François Cotat Sancerre "Monts Damnés Cuvée Spéciale" 1995

C'est ma première rencontre avec une Cuvée Spéciale de ce domaine dont j'aime les blancs secs (et donc une Cuvée Paul, 1999?, m'a laissé très dubitatif).

Et alors c'est une très belle bouteille inclassable
Le nez est d'abord sur le fruits jaunes mûrs (on aurait dit un Pinot Gris VT) avant de laisser apparaître du coing à la Vouvray. Du sauvignon???
En bouche l'impression est similaire - il y a beaucoup de fruit et de richesse tandis que les sucres sont fondus. Du sauvignon???
Très bon

Même si je préfère le côté calcaire ("chablisien") des cuvées classiques, ce vin est un excellent vin de gastronomie pour des plats riches comme le homard exotique (ananas, coco) ou les noix de Saint-Jacques aux navets et topinambour.

Ralf

Extrait du CR d'un repas à Anne de Bretagne:

François Cotat La Grande Cote Cuvée Spéciale 1996

Robe: Jaune Pale à reflets verts (asseez incroyable pour un vin de cet age)..
Nez: Très mur sur des arômes de fruits exotiques, il ne cessera de gagner de la complexité à l'aération:coté fumé notamment..
Bouche: Belle attaque franche, puissante, le vin est équilibré entre souplesse et acidité, les fruits exotiques "explosent" et la finale est très longue.. C'est très bon !!

Arnaud.

On a là la démonstration que les SR sur les Sancerre peuvent rendre de beaux services !

Pourquoi SR ? En cuvée spéciale, il n'y a pas forcément de SR (ou alors j'ai vraiment rien compris), celle de 1997 par exemple n'en a pas. C'est la cuvée Paul et Guillaume par exemple qui en a.

Bon ceci dit ce n'est pas pour ça que je viens poster

Les Culs de Beaujeu 2004
Avis pour le moins partagé. Ma soeur et moi estimons que la bouteille présente un défaut (le même que celui que j'ai ressenti sur les autres flacons). Mon père et un invité trouvent que c'est juste jeune et apprécient quand même le vin (même s'il reconnaît que ça n'est pas au niveau habituel). Ma mère... va à la pêche (en fait, elle n'aime pas vraiment non plus... mais son avis n'est pas toujours d'une pertinence absolue ). Je maintiens qu'il faudra voir dans quelques années comment ça évolue. A mon palais il y a une déviance et je ne suis pas le seul à le dire, un ami qui vinifie en Pouilly Fumé et un autre ami sommelier, à l'aveugle, ont eu la même réaction. Verdict : la prochaine bouteille sera ouverte en 2014-2015. D'ici peu nous essayerons une Grande Côte pour voir.

la grande cote 98 avait des SR par exemple, et une cuvée spéciale en 1996 aussi, ça ne semble donc pas régulier chez Cotat.

Cuvée Paul 1999

Deuxième rendez-vous avec cette cuvée et toujours autant de plaisir.
Je l'ai servi en apéritif avec un cake Saumon/Aneth/Fenouille et crevettes sautées à l'anis.
L'accord avec la réglisse du vin a été parfait (surtout avec les crevettes).
Sinon c'est toujours superbe de densité, de rondeur, de tension et d'équilibre.
C'est frais complexe et je ne me lasse pas de cette palette aromatique !
Pour moi une cuvée de grande classe et de gastronomie qui n'a pas tout dit !

François Cotat - Sancerre Monts Damnés - 2007

J'ai donc ouvert un rzac23 2007 que j'ai passé 1h en carafe

Le nez est resté fermé, discret sur le buis et l'herbe
La bouche est toute en tension et en finesse (si j'ai bien suivi le vin gagne en matière au vieillissement)
Superbe finale aérienne avec des notes crayeuses, très légèrement saline.

Surement trop jeune mais j'aime bien

Marc

Les MD sont longs à se faire. 1h de carafe c'est trop juste, tu n'aurais pas dû hésiter à lui mettre 2 ou 3 jours ( en rebouchant ta carafe ) d' aération.
Malgrés tout, les 2007 ne sont pas trop à la fête en ce moment.

Verticale de La Grande Côte en magnum

Le thème de la dégustation de ce mois de mon club fait rêver !
C'est grâce à l'ami Claude, qui est dans les "petits papiers" de Paul Cotat, père et modèle de François, que nous avons eu la chance de voyager dans le temps sur un des plus beaux coteaux de Sancerre.

La cuvée "La Grande Côte" est issue d'une parcelle de 1 ha, plantée en 1953, constituée d'argilo-calcaires (terres blanches), donc du sol de Sancerre qui donne les vins les plus longs à se faire. Le rendement habituel est de 60 hl/ha mais on n'arrive pas à y croire tant la concentration de la plupart des millésimes est phénoménale.

La vinification est "la plus simple possible", dixit Paul Cotat et son fils suit la même philosophie "je laisse le vin se faire tout seul". Donc pas de levurage, pas de bois (uniquement de vielles barriques, pas de filtrage et tout juste deux soutirages ...

L'ordre de dégustation a été suggéré par Paul et les vins directement servis depuis les magnums (sans doute les moins vieux y auraient encore gagné, n'est-ce pas Franck ? ).
Ce sont mes propres notes de dégustation, donc très subjectives, et non une synthèse, et j'ai utilisé un taster de la série des impitoyables.

2001
Robe d'une couleur paille assez soutenue, brillante et avec encore des reflets verts.
Le nez est très intense et parfumé, d'une belle complexité (cire, miel, citron, menthol).
L'attaque en bouche est ronde, avec une certaine fraicheur, et la finale est ciselée par la minéralité.

Beau vin, élégant.

2003
La robe est légèrement dorée.
Le nez est puissant, très miellé, presque brioché, avec une pointe de fruits exotiques.
Grand volume en bouche, qui se montre onctueuse grâce aux sucres résiduels, très belle longueur avec une finale fraiche malgré le millésime.

Très beau vin, riche.

1997
La robe est légèrement dorée.
Le nez est puissant et complexe, presque envoutant, avec du caramel, de la cire et des fruits jaunes. On ne peut s'empêcher d'y revenir, encore et encore.
Mais il faut bien le passer en bouche, aussi ... Pas de déception, bien au contraire, mais autre chose : l'attaque est franche et assez ronde, le milieu de bouche très minéral et pur (c'est à cela que l'on ne s'attendait pas) ; seule la finale longue et riche nous rappelle le nez.
Le contraste est étonnant entre l'exubérance fruitée et presque sucrée du nez et la minéralité de la bouche.

Vin exceptionnel, complexe.

1998
La robe est toujours légèrement dorée.
Le nez explose, sur des arômes moins nobles (mais plus classiques !) de bourgeon de cassis et de pamplemousse.
La bouche se révèle très ronde, avec des sucres résiduels qui permettent d'équilibrer des arômes végétaux (thé notamment).

Bon vin, végétal.

Nota : certains ont décelé des notes de bouchon, surtout en bouche.

1996
La robe est légèrement plus soutenue, d'un or moyen.
La puissance du nez révèle immédiatement une grande richesse : poire, miel, fleurs, avec une pointe de cassis.
Belle rectitude en bouche, sur la finesse, avec de faibles sucres résiduels mais néanmoins perceptibles, et une finale longue, réglissée et légèrement saline.

Très grand vin, équilibré.

1986
La robe est du même tonneau (pas le vin ), mais incroyablement jeune pour le millésime.
Le nez est très ouvert, avec au premier nez des notes herbacées et de champignons, puis du pétrole bien présent.
La bouche est marquée par la minéralité et l'acidité.

Beau vin, tranchant.

Nota : certains l'ont trouvé comme étant le plus proche des Sancerre "classiques". Il est vrai que depuis le début, et la suite ne le démentira pas, on est loin des Sancerre classique.
Pour moi on se rapprochait plus d'un vieux Riesling avec ce 1986.

1989
La robe est d'un or franc.
Le nez est intense, moins puissant que les précédents, mais d'une finesse et d'une complexité incroyables. L'alcool de poire domine, mais la vanille apparaît, puis c'est un festival d'épices ... C'est très subtil.
L'attaque est grasse, la bouche riche et charpentée, bien relancée par une magnifique acidité qui lui confère une énorme longueur.

Très grand vin, racé et subtil.

1985
La robe est d'un or un peu plus clair, encore très jeune.
Le nez, puissant, est dominé par la truffe, les champignons et la réglisse.
En bouche, on retrouve truffe et champignons, avec une pointe de sucre qui équilibre la minéralité bien présente.

Beau vin, étonnant.

Nota : certains l'ont encore plus apprécié que moi, sans doute envoutés par la truffe !

Et pour finir, un beau cadeau sous forme d'intrus, mais on est toujours chez Cotat, toujours sur un grand terroir, et sur un millésime exceptionnel ...

Monts Damnés 1990
Ce vin est issu de raisins récoltés très tard (novembre) et n'a rempli qu'une seule barrique. C'est donc une rareté, qui plus est en magnum.

La robe est d'un bel or franc, peut-être la plus soutenue de la dégustation.
Le nez est très puissant, sur les fruits exotiques (mangue), le caramel, les épices ... On trouve un nouvel arôme à chaque inspiration !
La bouche est massive et capiteuse (l'étiquette indique 12,5 ° mais on a du mal à y croire), sur l'abricot et le coing. La finale réglissée et fraiche met du temps à percer derrière la richesse du milieu de bouche !
C'est un gamin, il n'a que vingt ans ...

Vin exceptionnel, opulent.

Au final, une dégustation mémorable, qui marquera les esprits des dégustateurs. Nous sommes de la région (Bourges), mais n'étions pas tous convaincus que les Sancerre peuvent bien vieillir. Certes il y a l'effet du contenant, mais cela est loin d'expliquer ces robes très jeunes, ces nez complexes, ces bouches puissantes et élégantes à la fois, pour des vins vieux de10 à 25 ans ...

Encore un grand merci à Claude et à Paul !

Jean-Loup

Magnifique série, bravo

Très belle verticale et superbe CR, bravo et merci...

Au sujet du millésime 1997, pour avoir eu l'occasion d'en déguster deux très récemment : Gérard Boulay "Clos de Beaujeu" & Domaine Vincent Pinard" Harmonie" -
Ce millésime délivre aujourd'hui de grandes bouteilles superbes à tout point de vue et très proche aromatiquement parlant - Mais également, gustativement parlant - d'un chablis de noble origine (typicité de sol assez similaire) - En ajoutant des notes de fins champignons (mousserons), un coté miellé, et des notes de fougères - d'une grande tension finissant sur une belle acidité rafraichissante.

Eric

Bravo pour ce superbe texte !

Oliv

Bravo
Par ailleurs il est essentiel de rappeler (une fois encore pour qui peut se les procurer en direct) que ces vins peuvent et DOIVENT vieillir et qu'ils constituent le meilleur rapport prix/qualité/plaisir des blancs français avec ceux de JM Raveneau et Vincent Dauvussat.
Bonne soirée.

Dégusté ce weekend : FRANCOIS COTAT "les culs de beaujeu" 2003

Ma première rencontre avec ce vin (et la seule avant celle que je vais tenté de vous décrire) était celle de 2007 ( bu en Avril 2009)

j'avais un grand souvenir, d'un grand vin !!! (plus tendu que le 2003 , j'anticipe sur la suite)

une légère appréhension avant de me confronter à ce 2003.

et PAF , un grosse claque !!

une couleur pâle qui ne manque pas matière, on dirait qu'un joli voile de tulle l'enveloppe pour le rendre encore plus attirant.

une odeur très éloignée de l'aspect variétal, c'est à la fois floral et délicatement sucré (presque comme le sucre des fleurs d'orties blanc que je suçais étant gamin)

et alors une fois en bouche,c'est magnifique ( j'étais le seul à connaître l'origine de ce vin, et j'avoue sans rougir qu'à l'aveugle j'aurais eu du mal le localiser )
je me retrouve completement dans les commentaires de Jean-loup sur la grande côte 2003.
le coté fruité un peu exotique, brioché, mais aussi florale est envoutant,et la longueur tout à fait respectable.
ce vin malgré un certaine richesse (j'ignore à mon niveau si cela est le fruit de la digestion de certains sucres résiduels) garde une fraîcheur très plaisante.

Dans un autre registre que le 2007 , également à un autre stade de sa vie, ces deux vins si différents gardent un certain lien de parenté indescriptible.
j'ai aimé les deux sans préférence, mais pas sans différences...

Le passage derrière un Chablis 1er cru FOURCHAUME l'homme mort 2002 de la chablisienne (pas mort mais dans un comas profond pour le coup) ne fait que souligner la qualité de ce vin.

ce vin a fait l'hunanimité.

Un encouragement pour moi à dénicher d'autres flacons (j'ai 2 flacons de 2007 qui vont rester en cave encore un moment)

Laurent

CR:Les culs de beaujeu 2007

Bu chez Rollinger,superbe restaurant,ce vin a la couleur très pâle contraste avec la couleur du Pouilly-Fumé bu en parallèle.
LE nez sur le cassis et les agrumes est assez discret.
Très bonne longueur en bouche avec une note de pierre à fusil,grande fraîcheur.
J'ai trouvé ce vin très bon,bien sur trop jeune,mais excellent à table.

jmw

J'envisage d'ouvrir prochainement, une grande cote cuvée speciale 96, ou une cuvée paul 2001, pour ceux qui on eu la chance de les gouter...(ce n 'est pas mon cas:( )
Que mettre à table avec ces bouteilles ?

C'est très riche ça... perso, si le budget suivait, j'irais taquiner du homard.

Homard est une bonne idée. Mais un petit conseil: pour la Paul 2001, cette cuvée est issue à 100% des Monts Damnés. Je l'ai regouté au domaine en 2009 et doit être attendue afin de ne pas passer à côté.

Part plutôt sur ta GC 96 spéciale, qui est absolument magnifique. Jeune certes, mais plus expressive.

Merci à Franck et à Mathieu.
Je part donc plutot sur la grande cote avec un homard

Pour finir cette petite soirée , la folie s'empare de moi. Voulant faire un Chêne Saint Étienne 435 ans de Bourgeois sur 2002, je tombe sur un Paul 2001...Cette errance lui fût fatale.

Carafe oblige mais loin de ce qui est normalement préconisé, le jus est, avec ses 15g de SR, hyper tendu, avec un aspect huitre marqué (forcément, cette cuvée est issue à 100% des Monts Damnés), ça ambiance fort sur la salinité et le caramel au lait. Le caillou est tellement proche du verre qu'il en est presque cassant, dur: J'adore, mais le sucre résiduel calme l'ensemble et confère un gangue douillette assez trompeuse, car le caractère est bien affirmé. Potentiel insondable.

En vous remerciant ----> dodo.

Franck

C'est toujours un plaisir de te lire ....surtout dans la rubrique des sancerres (où toi aussi tu semble avoir un potentiel insondable):)o

Faute de pouvoir un jour goûter une telle quille...j'en aurais au moins lu tes commentaires qui mettent "l'eau" à la bouche.

Bravo

merci Franck pour ce Compte rendu
Je crois que je vais sagement enterrer ma seule bouteille ()

où toi aussi tu semble avoir un potentiel insondable

Oh que non !!! Ca fait un peu plus d'une dizaine d'année que je gravite autours de cette appellation, et je me suis rendu compte seulement cette année lors de ma première session 2010 que je venais seulement de comprendre un embryon de "chose".

Notre référentiel, le vin, que l'on ne peut connaitre que si on l'a goûté, est en perpétuelle évolution. Difficile de dire "Je sais".
Quand je fais des dégustations de vieux millésimes chez Cotat ou Boulay il est édifiant de voir à quel point on peut se faire surprendre.
La dernière en date, chez Gérard avec François et Gilles de la fromagerie, fut riche d'enseignement à ce sujet ou l'on a vu émergence de Clos de Beaujeu 2004, superbe, alors qu'on l'avait toujours plus où moins mal goûté.

Tout ça pour dire que je me considère comme un éternel débutant, sentiment consolidé par le fait que chaque année, un millésime nait et que l'on doit le découvrir et le suivre.

L'apprentissage est sans fin.

Il paraît que c'est souffré... jamais rencontré de problème particulier, même pas le mal de crâne alors que j'y suis normalement très sensible. Sur 2002... je ne sais pas si le souffre joue vraiment encore... 8 ans, ça me paraît beaucoup. En quoi cela posait-il problème (plus spécifiquement) ?

Je suis un boulet, j'ai répondu à un post de la page 2...

Il y a en effet un peu de soufre chez Cotat mais pas beaucoup plus que les autres. Mais je n'ai pas parlé de gêne concernant le SO2 pourquoi cette question ?

La cuvée Paul en 2002 n'est pas en vente. D'ailleurs je ne sais pas encore si elle est prévue mais au regard du millésime je pense que oui. Je verrai ça au domaine d'ici 1 mois, 1 mois et demi (La Grande Côte n'étant pas encore misée).

Réponse dans le post précédent, c'est une erreur de ma part.

Je me disais bien !

Franck

je suis bien d'accord avec toi sur le afitque rien n'estjamais acquis en terme de dégustations et qu'il n'y aura jamais de fin jusqu'à la notre...pour apprendre.

je soulignais simplement quenous avons tous plusou moins une région de prédilection...

ET que Coté SANCERRE tu en déjà (depuis 10 ans) appris beaucoup au fil de tes dégustations et que tes interventions sont d'une grande richesse pour moi , simple béotien.

tchin
LaurentB

Petit aperçu des 2009 suite au passage chez l'ami François.

Techniquement, 2009 présente un taux d'alcool élevé (pas loin de 15), une acidité sensiblement plus faible que d'habitude (le millésime auquel il les a comparé est 1989) et des vins plutôt ouverts, surtout en comparaison de 2007. Les rendements sont faibles, donc les quantités (très) limitées.

A la dégustation, cette faible acidité ne se remarque pas (au sens où elle ne pose pas de problème en bouche) et les vins sont d'un très joli équilibre, pas du tout lourds. L'alcool élevé ne se remarque pas du tout en dehors des Caillottes (les Jeunes vignes) qui chauffent un peu et sont un chouia lourdes - à voir comment ça évoluera.

Les Monts-Damnés est le vin le plus typé Sancerre, en l'état, avec une jolie longueur. On y retrouve quelques arômes variétaux, un peu de minéralité. Il est beaucoup plus fermé que les CB.

Les Culs de Beaujeu sont vraiment superbes. Aromatiquement déjà bien là, très riches (comprendre à la fois généreux au niveau des parfums mais aussi de la matière). Ce vin a une très belle profondeur. Mon préféré...

...jusqu'à Grande Côte. Chose assez incroyable, il goûte vraiment bien - je dis ça par rapport à mes souvenirs des 2007 et même des 2008, l'an dernier - ce vin est d'une densité hallucinante avec des arômes autant de fruits que floraux. Son phrasé est magnifique. A noter qu'il y a une pointe de résiduelle, sensible en ce moment mais qui aura disparu dans quelques années. Aucun doute sur ce vin, il sera sublime dans 10 ans.

Par rapport à 2007 où je n'ai pas dépassé 70/100 pour cette première approche, là, je note 75-85+ sur les trois dernières cuvées. C'est dire combien le profil des vins en sortie est différent. J'ai hâte d'être autour de 2020, quand je sortirai ces trois millésimes en parallèle pour ramener à ma mémoire (ou pas ??) l'histoire de ces années.

Sinon, goûté aussi (non exhaustif) le Rosé 2009... énorme (et pourtant je déteste le rosé), un 1982 d'une jeunesse époustouflante ou encore Paul 2001, remarquablement accessible (là encore).

Grande Côte 2009, qui se goute très bien...disons que ça sera le cas dans 20 ans, je l'ai trouvé loin d'être charmeur.
Si tu veux un Cotat jeune qui se goute bien, prend les Monts Damnés 2008.