Médias
Le concurrent direct du Guide Vert de la RVF, après 23 années de parution, tire sa révérence.

generationvignerons....

C'est évident que dans cette nouvelle culture de l'immédiateté, la rédaction devient obsolète.
Il faut se battre pour préserver le verbe attaché aux sensations. Bien mieux que des étoiles ou des pouces en l'air.
Et s'il y a en effet la paresse du lecteur, il y a en même temps la paresse du rédacteur qui va de concert. C'est bien la lutte de LPV : mais c'est pitié de voir d'anciens rédacteurs de talent se perdre dans les brumes de Facebook ou d'Instagram pour jubiler de leurs trophées photographiés avec ce qu'ils appellent des amis et qui ne viennent plus ici que pour prendre sans donner.

En même temps, je pense que leur soucis est de ne pas avoir étayé, écrit plus sur les domaines, la construction du guide est fouillie, etc.
Ce n’est pas le numérique qui a tué mais la conception du guide !

Sylvain

sauf si tu considères que la mort était annoncée depuis quelques temps et inéluctable sans que la rédaction n'ait eu envie d'esquisser la moindre tentative face au numérique.

Et le numérique, ce n'est pas vraiment le nœud : ce nœud il est davantage dans l'évolution du numérique.
Par exemple, sur LPV, plus de 50 % des consultations se font via smartphone.

A quel(s) besoin(s) répondait cet ouvrage ?

Payer pour lire les comptes-rendus de bouteilles inaccessibles tant par leur tarif que par leur rareté ne m'intéresse point. Pour rejoindre un commentaire plus haut, je n'ai point envie de lire l'auto-congratulation de "chanceux" qui peuvent boire ces "merveilles".

Bien entendu que cet ouvrage doit receler de nombreuses belles pépites et vignerons en devenir mais certains éléments m'ont trop découragé pour passer à l'acte d'achat.

C'est moins l'utilisation du numérique que le contenu qui pouvait poser problème... A ma petite échelle.

je n'ai point envie de lire l'auto-congratulation de "chanceux" qui peuvent boire ces "merveilles".

Un peu comme ces magnifiques comptes-rendus qui fleurissent sur LPV, quoi...
Moi, personnellement, je me réjouis plutôt pour eux.
Tourner les pages d'un magasine de belles voitures, feuilleter un catalogue de vacances avec plein de destinations que je ne verrai jamais, c'est comme voir des bouteilles que je n'ai jamais bues et ne boirai jamais: du rêve mais jamais de jalousie...
N'est-on pas aussi "chanceux" de boire un beaujolais villages ou un Côte de Beaune de bons producteurs avec des gens qu'on aime???

jlj
au pays des merveilles

Qui plus est c'est réducteur de faire croire qu'il n'y a que des vins prestigieux et intouchables dans les guides. Il y a plein de valeurs sûres que les amateurs peuvent se payer. Drôle de procès ...

pierrat écrit: Qui plus est c'est réducteur de faire croire qu'il n'y a que des vins prestigieux et intouchables dans les guides. Il y a plein de valeurs sûres que les amateurs peuvent se payer. Drôle de procès ...

C'est "réducteur" de lire les messages partiellement J'ai modéré ce point en milieu/fin de message.

jean-luc javaux écrit: je n'ai point envie de lire l'auto-congratulation de "chanceux" qui peuvent boire ces "merveilles".

Un peu comme ces magnifiques comptes-rendus qui fleurissent sur LPV, quoi...
Moi, personnellement, je me réjouis plutôt pour eux.
Tourner les pages d'un magasine de belles voitures, feuilleter un catalogue de vacances avec plein de destinations que je ne verrai jamais, c'est comme voire des bouteilles que je n'ai jamais bues et ne boirai jamais: du rêve mais jamais de jalousie...
N'est-on pas aussi "chanceux" de boire un beaujolais villages ou un Côte de Beaune de bons producteurs avec des gens qu'on aime???

jlj
au pays des merveilles

Ah ah je n'ai point le temps d'être jaloux Mon propos était plutôt de dire que leur ouvrage ne correspond pas bien à mes attentes en matière de recherche de références. A mettre en perspective avec une des idées de l'article qui est que le numérique a pu nuire à l'ouvrage. Son contenu peut-être aussi.

Si je souhaite découvrir des iles paradisiaques, je peux aller faire un tour sur LPV en effet, en toute responsabilité.

Tout à fait, la "chance" peut se trouver à chaque tour de tire-bouchon

Médias
Le concurrent direct du Guide Vert de la RVF, après 23 années de parution, tire sa révérence.

Ca vaut la peine de lire les commentaires en dessous car on peut y lire ceci:

Le Guide Bettane+Desseauve ne s’arrête pas, il disparaît sous cette forme pour renaître dès l’année prochaine sous une forme différente.
Via notre site web, bien sûr, mais pas seulement. Il aura une version papier totalement différente de ce que nous avons publié jusqu’ici.

Bien vu, Arnaud !
Je n'avais pas déroulé l'article jusque dans les commentaires.

Affaire à suivre, donc.

Gastronomix écrit: Médias
Le concurrent direct du Guide Vert de la RVF, après 23 années de parution, tire sa révérence.

Ca vaut la peine de lire les commentaires en dessous car on peut y lire ceci:

Le Guide Bettane+Desseauve ne s’arrête pas, il disparaît sous cette forme pour renaître dès l’année prochaine sous une forme différente.
Via notre site web, bien sûr, mais pas seulement. Il aura une version papier totalement différente de ce que nous avons publié jusqu’ici.

La nouvelle version apparaîtra le 4 novembre et ne comptera que 304 pages. Le coût diminuera à 14€90...

fnac.com

C’est une bonne nouvelle. Ce guide génère une bonne visibilité car une catégorie de lecteur ne se reconnaît pas du tout dans les écrits du web et préfère un ouvrage « réel » à des écrits virtuels.
L’équipe d’Alain Chameyrat fait de son mieux pour rendre cet opus attractif et surtout adapté à l’air du temps.
Ce que ne sont hélas plus du tout nos espaces web, totalement dépassés par FB, Insta et le petit oiseau...

Euh, j'ai pas tout compris...
C'est plus Michel Bettane, le porte étendard du guide Bettane (et Desseauve) ?

Et le guide papier redeviendrait hype quand "nos espaces" gratuits et ouverts à tous seraient devenus ringards comparés aux réseaux privés de FB, aux quelques caractères de Twitter et aux exhib' de photos d'Insta, ces espaces où personne ne connait personne et où les effets de mode passent aussi vite qu'un pet dans le vent ?

Comme quoi, suffit de bosser et de s'accrocher. La qualité reste !

Oliv,
Monsieur Essa parle d'une catégorie de lecteur (au singulier) qui ne se reconnaîtrait pas dans les ecrits du web.
Je suppose qu'il parle en son nom propre...

jlj

Je vous assure mon cher cousin que vous avez dit "bizarre bizarre"
Moi ? J'ai dit bizarre ? Comme c'est étrange...

Comme Olivier je n'ai pas compris ! Une photo et une petite image et ça remplace un commentaire qui explique comment le vin goûte et si il a eu besoin d'une préparation quelconque ? Très peu pour moi !!

C'est embêtant mais Patrick Essa a raison. Faut aller voir sur Facebook et Instagram pour se rendre compte...

Roger Soif écrit: C'est embêtant mais Patrick Essa a raison. Faut aller voir sur Facebook et Instagram pour se rendre compte...

...que le public n'est pas tout à fait le même.

ysildur écrit:

Roger Soif écrit: C'est embêtant mais Patrick Essa a raison. Faut aller voir sur Facebook et Instagram pour se rendre compte...

...que le public n'est pas tout à fait le même.

Dixit une nièce de 17 ans " mais Facebook, c'est un truc de vieux !"

Je travaille au contact d'ados et je vous confirme que Facebook est considéré comme un réseau social de vieux depuis quelques années déjà...

Précisément...ce ne sont pas les ados qui parlent de vins en général.
Une photo ou une video, deux mots # pour accrocher le lecteur avec Les moteurs et hop, le tour est joué.

Mais la désaffection de Facebook ne date pas de cette année et qui s'en est détourné à 17 ans il y a 5 ans en a aujourd'hui 22. Peut-être pas encore le consommateur d'aujourd'hui, quoique, en tout cas celui de demain.
D'autre part, ce désamour est plus large que ça, je dirais jusqu'à 30ans voire plus les comptes ont souvent été mis en sommeil.

ysildur écrit:

Roger Soif écrit: C'est embêtant mais Patrick Essa a raison. Faut aller voir sur Facebook et Instagram pour se rendre compte...

...que le public n'est pas tout à fait le même.

Non ce n'est pas le même. Moins de français et de belges, mais plus d'américains et d'asiatiques. Et souvent bien plus pointus qu'ici (en particulier sur la Bourgogne). On ne parle évidemment pas des ados...

Raboso del Piave DOC écrit: Mais la désaffection de Facebook ne date pas de cette année et qui s'en est détourné à 17 ans il y a 5 ans en a aujourd'hui 22. Peut-être pas encore le consommateur d'aujourd'hui, quoique, en tout cas celui de demain.
D'autre part, ce désamour est plus large que ça, je dirais jusqu'à 30ans voire plus les comptes ont souvent été mis en sommeil.

Humm... Facebook, c'est 2.7 milliards de membres, en progression constante depuis de années (www.journaldunet.com...). La désaffection des jeunes est parfois réelle, mais c'est un épiphénomène.

Pour affirmer cela il faudrait affiner ce chiffre: qui sont les nouveaux inscrits ? Quel est le pourcentage de comptes actifs 7j/7? Quelle catégorie d'âge met le plus son compte en sommeil?
Je n'ai pas ces chiffres... Donc je m'arrête là.
La seule chose que je sais, c'est que les dernières fois que j'ai posé la question, à un public 12-19, on m'a répondu : "Mais c'est la génération d'après". Comme ils étaient polis...

Raboso del Piave DOC écrit: Pour affirmer cela il faudrait affiner ce chiffre: qui sont les nouveaux inscrits ? Quel est le pourcentage de comptes actifs 7j/7? Quelle catégorie d'âge met le plus son compte en sommeil?
Je n'ai pas ces chiffres... Donc je m'arrête là.
La seule chose que je sais, c'est que les dernières fois que j'ai posé la question, à un public 12-19, on m'a répondu : "Mais c'est la génération d'après". Comme ils étaient polis...

Ne t'inquiète pas pour Facebook, si les annonceurs s'y précipitent et si leurs revenus publicitaires explosent, ce n'est pas pour rien... Le cours de bourse de Facebook a augmenté de 240% en 5 ans. Sauf à croire que les analystes (qui eux connaissent les chiffres précis) sont dupes.
Les jeunes, c'est une question de comportement, ils sont plus dans l'immédiateté. Instagram ou Twitter sont bien meilleurs de ce point de vue. Facebook l'a bien compris et c'est pour cela qu'ils ont racheté Instagram. Mais bon, je ne crois pas qu'on parle des ados ici....
A titre d'exemple sur Facebook : parmi d'autres, le groupe Burgundy Lovers. 7.100 membres en 2 ans (et ça grimpe très fort et très vite). Un nombre de dégustations de grands Bourgogne impressionnant, des commentaires précis, des analyses de terroir, des dégustations Zoom organisées avec des propriétaires, ... On a quand même l'impression que c'est là que ça se passe aujourd'hui. Sur Instagram, inutile de compter, ça déferle. 012 notamment y est devenu une star

Roger Soif, je suppose que tu parles de la page "Burgundy Lovers" en particulier.
Effectivement beaucoup d'asiatiques et d'américains qui se sifflent des Leroy et des Coche-Dury chaque semaine ou qui ouvrent des 1ers ou grands crus 2015/16/17 de Roulot ou Rousseau.
"Tu as eu de la chance de trouver une Griotte-Chambertin de Duroché à la vente "

Il y a tout de même un petit côté "Qui a la plus grosse" bien éloigné de l'esprit LPV
J'avoue que je parcours parce qu'on peut y trouver des infos, tout n'est pas à jeter.
Avec le gros avantage de la traduction automatique.
Et puis c'est marrant de voir qu'il n'y a pratiquement jamais de CR négatifs sauf pour signaler la prémox.
On perçoit le stress des gens à chaque ouverture d'un blanc de chez Leflaive

Petite parenthèse.
Ne partant pas en vacances, ma femme souhaite qu'on en profite pour ré-aménager notre garage avec placards et tout ce qui va bien.
Du coup j'ai dû emmener au cubo à verres certaines bouteilles vides que je gardais sur une étagère. ( Bienvenues de Carillon, Clos de Tart, Richebourg, Coche-Dury ...)
L'espace d'un instant, je me suis dit qu'il faudrait que je les prenne en photo sur la table et que je poste la photo sur FB.
"Salut les p'tites bites, regardez qui c'est qui a la plus grosse aujourd'hui "

Sinon plus sérieusement il y a une personne qui s'interrogeait sur le Meursault 1er cru Blagny "Genelotte"
Sur FB, il me semble que personne n'ait su y répondre alors qu'il suffirait d'ouvrir un sujet sur LPV pour qu'assez rapidement quelqu'un puisse donner une explication.

Et pour finir, je pense que la grande force de LPV est d'être multi-générationnel donc indémodable.

Pour être sur tous ces réseaux avec l assoce et comme le dit Sylvain , pour regarder un peu ce qui si passe ,
A l assoce
Plus de 70 ans , aucun de nos adhérents ne va sur les réseaux sociaux ,
30- 65 ans c est Facebook , avec très peu de gens qui répondent
- 30 ans 5 adhérents vont sur ce profil , dons à 30a ans tu es déjà un vieux c... je reste poli

Quand je vois sur Face book tous ces groupes qui se sont créer autour du vin , les 3 quart ce ne sont que de la com pour vendre , quand à instagram tout ce fait par portable ç a limite

Alors sur LPV , ça vie c est un monde de passionnés , d échanges de partages d amitiés , même si l on ne se connais pas physiquement , des que l on as besoin d un renseignement même à l autre bout de la France voir du monde , il y a toujours quelqu un qui te répond et ça tiens la route , ça c est du réseau , du solide , alors ma conclusion LPV c est du très sérieux pour ceux qui veulent allez plus loin qu une simple dégustation , et comme me ll on déjà dit certains vignerons bien connus sur le forum, ils préfèrent avoir à faire à des passionné(e)s , qu a des gens du monde du vin et je cite personne , car nous nous n avons rien a vendre , juste du bonheur et un ressenti personnel Pour moi sur facebook , j ai très peu d amis mais des bons que j apprécie quand on échange
Bon 15 aout à tous
didier

Ces différents vecteurs de communication ne sont pas comparables, et c'est même un peu absurde de vouloir le faire.
Pas le même public, pas la même génération, pas le même attrait pour le vin. Il n'y a donc rien de commun.
Que certains s'affichent en photo sur FB ou Instagram, cela n'apporte pas grand chose s'il n'y a pas de commentaire.
La vraie force de LPV, qui en fait un média a part, est la richesse du contenu et les explications/commentaires de chaque vin. Rien que pour cela, c'est incomparable.
La preuve en est: lorsque un amateur recherche une information quelconque sur un vin donné sur un moteur de recherche, il est quasiment tout de suite renvoyé sur LPV. Chose qui peut difficilement être faite sur les autres réseaux sociaux.
LPV c'est de l'histoire gravé dans le marbre, quand sur FB ou Instagram c'est simplement dessiné sur le sable de la plage...