Domaine aux Moines – Savennières Roche aux Moines 2010

J'avais souvenir d'une rencontre avec Mme Laroche lors d'un salon de vin à Tours. J'avais goûté à l'époque les millésimes 2002, 2004 et 2009. J'avais été fort peu enthousiaste avec les deux premiers millésimes offrant des vins passés. J'avais trouvé le 2009 sur l'alcool.
Eh ben rebelotte avec le 2010 qui n'est pas à mon goût. Malgré une belle (trop grande?) acidité, c'est l'alcool qui domine ce vin certes jeune. Il n'y a pas grand chose qui se dégage de ce vin que je trouve lourd, sans saveur en bouche alors que les agrumes dominaient au nez. Même chose le lendemain. Certainement trop jeune, la bouteille ne sera pas finie.
Je crois tout simplement que ce domaine ne me convient pas, j'en connais d'autres qui l'apprécient mais, définitivement (et après 4 essais), je passe mon chemin avec ce Savennières.

Edit: je me demande si finalement ce n'était pas le 1992 que j'avais goût" au fameux salon

Je crois tout simplement que ce domaine ne me convient pas

Disons que le domaine sort des vins essentiellement sur le fruit, sans malo, et peu d'élevage ( bien que Tessa ait modifié depuis quelques années son approche de l'élevage). C'est un domaine qui fait des vins que je pourrais qualifier de "traditionnels", bien que le travail à la vigne et surtout au chais aient évolué. Je me souviens d'une dégustation il y a quelques temps avec un ancien viticulteur à la retraite qui me disait qu'il y a 40 ans, un Savennières était à proprement parler imbuvable les 10 premières années, il qu'il fallait patienter bien 15 ans pour le voir se dévoiler. Les vins ne sont plus les mêmes aujourd'hui (heureusement) mais peut être faut-il garder à l'esprit que ces vins là demandent du temps pour s'exprimer.
Dans des styles opposés, avec élevage bois/malo les vins d'Eric Morgat et Damien Laureau sont plus accessibles dans la jeunesse, mais ne plairont pas à tout le monde.
Au plaisir,
Julien

julien guinhut écrivait:

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Je crois tout simplement que ce domaine ne
> me convient pas

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> Disons que le domaine sort des vins
> essentiellement sur le fruit, sans malo, et peu
> d'élevage ( bien que Tessa ait modifié depuis
> quelques années son approche de l'élevage).
> Au plaisir,
> Julien

Même en cherchant bien, je n'ai jamais trouvé de fruit.

Il faut essayer le 2008, pour moi la plus belle réussite sur les derniers millésimes. Après les goûts et les couleurs...
Concernant le fruit, tout est relatif, le Savennières n'est pas, pour moi, l'archétype du vin qui explose de fruits. Le Savennières a, selon mon avis très personnel, ceci de particulier qu'il offre au travers d'une matière dense une lecture très parlante d'un terroir d'exception prenant volontiers le pas sur les arômes variétaux du chenin, notamment sur la parcelle de la roche aux moines.

Au plaisir,
Julien

Tout à fait d'accord avec Julien sur ce coup-là.
De mon point de vue également, les savennières "n'explosent pas de fruit". Pour le fruit, il faut aller un peu plus loin, vers les côteaux du layon.
Pour en avoir discuté avec Eric Morgat lors d'un passage au domaine, il me confiait que les savennières doivent être attendus environ 6 ans pour que les vins soient vraiment en place. Je suis tout à fait d'accord avec lui.
Je n'ai jamais bu de savennières jeune, sauf chez Mme Laroche en dégustation, mais les "vieux" savennières que j'ai pu boire se sont révélés de très beaux vins. Jeubnes, ils sont aimables, mais manquent un peu de... de tout.
Après, il se peut que tu n'aimes pas du tout ce type de vin, Paul. Ce qui est parfaitement concevable.

Amicalement,

Il faudra donc que j'acquière quelques Morgat (que j'avais eu l'occasion de goûté plutôt correctement) et que je patiente. Je vais tenter l'expérience sur vos conseils. Julien et Vincent, le rendez-vous est pris sur LPV dans au moins cinq ans pour un compte rendu que j'espère enthousiaste sur les Savennières!

Ce qui est très beau chez Eric Morgat , ce sont les 2009, mieux encore à mon goût que les 2008 que j'ai pourtant bien aimés mais plus sur la tension. Je me souviens d'ailleurs avoir goûté l'enclos 2008 en aveugle chez Anne de Bretagne à la Plaine sur mer (Nanou de Bretagne pour les intimes). L'accord sur un st Pierre et coquillages s'était révélé superbe. Je n'ai pas encore goûté les 2010.

A plaisir,
Julien

D'accord avec le très grande qualité du 2008 : j'en ai beaucoup 'trop) parlé.

Pour ce qui est de la typicité de cette appellation, bien malin celui qui peut la définir aujourd'hui tant les expérimentations sont variées et les chemins pris différents d'un producteur à l'autre et ces différences sont avant tout techniques avant d'être liées aux terroirs, bien qu'il y ait là aussi des variations notables. fermentation en cuves ou en fûts, élevage en cuves ou en fûts, malo ou pas ou encore partielle : autant de variables qui multiplient les résultats, sas parler du millésime qui donne son empreinte.
Pour moi, le domaine aux Moines représente le plus l'idée classique de l'appellation, si tant est que cela veuille dire quelque chose.
lapassionduvin.com/p...

Jérôme Pérez écrivait:

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> Pour ce qui est de la typicité de cette
> appellation, bien malin celui qui peut la définir
> aujourd'hui tant les expérimentations sont variées
> et les chemins pris différents d'un producteur à
> l'autre et ces différences sont avant tout
> techniques avant d'être liées aux terroirs, bien
> qu'il y ait là aussi des variations notables.
> fermentation en cuves ou en fûts, élevage en cuves
> ou en fûts, malo ou pas ou encore partielle :
> autant de variables qui multiplient les résultats,
> sas parler du millésime qui donne son empreinte.

Entièrement d'accord avec ce commentaire suite à un passage dans le coin au printemps dernier combiné avec une visite à différents domaines au dernier SVI en Mars. Lors de ce salon, j'ai pu degusté différents millesimes de la Roche aux Moines. Bien malin qui pourrait trouver à l'aveugle un point commun sur ces différents vins. Le millesime 2003 était par exemple complètement atypique sur des arômes exotiques alors qu'un millesime des années 90 (j'ai oublié lequel) était sur un registre classique d'amertume et de minéralité.
Au domaine d'Epiré, comme au château de Bellevue, les millesimes 2009 sont marqués par le fruit et assez atypiques de l'appelation. Certains autres domaines sont restés sur une partition plus classique (domaine des Baumards par exemple).

J'on / Arnaud

Jérôme Perez écrit: Pour ce qui est de la typicité de cette appellation, bien malin celui qui peut la définir aujourd'hui tant les expérimentations sont variées et les chemins pris différents d'un producteur à l'autre et ces différences sont avant tout techniques avant d'être liées aux terroirs, bien qu'il y ait là aussi des variations notables. fermentation en cuves ou en fûts, élevage en cuves ou en fûts, malo ou pas ou encore partielle : autant de variables qui multiplient les résultats, sas parler du millésime qui donne son empreinte.
Pour moi, le domaine aux Moines représente le plus l'idée classique de l'appellation, si tant est que cela veuille dire quelque chose.

Nous sommes entièrement d'accord. Il y a tant de styles différents , même parfois chez un même producteur. Eric Morgat a vu par exemple son approche évoluer au cour des dernières années. Il semble effectivement difficile de définir un "style" Savennières, chacun ayant le sien. Je pense également que la Roche aux Moines se rapproche peut être plus du Savennières "classique", en tout cas de la façon dont on pouvait le faire dans le passé. Pour ce qui est de la typicité du Savennières, je parlerais ( ce n'est que mon opinion) d'une prépondérance du terroir sur le chenin, avec une grosse matière, en tout cas sur la parcelle de la roche. On est souvent beaucoup moins sur les arômes variétaux que dans des chenins d'Anjou et de Saumur. Après c'est une opinion personnelle et le débat reste ouvert...

Au plaisir,
Julien

Savennières Roche aux Moines Domaine aux Moines 2002

Bouteille ouverte dimanche midi pour accompagner un fameux brochet suédois au court bouillon

Nez piquant et acidité plus que tranchante à l'ouverture.
Très belle robe brillante jaune d'or clair à reflets verts .
Après 4 h d'aération bouteille épaulée,le nez a évolué vers des notes miellées,d'infusion y que l'on retrouve en bouche avec une pointe de zeste d'orange confit ainsi que d'hydrocarbure.
Du volume et de la longueur avec un équilibre perché assez haut en acidité.Une nette sensation de "minéralité" fraiche et sans lourdeur.
Très belle bouteille avec encore un bon potentiel d'évolution.Mais je suis curieux de voir ce que cela donnera dans 8/10 ans.
Conservée au frais depuis dimanche,le vin a peu évolué jusqu'à ce soir.

Excellent accord avec la chair ferme du brochet accompagnée d'un riz safranné

Savennières Roche aux Moines Domaine aux Moines 2010 :

robe soutenue, dense, dorée. Le nez est complexe avec une dominante fleur blanche. Belle bouche dense, très miénrale (léger hydrocarbure), saveurs de miel et de citron, en finale : explosif et longueur superlative : grand vin

Je suis à chaque fois éblouis par la pureté des vins produits sur ce domaine. Richesse, vivacité et finale éblouissante semblent être des constantes.

Salut Jérôme,

Dégusté lors du SVI de Lyon, je te rejoins entièrement sur ton commentaire. Un très belle bouteille encore, que l'on pourra attendre et un domaine qui s'inscrit dans la régularité.

Et toujours un très bon accueil !

Goûté sur fût à l'époque avec Tessa, j'avais relevé une belle pureté de fruit, avec une droiture et (déjà) une netteté. Un peu dans la lignée des 2008 avec peut être un supplément de volume.
Il faudra que je regoûte tout de même...

Au plaisir,
Julien

Passage sur leur stand au SVI

Domaine aux Moines - Savennières - Roche aux Moines 2010 :
Un nez délicat d'agrumes, de fruits et fleurs blanches. La bouche est vite envahie par toutes ces saveurs, le vin est plus riche et volumineux qu’il ne le paraissait au nez, avec une certaine tension.
Bouteille qui a tout pour plaire dès maintenant et qui laisse entrevoir de belles choses pour l'avenir.

Domaine aux Moines - Savennières - Roche aux Moines 2003 :
Un nez moins fin avec de fortes notes de cires et de miel qui ressortent. L'alcool se fait moins discret.
On retrouve surtout le miel en bouche avec une belle matière, la sensation d’alcool est moins présente qu’au nez.

Domaine aux Moines - Savennières - Roche aux Moines 1994 :
Bien que le nez soit moins ouvert, on sent le terroir s'exprimer sur cette cuvée avec quelques notes d'hydrocarbures joliment mêlées à une odeur d'herbe séchées et de fruits secs.
Malheureusement le vin n'est pas aussi flatteur en bouche, il ne possède pas cet équilibre entre les différents arômes perçus au nez, ici trop porté sur les hydrocarbures, avec un début de sécheresse en bouche.

Domaine aux Moines - Savennières - Roche aux Moines 1992 :
Nez sur des notes déviantes de pétrole masquant totalement le vin.
Bouche sèche, dépourvue de volume, de matière. Je n’ai jamais goûté de carburant mais c’est l’image que je m’en fais. Je doute que ce vin puisse encore s'améliorer avec le temps.
Aucun plaisir, je suis même étonné que cette bouteille puisse encore être proposée à la dégustation/vente. J’ai pourtant vu des personnes repartir avec… Les goûts les couleurs, ça ne se discute pas !

Le 2010 fut une très belle découverte, le 2003 moins charmeur avait tout de même quelques atouts. Les autres millésimes ne m'ont pas plu en l'état.
Est-ce dû au fait que les millésimes proposées ne font pas partie des meilleurs ? Et/ou qu'ils n'étaient pas à leur apogée (passée pour le 1992 et 1994, à venir pour le 2003) ?

Emmanuel.

C'est moi qui ai pris du 1992. >< Pas fan dès mes premières dégustations il y a 4 ou 5 ans, mais ça amuse encore ma moitié, sur des plats précis.
Personnellement, j'ai trouvé le 2010 moins réussi que le 2009 présenté l'année dernière (à moins que ce soit l'idée que je m'en fais).

Quant au 2003 j'ai des souvenirs assez mitigés avec une bonne partie des bouteilles ouvertes en 2009/2010 (je dirais 50%) sans vie.

J'avais goûté également au SVI à Lyon et je n'avais pas été bien convaincu par les millésimes présentés. Je leur avait très nettement préféré les 2009 et 2004 présenté plus tôt en début d'année.

Concernant les 92 et 94 c'est un peu la loterie, c'est très variable d'une bouteille à l'autre. Cela va du vin passé à l'agréable, avec tout de même un défaut récurrent : le souffre+++.

Découverte de ce domaine suite aux recommandations de dominos et denaire que je remercie encore.

Belle couleur dorée, ni trop pâle, ni trop marquée.
Au nez, des odeurs d agrumes, plutôt sur le citron.
Le vin a un beau volume, et remplit la bouche de facon tres agreable, on sent une belle mineralite et des saveurs d agrumes.
Une belle longueur vient clôturer la dégustation de ce vin déjà bien agréable à boire.
Pour avoir goûter les 2003, 1994 et 1992 au SVI, je vais essayer d en faire vieillir un peu, je vais tout de même avoir du mal à ne pas en regoûter une ou deux.

Seb

Savennières Roche-aux-moines 1993. Domaine aux Moines.
[size=x-small]cr tiré de[/size] [size=x-small] Quelques bouteilles et beaux accords partagés avec des amis, Dimanche dernier. [/size]

Je ne parle jamais des robes, mais là pour le coup, la robe or sombre évoque vraiment un liquoreux !
Le vin fermé, un peu réduit au départ n' a cessé de s' ouvrir sur deux jours. Nez merveilleux de finesse, de complexité d' arômes délicats évoquant un thé noir de noble origine ; un cru dégageant des volutes de fleurs blanches, de coing, d' herbes aromatiques (tilleul), de fruits secs, avec des petites touches de fruits confits et de miel donnant un coté tendre au paysage résolument sec. Et c' est un vrai bonheur des sens, de laisser ces volutes se croiser, se compléter en mille nuances délicates pour dessiner une empreinte un peu tendue par une vivacité bien présente malgré ses vingt ans d' âge.
En bouche, dés le premier toucher, on sent que c' est la même vivacité, la même tension qui pilotent l' équilibre d' une texture fine et pleine, que l' âge rend un peu moelleuse, superbement fruitée, où la panoplie des arômes faits saveurs se condense avant de se relâcher dans une persistance au goût de thé noir [size=x-small]que certains palais associent aux[/size] [size=x-small]hydrocarbures[/size] aussi longue, profonde et intense qu'un voyage de Marco Polo.
L' émotion que ce vin me laisse en bouche en écrivant ces mots, me pousse à vous exhorter de garder vos Roche-aux-Moines longtemps, longtemps avant de les ouvrir. Dire que je croyais que ce 93 était "passé".

Daniel

C est noté, je les ai range dans ma cave ce we, il faut juste que je les oublie.

Seb

Je n'ai pas encore vu d'info à ce sujet sur le forum mais Tessa Laroche a fait une nouvelle cuvée en sec, en 2010 je crois.
C'est la cuvée "Les moines", élevée en barrique pendant 2 ans. Goûté récemment, j'ai trouvé ce vin incroyable, d'une complexité et d'une longueur super et un côté très gras qui m'a fait penser à du Meursault.
J'ai compris qu'il serait disponible à partir du mois de mars mais en (très) petite quantité. Niveau tarif il me semble que ça tourne autour de 30euros.
Je ne sais pas si quelqu'un à d'autres infos sur ce vin.

Cordialement,
Gaël

Domaine aux Moines, Savennières Roche aux Moines, 1999



La robe est sur un beau doré brillant.
Le nez est beau, fin, sur des notes de poire, d'agrumes, une pointe exotique (fruit de la passion) avec de fortes senteurs minérales et une pointe d'alcool.
Ouuuuh, ça sent le Savennières, ça !
La bouche attaque sur une perception presque brutale entre des amers larges, une matière et une acidité puissantes et une charge alcoolique forte.
L'ensemble tente de se mettre en place mais reste à mon goût assez déséquilibré.
J'ai le sentiment de boire un vin d'équilibre liquoreux mais qui est totalement sec.
Le gras des superbes fromages choisis par le Bobosse () accentue encore ce sentiment.

Un vin austère, presque dur, que je n'ai pas compris.

Domaine aux Moines Savennières Roche aux Moines 2004.
Ça bronze. Nez intense, sur le miel, le thé, les fleurs. Bouche riche et puissante, une impression marrante de boire un liquoreux sec, acidité en retrait par rapport à l’amertume, qui allonge le vin, une belle amertume. J’ai beaucoup aimé.

Domaine aux Moines – Savennières Roche aux Moines 2009



Robe jaune bien soutenu, très brillante, reflets grisés.
Nez très expressif et pur de fruits exotiques, de sucre roux, d’agrumes. Quelques notes pétrolées à l’agitation mais l’empreinte minérale me semble peu présente, en tout cas bien moins qu’à la dernière dégustation de ce vin (maison des vins d’Angers en mai).
La bouche est ample avec une petite pellicule de gras n’empêchant pas une attaque assez vive. Des beaux arômes de fruits exotiques, de fleurs blanches d’une forte intensité marquent cette bouche qui, en finale, manque par contre un peu de tension pour faire un blanc superbe. Beaucoup de plaisir quand même avec cette bouteille.

Domaine aux Moines – Savennières Roche aux Moines (doux) - Cuvée de l'Abesse - 2008

Seconde rencontre de l'année avec ce vin qui s'est avéré (à nouveau) excellent. L'équilibre sucre-acidité est splendide et a fait changer d'avis les convives qui "n'aiment pas les vins sucrés"... Ce vin est en même temps riche et gras mais tout en légèreté. Les notes de fruits jaunes, de miel et de fuits exotiques accompagnent parfaitement un foie gras et des pâtes persillées.

J'aime beaucoup !(tu)

Quentin

domaine aux moines 2010 savennières-roche aux moines

nez légèrement tourbé de prime abord puis part ensuite sur les fleurs blancs et fruits blancs, bonne profondeur, du peps

la bouche se révèle saline, dense et concentrée, tendue par une acidité sous-jascente (intégrée) et surtout dotée d'un superbe équilibre

la finale est tendue et longue

très beau flacon en devenir

très bien

grand vin en devenir

Chut, il ne faut pas trop en parler!

Cordialement,

Sylvain

Oui, elles (mère et fille) pourraient nous entendre et augmenter leur prix chaque année