Iroulegalet
Oeil : rouge léger, texture très fluide, me rappelle la cuvée Orphys de Zusslin en Alsace
Nez : Rose séchée, fruits rouges, un peu de sirop balsamique, c'est agréable dans un style d'été
Bouche : fluet et gouleyant, le vin garde une aromatique similaire au nez avec une trame plutôt acide, ainsi qu'une longueur courte. C'est un vrai vin sans prétention à déboucher au débotté et sans cérémonie avec les barbecues.
Conclusion : un vin rouge accessible et facile. A 15€ en incluant les frais de port, le RQP est correct mais pas mirobolant.
The_ej
Invité mystère de la bouteille du caviste, je profite de la venue de l'ami Pins en coup de vent pour partager cette bouteille et ajouter un CR à la liste !
A l'ouverture à température de cave (14°C).
Robe grenat léger, avec presque des reflets brique. Parenté évidente avec un pinot peu extrait.
Le nez est très discret avec un fruit rouge à peine perceptible et un fond peut-être minéral/végétal.
La bouche attaque tout en souplesse, finesse et fraîcheur. L'aromatique est tout aussi discrète qu'au nez. C'est dans un deuxième temps que le vin prend un peu de largeur avec de légers tanins fins et un retour sur le bonbon acidulé aux fruits rouges. Finale plutôt longue bien que peu aromatique, avec des notes réglissées qui apparaissent progressivement.
A H+4, un peu plus chaud (~16°C)
Je ne sais pas si c'est la couleur qui a évolué ou si c'est parce que j'ai plus rempli le verre, mais là on est sur un beau rubis éclatant.
Le nez est plus ouvert, entre fruit rouge et noir (groseille/cassis) et un fond végétal. Au réchauffement dans le verre, l'alcool devient un peu sensible et le végétal (type ronce) se renforce.
La bouche présente elle aussi plus de plénitude et de rondeur, et si les tanins apportent toujours un peu de densité, on ne perçoit aucune accroche. La fraîcheur est toujours marquée, avec une agréable empreinte végétale qui se poursuit dans la finale, qui pour le coup ne m'évoque plus du tout la réglisse.
C'est vraiment bien fait, on perçoit de la gourmandise et en même c'est sérieux avec une longueur significative. Je n'ai aucun recul pour imaginer si ce vin gagnerait à être conservé, mais en l'état il est prêt à boire.
Pins
bu à H+4
Une couleur claire, translucide type Pinot... Le nez est engageant, gourmand, cerise fraîche, rose fraîche.
La bouche est souple, fraîche et tonique, pas fluet du tout, matière filante avec un joli toucher de bouche.
C'est un bonbon, très gourmand...
Val59
Nez floral, avec des fruits noirs assez mûrs et un un peu d’épice en finale
Bouche souple matière légère et déliée
Bonne acidité en fin de bouche avec une pointe d’amertume
L’impression que la bouche ne se donne pas totalement niveau expression aromatique
Longueur correcte
14,5-15
Alex
Robe rubis d'une belle brillance.
Nez plutôt discret (au départ) qui gagnera beaucoup à l'aération de mon ressenti sur la groseille rouge, les fruits des bois, avec un côté épicé type clou de girofle.
La bouche est d'un volume plutôt contenu mais accessible avec des tannins souples, assez sympa pour ce cépage qui est parfois très difficile d'approche en jeunesse.
La finale est plus austère avec une acidité à la limite du mordant et une amertume qui inviterait à laisser reposer en cave quelques mois. Impression d'ensemble satisfaisante qui me donnerait envie de voir ce que Germano peut proposer au cran du dessus.
J'avais davantage apprécié le 2018 bu chez Eric P. il y a quelques mois qui avait un côté glouglou plus évident.
Je suis en accord avec Val et je propose la même note.
14.5-15/20
A noter que le vin sera plus assagi le lendemain, plus facile et agréable en bouche.
Je tiens à remercier le caviste Riesling & Nebbiolo de nous avoir partagé ce vin qui s'est avéré intéressant.
Benji
Aussi j'ai également acheté et ouvert le Langhe Nebbiolo 2019 de Giacomo Fenocchio, vendu sur par R&N exactement au même prix (14.50e). J'avais 2 acolytes féminines qui ont elles dégusté à l'aveugle.
Ettore Germano, Langhe Nebbiolo 2019
Le vin présente un aspect limpide, d'une couleur sang mais peu dense. L'aromatique est relativement complexe, légèrement balsamique, poudreuse, avec des notes marines et végétales. L'ensemble à un caractère aérien avec des arômes qui s'élèvent comme ceux d'un spiritueux, ce qui pour moi marqué le cépage.
La bouche est en demi corps, soyeuse, suave, sans masse tanique. La longueur est moyenne. L'ensemble hésite entre délicatesse et légèreté.
Giacomo Fenocchio Langhe Nebbiolo 2019
Très proche en robe quoique très légèrement plus sombre.
Le nez fait sérieux, avec un peu de grillé/fumé, graphite et herbes sèches. La bouche est plus volumique, ronde. On sent un corps plus important, plus de profondeur, mais aussi un peu plus d'alcool. En réalité les vins sont très proches.
Ma perception globale est de vins un peu légers, gouleyants à souhait mais manquant un peu d'impact à mon goût.
Les dégustatrices n'ont pas la même préférence. Quant à moi je préfère, de peu, le Fenocchio.
Bobo1
Dégustation comparative avec un Schott Zwiesel Fine Beaujolais et un Zalto Bourgogne. Robe rubis tuilé aux reflets et disque orange.
SZ : Les larmes marquent plus, nez mutique, fruits rouges frais. La bouche est fraîche, fruits rouges compotés. Le nez s'ouvre enfin, mais un peu dissocié. En bouche, assez puissant, rafle, et fruits plutôt noirs, sensation crémeuse. Finale sur la puissance alcoolique.
Z: Nez expressif sur un panier de fruits rouges frais. Bouche fine, plus d'acidité. Des fruits rouges frais, acidulés. Bonne longueur sur la tension et la fraîcheur. Moins de volume qu'avec le SZ.
Salivant.
Assez typique du cépage, vin de copains, assez facile. Limite : longueur et complexité mais jolie entrée de gamme. B-TB 15/20. accord sur un onglet de veau, TB
A42t
Bouteille
débouchée dévissée 4h avant dégustation, non épaulée.
Vin servi dans un Zalto Bourgogne, et dégusté sur 2 jours.
La robe est très claire, infusée, presque bourguignonne.
Le premier nez est un peu viandé (viande maturée) mais cela évolue rapidement vers de jolis fruits rouges (framboise, cerise) et prune. Un peu de complexité se développe à l’aération avec des notes de poivre et de vanille (léger).
La bouche est légère, franche sur un équilibre assez frais. Fluide en première moitié de bouche, les tannins marquent légèrement le palais et la langue sur la finale. Cette dernière est assez courte mais agréable avec cette petite accroche tannique qui me plait.
En conclusion, j’ai pris du plaisir à boire ce vin, dans un style léger et différent des autres cuvées de la région que j’ai plus l’habitude de fréquenter. L’expression qui me vient à l'esprit est « joli vin de barbecue », dans un sens positif : ce côté frais, fruité et une matière légère mais finement tannique doit être un compagnon agréable sur des grillades variées.
Je ne suis pas certain que la garde apporte quelque chose sur cette bouteille qui me semble devoir être bue sur le fruit. Autour de 15€ prix public, le rapport Q/P me parait intéressant.
Merci à Riesling & Nebbiolo et LPV pour la découverte !
Nilgiri
La robe est translucide, pâle, légère et d’un bel éclat. L’aromatique est renfrognée à l’ouverture et il faudra quelques heures pour que le vin commence à exhaler des senteurs de fruits rouges, notamment la framboise, des épices, une pointe de goudron.
L’attaque en bouche est fluide et juteuse, les tanins étant surtout arqués en finale. La matière est relativement glissante avec suffisamment de sérieux pour porter le vin sur un registre gourmand qui en a un peu plus sous la pédale qu’un simple vin de soif.
Un vin qui permet une intéressante introduction aux vins du Piémont sans se ruiner.
Devrait être à son meilleur dans 2 à 3 ans.
François999
Vin de couleur assez claire pour un vin italien
Le nez est un mélange de san giovese et de fraise.
En bouche, on retrouve à la fois un mix de langhe classique et un vin avec une douceur, une puissance agréable un poil évanescent.
Joli vin, agréable bien fait
Tb
Oliv
Bouchon parfait.
Robe claire, sur un rubis bien brillant.
Très joli nez pur et pétri de fruit, sur la fraise, la fraise des bois, une très fine pointe végétale avec de l'élégance.
Bouche fluide, un peu fragile peut être par une matière légère et sans grande concentration à coeur.
Mais son équilibre est réussi, sans aucune dureté ni charge tannique et son déroulé s'exprime tout en qualité de fruit, sur la fraise poivrée.
Finale souple et simple, efficace de buvabilité.
J'ai beaucoup aimé ce registre franc, pas prétentieux.
Très bien.
Docadn
1er avril 2022 - Jour "feuilles" - dévissée 30 minutes avant la dégustation - pas de préparation préalable - Verre Grassl Cru
Robe très claire, étonnamment évoluée, tirant légèrement sur une "brique naissante".
Un 1er nez, relativement expressif, annonce une solarité évidente, un fin caractère "pinot-boisé", qui vire Rhône... pour mieux revenir sur la Bourgogne.
Le second nez, repart en Rhône sud, avec un fin végétal/rafle et des accents mentholés dominants.
Une attaque doucereuse, pleine, délicate, mûre, glycérinée, suave, crémeuse. Elle se décline aussi sur un léger "lacté/boisé", agrémentée de poivre, mais reste très caressante.
A ce stade, je lui reproche un "petit manque d'allonge et d'acidité". Je laisse respirer 5 minutes avant de repartir à l'attaque.
L'acidité attendue est enfin là, donnant l'ossature de rigueur pour en faire un jus plus complexe et complet que le profil de "dragueur de plage efficace" qu'il donnait à voir jusqu'à maintenant.
Longueur et largeur donnent à ce nebbiolo un racé d'une précision rare, au vu de son jeune âge. C'est d'une appétence et d'une finesse très appréciables, que seule la petite pointe d'alcool en finale vient fissurer par moments.
Quand elle est absente, c'est une belle cerise éthérée, rehaussée d'une goutte d'hémoglobine qui signe la finale de cet "efficace Châteauneuf-de-Bourgogne d'Alba"...
Merci R&B et LPV pour cette séance découverte.
TB
Bibi64
A l'ouverture:
Robe pourpre, d'intensité assez faible.
Nez pas très causant, néanmoins agréable, sur la groseille et la cerise, avec une touche florale.
Attaque souple et fraiche. On a une belle bouche, en 1/2 puissance, avec un bel équilibre sur la fraicheur et des tanins extrêmement fins qui donnent de l'élégance à la texture. Contrairement au nez, les aromes explosent en bouche, avec ce côté fruits rouges acidulés qui domine, complété par une petite note fraiche herbacée (entre menthol et eucalyptus) et un fond floral (type pivoine).
Le bemol est la persistance, car ce vin est plutôt court en bouche.
En tout cas, j'aime, c'est un vin lisible, fruité et élégant, et un verre en appelle irrémédiablement un autre.
Bon à très bon. Je me vois bien le partager avec des copains sur une partie de pétanque.
A J+1, le vin a perdu en fruit et en éclat, ce qui le rend un peu terne et lui fait perdre un cran dans l'échelle du plaisir.
Starbuck
Je suis en semi-aveugle puisque nous avions une liste de 6 vins plus cette bouteille pour les rouges.
j'ai donc noté sans savoir que c'était cette bouteille.
Une robe qui commence à tuiler.
Le nez pinote sur la groseille et la griotte.
Une petite perception épicée.
La bouche est agréable, facile.
Tout le monde se dit que c'est le compagnon idéal pour une soirée d'été avec un diner léger.
Un vin que l'on qualifie de plaisant.
Là où c'est marrant, c'est qu'ayant la liste des vins, à l'unanimité nous pensons que c'est un pinot noir.
Le néo-zélandais étant de 2020, nous partons sur le chilien de 2017 parce que nous le pensons en début d'évolution.
Tout le monde était persuadé qu'un Nebbiolo jeune serait probablement plus foncé à la robe et plus dur en bouche.
Au final, cette bouteille fut très intéressante pour un groupe d'amateurs peu initiés aux vins transalpins.
Cela confirme plus que jamais que face à une région ou un pays que l'on connait mal, il est préférable de suivre les conseils de connaisseurs et de ne pas rester sur ses préjugés.
J'ai fait suivre le lien du caviste à un couple qui souhaitait savoir où se procurer ce genre de vin.