il y peut être un post approchant...mais j'avoue que ma question est en realité un peu plus orientée

je reçois dimanche et mon invité apprécie les vins bourguignons.

je sollicite donc votre avis entre 2-3 vins que j'ai la possibilité d'ouvrir pour l'occasion, mais d'autres suggestions seront les bienvenues...(après je verrais en fonction de ma cave)

Chambolle musigny 2007 (village) G.ROUMIER ( mederic m'a chauffé avec le CR sur Bonne mares 2008)
ou
Clos vougeot Jadot 2001 ( je me disais que l'évolution du 2001 irait peut êre mieux avec les morilles...)

merci aux oeno-gourmets pour leurs idées..!

laurent

Pourqauoi pas un Montrachet ou un Meursault (charme)?

De toutes façons je verrais mieux un blanc et à choisir un cote de nuit je serais plus sur le Chambole que sur le Clos Vougeot.

Pour ce que j'en dis

[size=small]Ou alors peut être une rhone nord?[/size] blanc bien sur

Et bé, voilà que je suis plutôt d'accord avec Eric, je mets volontiers un blanc du secteur de Meursault un peu évolué. Sinon pour un rouge, l’accord d'école reste le Volnay, personnellement j'attendrais un peu le Roumier, la dernière bue était encore serrée pour mon goût. Ces bouteilles constituent un joli fond de cave et il faut savoir être écureuil devant la montée des prix:S

Laurent, de toute façon, à chaque fois qu'on demande des avis sur les accords mets et vins, ils nous sortent des blancs...
Moi je dis que ça va bien le faire. Le choix entre les deux peut aussi dépendre du goût de ton invité si il est plutôt sur les vins jeunes ou un peu évolués.

Benoit
sur le veau et les morilles j'aime bien un bourgogne blanc un peu évolué, genre 10-15 ans. Sûr que si on n'en a pas ce n'est pas facile à réaliser! Sinon je ne pense pas un seul instant que ce soir une hérésie de mettre le Roumier, j'ai simplement dit que j'attends les miennes (les 2007 hein) car j'ai d'autres choses à boire.

R

merci pour ces premiers retours...

étant un (relativement) jeune amateur...ma cave n'a pas encore beacucoup eu le temps de veillir.

le fait est que je vais probablemet ouvrir un blanc avant et j'aurais voulu avoir les 2 couleurs représentée à table.

je comprends Rachid...sur le fait que d'ici peu de temps ou même déjà on ne puisse plus s'offrir une quille de roumier, et que on sera content de les trouver au fond de la cave dans qq années...

je vais peut être essayé de faire plus simple...

Je pense qu'en l'absence de crème, le rouge est très jouable.
En revanche 2007 me paraît trop jeune, et a fortiori pour Roumier.
Contrairement à Eric le Clos Vougeot me semble convenir (quoique je ne connais pas de 2001 de Jadot, je précise)
Benji

PS zut, me voilà en appétit !!

Laurent, de toute façon, à chaque fois qu'on demande des avis sur les accords mets et vins, ils nous sortent des blancs... confused smiley

Propose moi une bonne cote de bœuf ou une gigue de chevreuil et je te garanti que je ne te proposerai pas le moindre blanc!
Mais sur une viande blanche à fortiori avec des morilles les tanins s'accentueront risquant de devenir astreigeants
C'est pour cela que Rachid propose un Volnay le moins tanique des cotes de Beaune/Nuit

Après il y en a même qui servent du rouge sur le poisson alors!!!

Les bourgognes rouges tendres vont remarquablement avec le veau, mais se passer de crème avec le veau et les morilles c'est une version janseniste de la cuisine.

Si tu ne tentes pas un blanc, j'irai sur Clos vougeot Jadot 2001

Séb

bon j'ai finalement trouvé un compromis...

pas de bourgogne blanc évolué...( pas en cave) ce sera pour dans quelques années
j'ai renoncée à ouvrir le Roumier selon certain conseil recueilli ici...
vu l'incertitude qui semblait entourée l'accompagnement en rouge , j'ai décié pour cette fois de ménager le clos vougeot 2001

et c'est finalement ( aussi en fonction de vos conseils...) un rouge, car nous avons commencé par un viré clessé "quintaine" de rené Michel 2010 (qui s'est bu tout seul...malgré les 15 % affichés au compteur)

un beaune 1er cru perrières 2009 ( Louis LATOUR)

alors ce n'était pas l'accord vibrant du siècle, mais tout de même très sympa.

le rouge pétait le fruit au nez comme en bouche.

framboise, cerise , griotte, pousse de cassis souligné par une touche vanillé d'élevage pas outrancière plutôt bien dosée rien de racoleur dans ma perceptionde l'élevage bine au contraire plutôt au service de l'ensemble, étiré par une acidité certe pas énorme mais néanmoins présente.
longueur moyenne, aucune astrngeance en réponse aux morilles (même janséniste..lol...(sans crème) )

merci pour vos avis

Laurent
bon appétit et large soif

C'est cool si ça c'est bien passé !

nous avons commencé par un viré clessé de robert Michel 2010

Sur?

oui certain ...(désolé JB , j'ai l'humour fatigué...!)

sur des feuilletés , saumon / légumes (ensemble)

j'ajouterai que la robe était plus que dorée et ferait presque songé à un vin liquoreux.
lle nez et la bouche sont riche une légère sensation de sucre résiduel, mais ça reste magré tout capable de s'accorder à la cuisine.
fruits jaunes bien juteux, mirabelle, on ressent malgré tout en arrière plan une légère sensation de pierre à fusil qui amène un peu de fraicheur pour compenser une certaine richesse.( les 15 % probablement mais pas dérangeant pour un sou)
et ramener en cela le vin vers un certain équilibre.
B+

Pas de soucis, ce nom ne me disait rien, l'homonymie et une brève recherche sans succès sur google m ont fait penser que tu avais fait un lapsus.

erratum et mea culpa : c'est René MICHEL ( j'avais même pas fait le rapprochement de l'homonymie)

cuvée quintaine...qui tape à 15% ( je ne les ai absolument pas ressenti , servi assez frais )

Je relance ce post car demain soir je cuisine un quasi de veau en rôti avec des morilles, un jus corsé et en accompagnement un risotto aux champignons et topinambours, et une écume de morilles. Je voudrais servir du blanc et du rouge. En blanc, j'ai plusieurs options: Floridene (de 06 qui me tente bien à 2012), Montus 2010, Uroulat cuvée Marie 2012, pas mal de corses, quelques bourgognes (saint-bris, Pouilly Loché, Saint Aubin, Chablis, aligoté, mais plutôt jeunes), des Loires (sancerre, montlouis de Weisskopf, des Pierre Bise, un Coing saint-fiacre 2002), un ou deux Roussillons, quelques Alsaces. En rouge, la région qui me vient à l'esprit est la Bourgogne, et c'est aussi la région la moins représentée sur mes étagères (en raison de ma difficulté à trouver des vins dont le rapport qualité prix me séduise). J'ai des Lamy-Pillot, des Parigot (HCB et Savigny mais jeunes), des côtes Chalonnaises et des vins de FAV que je n'ai jamais goûtés (Fixin de Potel et du Clos saint-louis, et Santenay des frères Muzard). J'ai aussi quelques gamays (Thivin la chapelle, les 7 vignes, des Morgons, Brouilly). Bref, je ne sais que choisir. J'avais bien aimé les Parigot, qui goutaient très bien en dépit de leur jeunesse. Et les Lamy-Pillot aussi. Si vous avez des conseils, je suis preneur...

A ta place, j'essaierais avec un petit Floridène 06 ou surtout le Du Coing de Saint-Fiacre 02, ça pourrait être marrant (surtout si tu en mets un peu dans ta tambouille)
Saint Aubin également, Brouilly en rouge
(PS j'ai goûté le Clos St Louis, c'est pas terrible)
PS 2 Un risotto aux champignons avec le quasi aux morilles, t'as pas peur que ça fasse un peu double emploi ?

Rouge : un vieux châteauneuf du pape (aux alentours de 10 ans et plus).
Blanc : essaie un vin jaune; voire un simple savagnin. C'est magistral !
nb : il faut un vin de caractère face aux morilles. Les autres vins risquent d'être explosés.

Merci pour vos conseils, je vais proposer le Floridene, le muscadet, le Fixin (malgré l'expérience négative d'Hannibal) et un Thivin (pour montrer qu'un Beaujo vaut mieux qu'un Bourgogne () ). Pas de vin jaune ou oxydatif, car plusieurs invités n'aiment pas !
Cr à suivre..

Le Muscadet, je le sens bien pour l'avoir dégusté sur plusieurs millésimes

[size=small]Pas de vin jaune ou oxydatif, car plusieurs invités n'aiment pas ![/size]

Les malheureux !

Pour une énième fois, je relance ce post "Veau/morilles". Je reçois des amis samedi, et après de nombreuses côtes de boeuf estivales, j'ai un peu envie de changer de bête.
Ce sera donc un joli veau de notre beau Ségala. La pluviométrie locale étant catastrophique, je devrai me passer des cèpes et girolles qui, normalement, pourraient, devraient, accompagner le morceau. Et donc me rabattre sur de non moins désirables morilles ariégeoises, vaillamment cueillies et séchées au feu de bois ce printemps.
Jusque-là, tout va bien... sauf que j'ai déjà servi du blanc bien élevé et du pinot sur ce plat à ces amis, et que j'aimerais bien changer.
Au niveau de la recette, je vais essayer d'adapter un peu pour faciliter les accords avec du rouge. Je marquerai les côtes au sautoir dans du beurre clarifié, puis terminerai doucement la cuisson à la braise (indirecte) avec récupération du jus. Pour les morilles, un fond de veau bien corsé (parures, os, bien maillardisés puis déglacés avec l'eau de trempage des morilles -et un peu de porto?-) lié avec des pieds de veau, quelques échalotes. Pas de crème, ni de vin jaune ou blanc. Peut-être une pointe d'estragon (j'aime bien avec les morilles). Une bonne purée en accompagnement.
Je me dis que le côté fumé des côtes et des morilles (séchées devant la cheminée) avec le jus bien marqué peut ouvrir des horizons autres que les sempiternels (et néanmoins incontournables) pinots. J'ai bien envie de mettre 3 ou 4 rouges différents, pour voir ce que ça donne. Rhône (Nord ou Sud), Corse, Languedoc-Roussillon, Loire, Beaujolais (même si ça se rapproche encore bien des pinots), Espagne... et pourquoi pas un Bordeaux, floral, un peu patiné? Bref, si vous avez des conseils, je suis preneur!

Quelques photos pour contextualiser:
voilà à quoi ressembleront les côtes: ce ne sont pas des veaux anémiés, la chair est bien rosée!


Le jus bien corsé et pas du tout crémé...

Les rondes et les blondes au coin du feu



Et le butin ma dernière sortie miraculeuse aux cèpes et girolles... Pas de quoi nourrir un régiment!

Superbes photos ! Cela fait envie !
Je tenterais un clos Rougeard un peu évolué.

Gilles

Mes veaux de 120 jours ne sont pas anémiés mais la viande me semble un peu moins rouge tout de même.
Connais-tu l'âge du veau ? J'aurais tendance à dire qu'il ne doit pas être loin des 6 mois.
A mon avis pas de soucis pour l'accompagner avec un vieux Bordeaux à maturité ou un Rhône déjà évolué.

Sinon s'il est vrai qu'on dit souvent qu'avec du veau, c'est du pinot
On dit également qu'avec de la purée, ni Volnay, ni Gevrey et encore moins de Vosne-Romanée

C'est vrai que les photos donnent envie

Ces photos c'est un supplice !!!
Bien que pour moi "le Veau c'est Pinot", à defaut je tenterais un beau gamay type Moulin à Vent de chez Liger Belair. La piste Clos Rougeard peut le faire également tout comme certains Trousseau. Et pourquoi pas une Côte Rôtie un peu âgée ou un Barolo? Sinon, on revient sur un pinot noir, mais hors bourgogne et je tenterais un Clos de la Faille du domaine Albert Mann.
Bon repas en perspective !

Non mais ça ne va pas de mettre ces photos!

En alternative du "avec le veau c'est pinot", je dirai n'importe quel rouge classieux (pas de fruit tonitruant, pas de tannins grossiers) avec des années de bouteilles et ce sera le bonheur. Perso je taperais un vieux bordeaux de 20-30 ans.

Marc

+1 pour Marc
Pomerol ou Saint Emilion

Sylvain, dur de réellement savoir la "vraie" couleur des côtes, entre la dérive chromatique possible de mon téléphone, et celle de ton écran. En tout cas, ce ne sont pas des veaux de lait...