J'ai pris par hasard (enfin j'avais repéré parmi six ou sept variétés ce lot très frais, la date d'expédition mentionnait l'avant veille) des huîtres n°3 pousse en claire de marenne oléron, label rouge. 25€ les 24.
Un vrai délice, charnues et point trop iodées.
Sur un vouvray à bulle (dont je retrouverais le pedigree ce soir), un vin effervescent bien sec au fin arôme de coing, un vrai moment de plaisir.
Voilà qui est fait: lien vers le CR

Tu m'as mis l'eau à la bouche salaud !!!

Tu les as acheté où ??? T'as une bonne adresse pour les fruits de mer sur Sainté ??

Aller, je donne le tuyau pour les Stéphanois !

Gillardeau passe à St Etienne 2 fois par mois ( prochain passage le 18/11 puis les 2 , 22 et 29/12 )

Il suffit de lui en commander (06 27 64 34 44 ) et de connaitre son point de livraison sur Sainté.
Il reste plus qu'à les ouvrir :)o

Les spéciales n°4 sont superbes à 42€ les 4 douzaines !!! Les n° 1 aussi à 62€ mais pour amateur !

merci pour le tuyau Raymond! Cela promet une belle fraicheur. J'imagine qu'il livre place Grenette, c'est là que j'achète ses huitres, me restera plus qu'à comparer les prix.

A nico: les huitres de ce week end je les ai acheté au supermarché Casino de Ratarieux, l'enseigne historique du groupe casino oÙ l'on trouve un peu + de bons produits qu'ailleurs en GD (sur Sainté). Au vu du prix que mentionne Raymond pour les Gillardeau, "mes" pousses de claire n'étaient pas vraiment données...mais délicieuses, et fraiches.

C'est le prix direct producteur !Chez les poissonniers les Gillardeau sont nettement plus chères !

Signalons que dans notre région il passe aussi à Roanne ,Clermont, Lyon, Montluçon, Vichy .

Merci les gars

Oui bien sur Raymond, c'était une manière déguisée de dire qu'il n'y aurait sans doute pas photo sur les prix!
Merci encore

Dans le cas du Sauternes, il est vrai que c´est plus le vin au service de l´huître que le contraire...Mais cela ne développe aucun goût de fraichin ni de poissonnaille comme ça m´est arrivé une fois avec un blanc sec Chardonnay de la Cave du Haut-Poitou...Cela dit, je reste favorable à un bon blanc sec pour accompagner les huîtres. J´ai par ailleurs rencontré deux personnes qui m´ont affirmé qu´elles appréciaient les huîtres avec un bon Bordeaux...rouge. Qu´en pensez-vous ?

J'ai bu mon premier Cornas il y a une douzaine d'année, chez un ami de famille, et il accompagnait un plateau de fruits de mer...
A l'époque je ne m'intéressais pas beaucoup au vin mais j'aimais déjà en boire.
La personne en question nous a présenté cette association comme un peu innovante et gustativement convaincante... pour ma part j'avais trouvé le vin délicieux et je garde un bon souvenir de cette association...
Ceci dit, je n'ai jamais réédité l'expérience et mes impressions lointaines sont celles de mon palais encore peu éduqué à l'époque.

jeune ou vieux ce Cornas Jean-Bernard?

Aucun souvenir, je vais dire des bêtises.
Ce dont je suis sûr c'est que la personne en question connaissait cette appellation depuis peu et était très enthousiasmée par ce type de vin.
Aucune idée du producteur non plus... et je saurais me renseigner car je ne revois plus ces gens, fort sympathiques, qui font partie de l'entourage mon ex belle famille ...
S'il faut se baser sur mes impressions je dirais sans doute pas un vin très agé...entre 3 et 5 ans je dirais...

la cuvée amphybolite nature de Jo Landron pour accompagner des huitres creuses , superbe
François

Aujourd'hui, ce sont de nouveau des huître du golfe du Morbihan qui nous ont marqués par leur finesse. Le Bourgogne Blanc 2006 Coche-Dury ouvert hier a bien résonné en face grâce à sa finesse. J'y ai senti de légères notes boisées, contrairement à hier.

La clairette de Terre des Chardons 2008 ne s'est pas mal comportée mais cette version ne m'a pas beaucoup plus enthousiasmée que le 2004 goûté récemment. J'ai du mal à dire si ce sont les arômes qui ne m'inspirent pas ou la matière un peu grasse bien que pas sucrée ; on a affaire en effet à un vin franchement sec. Disons que nous ne sommes pas faits l'un pour l'autre

Voici un lien qui fait un petit tour de quelques productions d'huîtres réputées. J'y ai notamment trouvé mention des "pousses en claires" que j'ai découvert il y a peu (voir plus haut).

j'ai trouvé ce lien sur la page facebook du site cuisine de la mer ...le site d'un passionné des produits de la mer.

Dégustée Royales et Spéciales de chez Hérvé avec un Riesling Wolxheim 08 et Sylvaner 08 de chez Lissner, et bon dieu que c'est bon...

Je dois dire que son Riesling(je suis pas fan de cet accord avec les huîtres) droit, et sec et mineral s'y prêt à merveille.

Les Rieslings de chez Meyer, Schueller et Frick sont également de bonne suggestions pour les accompagnées....><

La découverte des Jacquères de Giachona en Savoie sont également de bonne auguresX(

Huîtrement votre,

Mickey

La découverte des Jacquères de Giachona en Savoie sont également de bonne augures

Giachino, tu veux dire ?

Oui biensur, Giachino

Ayant passé toute la journée d'hier à ranger mes armoires à vin, j'ai déniché un Bourgogne blanc 1989 de Robert Chambard (21 Corpeau) qui, à l'époque où je le lui ai acheté, avait déjà dépassé l'âge de la retraite depuis longtemps (Robert, pas le vin).
Ayant eu à goûter un de ses 1996 il y a peu qui a terminé son existence dans l'évier, j'étais assez pessimiste quant à la buvabilité de ce BB 89.
Au moment de l'ouverture de ce vin à la couleur or fort avancée, j'y ai bien senti des notes d'oxydation, mais pas si avancées que cela. De fins arômes de noix plutôt fraîches se sont manifestés mais bien plus civilisés que le 1996 ouvert il y a quelques semaines. On n'y devinait guère de chardonnay mais cela est resté fort convenable tout de même.

Deux heures plus tard, sur des fines de claires de Vendée bien comme il faut, pas trop salées, pas trop iodées, d'un bon niveau pour des huîtres moyen de gamme et qui plus est, bien charnues, ce Bourgogne Blanc s'est très bien comporté, manifestant malgré son côté "'jurassien" un beau comportement face aux mollusques. Quand est arrivé le tour des huîtres sauvages de la même région (à droite sur la photo), l'accord s'est encore mieux manifesté, à mon grand étonnement, je dois dire.

Bref, à tous ceux qui s’interrogent sur la capacité des vins blancs, même modestes, à se conserver, en voici une belle illustration (à condition de n'être pas rétif à ces légères notes d'oxydation qu'un tel vin n'est pas censé manifester). Robert Chambard m'expliquait à l'époque qu'il vendangeait parmi les derniers, compte tenu de sa faible superficie qui le lui permettait, et que cela donnait à son Bourgogne Blanc des qualités qui pouvaient manquer aux autres. Sur cette question, je serais un peu plus dubitatif aujourd'hui...

[size=small]P.S. pour info, les assiettes sont d'une taille tout à fait standard, pour ceux qui s'interrogent sur la taille des huîtres sauvages... Les huîtres sur la gauche sont des N° 2, presque 1.[/size]

Chambard m'expliquait à l'époque qu'il vendangeait parmi les derniers,

Ca avait fait beaucoup de bruit à l'époque

Ce midi, 3 variétés d'huîtres

En haut, des spéciales d'Utah Beach N° 2
A gauche, les grosses huîtres sauvages (de Vendée)
A droite, de belles fines de Vendée N° 1

Les fines de Vendée, de couleur pâle, peu salées, bien charnues, permettent de commencer cette dégustation fort convenablement bien qu'elles n'aient rien pour nous émerveiller.
Les Utah, des N° 2 de chez Georges Quetier à Coutainville (Manche), plus plates, sont d'une belle couleur blanche et nous ravissent par leur goût de noisette et leur saveur d'une étonnante douceur. Le prix est moins doux, près du double des précédentes. J'ai toutefois préféré les Utah d'Alain Pourtier (d'Isigny) que j'avais achetées sur place en août dernier. Je place les Utah sur le haut du panier (d'huîtres) ><
Les grosses sauvages sont bien gourmandes elles-aussi ; les 6 huîtres ci-dessus pesaient 1,7 kg !

Nous avons accompagné ces mollusques d'un petit chardonnay d'Australie sans prétention de chez Nicolas qui, plutôt gourmand au début, est vite devenu usant avec son goût de fumé, celui de la charcuterie américaine fumée à la seringue (pour ceux qui ne connaissent pas, le goût des sauces industrielles "goût barbecue"). Bref, pas de quoi en refaire un stock

Dégusté royale cabannon n° 3 de chez Hervé chez le Tourraine de F.Chidaine 08 et l'accord s'est revélé très sympathique.
Je le retenterais volontié.
Je me demande si peut aller jusqu'a mettre un Montlouis ou Sancerre de quelques années ?
J'aime en effet le coté vif et sec des vins sur leur jeunesse avec les huitres.

avec des numéros 2 pleine mer de Normandie ce midi, un bel accord (qui ne s'annonçait pas si beau que ça quand j'ai gouté car j'ai eu peur que le vin ne manque de tension) avec un muscadet Granité de Clisson 2006 de Bruno Cormerais. Un vin qui m'a surpris par son fruité et sa bouche presque "façon rhône blanc" (désolé pour les puristes) très éloigné de mes (pauvres) références habituelles en muscadet.
EDIT après le post suivant d'Hermès: j'ajoute que j'ai beaucoup aimé ce vin, mais qu'après avoir gouté cette première bouteille, ça m'ouvre également d'autres perspectives d'accords pour les suivantes
Cdt,
thierry

Bruno fait partie des vignerons qui vendangent le plus mur possible d'ou ton impression...Dans le temps , ces vins sur granit évoluent vers la Bourgogne et peuvent se garder 10 ans sans problèmes

Pour des vins plus incisifs, choisir Michel Bregeon ou dom de l'écu

Pas d'huîtres crus, mais une grande surprise:

J'aime beaucoup le Winzergenossenschaft 1975 Wachenheimer Konigsvert Riesling Trockenbeerenauslese. Ce vin était vraiment extraordinaire. Comme Rieslings fait avec du sucre résiduel matures, ils semblent perdre leur douceur. J'ai eu vins niveau auslese de 1975 et 1976 où le taux de sucre dans le vin semble être juste demi-sec. Mais, avec un Trockenbeerenauslese, un vin avec le plus haut niveau de sucre résiduel, je me serais attendu à plus de sucre voir même à cet âge. Ce n'était pas le cas. Au lieu de sucre, nous avons cette grande richesse de texture pour le vin qui, lorsqu'il est combiné avec ce que je suspect a été relativement forte acidité, donne un vin qui présente aussi dense, mais sans lourdeur aucune façon. Et, les aromatiques ont été merveilleux: toutes sortes de notes, on peut recevoir chez un pâtisserie: diverses épices brunes, la cassonade, les fruits secs, etc. J'aime vraiment ce type de vin. Le chef a fait son choix de menu le plus inspiré et surprenant pour ce vin: d'abord, de le placer après le Champagne avant les rouges, et, d'autre part, dans l'apparier avec ragoût d'huîtres. Le match était hors de ce monde: tout à fait improbable rencontre d'huîtres salé et panais terreux avec ce vin un peu doux - absolument délicieux. J'ai vu ragoût d'huîtres servies avec stout Guinness - qui n'était peut-être un modèle pour cette combinaison inspirée, que ce vin avait les notes riches et savoureux on pourrait trouver dans un Guiness.

Hé oui Guiness et huîtres ça marche aussi!

Quant à la descritption du vin au fucking name, elle fait envie

Personne ne mange de Cancales ?

Avec les saint vaast, peut être mes préférées malgré ma maigre expérience.

Des Cancales si bien sur à chaque fois que je que fais un stop sur la route de Bretagne,une DZ sur la jetée,c'est la qu'elles sont les meilleurs avec la vue,l'iode en prime et un verre de muscadet.
Cdt
Vdsr

[mode chauvin breton intégriste à prendre au 29ème degré]
A Cancale ils n'ont jamais parlé breton juste le gallo.
Or le Gallo c'est de la langue d'oïl donc du français.
Donc se ne sont pas des VRAIS bretons.

Pour des VRAIES huitres bretonnes il faut pousser jusqu'à L'Aber Wrac'h et acheter des huitres de Prat-Ar-Coum.
[/mode chauvin breton intégriste à prendre au 29ème degré]

Pour le muscadet on est d'accord ou un Laherte BdB nature (malo bloqué donc belle tension avec une belle minéralité :-) )

C'est vrai qu'à l'aber wrac'h les prat ar coum sont aussi excellentes et la vue epoustouflante.
Cdt
Vdsr

Suite à un post sur le Ardbeg, Altau me demande mon "avis" sur les huitres... que j'adore, (même si je n'ai pas encore commencé cette année...)...
Mes expériences.... :
Dans les années 80, lorsque j'étais étudiant à Nantes j'allais acheter mes huitres sur un bateau accosté sur l'île : l'huitrière... Dans mon idée les huitres c'était assez simple : le naissin était à Arcachon, l'élevage c'était dans la Manche, l'affinage dans des claires à Oléron. (En fait c'est un peu plus compliqué....). J'ai découvert alors les huitres de Bouin en Vendée qui ont selon la saison une couleur vert "profond" magnifique et un goût très particulier. Cette couleur est due à la présence (si je ne me trompe pas...) de sources d'eau douce qui se mélange dans la mer (?!...) et permettent à une petite algue (cela j'en suis sûr) de se développer... Par contre il y a des moments avec et d'autres +/- sans... Donc il faut essayer souvent. Et puis on trouvait aussi des Marennes d'Oléron... Forcément à cette époque et dans cette région on buvait du Muscadet du Landreau ou du Gros Plan dans des litrons étoilés !...
Depuis les années 90, je suis en Haute-Normandie. Tous les samedis, à partir du mois de Septembre j'achète sur le marché des huitres de Blainville (50) : des n°4 (4 douzaines : 12€...). Avant je prenais des n°3, mais c'est tellement plus facile d'ouvrir des 4... Et puis au niveau goût c'est peut-être un peu plus concentré... J'aime beaucoup les huitres avec le chenin sec : savenières, janières, montlouis... (Je désespère de trouver un Pouilly fumé dont les vignes sont sur des couches d'huitres fossiles qui devrait rappeler ce goût si particulier...)
J'ai eu quelques autres expériences très intéressantes :
Sur l'étang de Thau des huitres très iodées (pas autant que des belons, des oursins ou des violets... dans l'ordre croissant..., mais quand même)
Avenue Victor Hugo : un petit bar à huitres qui ouvre en saison où j'ai eu de plaisir de déguster des "pousses en claires" appelées parfois "blanches"... Ce sont des huitres d'Oléron qui poussent de A à Z dans les claires ce qui leur confère une finesse extrême, goût de noisette, de crème...
A St Vaast les Lesdos-Allaire toujours bien faites, très iodées car ce sont des huitres de pleine mer... qui découvrent à marées basses afin de pouvoir s'en occuper. On peut en profiter pour aller chez Gosselin acheter un petit whisky tourbé... C'est une institution là-bas et il y a une très belle cave...
Des huitres d'eau profonde qui ne découvrent jamais : Fermanville toujours dans le Cotentin. Exceptionnel !... Là c'est sûr : Ardbeg peut jouer...
Et puis ensuite on passe à des choses plus étranges qu'il faut essayer au moins une fois : des pieds de cheval (bof), ou lors d'une grande marée, prendre sur un rocher un agrégat d'huitres sauvages (c'est marrant, on s'en met partout....)
Voilà un petit tour d'horizon du met que je préfère.
Je pense que je pourrai vivre uniquement avec des huitres, du pain, du beurre demi-sel et du......... Pommery !... (je n'aime pas particulièrement le Pommery sauf que je trouve qu'avec les huitres c'est parfait !....) !....
Bonne journée
François