Moi, très jeune, j'avais horreur du vin rouge:!)o

C'est pas un post consacré au domaine Mosse ?:!)-D

Bertrand Le Guern a écrit:

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> Je suis particulièrement ignare concernant les
> vins du Jura, m'étant aperçu très jeune que je
> n'aimais pas du tout, ça fait bien longtemps que
> je ne m'y intéresse plus!

Laurent,

Chuuuut!... C'est beaucoup mieux comme ça! , à moins que Jean-François ne cherche encore un peu de clientèle .

Cordialement,
Phil.
PS: euh, moi j'aime bien les vins d'Agnès et René.

Pas étonnant que Pierre-Yves défende à ce point les vins de Mosse vu qu'il y est intéressé à plus d'un titre... Mais il y croit, c'est dès lors louable de sa part. Ceci dit, les vins de René Mosse, qui se veut l'un des porte-drapeaux des vins "nature", sont à mon sens trop chers eu égard à leur qualité intrinsèque (qualité trop irrégulière d'un flacon à un autre).

ED tu as à l'air de bien connaitre Pierre Yves mais pour une première intervention ce n'est qu'une insinuation.

Pierre-Yves est un professionnel, il vend du vin et exerce son métier avec une rare passion, il ne s'en cache nullement. Comme il n'a jamais caché à tous ceux qui l'ont rencontré, et j'en fait partie, avoir des parts dans le Domaine Mosse.
Je ne vois pas pourquoi cela l'empêcherait d'en dire du bien, d'autant plus que pour ma part (mais je ne connais que les 2004 et un ou deux 2003), la qualité est assurément au rendez-vous pour un prix que j'estime tout à fait justifié.

Luc

Joli exploit de notre ami René Mosse dans l’express de ce jeudi 8 juin 2006 !

Avec ce commentaire sur la « bouteille de la semaine » :

« L’actualité longue du vin est un entrelacs d’évolutions parfois regrettables, parfois réjouissantes. Parmi ces dernières, la résurrection des grands blancs secs de la Loire aura marqué la dernière décennie grâce à une douzaine de vignerons voués à un travail exigeant et sans artifice : pas de chimie, mais des labours, de l’amour et de la sueur. Ils ont redécouvert les sommets que permet l’alliance du Chenin – grand cépage blanc qu’il faut savoir comprendre - avec les terroirs variés mais trop négligés d’Anjou. Parmi ces artistes, René Mosse s’impose comme l’un des plus réguliers et les plus talentueux. Il affine ses vins à la bourguignonne, terroir par terroir. Dans ce millésime 2004 très classique, son Anjou les Bonnes Blanches, gras, minéral, droit et tendu pour la garde, est emblématique de ces nouveaux grands crus de Loire. ». Eric CONAN

Bravo aux découvreurs de talents, Philippe RAPITEAU et Jérôme PEREZ

N.B. : René Mosse était notre voisin de table à la fameuse journée de dégustation « Loire – Chenin – Layon », organisée à Savennières, le 28 janvier dernier, par notre grand ami Philippe RAPITEAU.

Nidal

Tout à fait d'accord, mais il aurait été plus juste de dire : «la résurrection des grands blancs secs d'Anjou» plutôt que «de la Loire». Il y a quand même quelques années qu'à Vouvray (Huet, Foreau, ..) ou à Saumur (Brézé du Clos Rougeard) on trouve de très grands vins blancs secs. L'Anjou a été plus long à se mettre au "vrais" secs car il y a là-bas un rapport compliqué avec le botrytis et que les secs étaient souvent la "poubelle" des liquoreux.

Philippe

Avant la degustation de hier, je vouslais me mettre en forme cette semaine et c'est don un verre d'Anjou 2005 que j'ai pris dans un bar a vins de Copenhague.

La robe est dans les tons jaunes (plus que verts)-or clair.

Le nez se decouvre sur les fleurs blanches, la pomme et semble montrer un leger SR.

La bouche confirme ce statut demi-moelleux, mais se presente fort bien avec une belle acidite directrice, une amertume qui sert ce vin, des notes grillees et du gout. Il lui manque une certaine tension pour rentrer dans mes cuvees preferees mais j'ai bien aime.

Bonnes Blanches 2004

Robe dorée assez sensuelle.
Au premier nez on dénote des fragrances de miel, d'épices douces, de tilleul,
et une petite touche de fraîcheur qui fait penser à de l'eucalyptus.
En retrait, on distingue Un boisé assez fin.
Après aération, une certaine minéralité vin compléter la pureté du bouquet.
En bouche, le style est assez riche: c'est gras, opulent, et assez tendre.
Si le nez est plus sur les fleurs blanches, en bouche on a l'impression
de croquer la chair d'un bel abricot frais.
C'est un vin généreux et persistant en bouche.
Cet édifice repose sur une belle maturité du raisin et
l'acidité salvatrice apportée par le millésime.
Superbe expression de ce beau terroir de Saint Lambert du Lattay.

Flex

Marie Besnard 2004

Robe dorée.

Dans un premier temps on dénote de surprenantes notes d'agrumes, d'écorces d'orange.
Ensuite une minéralité prononcée propre aux schistes s'impose peu à peu.
Puis on peut distinguer des notes fugaces de rhum et de fleur d'oranger qui apportent complexité au bouquet.
Le boisé est bien intégré.
En bouche, on est frappé par une matière riche, énormément de puissance.
On retient le caractère trempé de la cuvée.
La persistance est très longue.
L'acidité douce prolonge la finale.

Anjou Blanc le Rouchefer 2004

On dégage une forte intensité aromatique.
Un boisé assez marqué et une minéralité proche de celle perçue sur
la cuvée Marie Besnard. Le nez présente de légères notes de pourriture
noble.
En bouche on rencontre une acidité assez marquée, presque dure.
On distingue ensuite des notes de raisins secs et de brugnons.
La longueur en bouche est satisfaisante.
C'est un vin au caractère assez marqué.

Flex

Anjou 2006

Au nez les notes florales donnent le LA. Pamplemousse rose, miel d'accacia et mine de crayon complètent la palette arômatique.
En bouche c'est gras mais tendu grâce à une belle acidité, la finale est plutôt persistante.
Jolie bouteille et beau rapport qualité-prix (moins de 10€).

Anjou Blanc le Rouchefer 2002 René et Agnes Mosse (En bouteille 75 cl) :

Passons les problèmes d'Oxydation pour cause de raisins trop dégradés ou par manque de protection sur les Bonnes Blanches et Marie Besnard que j'avais acheté sur les millésimes 1999 /2002 pour la premiere cuvée et 1999 pour la seconde, malgrè ces déceptions - j'ai toujours cru que ce vigneron doué et plein de gentillesse trouverait le chemin de la vérité pour produire des cuvées qui restitueraient en bouteille tous les efforts fournis à la vigne et traduiraient toutes les qualités des beaux chenins produits dans cette région.

Je viens d'ouvrir , l' Anjou blanc "Le Rouchefer" 2002 qui présente une robe jaune dorée éclatante - le nez est mûr et plein de fraicheur et ne présente pas de déséquilibre lié à la puissance alcoolique- Aucune note d'élevage n'est remarquée - la bouche est harmonieuse et oscille entre les agrumes confits et des notes des fruits jaunes qui s'équilibrent grace à une acidité si justemment présente.
L'ensemble est énergique et nerveux et j'apprécie beaucoup ce style.
Le lendemain : la robe n'a guère évolué et le vin est toujours dense et exprime pleinement la justesse des raisins ceuillis à bonne maturité.
Bravo René.
D'autres expériences similaires sur les derniers millésimes.

Philippe.

Philippe, de très beau 2006 et un prometteur Savennières 2007, mais chut, c'est une nouveauté.

La relance du forum sur ce domaine tombe pile poil.
Bue pendant les vacances de février une bouteille de LA JOUTE 2000.
Le vin est bu immédiatement sans aération.Comme souvent sur les vins d'anjou la couleur est superbe.Jaune d'or brillant à reflets gris.Le nez est fin et délicat sur la pomme et un beau côté floral,sans les effluves de vernis ressenties sur des bouteilles précédentes.En bouche une belle matière bien équilibrée,le vin est vif,toujours de la pomme et un peu d'épices type pain d'épices.Bon vin agréable à boire à l'apéritif.Cette bouteille est la meilleure des 6 bues depuis 2003,mais on sent que le vin n'ira pas plus loin.René MOSSE nous prédisait une garde de 8/10 ans !!!
Une demi heure plus tard,patatras les vieux démons reviennent,le vin est gris,acide et le nez tire carrément sur le vernis.Beurk,évier.
Il me reste une bouteille de MARIE BESNARD 2000.
Ce qui est curieux c'est que je n'ai pas observé ces phénomènes d'oxydation sur LE ROUCHEFER Moelleux 99.
Je conserve malgré tout ma confiance au domaine.Mais bon.....

ANJOU – Domaine MOSSE – Rouchefer 2004 :

Robe prononcée, presque ambrée.

Notes de poire juteuse, de cire d’abeilles, de fruits secs et de vanille. C’est intense et superbe. Le nez a du caractère et dévoile un peu plus tard des notes d’amande amère et de noix.

L’acidité bien marquée confère une superbe colonne vertébrale au vin. La bouche est aromatique, volumineuse mais ne tombe jamais dans l’excès.
La finale est charpentée avec des notes acidulées très rafraichissantes.

Un vin de caractère qui ne peut laisser indifférent. Pour ma part, je suis sous le charme. Dégusté avec une assiette de jambon Ibérique.

vinsdulanguedoc.over-blog.com

Au vu de la description, on est tout de même sur une bouteille largement oxydée, et ce n'est pas ce que je qualifie personnellement de vin de caractère...
Et pour tout dire, ça m'inquiète un peu, j'en ai encore en cave, il faudra que je lui suive de près.

Luc

Le vin a effectivement des notes oxydative ce qui, je trouve, donne du charme à ce vin.
En aucun cas le vin est mort (encore une fois à mon sens) mais je ne suis pas un expert sur ce genre d’expérience car je n’ai pas de recul.

Loïck

vinsdulanguedoc.over-blog.com

Luc, bien des Anjou flirte avec l'oxydation.

Je sais on peut aimer le Chenin plus droit, moins chaleureux, alors dans ce cas acheter du Papin ou partir sur Vouvray/Montlouis ou Saumur.

René Mosse a très bien réussi ces 2004, Marie-besnard m'a fait regretter de ne pas en avoir encaver...

Dégustons l'Anjou pour l'Anjou, avec son style, son caractère, n'essayons surtout pas de comparer.

Mais j'aime beaucoup les 2004 de Mosse, j'en ai acheté pas mal, et ils n'avaient strictement aucun caractère oxydatif. Je ne peux pas imaginer que le caractère de l'Anjou c'est de produire des vins blancs oxydés...

Luc

Luc ne réduit pas mon propos.

Les Anjou ont leur propre caractère, les schistes ne sont pas des calcaires.

J'ai dégusté 3 fois Rouchefer 2004 (que je distribue) ces dernières semaines, aucune trace d'oxydation, robe dorée mais pas du tout ambrée. J'y ai même reconnu le chenin à l'aveugle la dernière fois;). Un problème de conservation probablement.
Le 2003 est plus dans la veine décrite par Loïck et cela lui va très bien;)

bonne journée

Je préfère effectivement penser qu'il s'agit d'un problème de bouteille.

Luc

Je ne poste pas tres souvent mais bon cette fois je me lance:

Rouchefer 2004 acheté chez LaurentM suite a une dégust a l'aveugle ou ce vin m'avait ravi.

Superbe robe dorée (sans trace d'oxydation...). Nez extremement discret mais on peut quand meme deviner du fruit : abricot, coing notament. Rien de transcendant néanmoins mais le chenin est reconnaisable (facile a dire quand c'est pas a l'aveugle )
En bouche, meme constat : vin tres peu expressif ou l'on retrouve ces notes principalement fruitées mais le vin est totalement désiquilibré par une forte amertume vraiment dérangeante. Très peu de longueur.
Je m'arrête apres un verre et demi, tres décu voire faché bien sur et je remets la bouteille au frigo sans le bouchon en me disant, je regouterai demain.

Quelle ne fut pas ma surprise le lendemain midi ou ce vin avait subit un virage a 180 degres : les mêmes expressions au nez et en bouche mais avec beaucoup plus de complexité. L'amertume est toujours présente mais le fruit et la mineralité l'ont fortement attenuée et on se retrouve face a un vin d'un équilibre quasi parfait. Cela se termine par une longueur en bouche vraiment folle on l'on retrouve principalement du fruit bien mur.

Conclusion : j'en ai deja discuté plusieurs fois avec Laurent mais je suis maintenant persuadé des bienfaits d'une bonne aération.

Bien a vous

Hugues

Conclusion : j'en ai deja discuté plusieurs fois avec Laurent mais je suis maintenant persuadé des bienfaits d'une bonne aération.

Surtout pour le chenin qui adore l'oxygène. (je crois que N.Joly préconise l'ouverture de ses bouteilles 24h à l'avance si elle sont bues tot)

Pour le pinot noir l'aération est quand même plus délicate

Arrêtons de faire des généralités, ne pas tout mélanger, on ne prépare pas tous les Chenin de la même manière.
Certes les Anjou aiment bien pouvoir s'épanouir, mais un Vouvray ou Montlouis, risque de perdre en précision, si on adopte ce principe.

Montlouis je ne sais pas.

Mais les Vouvray que j'ai ouvert jusqu'à présent aimaient bien l'oxygène.
Peut être ne suis je pas assez précis, mais eux étaient épanouis;)

Mosse Anjou Les vins au salon d'Olne (Belgique)

Première rencontre avec les vins du domaine et surprise intense.
J'ai adoré les vins. Les blancs secs m'ont impressionné de puissance, d'arômes, de pureté. De belles émotions. Le rouge est également bon, le Layon est franchement délicieux. Mais ce sont les secs qui m'ont épaté.
L'Anjou 2007 est fort aromatique et d'une très belle couleur. Rouchefer 2007 continue sur cette lancé avec plus de puissance et de complexité. Le Savennières Arena 2007 est luis tout bonnement fantastique. Une bouteille inoubliable, bue le soir même après passage en carafe (au moins une heure pour l'ouvrir). Mes impressions sont que ces vins ont un lien de parenté avec des blancs du Jura, au sens le plus noble. Chenin et Savagnin, parents éloignés ? Une note de pâte d'amande m'a emballé.
Le Layon Champ Boucault 2007 m'a bien plu lui aussi. Du coing, des agrumes et une belle pureté.
Je n'ai pas pris de note de l'Anjou rouge, un beau vin mais je n'ai pas eu de coup de foudre pour celui-là.
Un belle découverte pour moi, un domaine que je vais suivre.
Julien

Julien,

Je suis d'accord avec tes impressions sur la gamme des vins du domaine.
J'ai rendu visite à Agnès et René Mosse il y a peu en compagnie de Laurent Lalouette.
Un accueil extraordinaire suivi d'un déjeuner à la hauteur.
J'ai donc revu René au salon ce vendredi avec beaucoup de plaisir.

J'apporte juste une rectification.
Le Coteaux du Layon 2007 est Champ Boucault.
Les Bonnes Blanches, c'est une cuvée d'Anjou mais qui est épuisée à la vente sur 2007.

Olivier