Claude Courtois - Les Cailloux du Paradis - Racines rouge 2014

Assemblage de cabernets avec Une douzaine d’autres cépages.
Robe bordeaux assez sombre.
Nez un peu terreux au départ, puis qui va s’ouvrir sur les fruits rouges avec une touche végétale.
La bouche est droite avec une certaine profondeur, bu en parallèle d’un Beaulieu de Patrick Corbineau, il est tout à l’opposé, pas de sucre résiduel, plus droit, moins sensuel, mais tout aussi intéressant, avec une structure verticale qui étire le vin, bel accord avec un gigot de sept heures.

Claude Courtois - Les Cailloux du Paradis - Romorantin 2015

En Sologne on trouve des moustiques, des chasses privées et aussi les vignes de la famille Courtois.
Le vin présente une robe dorée assez claire.
Il nécessite une bonne aération et une température de service autour de 12 ° pour s’exprimer pleinement.
Le nez est sur l’encaustique, la cire avec un fond terpènes d’agrumes à l’aération.
La bouche est assez volumineuse, presque massive avec avec une grosse tension et de l’astringence, c’est un vin avec une forte personnalité difficile à manier.
J’ai eu beaucoup de mal à l’accorder à quoi que ce soit. Bu pour lui même c’est quand même rapidement lassant, avec des mets fins, comme une viande blanche, il écrase le plat sans vraiment y gagner en buvabilité, avec de la tomme de vache idem. J’aurai voulu essayer avec un chèvre bien sec mais je n’en ai pas sous la main.
En résumé, c’est un peu comme un grand huit, on est content de l’avoir fait, mais on n’a pas vraiment envie de recommencer. Je dois me faire un peu vieux pour ce type de vins

En Sologne on trouve des moustiques, des chasses privées et aussi les vignes de la famille Courtois.

Et des élevages d'esturgeons pour leur caviar. Et puis des fraises (la Mara des bois est une création Marionnet), des asperges ... et Auguste Pignard (de Lamothe-Beuvron).

Claude Courtois (Les Cailloux du Paradis), Vin de France L'Icaunais 2016
Ouvert le midi pour le soir. Je découvre la cuvée sur ce domaine que je n'ai dégusté qu'en blanc.

Nez assez changeant sur le noyau de cerise, le boudin noir grillé, le cassis, la réglisse. Et surtout, une sérieuse tendance à évoquer la gueuze et le vernis. Rafraichi ça passe mieux. C'est tout de même bien intéressant.
En bouche l'effet aigre/température est sensible également, il faut garder la température assez fraiche pour calmer le côté légèrement vinaigré. Il y a une franche acidité mais qui n'offre pas de légèreté au vin. L'ensemble reste assez lourd et puissant, sans relance. L'aromatique subtilement végétale est agréable. Le milieu de bouche est un peu creux, déboussolé. Il y a des choses à dire mais l'équilibre n'est vraiment pas à mon goût, peu digeste. 
La finale est anecdotique, restant sur une lointaine évocation du vinaigre dilué à l'eau de mon pépé (bon souvenir attrapé au passage). 
La bouteille ne descend pas. C'est intéressant mais probablement trop intellectuel. Cheh. Je reçois des regards noirs alors que j'ai préparé un sauté de joues de porc aux olives d'enfer.
Je ne suis pas convaincu sur cette bouteille. 
 

Claude Courtois - Les Cailloux du Paradis - Racines rouge 2017


En magnum
Le nez n'est pas très expressif sur les fruits rouges et un trait vert.  Je ne suis pas a l'aveugle et je lui trouve un coté vin nature pour le fruité accessible et un peu trop jus de fruits. 
En bouche c'est gouleyant, ni complexe, ni profond mais vraiment glouglou avec une matière bien arrondie. La finale est un peu courte mais il a ce coté jouissif des vins natures réussis. Par contre, a table, les accords ne sont pas flamboyants, le vin étant un peu trop léger. 

Claude Courtois (Les Cailloux du Paradis), Quartz 2017

Nez plaisant et assez rond avec de petites touches sur le litchi, la pêche, chèvrefeuille, goyave. 
La bouche est nette, fraiche et ronde, un rien miellée avec une acidité très correcte. 
Il y a une certaine personnalité dans ce vin, un peu monolithique mais avec une certaine affirmation de soi. Un peu déroutant si on pense au cépage de la cuvée, mais c'est fort bon !
 

Claude Courtois (Les Cailloux du Paradis), Racines 2016 blanc

Nez passionnant sur le foin, la tourbe, l'angélique confite, la tarte à l'abricot. 
La bouche est pénétrante et fraiche, expressive, beaucoup de matière mais tout en nuance, avec un toucher réglissé gras et légèrement végétal. L'ensemble reste remarquablement digeste. 
Finale persistante, tapissante et très finement amère qui nous laisse avec une évocation de pamplemousse très mûr et l'acidité d'une compote de rhubarbe. 
Déroutant juste ce qu'il faut et très très bon.

jd-krasaki écrit:

Claude Courtois (Les Cailloux du Paradis), Racines 2016 blanc

l'angélique confite,

Je connais Indomptable Angélique, Merveilleuse Angélique mais Angélique confite ????


 

C'est dans "Angélique et les ragondins"

Bonjour à tous,

Convaincue par un caviste, lui-même fort convaincu, je ramène chez moi une bouteille d'Icaunais 2018.
Les deux CR concernant ce vin sur le forum m'inquiètent légèrement. Est-ce que quelqu'un a goûté ce millésime ? Faut-il l'attendre ? Le carafer, le refroidir ?
Merci pour vos retours :-)
Jeanne
Ps : je conseille malgré tout d'aller jeter un oeil à la Cave d'Auréle à Montrichard si vous êtes en Sologne !
Ps2 : pour info, prix d'achat 34 € dans la cave pré-citée

jwil écrit:

Les deux CR concernant ce vin sur le forum m'inquiètent légèrement. Est-ce que quelqu'un a goûté ce millésime ? Faut-il l'attendre ? Le carafer, le refroidir ?

 

Maintenant que la bouteille est achetée pas d'échappatoire, il faut goûter et poster un CR
Carafer suffisamment et rafraichir légèrement, ce serait ma recommendation effectivement. 

Étienne Courtois - Les Cailloux du Paradis Racines blanc 2016 - Vin de France
Robe trouble sur un or saumoné dense.
Nez à l'aromatique affirmée sur la prune, les herbes médicinales, le Marsala, le zeste d'agrume et le poivre blanc.
Bouche droite et ample à l'amertume prononcée légèrement marquée par le boisé de l'élevage.
La texture est grasse -voire glycérinée- et la matière est dense sans tomber dans un excès de richesse.
Les rougets sauce Curry, lait de coco et Garam Massala mettent en exergue l'acidité du vin qui lui amène l'équilibre et la tonicité qui lui manquait en dégustation.
Jolie découverte que ce vin à la personnalité affirmée issu d'un assemblage de Sauvignon Blanc, Menu Pineau, Romorantin et Chardonnay élevés pendant 30 mois en barriques.

 Etienne Courtois (Les Cailloux du Paradis), Quartz 2016

Rien compris à ce vin, je lui trouve un caractère variétal exacerbé autour du pomelo, une matière revêche qui confine à la punition, un manque de tension, du coup j’ai donné le reste de bouteille coraviné à un ami plus amateur de Sauvignon qui n’en a pas tiré beaucoup plus de plaisir.
Me reste une bouteille que je vais attendre sans grand espoir.