Vino Business
Isabelle Saporta était invitée hier sur le plateau de C à Vous

www.france5.fr/emiss...

Je viens de regarder (à partir de la 19ème mn) : du grand n'importe quoi

Dire qu'un château entre Cheval Blanc et Petrus a été déclassé est tout simplement mensonger. Puisque les deux châteaux dans cette position sont la Conseillante et l'Evangile qui ne font pas partie du classement de Saint-Emilion.

Quant aux chais luxueux payés par la PAC, c'est également faux. Le montant des subventions est basé sur des prix de construction basique.

Le simple fait qu il y ait des subventions, fussent t elles basiques, pour la "construction", me choque déjà !!!
Qui empêcherait un beau domaine de prendre des subventions "basiques" et de rajouter au bout pour faire quelques chose de plus luxueux ?

sideway écrivait:

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> Vino Business
> Isabelle Saporta était invitée hier sur le plateau de C à Vous
>
> www.france5.fr/emiss...

Autre entretien sur www.bfmtv.com/video/...

La parution de ce livre d'Isabelle Saporta vient de secouer la sphère médiatique de billets et réactions d'une violence parfois rares.

J'en isole ici les échanges disséminés sur LPV afin que ceux qui auraient lu l'ouvrage puissent en discuter.

www.albin-michel.fr/...
www.albin-michel.fr/...

Oliv

Marché du vin : magouille et compagnie
Isabelle Saporta explique le monde du vin est "un petit monde à part qui ne répond qu'à ses propres règles".
www.europe1.fr/Media...

Entretien
Isabelle Saporta : "À Bordeaux et en Champagne, il existe une culture de l’omerta" !
www.larvf.com/,vins-...

"Saint-Émilion, un impitoyable Dallas" !
www.larvf.com/,vino-...

Billet
Vino Business d'Isabelle Saporta.

gje.mabulle.com/inde...

Billet
"Vino Business" : un livre bouchonné au parfum d'approximation !

www.sudouest.fr/2014...

Billet
Vino Business.

www.vinslibres.net/a...

Billet
Boüard et déboires, pourquoi il faut lire Vino Business...

www.leblogdolif.com/...

Jacques Dupont
Vino business, le bruit et la fureur

www.lepoint.fr/vin/v...

La Pinardotek

Vinobusiness, un pavé qui fait flop

lapinardotheque.word...

Entretien
Isabel Saporta répond aux questions !

rue89.nouvelobs.com/...

Billet
Sur le classement de saint-émilion Isabelle Saporta a puisé à la bonne source.

www.berthomeau.com/a...

Le texte indiqué par Eric B ci-dessus (La Pinardotek) est à mon avis, et de loin, la meilleure analyse sur ce livre.
De bonnes questions traitées de façon militante et non rigoureuse ne font pas un bon livre d'investigation.

Philippe

Justice
Le propriétaire de château Angélus dépose plainte pour diffamation contre la journaliste et chroniqueuse Isabelle Saporta, auteure du livre polémique Vino Business !

www.sudouest.fr/2014...

Billet
Tant de haine !

www.lepoint.fr/vin/t...

Lu sur Twitter
"Chaude ambiance dans le village de #StEmilion Le livre #VinoBusiness exacerbe les vieilles rancœurs..." - Antoine Gerbelle ‏

pbs.twimg.com/media/...

Bordeaux
Vino Business fait des vagues dans le Bordelais: « quand une femme fait une enquête, on a le droit de la traiter de salope! » dixit Isabelle Saporta !

blog.france3.fr/cote...

Entretien avec Isabelle Saporta.

www.terredevins.com/...

Enquête
Arnaque aux grands crus ? Ces curieux critères qui déterminent le classement des vins français (et leur prix).

www.atlantico.fr/dec...

Plus on en parle, moins on est précis: à aucun moment dans ce dernier article on explique que cela concerne uniquement le classement de St Emilion...

Cet article est une "bonne page" du livre. On est donc totalement dans le sujet, tout en étant totalement à côté. Isabelle Saporta ne semble pas comprendre que la notoriété correspond avant tout aux notes données par tous les critiques mondiaux. Si un vin était noté 6.67 comme elle en donne l'exemple, il aurait une notoriété catastrophique [ petite illustration : si cette méthode de classement était appliquée aujourd'hui au Médoc, la note de dégustation + la notoriété (+ aussi les méthodes de culture, l'excellent accueil) permettrait à Pontet Canet d'être au minimum second cru classé ]. Elle oublie aussi de préciser que le prix du vin faisait aussi partie des critères du classement (cela ne faisant que reprendre le principe de 1855 150 ans plus tard). Si l'Angélus s'était vendu avant le classement 30 €, il n'aurait jamais pu devenir 1er GCCA. Le plus gros de sa fortune estimée était déjà fait.

Car cet épisode controversé lui aura permis d’augmenter les prix d’Angélus de 23 % quand les plus grands crus classés comme Margaux ou Mouton-Rothschild les baissaient de 33 % pour les primeurs 2012

Cette phrase montre qu'elle est soit malhonnête, soit qu'elle ne comprend rien à rien.

Elle oublie de préciser que Margaux et Mouton avait totalement pété les plombs au niveau prix dans les millésimes précédents, et que s'ils étaient restés au prix antérieurs, ils auraient eu du mal à vendre dans un millésime pas facile comme 2012. Alors qu'il était relativement logique que l'Angélus tienne compte de son nouveau statut dans la fixation de son prix. Apparemment, ça ne lui a pas posé de problème pour vendre (ça semble avoir été plus difficile pour Pavie).

Donc si je comprends bien Eric: plus c'est cher plus c'est bien classé, et mieux c'est classé plus c'est cher...Cela ne me dérange de payer cher un bon vin, par contre payer cher pour que le vin soit mieux classé pour qu'il soit plus cher au prochain achat....

On peut voir ça comme ça

L'idée du classement est d'officialiser une situation de fait. Par exemple, il était logique de classer la Mondotte en 1er GCC, car sa qualité, sa notoriété et son prix étaient reconnus depuis une quinzaine d'années. Cela devenait absurde qu'un des vins plus chers de l'appellation ne soit pas classé. C''est comme si l'un des restos les plus réputés de France où il faut réserver un an à l'avance n'avait aucune étoile.

C'était un peu la même chose pour Valandraud, si ce n'est que Jean-Luc Thunevin a eu la sagesse de baisser ses prix en 2012. Comme quoi, il peut y avoir des logiques différentes selon les propriétaires.

J'en ai fait la lecteur en tant que profane.

Je n'écarte pas les éventuelles digressions ou erreurs d'interprétation de la part de la journaliste.

Ceci étant, on ne peut pas reprocher à Isabelle Saporta de donner un coup de pied dans la fourmilière (apparaissant comme assez malsaine par moment).

Certains n'étaient pas d'accord avec Le Livre noir de l'agriculture, mais au moins elle avait le mérite de mettre sur la table des questionnements particuliers.

Elle réitère avec VinoBusiness et on ne peut pas ignorer son travail auprès d'acteurs du terrain.

Pour ma part, je reste surpris par cette histoire de classement assez douteuse, avec des malfaçons et des impartialités dont on ne peut ignorer l'usage. De même en ce qui concerne les instances qui dirigent tout ce petit monde, j'ai mal pour les petits producteurs. Quant à ceux qui font dans le bio, dur dur... Ce fonctionnement confirme aussi cette harmonisation des façons de faire, au détriment du goût et des niches qui font la diversité de notre paysage viticole. L'argent, toujours l'argent...

Je crois qu'il reste important d'en faire la lecture, au moins pour savoir de quoi on parle : une bonne partie de ceux qui en font la critique, n'ont probablement pas ouvert une page.

Je ne dis pas qu'il ne fallait pas le faire. Mais tant qu'à le faire, autant le faire le mieux possible. Comme l'ont souligné un certain nombre de personnes (dont Jacques Dupont et Sandrine Goeyvaerts), le livre fait baclé, contient pas mal d'approximations, et du coup, perd une bonne partie de son efficacité. Mais bon, il a atteint son objectif ; tout le monde en parle, il s'est vendu à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires en deux semaines. Finalement, je me rends compte que suis bien c.. d'avoir travaillé pendant trois ans sur un livre sur Saint-Emilion en essayant de voir ce qu'il y avait de plus positif chez les uns et les autres alors qu'il suffit de balancer en vrac tous les commérages entendus dans le village pour en vendre 20 fois plus.

Je n'avais pas compris cette page comme celle d'un débat.

C'est le côté journaliste bankable ou pas, Eric.

Il est vrai que l'agencement de certains chapitres sont maladroits, certains propos sont redondants.

Mais si ça ouvre l'amorce d'une plus vaste investigation alors tant mieux. Si ça poursuit ou réactualise ce qui se savait déjà, alors c'est une piqûre de rappel.

Bordeaux
Du rififi dans les vignes de Saint-Emilion !

m.leparisien.fr/econ...