Double page dans la RVF d'Avril, on ne peut pas le louper. Un plaidoyer dans lequel on n'a pas oublié de mettre l'étiquette du domaine et le nom qui apparaît en caractères imposants.
Je n'ai pas trop compris à qui il en voulait, Aimé. Il faut dire que ce n'est pas très clair. Il ne veut plus que l'on appelle "vin" ce qui ne correspond pas à certains critères, et en particulier, il oppose le vin vigneron au vin industriel.
Bon, mais ce n'est pas finit... Vous pensez, deux pages...
C'est ensuite dans les critères de définition de ce qu'est un vin vigneron qu'il n'est plus très clair ou plutôt plus très net, voire carrément douteux.
Seule l'Europe est capable d'engendrer de tels vins et cela est sous-entendu plusieurs fois.
Ensuite, il s'en prend à la taille de l'exploitation, plus que quelques dizaines d'hectares et on bascule dans l'industriel: Yquem, par exemple... (à‡a c'est mon contre-exemple, Lafite, etc...)
Puis vient la question de la densité de plantation entre 7000 et 15000, fourchette en dehors de laquelle, c'est industriel. Il devrait aller voir dans certaines régions de la Rioja ou du Ribera pour voir si la faible densité est source d'industrialisation.
Et encore, Aimé Guibert nous parle de rendements: Qu'est-ce qu'il s'imagine? Que les grands vins étrangers sont des pissetttes de vigne? J'aimerais bien connaître les rendements du Clos Alpata, de Ridge Montebello. C'est aussi ne pas tenir compte des particularismes et penser que le terroir, ça n'existe qu'en Europe, c'est d'ailleurs son dernier point. (au moins il est généreux certains se limitent à l'hexagone.)
Très franchement, s'il avait la trouille d'une quelconque concurence, il ne s'y prendrait pas autrement. Face à la concurrence, deux solutions: crier en sortant les vieux poncifs limites xénophobes ou faire meilleur que la concurrence.
Dernière chose, je ne sais pas combien coûte un encart comme celui-ci, mais ça ne doit pas être donné, et je ne peux m'empêcher de penser que le prix du Daumas Gassac est bien élevé.