Domaine La Terrasse d'Elise - IGP Herault - Enclos 2011

[/img]Suite aux commentaires sur ce vin je me suis mis en tête de le trouver et de tester au plus vite.
Ce fut chose faite hier soir.
Bouteille ouverte une petite demie heure à l'avance - servie vers 16°.
Le nez est envoûtant: floral, des épices, la garrigue, des fruits noirs.
La bouche est ronde, persistante, gourmande - on a envie de se reservir au plus vite.
Je ne vois pas de potentielle fermeture à venir
Encore un incroyable rapport qualité prix plaisir...
C'est une superbe expression du Mourvèdre, tout en finesse, je ne m'attendais pas à autant de douceur sur un cépage parfois dur.
Laurent

Première dégustation de cette cuvée Pradel 2013 des Terrasses d' Elise avec 3 autres amis lpviens.

La robe n'est pas foncée ,limpide.

Le nez est bien avenant sur les fruits rouges ,quelques notes florales.

La bouche est élégante,moyennement puissante mais bien ronde et sans creux;toujours sur les fruits rouges,je note aussi quelques épices et une fraîcheur qui rend ce vin très digeste.Pas de note alcooleuse pour moi .Les tannins sont souples et la fin de bouche suave et agréable.

Belle découverte de ce 100% cinsault.Je vais goûter le Pigeonnier plus habitué au carignan et l'Enclos si j'en trouve.
Bernard

Domaine La Terrasse d'Elise - Enclos - IGP Hérault 2013


La robe est d'intensité moyenne aux reflets violets. Beau nez marqué par un fruité rouge, des notes d'agrumes (orange sanguine, écorce d'orange), accompagnés d'une petite pointe verte (rafle ?). La bouche est très fraîche, avec une puissance parfaitement contenue, des tannins soyeux, sans aucune agressivité, et une très belle longueur. Une bouteille qui, si elle n'atteint pas encore le niveau du 2011, a été unanimement appréciée. Très bien ++

Luc

Déjà ?:
Mais quelle impatience ! -

Olivier

Oui, je sais, pas pu résister...

Luc

Domaine de la Terrasse d'Elise, Elise 2004

Dernière bouteille que je possède sur ce millésime ouverte il y a deux heures. Va accompagner un filet de sanglier, purée au pecorrino truffé et choux rouge confit.

La robe est splendide, sombre et limpide, évoluant légèrement sur l'orange malgré un beau rubis d'ensemble.

Le nez me scotche d'emblée, très floral sur la rose sechée, la framboise et une touche de cuir... Un nez qui tend agréablement vers une GdP, mais plus délicat..

En bouche, le jus est ample mais frais, plein de fruits rouges tapissant toutes les muqueuses et s'epanouissant sur une belle finale à l'orange sanguine.

Vivement le repas dans une demie heure..

Assurément une des plus belles bouteilles de ces dernières semaines....

... eheh:) de plus en plus de compte rendus qui n'hésitent pas ou plus la comparaison. C'est top et de mon point de vue mérité.

Domaine La Terrasse d'Elise - Elise 2006
ouverte épaulée 1H30.
Robe sombre quasi noire.
Quel nez : puissance quand tu nous tiens ! ; de prime abord concentré de fruits rouges/noirs confits ou comme éclatés par un chaud soleil d'été. Puis c'est l'agrume qui prendra toute la place, c'est évident (mon fils de 8 ans me confirmera que ça sent la même chose que son jus d'orange matinal !). Aucune trace d'alcool excessif et pas une once de réduction, même à l'ouverture.
En bouche comme au nez, Légère trace d'élevage mais rien de choquant avec une telle fraîcheur.
Salinité dés l'entrée de bouche, très très plaisante, associée à une légère amertume qui perdurera jusqu'à la finale plutôt courte et un peu rêche. (l'amertume s'effacera au fil du temps mais pas le côté asséchant).
Nez complexe, parfaitement divin ; bouche moins flatteuse, réussie mais le tout est très bon.
J'attends une paire d'année pour voir. Il gagnera en rondeur et homogénéité, à coup sur. Ce vin semble taillé pour la garde et il ne semble pas tout à fait prêt... quoi que !!!

Idealwine

"Lors d'une dégustation à l'aveugle avec le réputé Antoine Petrus, alors sommelier au Crillon à Paris, la Cuvée « Elise » 2003 des Terrasses d'Elise a surclassé de très loin La Grange des Pères 2003."

Dégustation Terrasse d'Élise

Effectivement l article titre " une belle decouverte"...il etait temps en ce 2 novembre 2015 de parler de ce petit nouveau de Xavier Braujou;)

ce samedi soir, mon oncle, habitant en touraine, voulait gouter un 100% Mourvedre
belle occasion de gouter
Terrasse d'Elise - Encos 2011
Bouteille ouverte 1/2 h avant de manger
couleur d'un beau rouge noir
Le nez est gourmand, fruité mais aussi tres droit

La bouche est gourmande, soyeuse, sur les epices. c'est super bonX(
un bel exemple du mourvedre pour ceux qui ne conaissent pas !

gros rapport prix/qualité/plaisir

Domaine La Terrasse d'Elise - Enclos - IGP Hérault 2013

robe sombre mais sans grande densité, une robe limpide, sans noirceur ni opacité.
Très beau nez mêlant des notes de café à d'autres d'agrumes, petite touche mentholée du mourvèdre quand même (type eucalyptus ou urgo pour les plus perspicaces). Belle présence en bouche faite de gourmandise, de classe et de soyeux. C'est un vin dont on sent que l'évolution sera précieuse, avec des airs déjà un peu âgé.
C'est très bon, un vin de pur plaisir auquel il est difficile de résister.

Au delà de la dégustation, ce vin questionne : sur son style. On est bien dans le registre des vins "Reynaud inside". Alors : process, terroir ?

comment fait-on pour faire du mourvèdre dans le sud avec cette couleur et cette fraîcheur ? Y a-t-il une martingale du succès, mais qui uniformise quand même un peu les vins, donnant ce style si reconnaissable qui finalement gomme les particularités géographiques ?

que l'on ne prenne surtout pas ces questions comme des attaques, surtout après cette polémique dont je suis à l'origine au sujet du Des Tours 2011. Avec ce vin, je me suis vraiment régalé, à chaque fois d'ailleurs et je compte bien tenter d'en faire vieillir. Mais tout de même, ces similitudes sont frappantes.

Je ne vois pas bien où se trouve l'uniformisation...
Du moins pas plus que lorsque la mode était aux vins noirs surmûrs et surextraits.
Ceux-ci, au moins, ils sont buvables.

Luc

Dans un message plus haut sur le 2011 tu écris que ce style t'évoque irrésistiblement quelque chose

Certes, mais nous étions dans une dégustation Languedoc-Roussillon 2011. Je me sentais donc bien davantage dans la Grange à Vaillé que dans le Château à Reynaud...

Luc

Lors de ma visite au domaine, je me rappelle qu'on avait comparé ses cinsaults dégustés sur fût à ceux dégustés chez Reynaud et il me semble bien que c'était un exemple pour lui. Là on n'est pas sur du cinsault mais je pense que la philosophie reste.
Après l'école nature va t on avoir l'école Reynaud?

Luc, à mon avis le lien entre les vins de Reynaud et ceux de Vaillé est assez évident stylistiquement parlant.
Du reste il n'y a qu'à regarder quels sont les domaines plébiscités sur LPV : on s'y retrouve largement.
Et encore une fois je ne dis pas que ce plébiscite soit usurpé ou même surfait.

icna écrivait:

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> Lors de ma visite au domaine, je me rappelle qu'on
> avait comparé ces cinsaults dégustés sur fût à
> ceux dégustés chez Reynaud et il me semble bien
> que c'était un exemple pour lui. Là on n'est pas
> sur du cinsault mais je pense que la philosophie
> reste.
> Après l'école nature va t on avoir l'école
> Reynaud?

Le Cinsault de Reynaud est nettement plus poivré que celui de Braujou
C'est d'ailleurs ce qui m'avait beaucoup marqué lors de ma derniere visite.

Pour commencer à bien connaitre Xavier Braujou, j'ai souvent évoquer avec lui les vins d'Emmanuel Reynaud.

Je ne pense pas qu'il soit un modèle pour lui dans la conception de ses vins. Cependant il adore ses vins et c'est le seul domaine dans lequel il se rend une fois tous les 2 ans

Les conseils sur la vigne je pense qu'il s'est plutôt inspiré de son pote L Vaillé voir meme de Alain Vaillé.

Apres cette cuvée Enclos est effectivement irrésistible et diablement bien faite

Il est vrai aussi que j'ai déjà pris à l'aveugle Pradel pour un vin de Reynaud.
On peut donc effectivement y voir un lien stylistique.
Comme on peut voir aussi un lien stylistique entre les vins "rollando-parkérisés", pour lesquels on a aussi parlé d'uniformisation.
Les discussions sur l'importance relative de l'homme, du millésime et du terroir existent sur LPV depuis ses débuts et j'ai toujours été d'avis que c'est l'homme qui prime dans l'équation, je ne vais pas changer d'avis aujourd'hui.
Et puis, uniformisé ou pas, ce style me plait.

Luc

Luc Javaux écrivait:

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> Et puis, uniformisé ou pas, ce style me plait.
>
>
> Luc

Idem et je pense que c'est le principal

Jérôme,

On peut j'espère aborder sans crainte ce qui est, à la lecture de nos C.R., devenue une évidence, sans pour autant se voir accuser de créer attaques ou polémique. Peut-être un débat sur un style comparable qui plaît et devient "trendy" bref "à la mode". Les 3 se connaissent, se côtoient, s'apprécient ; le jeune fait le "lien" entre les 2 "établis" ... et alors ; quoi de plus naturel !

Ce qui me chagrine dans tout ça c'est combien de temps les vins de XB resteront abordables ... ?!!!

effectivement, c'est une question que l'on peut se poser : je parle du bon rapport qualité prix et de sa durée dans le temps, même si je pense que la marge reste confortable quand même et totalement justifiée.

Luc, je pense que tu as raison pour ce type de vin bien précis : la part humaine est la plus importante. Personnellement, ça va un peu à l'encontre de ma conception du vin, mais je ne peux que reconnaitre que le résultat est de qualité. En revanche, je ne généraliserais pas cet axiome à l'ensemble de la production de qualité. Ce conditionnel est aussi un espoir. Mais force est de reconnaître que l'on identifie plus une griffe qu'un terroir das ce cas, même si comme tu l'as dit, on se plante ; ce qui est révélateur, c'est que c'est bien la griffe qui semble nous sauter aux papilles avant la typicité de l'endroit, voire même avant celle des cépage : qui reconnaîtrait un mourvèdre dans ce vin ?

Ce qui m'intéresse, c'est cette martingale dont j'ai parlé plus haut : j'ai l'impression que dans tous ces vins, l'extraction est très mesurée (durée de macération ?), je ne m'avance pas sur le degré de maturité (à prendre au premier degré, vraiment), j'ai le sentiment aussi qu'on joue avec les volatiles autant qu'avec la prise de bois.
Je ne suis pas un technicien, mais je pense que tous ces vins sont une fuite de la lourdeur, une réponse technique à un contexte naturel.

Luc Javaux écrivait:

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> Certes, mais nous étions dans une dégustation
> Languedoc-Roussillon 2011. Je me sentais donc
> bien davantage dans la Grange à Vaillé que dans le
> Château à Reynaud...
>
>
> Luc

Essaie si tu peux la comparaison entre un XB et un domaine des tours ... J'ai testé hier justement, dans cet état d'esprit et à l'aveugle un XB 11 avec un VDP 10 ... heureusement que la couleur moins claire du XB était là sinon très très difficile à différencier.

[size=small]J'ai testé hier justement, dans cet état d'esprit et à l'aveugle ...heureusement que la couleur moins claire du XB était là sinon très très difficile à différencier.[/size]

Héhé, c'est donc du semi-aveugle ! Moi aussi je suis partisan de cette technique, un œil fermé, l'autre ouvert...

Jean-Marie Cade écrivait:

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> [size=small]J'ai testé hier justement, dans cet
> état d'esprit et à l'aveugle ...heureusement que
> la couleur moins claire du XB était là sinon très
> très difficile à différencier.[/size]
>
> Héhé, c'est donc du semi-aveugle ! Moi aussi je
> suis partisan de cette technique, un œil fermé,
> l'autre ouvert...
>
>

Oui j'avoue, j'ai rouvert une fois pour me resservir tellement c'était bon, mais d'un oeil seulement, comme toi !!!

Jérôme Pérez écrit: Luc, je pense que tu as raison pour ce type de vin bien précis : la part humaine est la plus importante.

Pas que pour ce type de vin bien précis, à mon avis pour tous les types de vin, ou plutôt pour tous les vins "d'auteur".
Je pense que les différences entre les différentes cuvées du domaine sont bien perceptibles, le cépage et le terroir sont donc bien là.
J'ai dégusté chez mon caviste cet après midi, il y avait quelques domaines et vignerons présents, entre autres Charlopin et Foradori.
Je peux t'assurer qu'il y a plus de points communs entre un Marsannay de Charlopin et un Gevrey de Charlopin qu'entre un Gevrey de Charlopin et un Gevrey de Rousseau.
Mais quand tu goûtes les deux côte à côte (Marsannay et Gevrey), les différences sautent aux yeux, au nez et aux papilles.
Pourtant, à l'aveugle, je vais sans doute d'abord dire Charlopin, et ensuite je vais réfléchir pour la cuvée et le millésime.
Idem pour Reynaud. Plus facile de trouver le vigneron que la cuvée. Ce n'est pas pour ça que ce ne sont pas des vins qui reflètent leur terroir.

Luc

Assez amusant comme remarque, je me faisait justement la réflexion sur la ressemblance entre un Domaine des Tours 2011 et un Pradel 2012. Certes cépages différents, mais une trame aromatique similaire (rose, confiture de fraise...)

Antoine

Idem pour Reynaud. Plus facile de trouver le vigneron que la cuvée.

Je suis tout à fait de cet avis la cuvée merlot du Domaine des Tours est plus près d'un Grenache que d'un Saint Emilion ou d'un Pomerol

Domaine La Terrasse d'Elise - IGP Hérault « L'enclos » 2012

Nez tout de suite ouvert sur une corbeille de fruits rouges, tout y passe, grenadine et fraise poivrée en tête. C’est très aromatique, et définitivement charmeur. L’attaque en bouche est souple, ronde, les tannins sont fondus. On retrouve beaucoup l’aromatique du nez, avec une belle finale poivrée. Très bel équilibre où l’alcool ne se sent pas. Pour tout dire, je navigue en eaux Reynaudiennes, la parenté est saisissante avec ces aromes de fraises, ce toucher de bouche proche du velours et une belle puissance maitrisée.

Apres la claque reçue avec l’Enclos 2011, mon premier mourvèdre à ce niveau de plaisir, c’est un vin du même acabit que je trouve dans ce 2012. Un pur bonheur à glouglouter !

Sylv1

Domaine La Terrasse d'Elise, Coteaux du Languedoc, "Elise" 2006

[/img]Bouteille épaulée 2h - servie vers 16°
Nez de fruits noirs, épices douce, du fumé.
Après aération je perçois un peu cette fameuse "orange sanguine"
(Je ne l'aurais cependant jamais sorti spontanément...)
L'attaque est douce mais ample, le vin très frais sans aucune lourdeur, gourmand et long avec un petit côté cuir en fin de bouche que j'adore.
C'est superbement fait, agréable maintenant mais vu la complexité et la densité du vin il va évoluer des années!
Ce n'est ni trop, ni trop peu, c'est droit complet et ample - un pur bohneur - Très bien +
Laurent