Bonjour,

Pour avoir ouvert une bouteille de Brézé 2008 la semaine dernière, je partage l'avis d'Hyllos.
Un bon carafage fut nécessaire pour lisser l'élevage qui bridait en effet le vin à l'ouverture.
Ensuite les notes de coing, de bergamotte ont ravi mon palais et le vin s'est révélé superbe, montrant beaucoup de rondeur mais aussi une belle finale tendue.
C'est encore jeune, mais je n'ai aucune inquiétude sur l'avenir de ce vin.

Cordialement,
William

Romain Guiberteau, Saumur Brezé 2006
Bouteille carafée 2 heures, très beau vin, nez de fumé, grillé, très élégant, bouche complexe et très équilibrée, il y à une très belle acidité mais pas dérangeante du tout, le vin va encore surement s'affiner sur quelques années mais c'est déjà très prêt et délicieux maintenant.

Extrait du compte rendu d'une dégustation de Loire:
LPV VDM VDL

Jaune soutenu, jolie brillance. L'élevage marque le nez, grillé et vanillé, devançant des notes d'anis, de miel, de fleurs blanches et de coing. Le vin est gras, large, plutôt complexe avec une acidité tranchante, l'élevage reprenant un peu le dessus en finale.
On sent un beau vin à revoir avec quelques années de plus.

Romain Guiberteau, Saumur "Brézé" 2008.

[IMG=http://img685.imageshack.us/img685/5928/04guiberteau.jpg][/img]

Domaine Romain Guiberteau, Les arboises 2004

Bouteille ouverte 30 mn avant dégustation.
la robe est d'un joli rouge magenta.
Au nez, on sent les fruits rouges, avec une dominante de fraise.
En bouche, on retrouve les fruits rouges, légèrement dominés par une pointe d'élevage, qui s'estompe rapidement. Longueur très correcte, vin puissant : une bonne expression du cabernet franc (je ne connais pas très bien ce millésime en saumur, mais il me semble correct). Je pense qu'il faut cependant aérer un peu plus le vin, voire le carafer pour moins ressentir l'élevage. Le vin me semble bu au début de son apogée.

Bien cordialement,

H.

2004 est un millésime très réussi chez Romain Guiberteau (comme chez foucault).
J'adore les Arboises sur ce millésime. Je trouve qu'il possède la texture crayeuse et la noblesse d'un Bourg du même millésime. L'élevage est très soigné, parfaitement intégré et l'ensemble possède une grande finesse.
Gros potentiel... A aérer effectivement si on souhaite en profiter maintenant.

Denis

Romain Guiberteau, Saumur rouge cuvée de base 2006

Bouteille bue hier soir sur des tomates farcies, épaulé une demi-heure.
Robe : d'un beau rouge cardinal, pas trop foncé, pas du tout de reflet violacé.
Nez : la fraise ressort, en gros les fruits rouges.
En bouche : les tannins sont fondus, les fruits rouges sont là et le bois est bien intégré : bel ensemble équilibré, avec une finale correcte et une pointe d'acidité : du plaisir pour ce saumur à maturité (6 ans) , et d'un excellent rapport Q/P ! J'aime beaucoup les vins de ce domaine. C'est la deuxième fois que je bois cette bouteille d'entrée de gamme et toujours autant de plaisir.

plus court :
Romain Guiberteau, Saumur rouge cuvée de base 2011
Achetée il y a trois semaines, débouchée hier soir pour voir son potentiel : nez de poussière, odeurs de moisi en bouche : ça ne part pas à l'aération, même après la nuit : finie dans l'évier. Défaut de bouteille sûrement, je vais en ouvrir une autre la semaine prochaine pour comparer.

Domaine Guiberteau – Saumur 2011 (cuvée domaine)


Robe (très) pâle.

A l’ouverture, le nez est très discret, citrique, légèrement floral. Il s’étoffera un peu à l’aération, sur la pomme, la poire.

La bouche est très droite, avec une belle acidité, mais la matière est légère. Là aussi, cela s’améliore légèrement à l’aération, mais cela me semble toujours un peu maigre.

Ce n’est pas mauvais, c’est frais, mais ça reste très simple, sur une dominante citrique. Evidemment bu trop jeune, mais je n’ai pas non plus eu l’impression d’un grand potentiel.

Assez bien

Mathieu

Domaine Guiberteau - Saumur rouge cuvée de base 2006

Bouteille bue hier soir : CR rapide, car déjà décrit plus haut : même ressenti, au nez comme en bouche : fruité, tannins fondus (pas sentis d'arômes tertiaires). Je rajoute qu'on sent une pointe de poivron en bouche, rien de très désagréable. Une toute petite astringence en finale, avec toujours une légère acidité que j'apprécie : c'était ma dernière bouteille et je me dis que cette cuvée de base en avait encore sous la pédale. Beaucoup de plaisir sur ce saumur à un rapport Q/P remarquable (12 ou13 euros la bouteille).

S.

Domaine Guiberteau Saumur blanc 2011

Ma première rencontre avec ce domaine
Service à température correcte (#12°) pas de carafage ni aération (domage)

La robe est cristalline jaune pale aux nombreux reflets verts
Le nez s'ouvre dans le verre sur la pomme grani-smith
L'attaque en bouche est droite tendue très tendue salivante (à l'aveugle j'aurais pu prendre ce vin pour un aligoté). Aucune agressivité mais un bel équilibre
Le mileiux de bouche est toujours sur l'équilibre avec peut être quelques notes de pamplemousse
Une finale enlevé
Très bonne surprise

Sur une andouillette à la moutarde est au vin blanc le mariage était magnifique

Sans carafage, c'est en effet dommage... mais sa cuvée domaine est quand même suffisamment avenante pour s'en sortir...

Saumur Domaine Guiberteau « Clos de Guichaux » 2009
Nez oxydatif de noisette, noix, pomme très mûre, citron.
La bouche l’est également, tannique, sur la noix, l’ensemble est assez austère, dur, de volume correct et finit abrupt sur l’acidité et asséchant. Décidément beaucoup de mal avec les vins de ce domaine, pas mon truc. Assez Bien.

[size=medium][size=medium]Bonjour Enzo,
juste une petite question qui pourrait paraître idiote, mais bon, on est la pour échanger: tu veux dire quoi quand tu écris d’une bouche «tannique» pour un blanc? Je te pose la question car j’ai toujours associé «tannique» aux tannins issus de la macération (contact avec la peau, pépins etc etc) et donc ma question pour un blanc. Ou peut-être te réfères-tu aux tannins d’élevage? Dans ce cas, quelle nuance fais-tu entre «boisé» et «tannique»? Merci d’avance pour ta réponse et pour tes notes toujours intéressantes.
Mauri[/size][/size]

Ou peut-être te réfères-tu aux tannins d’élevage?

là en effet j'associerais plus ce côté tannique à l’élevage car la bouche est dure et même asséchante en finale. si j'indique boisé pour un blanc, je serais plus sur l'aspect aromatique (encore que j'ai l'habitude de définir quel type d'aromatique). dis moi si c'est plus clair?

Romain Guiberteau Clos des Carmes 2008

Immédiatement, le vin est puissant au nez, plutôt sur les agrumes. En bouche, la matière est très large, c'est gras, on ressent le boisé, la longueur est interminable alors que la finale est légèrement décevante avec une sensation d'alcool très présente. Alors que le nez appelait les fruits, les agrumes, la bouche est davantage sur la minéralité. Je trouve que ce vin est encore largement sur la retenue sur un millésime en Loire assez exceptionnel. J'espère que les défauts disparaîtront avec le temps mais je suis plutôt optimiste à ce sujet.

Paul

Romain Guiberteau, Saumur cuvée de base 2011

bouteille carafée 30mn.
Robe rouge vif, nez sur les fruits rouge tout comme la bouche où les tanins sont très peu accrocheurs, du corps, finale sur la fraise agréable. Pas de trace de végétal. Ce vin, goûté en septembre, s'est beaucoup mieux comporté et semble avoir à présent digéré sa mise en bouteille. A boire maintenant et pendant 4/ 5 ans à mon avis.
Je pense qu'il aurait gagné à être carafé au moins 2 heures, car il a gagné en complexité et volume tout au long du repas.

Cordialement,

Seb.

Romain Guiberteau, Saumur Brezé 2009 : voilà un autre vin blanc que mon caviste de Lyon m'a conseillé et je dois avouer que j'ai adoré. A carafer impérativement plusieurs heures avant de déguster (pas trop frais). Robe jaune or, nez sublime sur les agrumes et les fleurs blanches. En bouche, c'est très délicat, des arômes de pamplemousse, de zestes de citron, d'oranges viennent tapisser le palais. J'ai trouvé ce vin très agréable à l'apéritif mais aussi sur un tartare de St Jacques. Je ne sais pas comment évolue ce vin avec le temps mais cela donne envie d'en encaver quelques bouteilles.

Pierre

Romain Guiberteau Clos des Carmes 2008

Nez assez peu causant, on sent l'élévage et un petit côté croute de fromage qui tend à disparaître avec l'aération.
La bouche est énorme de tension, avec un côté citronné. Grosse matière avec une sensation tannique, belle longueur. Ca envoie !
Toujours à attendre à mon avis mais un beau gros bébé.
Très bien

Florian

On es tout à fait d'accord Florian sur l'analyse de ce clos des carmes 2008. Il devrait être immense d'ici quelques années...

Paul

C'est marrant Florian, car la btl de clos des carmes 2008 bu aux Quinze vins il y a qq semaines étaient somptueuses.
A peine débouchée, le nez explosait de fruit, de miel et d'une belle minéralité.
Les fruits se sont fait plus présents avec l'aération.
En bouche je confirme par contre la grosse tension, une bouche tranchante comme un couteau, avec une longueur incroyable.
J'en ai acheté 3 btl du coup

Romain Guiberteau Saumur blanc 2011

Au nez, le vin est très attirant, entre minéralité et senteurs florales. La bouche est moins expressive, la matière légère, relativement tendue et très minérale, j'aurais facilement confondu ce vin avec un sauvignon. En finale, on percoit une forme de salinité sympathique qui vient atténuer cette sensation de légèreté initiale, presque de fadeur. Au final, c'est plutôt agréable pour une entrée de gamme sans toutefois être transcendant.

Paul

Merci pour ce CR Paul.

retourdebaton écrit: Au nez, le vin est très attirant, entre minéralité et senteurs florales.

Sur ce point, il a du s'ouvrir, parce que bu en septembre dernier (cf. CR page précédente), le nez était bien discret. Pour le reste, tout à fait d'accord sur l'impression de légèreté, voire de fadeur / maigreur.

Mathieu

Romain Guiberteau, Saumur cuvée de base 2011

j'écrivais ceci en février 2013 : Je pense qu'il aurait gagné à être carafé au moins 2 heures, car il a gagné en complexité et volume tout au long du repas. > bah, il faut sans doute le carafer plus longtemps, le vin était meilleur (plus profond, plus complexe) le lendemain de son ouverture. Un peu de traces de végétal cette fois - ci , des arômes de poivrons plus marqués, pas d'acidité et quelques notes de fruits : une bonne bouteille, une belle entrée de gamme de ce producteur.

Bien cordialement,

Seb.

Romain Guiberteau - Brézé 2009

J'ai bu cette bouteille au restaurant "aux petits oignons" à Angers (45e). Bonne cuisine et belle carte des vins même si l'on ne sort pas des sentiers battus.

J'ai eu bcp de mal sur cette bouteille. Il m'a été difficile de boire 2 verres tout au long du repas, la faute non pas au bois, bien que très présent, mais plus à une acidité décapante qui ne m'apparaît pas intégrée du tout.
On est clairement sur le registre ultra citrique, proche de la décharge électrique. J'aurais tendance à qualifier cette acidité de verte.
En fait, on est sur le jus de citron vert boisé.

Personnellement, cette dégustation m'a laissé une impression de manque de maturité évident.
Je sais que sur Brézé, certains, dont Romain Guiberteau, cherchent à vendanger tôt pour préserver la droiture et la fraîcheur du vin, pour permettre au terroir de s'exprimer pleinement, surtout sur millésime solaire. Je me demande si en 2009 ça n'a pas débuté trop tôt car en l'état, sur Brézé, la minéralité y est austère.

Je serais intéressé de regoûter cette bouteille dans 4 à 5 ans, je me demande comment elle peut évoluer bien qu'un brin pessimiste. On est loin des finales tendues vibrantes, salines et salivantes. L'acidité est ici sèche et tranchante, presque blessante et pourtant mon fruit préféré est le citron !

Bref, je garde un meilleur souvenir du 2008, millésime réputé pourtant bien plus acide que 2009...

Rémi

c'est peut-être une bouteille difficile à boire au restaurant car mon caviste m'a vraiment recommandé le carafage de plusieurs heures avant de le boire. Personnellement, je n'ai pas ressenti une pareille acidité sur ce vin après carafage.

Pierre

Pierrot le fou écrivait:

---

> c'est peut-être une bouteille difficile à boire au
> restaurant car mon caviste m'a vraiment recommandé
> le carafage de plusieurs heures avant de le boire.
> Personnellement, je n'ai pas ressenti une pareille
> acidité sur ce vin après carafage.
>
> Pierre

Bonjour Pierre,

le vin n'a pas bougé tout du long, même après 2 heures d'aération en bouteille ou dans mon verre.
J'ai du mal à penser qu'une telle acidité puisse se fondre et s'intégrer par le biais d'une aération prolongée, l'élevage peut-être et ce n'était pas le cas ici. D'ailleurs élevage très présent mais pas putassier...

L'avais-tu goûté avant le carafage ? Si oui, comment a-t-il évolué ?

Rémi

J'ai eu bcp de mal sur cette bouteille. Il m'a été difficile de boire 2 verres tout au long du repas, la faute non pas au bois, bien que très présent, mais plus à une acidité décapante qui ne m'apparaît pas intégrée du tout.
On est clairement sur le registre ultra citrique, proche de la décharge électrique. J'aurais tendance à qualifier cette acidité de verte.
En fait, on est sur le jus de citron vert boisé.

je l'ai gouté exactement pareil en fin d’élevage il y a un an

[size=small]Saumur Domaine Guiberteau « Brezé » 2009
[size=x-small]En elevage. Mise en avril 2012.[/size]
Nez trop élevé de chêne, de noix de coco sans aucun fruit.
La bouche est à l’image de certains elevage bourguignons excessifs, c’est riche, gras, mais avec une acidité très mal intégrée qui agresse les papilles. C’est citrique, austère, et si on salive ça n’est pas agréable car le vin est destructuré, sans liant avec un bois et une acidité qui ressortent trop. Ça finit très sec. A revoir.[/size]

sensation d'un trop de bois pour la matière présente et d'un manque de maturité évident. Par contre, rien à voir avec une quelconque "minéralité" austère, juste une acidité "verte" trop présente.

Bizarre cette sensation sur 2009, on aurait pu craindre au contraire des vins trop opulents. Un coup de tartriquage?

Bonne journée
R

Non, je ne l'ai pas goûté après débouchonnage, faisant totalement confiance à mon caviste. 4 heures de carafe et nous l'avons bu aux alentours de 10-11°.

Pierre

enzo d'aviolo écrivait:

---

> Par contre, rien à voir avec une quelconque
> "minéralité" austère, juste une acidité "verte"
> trop présente.

On ne va évidemment et heureusement pas relancer le débat sur la minéralité.
J'ai employé ce terme pour faire un lien avec ce que j'ai écrit précédemment. A savoir le fait que certains vignerons cherchent à récolter tôt pour que l'expression de leur terroir ne soit pas gommée par une éventuelle surmaturité. Je ne pense effectivement pas que cette acidité soit liée au sol, en tout cas elle masque tout ici...

Rémi

Je ne pense effectivement pas que cette acidité soit liée au sol, en tout cas elle masque tout ici...

on est d'accord alors.