J'aurais tout aussi bien pu mettre ce message dans une des rubriques ouvertes dans A Propos, sur le marketing et la place des vins Français dans le monde.
L'article de IVV parle de Bordeaux: c'est impressionnant de précision, de données; tout y est, du nombre de pieds à  l'hectare jusqu'au rendement moyen par pied, appellation par appellation.
Et puis il y a ces fameuses courbes de l'export qui nous font tant dsicuter.
Le marché Nord américain est il est vrai assez chaotique, mais la progression est assez constante sur le marché européen, également en constante évolution vers le marché asiatique, avec un gigantesque éternuement entre 96 et 98, retombé aussi vite qu'il a pris de l'ampleur, avec sans doute une amorce d'infléchissement de la hausse ces dernières années.
Ce qui est très intéressant également, en dehors des volumes échangés, c'est le prix moyen au litre des achats, pays par pays. Si pour les USA et le Japon, les prix élevés semblent être dus à  la part des transports et la marge des importateurs, dans l'Union Européenne, les Pays Bas semble être le pays où l'on boit le moins cher.
Mais, hors UE, nos voisins suisses boivent plus de deux fois plus cher que tout le monde! Allez savoir pourquoi!
Je conseille à  tous de se procurer ce numéro plus qu'intéressant.

Jérôme

Les Suisses boivent-ils plus cher ou les vins sont-ils plus chers en Suisse ?

amitiés

Yves

J'ai trouvé également très intéressant cet article, surtout par rapport à  ce que nous disait Claudine il y peu sur un autre sujet : "...En % de leurs ventes les ventes des crus classes sur ces 3 pays (France, Belgique et Suisse) est totalement ridicule. Sans connaitre le chiffre exact et sauf cas particuliers (ex. Ch. St Pierre) ce pourcentage est certainement inferieur a 5% du total de leurs ventes.
Le marche est aujourd'hui quasi exclusivement un marche export et les clients sont principalement aux USA et en Asie du Sud-Est. Bref sur les pays riches. Donc ni en France ni en Belgique..."
J'aimerais connaître les sources de Claudine, car quand je lis cet article de la dernière revue In Vino Veritas, cela me semble plutôt en totale contradiction avec ce qui est dit plus haut. Selon les appellations, le France à  elle seule représente entre 42 et 85 % du volume global de vente. Pour les exportations, les Etats-Unis représentent entre 4 et 12 % du volume (pas du volume total, du volume des exportations uniquement...) et entre 13,4 et 17,9 % de l'export en valeur. Les pays asiatiques tant en volume qu'en valeur ne représentent que la moitié environ des Etats-Unis. La Suisse et la Belgique représentent ensemble beaucoup plus que les Etats-Unis, tant en volume qu'en valeur. Les pays européens (essentiellement France, Allemagne, Belgique, Suisse, Pays-Bas, Royaume-Uni et Danemark) représentent selon les appellations entre 85 et 95 % du pourcentage de vente global en volume. Cela me semble donc être très loin des 5 % annoncés par Claudine pour appuyer sa thèse... (les chiffres sont ceux de la campagne 2001-2002)
Même si on peut estimer (cela reste encore à  démontrer...) que les Etats-Unis commandent plus de Crus Classés que de vins de classement et d'appellations moins prestigieuses, on ne peut affirmer que la France, la Belgique et la Suisse représentent pour ces crus des marchés négligeables, et au vu de ce qui précède, ils sont plutôt le marché de loin le plus important. Sauf si Claudine possède d'autres chiffres bien sûr...

Luc