Jean-Loup Guerrin écrit: D'autant que tu ne peux obtenir du Cotat que chez un caviste, à un prix prohibitif.
Il ne prend plus de nouveaux clients depuis bien longtemps…

Jean-Loup

"cul de beaujeu " 36.30 ttc, la "grande côte" 34.50 ttc et le rouge moins de 30€ pour ma part chez un caviste en haute savoie.
Ils ne matraquent pas trop encore je trouve ... Au domaine, ils sortent a combien ?

Je ne sais pas si c'est avouable...
Mais la qualité vaut les prix que tu annonces.

Jean-Loup

En effet Delaporte on peut en avoir. Cotat, niet. Les prix domaines sont un peu en dessous mais 35€ ça reste acceptable au vu de la qualité. Je ne mettrais par contre pas 30€ dans le rouge.

hyllos écrit: En effet Delaporte on peut en avoir. Cotat, niet. Les prix domaines sont un peu en dessous mais 35€ ça reste acceptable au vu de la qualité. Je ne mettrais par contre pas 30€ dans le rouge.

Quand je conseillais plutôt Delaporte, c'était bien pour cette raison d'approvisionnemeent.
Les 2008 MD de Cotat dont CR ci-dessus devaient coûter une bonne vingtaine d'euros prix caviste ...

jlj

Est-ce que quelqu'un a dégusté les 2018 et le rouge 2017 ?

Oui et oui.

Merci.

jlj

Il peut le faire !

Julien (si c'est bien ton prénom, et Michel ton nom ),

Tu trouveras aux deux tiers de cette page mes commentaires sur tous les 2018 et sur tous les 2017, sauf le chavignol rouge dans ce dernier millésime.

Jean-Loup

Super merci beaucoup, ça à l’air très bien tout ça

Moi, je réponds à la question... que voulez-vous... mais je peux aussi faire un effort, ça me sortira de ma torpeur lpvienne

Allez, je suis bon. Voilà mon CR, rapide des 2018 et affiliés.

D’abord une point d’humour pour nous accueillir, François est plutôt remonté car cette année tous ses vins ont été refusé à l’agrément (première session), pas excès de zèle des plus jeunes, il lui semble. Les commentaires étaient ridicules, d’ailleurs au vu des vins. Par contre, le seul à être passé tout seul, c’est le rosé, alors qu’au contraire des autres, qui sont bien en ligne, sort un degré alcoolique impressionnant et un style sudiste… bref… l’homologation, c’est toujours une grande blague et les vignerons sont très forts pour se plomber entre eux.

2018 donne un résultat global excellent, avec surtout une très belle fraîcheur et un équilibre parfait. François met ça au compte des volumes généreux à la vigne, qui ont permis de compenser les conditions très chaudes, en ralentissant la maturation. D’ailleurs, il soulève au passage l’absurdité des rendements figés… alors que cette année aurait permis de rentrer beaucoup de fruit d’excellent niveau, en les dépassant allègrement… mais là où on a relevé les rendements, à Sancerre, ce fut une fin de non recevoir.

A part ces considérations politiques ! on passe au compte rendu.

Caillottes 2018
On a un profil de fruit frais et jaunes. La bouche est droite et pure, légèrement variétale avec une finale épicée fine. C’est joli. 75+

Monts Damnés 2018
Alors là, j’approuve. On monte de plusieurs crans en terme de matière et d’intensité. La bouche prend de l’ampleur autant en matière qu’en aromatique. C’est complexe, épicé mais avec des fruits comme l’ananas et la pêche et une finale qui part étonnamment sur la groseille framboise et feuille de cassis. C’est magnifique. 90-

Grande Côte 2018
La maturité semble supérieure, un chouia plus de sucres résiduels et pourtant le même taux d’alcool. Là, l’aromatique est très nettement sur l’abricot. Avec une bouche qui donne une impression de richesse et de puissance, toujours très marquée sur l’abricot. Rien à voir avec MD, superbe aussi, peut-être même plus intéressant en terme de profil. 90

Culs de Beaujeu 2018
Comme depuis plusieurs années, c’est ma cuvée favorite. Elle est cependant beaucoup plus fermée, notamment au nez, qui cause peu. Par contre, la bouche révèle une immense complexité, même si elle est encore peu évidente. On y trouve tout. Les épices, les fruits exotiques, les herbes aromatiques. Et la matière, immense. C’est une future très grande bouteille. 90 mais 95+ si je pense au potentiel. C’est très clairement d’un autre bois que les deux autres parcellaires.

Sancerre Rosé 2018
Le rosé part sur le fruit rouge et plus singulièrement l’orange. La puissance fait penser au sud, sa texture en bouche aussi (le compteur affiche 14,7%… mais ça, c’est passé crème à l’agrément… alors que c’est totalement atypique). Finale framboisée. 80+. Bon, ceci dit, je ne suis pas un grand fan de ce vin.

VDT Rouge 2017
Fruit rouge sucré, cassis presque confit. Bouche sucrée et douce qui confine à la confiture, c’est étonnant et délicieux. 85. Tout à fait différent de l’an dernier, celui-ci est une gourmandise (en vendanges entières)

Paul 2011
Sur place, on truffait déjà avec un sucré tout de même retenu, très exotique. 90+. J’ai malencontreusement oublié une bouteille dans le coffre qui s’est presque ouverte, du coup, nous l’avons bue. L’équilibre est magistral, le sucre résiduel ne domine pas du tout et ce vin est un magnifique compagnon de table, dès maintenant. C’est grand.

Nous avons terminé sur deux cuvées de 1996 Grande Côte et 1995 Monts Damnés, qui étaient… simplement sublimes. Pas loin de la perfection.

Domaine François Cotat – Sancerre – La Grande Côte – 2003



Bue à cette occasion.

La robe est d’un bel or brillant.
Le nez très intense affiche un exotisme très représentatif des vins du domaine, renforcé par la générosité du millésime, avec principalement de la mangue. Mais on note également des senteurs crayeuses et une connotation très chablisienne avec de la croûte de fromage ! C’est fondu, épanoui, complexe : quel nez et quel pied !
La bouche ne dépareille pas avec une concentration et un volume énormes, une aromatique extravagante sur l’exotique mais aussi une note de cacahuète étonnante… La sensation de sucres résiduels est bien apparente mais c’est léger, peut-être même due à la richesse de la bouche. L’acidité est sous-jacente mais bien présente car la tenue est remarquable, jusqu’à une finale très persistante et saline.
Un grand vin ! Hyllos l'avait bien prédit en mars 2013...
Excellent

Jean-Loup

Domaine François Cotat, Sancerre Les Monts Damnés, 2006

Bouteille bue hier soir avec un saumon salé et fumé maison.
En tirant le bouchon, les premières effluves rappellent la truffe blanche.
Quelques dizaines de minutes plus tard, et une fois servi, je retrouve le nez habituel (pour moi) des Sancerre de François Cotat, quelque chose que j'ai toujours du mal à expliquer mais qui tourne autour du gaz et de la truffe. Du miel accompagne aussi, ainsi que des notes minérales type coquille d'huîtres...
La bouche est ample, grasse, très large; on y retrouve des fruits blancs mûrs, quelques agrumes et un peu de miel puissant (châtaignier?) ainsi que des notes d'alcool perceptibles.
Bonne longueur sur quelques petits amers, mais j'aurais aimé un peu plus de tension, plus d'élan pour emmener mon beau saumon...
J'avais bu le mois passé avec un ami, et sur le même plat, le 2008 qui était bien plus à mon goût et avait largement surpassé la Cuvée Edmond 2008 elle aussi d'Alphonse Mellot.
Sans se concerter, l'ami en question avait préparé le Mellot et moi le Cotat, tous les deux en 2008; confrontation intéressante.

jlj

Les 2006 de Cotat sont vraiment très solaires. Finalement beaucoup plus que les 2003, c'est étonnant. En effet, un brin de tension en plus lui ferai du bien , en son absence, il faut jouer sur les accords mets-vins. En tout cas, c'est, dans les millésimes récents, celui qui me donne le plus cette impression de maturité avancée et d'acidité basse.

Domaine François Cotat - Sancerre Les Culs de Beaujeu 2011

Bouteille ouverte ce soir pour accompagner un sandre rôti au four avec girolles et rattes sautées.

La robe est or, le nez est bien développé sur des arômes de châtaignes, champignons.
Bouche très puissante dévoilant un vin gras mais très vif.
Ca champignonne raisonnablement.

En l'état, j'aime beaucoup et bel accord avec les girolles.

Domaine François Cotat - Sancerre Les Monts Damnés 2011

Je déguste ce soir ma première bouteille du mythique Monts Damnés de François Cotat.

Bouteille épaulée 30 minutes avant le service pour accompagner un poulet aux écrevisses.

La robe est jaune limpide

Le nez est sur la pomme granny, la menthe, indéniablement les fruits jaunes dont la poire, la mirabelle, les pétales de rose, un peu d'épices douces et du poivre - ça envoi du lourd.

En bouche le vin se révèle très fin avec une première approche sur la douceur puis rehaussée en finale par de beaux amères qui permet au vin de rester imprégné très longtemps (plus d'une minute).

Je ne connais pas beaucoup appellation Mont Damnés - j'avais goûté il y a peu cette cuvée chez Delaporte (millésime 2016) et j'avais trouvé le vin plus gourmand et sur la cire / le miel. Ici le vin se révèle plus complexe, plus abouti. Peut-être le privilège de l'age ? En tout cas, un énorme vin blanc qui procure encore des frissons.

Excellent
Nicolas

Et encore, 2011 est un petit millésime sur Sancerre, mais sans doute prêt à boire plus tôt.
A titre de comparaison je viens de boire le Monts-Damnés 2011 de Bailly-Reverdy.

Jean-Loup

Domaine François Cotat – Sancerre – Monts Damnés – 2010



Bue lors d'une dégustation éclectique relatée ICI

La robe est dotée d’un or clair.
Très intense, le nez affiche une belle aromatique sur les fruits exotiques teintés d’un côté crayeux, d’une note de coquille d’huître et d’une autre citronnée : un ensemble furieusement chablisien !
La très grosse matière de la bouche est à la fois charpentée et sapide, habillée d’un beau gras et mobilisée par une acidité qui ressort dans la longue finale saline : magnifique !
Très Bien ++ / Excellent
J’ai adoré une nouvelle fois ce vin !

Jean-Loup

tiré de cette petite escapade

Domaine François Cotat, Sancerre, Les Monts Damnés 2017
La bouteille est ouverte et carafée en début de repas

Robe légèrement soutenue
Un très joli nez d'amande, minéral, et de notes d'herbes, qui s'ouvre sur de francs arômes d'agrumes, le citron légèrement confit et le pamplemousse Un nez qui donne envie d'y tremper les lèvres!
La bouche propose une attaque nette mais douce, au gras léger, le milieu se montre délicat, ce qui surprend, c'est que le volume et la densité sont loin d'être monstrueux, mais la finale est sacrément sapide et longue, de très fins amers étant là pour la porter. Ça dure sur l'amande et les agrumes. 

Un très beau vin qui nous offre un accord assez sublime sur la saint Jacques en tartare, un plat qui nous a emballé par sa fraîcheur et l'intéressant jeu de texture. Mais le vin a correctement accompagné les solettes et le plat de barbue. Moins à son aise sur la margate et son bouillon. 
Ma moitié, passé 2 ou 3 verres, me dit; C'est bon, j'ai mon quotat de vin pour ce soir!" Du coup, je me retrouve seul avec mon Cotat de vin! 

Domaine François Cotat – Sancerre – Les Culs de Beaujeu – 2010



Bue lors d'une dégustation mémorable relatée ICI et au sein de celle-ci dans une magistrale horizontale de François Cotat 2010.

La robe est moyennement dorée.
Le nez intense mêle fruits jaunes et arômes miellés., avec une petite touche crayeuse.
Riche et d’une amplitude hors normes, la bouche impressionne aussi par sa belle et complexe sapidité, avec des arômes exotiques et toujours cette tonalité crayeuse du plus bel effet. Une acidité vertébrale tient l’ensemble bien en place et ressort encore plus intensément dans la finale très persistante et plus affinée.
Excellent

Aux dires des auvergnats ce vin s’était présenté un peu moins bien la veille, d’où son service en premier, avec notamment un perlant en bouche, pas trop gênant mais étonnant.

Jean-Loup

Domaine François Cotat – Sancerre – Les Monts Damnés – 2010



Bue lors de la même dégustation mémorable relatée ICI et au sein de celle-ci dans une magistrale horizontale de François Cotat 2010.

Jean-Loup
La robe présente un or moyen.
Très expressif, le nez développe des arômes de fruits jaunes confinant à l’exotique, bien tempérés par une touche d’agrumes.
La bouche est dans un registre très différent des Culs de Beaujeu, tendue et minérale jusque dans la finale saline d’une immense longueur.
J’aurais aimé un soupçon de sapidité en bouche pour le faire rivaliser avec son frère qui l’a précédé.
Très Bien ++ / Excellent

Julien
Le dimanche midi (soit deux jours après ouverture et le lendemain de la dégustation par Jean-Loup) j'ai eu une préférence pour Monts Damnés qui avait regagné de la tension.

Jean-Loup

Domaine François Cotat – Sancerre – La Grande Côte – 2010



Bue lors de la même dégustation mémorable relatée ICI et au sein de celle-ci dans une magistrale horizontale de François Cotat 2010.

Jean-Loup
La robe oscille entre paille et or.
Il faudra un peu d’aération dans le verre pour que le vin dévoile de beaux arômes exotiques et d’ananas, sur un fond crayeux très prégnant.
La bouche est étonnamment tendre (environ 10 g/l de ressenti), François dirait « souple », sur un équilibre remarquable combinant un fruité gourmand, une superbe vivacité et une belle allonge, la finale se révélant vibrante et savoureuse.
Très Bien ++

Julien
La veille clairement, le Grande Côte de Cotat était au dessus (plus droit et ciselé, avec une longueur magnifique).

Jean-Loup

Domaine François Cotat – Sancerre – Cuvée Paul – 2010



Bue lors de la même dégustation mémorable relatée ICI et au sein de celle-ci dans une magistrale horizontale de François Cotat 2010.

Jean-Loup
La couleur de la robe est paille.
Les arômes du nez très intense sont principalement dans la gamme florale, ce dont je n’ai pas du tout l’habitude, Avec une pointe mentholée qui vient s’y rajouter, c’est d’une magnifique élégance !
La bouche n’est pas en reste, d’une aromatique phénoménale (une tuerie !), cette fois-ci fruitée, bien accompagnée par une sucrosité sensuelle et bien portée par une acidité sans faille.
Excellent

Julien
La cuvée Paul 2010 était au top, avec ce qu'il faut de gourmandise sans tomber dans l'excès.

Jean-Loup

Dégusté lors de cette rencontre LPV94 consacrée aux Sancerre

François Cotat, Sancerre, La Grande Côte 2012
pas à l'aveugle
Petite réduction, puis notes fumées, pierre à fusil, puis légères notes d'agrumes, fleurs blanches. Autant le nez, assez discret, fait frais, autant la bouche est plus large, avec une maturité haute, et quelques SR ressentis. Puissant mais reste tendu par une petite acidité. Petites épices sur le bout de la langue en finale. Bel équilibre quoi qu'il en soit, et jeune, comme son voisin. Connaissant la paire, je suis assez étonné car j'avais cru comprendre que la maturité était plus un marqueur des vins de Pascal que de ceux de son cousin. TB++

Domaine François Cotat, Sancerre, Les Monts Damnés 2007



Servi frais sans aération préalable, le vin a nettement gagné en expressivité au bout de 30mn.
Un vin compliqué à décrire, car identifier précisément des arômes m'a semblé plus ardu que d'habitude. Je dirais amande, mangue, aubépine, surtout en bouche. Le nez, quoiqu'assez ouvert, est bien moins complexe que la bouche qui reprend les arômes mentionnés. Le vin possède une très grande largeur, une réelle puissance, s'étire dans le palais et présente un équilibre sans défaut. Possédant une grande longueur, cette cuvée est désormais, sur cette bouteille, au début de son plateau de maturité. C'est très très bon.

Excellent -
Seb

Bonjour,

Domaine François Cotat - Sancerre La Grande Côte 2008

la robe est paille, pâle et peu soutenue.
Le nez envoie d'emblée sur les fruits blancs, la craie, quelques agrumes et une pointe anisée.
La bouche offre une matière pleine, grasse, puissante, presque tannique, une impression de quelques sucres résiduels qui traîneraient par là. L'équilibre est superbe, conjonction d'une tension qui soutient la matière de l'attaque à la finale et d'une fraîcheur qui parachève le plaisir.
Finale très longue.

Excellent vin et énorme plaisir pris sur cette bouteille.

Salutations

Christophe

Bu Ici
www.lapassionduvin.c...

Domaine François Cotat Sancerre La Grande Côte 2005

VVIGNE
Épaulée 12h
Une robe avec une évolution mesurée pour ses 14 ans.
Une nez de belle intensité assez classique : agrumes, fruit exotiques, buis.
La bouche présente une belle matière, en rondeur avec une très légère sucrosité.
La finale offre une certaine chaleur et quelques amers.
En conclusion, un vin très agréable. Mais il lui manque tout de même un peu de vibration et de puissance pour aller plus haut.
Une légère déception par rapport aux vins croisés jusque là avec ce domaine. Effet millésime ?
Niveau 6 : 16,5 / 20 - 92,5 / 100
Très bon vin : équilibré, le caractère, le volume et la complexité sont présents à des degrés divers.
A boire / A garder


KRABB
Robe or vert, nez assez "chaud" sur les fruits exotiques, la mangue.
La bouche est tendue, avec un volet que je qualifie de "métallique " , je trouve le vin très sec avec un côté chaleureux.
La longueur est bonne, c'est un bon vin que je pensais être assez jeune.
Un joli vin que je pensais être un Rhône sud type Beaucastel.
Surprise à la découverte car jamais je n'aurais joué cette carte.
Le vin en a encore sous la pédale car c'est très jeune.


KONI
La robe est encore claire et brille avec éclat.
Au nez ce sont des notes chaleureuses qui se présentent tandis qu’arrivent des arômes de fruits blancs, puis la mangue...je pars sur un Pinot Gris !!!
Une bouche fraîche et riche, équilibrée mais qui manque un peu de longueur.
Un sauvignon surprenant mais une belle bouteille !

Domaine François Cotat les Monts Damnés 2008 bu en magnum

Grâce à un sympathique lpvien qui se reconnaîtra j'ai pu acquérir ce joli vin qui a été bu sur un magnifique saumon sauvage fumé.
Le nez cause un peu mais pas trop mais nous ne sommes pas des parfumeurs (ou parfumiers ?) mais la bouche offre un volume exceptionnel et une rectitude militaire.
C'est précis, tendu, large, absolument pas variétal mais comme ça ne ressemble ni à un chardonnay, ni à un chenin, ni à un riesling et que ça n'a vraiment pas un profil sudiste, il ne reste quasiment que le sauvignon.

C'est superbe et ça se boit tout seul.

Bu ici

François Cotat - La Grande Côte - Sancerre 2008
Paille clair.
Le nez est charmeur, minéral et citronné, et fait bien jeune.
La bouche est d'un équilibre d'école, tant dans les arômes (citron ++ avec un fin boisé juste là pour apporter un contrepoint) que le tactile, ou malgré la relative finesse, on sent une puissance parfaitement domptée par la fraîcheur.
Ah, là on aura bien baladé...! Jamais reconnu le sauvignon, ni imaginé l'âge de ce splendide bébé (je partais sur un Pouilly Fuissé 2017). Qu'est-ce que ça doit être à maturité avec de la complexité en plus ! Quel miam !!!