Mais qui donc a inventé le Champagne ?



Diplômé de l’Institut d’études politiques de Strasbourg et docteur d’Etat en droit, Jean-Luc Barbier a été directeur général du Comité interprofessionnel du vin de Champagne jusqu’en 2014. Co-auteur de l’Atlas Hachette des vins de France et de plusieurs articles juridiques, économiques et historiques sur le Champagne dans différentes revues, il est désormais chargé d’enseignement à l’Université de Reims et président du conseil scientifique de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne-Patrimoine mondial.

Depuis deux siècles nombre d’historiens et de médias considèrent que le procureur de l’abbaye d’Hautvillers Pierre Pérignon est « le génial inventeur du Champagne ». Pourtant, plus récemment, d’autres historiens et médias sont tout autant affirmatifs pour attribuer cette découverte aux Anglais. Un examen approfondi du sujet permet de réfuter les arguments avancés par les uns et les autres. Et une enquête minutieuse, à partir des documents disponibles, démontre que l’invention du  Champagne  est une œuvre collective des Champenois qui ont conçu peu à peu, à partir de la fin du 17ième siècle, avec ingéniosité et persévérance, une méthode d’élaboration innovante. Cette magnifique épopée de la création du Champagne est un élément constitutif de la Valeur Universelle Exceptionnelle reconnue par l’UNESCO lors de l’inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne sur la prestigieuse Liste du patrimoine mondial.
 

Histoire
La vigne et le vin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles.

www.futura-sciences....
 

Alicia Dorey : "Le vin est un remède au vide"
www.marianne.net/ago...

L'article n'est pas complet, mais ce qui est accessible est déjà intéressant. 

L’histoire de la bière se révèle dans une BD pétillante 
Benoist Simmat et Lucas Landais racontent, en bande dessinée, l’histoire de la bière. Une saga étonnante qui commence à la préhistoire !

  Lepoint.fr

Je copie ici le mail envoyé à Plon, qui édite cet ouvrage récemment paru.

Bonjour,
je me permets de signaler quelques erreurs au chapitre "Vins rouges et blancs" du récent Dictionnaire Amoureux de la Toscane.
Il est écrit : "En Toscane, les premiers crus sont les barolo, brunello di Montalcino, vino nobile di Montepulciano, chianti classico..." Barolo est une grossière erreur, puisque c'est un célèbre cru du Piémont, et non de Toscane.
Encore plus surprenant, un peu plus loin : "Certains vins de table dont les producteurs refusent de se soumettre aux cahier des charges offrent d'agréables surprises comme l'ornellaia, le sassicaia, le solaia et le tignanello, que l'on trouve comme vino della casa à coût raisonnable dans les trattorie". Ces quatre vins sont des marques (et non des types de vins comme le suggère la syntaxe, il faudrait leur donner des majuscules), mais surtout ils sont baptisés super-toscans et sont parmi les vins les plus onéreux de la Toscane., dépassant les 100 euros voire souvent beaucoup plus. Je suis curieux de connaître l'adresse d'une trattoria qui les servirait comme cuvée du patron !!
Il me semble que ce chapitre devrait être sérieusement revu en vue d'une prochaine édition, qui vu la qualité du reste de l'ouvrage, me semble probable.
Bonne journée
Benjamin

N'achetez pas cet ouvrage avec l'espoir d'en apprendre sur les vins toscans 

Vu d'en face
The new french wine par Jon Bonné, pour une relecture du vin de France et de sa société.

www.nytimes.com/2023...

« Si tu veux la paix, prépare le vin » : la Bourgogne entre les lignes 
Le dernier livre de Laure Gasparotto est un délice. Comment comprendre la Bourgogne par une érudite amoureuse de ce vignoble.

Si tu veux la paix, prépare le vin. Éloge de la Bourgogne de Laure Gasparotto, Grasset, 144 pages, 17,50 €


Lepoint.fr

Gastronomix écrit:

Y-a-t-il un forumeur (ou une forumeuse) qui aurait lu le livre Le vin de la philosophie de Grégory Darbadie ? Cet ouvrage est sortie il y a une grosse année.
 

Podcast
Une philosophie du vin avec Pierre-Yves Quiviger.

www.radiofrance.fr/f...

Une amie m'a offert Une philosophie du vin de Pierre-Yves Quiviger.  Elle espérait d'une part que je ne l'avais pas déjà lu (non) et d'autre part que je l'apprécierais  Oui, oui, l'ai-je rassuré. J'en ai entendu parler sur LPV, et ça m'intéressait de le lire, justement. 

J'ai profité de deux aller-retour maison/ travail pour le lire (en transport collectif). C'est vraiment très agréable de bout en bout. Je suis nettement plus fan des premiers chapitres, car l'auteur parle de nous, les amateurs (et peut-être encore plus de lui, mais c'est clairement un membre de la secte). J'ai rarement lu un livre qui décryptait aussi bien mes comportement et mes pensées liés  à ma passion du vin. C'en est presque troublant. Il passe un peu tout en revue : le mérite des dégustations à l'aveugle (ou pas ?), des verticales et des horizontales, cracher ou non avec son corolaire de l'ivresse (ou non); le vin est-il une oeuvre d'art ? Boire seul ou à plusieurs ? Etc, etc...

Quand PY s'attaque à l'aspect religieux et à la (vraie) philosophie, je le lis avec intérêt, mais forcément, ça interpelle moins. On y apprend qu'il y a des philosophes avec qui on eût aimé boire un coup, alors que d'autres sont  vraiment à éviter. Je crois en tout cas que je vais m'intéresser à l'oeuvre de Clément Rosset dont je n'avais jamais entendu parler. 

En tout cas, ça me parait LE livre à offrir à un LPVien, car il s'y reconnaîtra forcément !

Merci pour cette lecture qui me remplit de joie !

Gastronomix écrit:

Y-a-t-il un forumeur (ou une forumeuse) qui aurait lu le livre Le vin de la philosophie de Grégory Darbadie ? Cet ouvrage est sortie il y a une grosse année.

 

Entretien
Pourquoi le vin et la philosophie font-ils si bon ménage ?

www.toutlevin.com/ar...

Intéressant d'apprendre que le baptême des bateaux se faisait autrefois au vin rouge.

Entretien
Mazarine Pingeot : "La philosophie a toujours su trouver des liens profonds avec le vin".

www.marianne.net/ago...

Ils avaient soif ! 

Connaissez-vous la ville de Huy ?
C’est une petite cité le long de la Meuse entre Namur et Liège, où la viticulture fut autrefois florissante. Il y avait encore des vignes à Huy au début du XXème siècle. Le dernier vigneron professionnel hutois a cessé son exploitation en 1946. Toutefois, la viticulture a repris timidement dans les années 60 et depuis, plusieurs particuliers ont replanté de petits vignobles.

Les Hutois étaient autrefois de sacrés buveurs! J’extrais les lignes qui suivent du livre « Huy jadis » de René Dubois (1927).
Les quantités sont exprimées en aimes, qui était en province de Liège, un tonneau de 172 litres. Pour la facilité des lecteurs, j’ai converti les aimes en hectolitres dans le texte qui suit :
« Voici une pièce qui nous renseigne particulièrement bien et qui indique mieux encore combien l’usage du vin était répandu : les tonneaux encavés par les communautés religieuses et les membres du clergé échappant à l’impôt, on les renseignait à part et c’est grâce à cette circonstance que nous possédons les données qui suivent. En 1624, il est constaté que les couvents et religieux ci-après ont reçu :
St-Quirin, 129 hl ;
St-Victor, 87,72 hl ;
les Dames Blanches, 91,16 hl ;
Ste-Aldegonde, 56,76 hl ;
le Neufmoustier, 82,56 hl ;
les Croisiers, 103,20 hl ;
le refuge d’Alne,  56,76 hl ;
celui de Marche-les-Dames, 43 hl ;
le curé de St-Germain, 17,2 hl ;
celui de St-Hilaire, 25,8 hl ;
celui de de St-Pierre, 22,36 hl;
le doyen de la Collégiale, 25,8 hl;
les tréfonciers et les chanoines, 82,56 hl ;
le chantre 13,76 hl,  
ce qui, avec les chiffres moins élevés de divers autres religieux, forme un total de 571 aimes soit 982,12 hectolitres.
Cela permettait de « chopiner théologalement », comme disait le curé de Meudon.  

Les laïques, assurément, faisaient preuve d’une capacité plus grande encore pour humer le piot.
La consommation normale d’une famille nous est d’ailleurs connue : en effet, lors de la nomination à certains emplois conférés par le Conseil, il est souvent stipulé que le candidat choisi sera exempté de l’impôt sur le vin du pays à concurrence de sa consomption, comme on disait alors, fixée, par exemple, pour le receveur des Malades (quartier de Huy) à 2064 litres par an. Si donc on admettait pour un fonctionnaire modeste une consommation de 172 litre de briolet (nom du vin local) par mois, soit plus de cinq litres et demi par jour, on est fixé sur les libations de nos pères. »

www.facebook.com/pho...

Hegel n'avait quand même pas l'air réjoui d'un buveur de vin :
 Ainsi, pour les frères Goncourt, «après la bière on ferait un traité sur Hegel», tandis qu’une flûte de champagne nous fait carrément «monter à l’assaut»! 😁

"Le vin en tant que produit semi-industriel est voué à la disparition"

C’est un pavé lancé dans le marc : Cher Pinard, le sixième livre de la caviste, journaliste et sommelière belge Sandrine Goeyvaerts est un manifeste pour sortir la filière vin de sa zone de confort. Ou plutôt d’inconfort : la déconsommation et le dérèglement climatique poussant à des changements que l’ouvrage appelle de ses vœux (168 pages pour 15 € aux éditions Nouriturfu).

www.vitisphere.com/a...