarquablement résisté, finalement, au nez. La bouche par contre a suivi une courbe de dégradation régulière.

Je pense que la prochaine fois, je vais tenter 2005 et 2006, pour voir où on va.

Et si on oubliait les bouteilles en cave encore quelques années?
Je ne défends nullement DG mais un de mes bons amis me fait goûter des flacons qui ont largement dépassé l' âge de la majorité et les impressions sont plutôt positives même si ce n' est pas un style que j' affectionne particulièrement.
Après n' en ayant que très très peu acheté je ne sais pas si les vins âgés de 25 ans et plus étaient élaborés comme les vins plus contemporains

R

Je suis à priori de cet avis. J'ai pourtant eu un conseil d'un acheteur quand j'ai acheté 6 bouteilles aux enchères, il m'a dit que le millésime 2000 était à son apogée pour le rouge. Mon achat date déjà de 2 ans... Preuve que j'ai voulu tester un vieillissement supplémentaire pour voir...Bon j'en ai déjà bu 2 pour lesquelles j'ai été très enthousiasmé. Je n'ai retrouvé que partiellement ce plaisir sur le millésime 2007, que j'ai ouvert par erreur croyant déboucher un millésime 2000...

tonyjaloux écrivait:

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> Je suis à priori de cet avis. J'ai pourtant eu un
> conseil d'un acheteur quand j'ai acheté 6
> bouteilles aux enchères, il m'a dit que le
> millésime 2000 était à son apogée pour le
> rouge. Mon achat date déjà de 2 ans... Preuve
> que j'ai voulu tester un vieillissement
> supplémentaire pour voir...Bon j'en ai déjà bu
> 2 pour lesquelles j'ai été très enthousiasmé.
> Je n'ai retrouvé que partiellement ce plaisir sur
> le millésime 2007, que j'ai ouvert par erreur
> croyant déboucher un millésime 2000...

Je confirme que le millésime 2000 est correct actuellement, et cela depuis 4/5 ans.
nb : j'ai bien dit correct.

NB : pour qu'on ne m'accuse pas de parti pris, je suis d'accord avec Philippe sur 2000.

Mas de Daumas Gassac 2015 Blanc

Bouteille ouverte et dégustée dans la foulée à 11°.

Robe claire.

Nez sur las agrumes, la pêche et l'orange.

Bouche avec une attaque franche, on reste sur la pêche avec un peu d'amertume.

J'ai la sensation que le vin est pas encore tout à fait en place.

Finale moyenne.

Dans l'état ASSEZ BIEN. A attendre un peu je pense.

Mas de Daumas Gassac 2012 - Rouge

A l'aveugle total pour moi.
Carafé 30 minutes avant dégustation à 17°.

Robe grenat, légèrement trouble ne montrant pas de traces d'évolutions.
Nez de cassis, de petits fruits rouges (groseille notamment).
Bouche pleine, agréable, toujours sur les fruits rouges.
Bonne longueur pour la finale.
Beau potentiel de garde.
BIEN

Je pars sur un Bordeaux rive droite 2009/10. Complètement raté.

Mas de Daumas Gassac rouge 2008 Magnum

Bu la semaine dernière sans prise de notes.
J'ai été déçu par ce magnum, la vin n'était pas mauvais mais n'avait aucune personnalité, c'était d'une platitude assez lassante. Ca a été dur de finir le magnum à 9...
Je n'ai ni trouvé un coté Bordelais (comme mais dernier 2003) ni un coté languedocien.

Nécrologie
Aimé Guibert, fondateur de Daumas Gassac, est décédé à l'âge de 91 ans.

www.facebook.com/mas...

L'hommage de Jacques Perrin.
www.cavesa.ch/blog/h...

Et celui de Terre de Vins.
www.terredevins.com/...