oui mais les prix sont ceux de grands vins blancs.

Bertrand a bien compris le propos. Comparer les chinons blancs avec les autres chenins ligériens. Et en effet ils restent anecdotiques, mais aussi chers voire plus.
Et puis cette voie du "gras/barrique/alcool... bof !

2tone
Pinot blanc de 15 ans (1989) j'en ai apprécié un récemment (demande aux membres d'IVV Toulouse). Et c'était un vin sans prétention particulière et qui coutait l'équivalent de 5 euros d'aujourd'hui. Un CDP blanc de 15 ans ... je me méfierais. Et un Condrieu n'en parlons pas

Quant à Roussane VV de Beaucastel j'ai dit que je ne parlais pas "argent" ...... (mais c'est hors de prix ).
J'ai bu Beaucastel blanc "classique" en 1996 (en 2003 ou 2004 et il n'était pas "fini") et même dans cette année particulière ça manque un poil de fraicheur, mais c'était bien tout de même. J'ai apprécié et à 10 euros ce serait un achat raisonnable.
MAis je trouve que tellement de vins sont vendus bien trop chers ce n'est pas réservé à CDP blanc. Moins on a de budget plus on fait attention à ce qu'on dépense c'est normal, à une autre époque j'hésitais beaucoup moins pour acheter une bouteille. En fait aujourd'hui je n'hésite plus du tout, je n'achète pas

Plus que 400 dans ma cave il faut réagir et trouver une riche héritière au plus vite... Je ferai un voeu à minuit

Vin100

Je n'ai pas de conseil à te donner mais il faut d'urgence te faire une remise à niveau sur le chenin ligérien

Cette année j'ai dégusté plusieurs bonnes bouteilles les deux qui me viennent en tête sont La Croix Boissée B Baudry et L'insolite T Germain

Goute et apprécie sans chercher à comparer

C'est cohérent d'aimer le blanc de Baudry et la Marginale de Germain. c'est aussi très cohérent de n'apprécier ni l'un, ni l'autre... Personnellement, je connais assez bien la Loire et pour ne prendre que deux petits exemples il est également cohérent d'aimer en blanc les Anjou de Richard Leroy et les Saumur d'Antoine Foucault. Question de style, donc ne parlons pas de remise à niveau. Je déteste la Marginale de Germain, c'est tout ce que je n'apprécie pas dans le travail du vin. Donc je ne te donnerai pas de conseils Laurent, mais quand même, essaye ces deux vins pour savoir ce qu'est le chenin dans deux zones géographiquement et géologiquement opposées de la Loire. ;o))

Philippe

Philippe

Il ne s'agit pas de la Marginale mais de l'Insolite.

Il faut aussi comprendre que je ne dis pas que c'est le meilleur et le plus représentatif du Chenin mais comme je le disais à Vincent :
"Goute et apprécie sans chercher à comparer".
Après que l'on apprécie ou pas, c'est un autre problème.

Heuresement nous n'avons pas tous les mêmes gouts, ce serait si triste et LPV n'aurait plus lieu d'exister.

Effectivement, je ne suis pas très porté sur les blancs mais je me soigne.
Dès le début de l'année, c'est une bonne résolution, je prends mon baton de pélerin pour découvrir les trésors du Chenin.

Si vous avez un parcours initiaque à me proposer, je suis tout à votre écoute.

Nous sommes 2 que ca interesse

Laurent, oui, évidemment en blanc c'est l'Insolite ! Mais je n'aime pas non plus les rouges de Thierry Germain, la Marginale en tête...

Quant au parcours initiatique du chenin, ouh, là, là, quelle responsabilité ! Alors je vais vous dire comment s'est fait le mien. En, fait conseillé par un ami, j'avais été direct chez Huet (après coup je me suis dit que c'était pas mal pour une initiation). Bon, j'ai tout bu trop jeune au début, mais en achetant du sec, du demi-sec et du moelleux sur les mêmes terroirs, j'ai compris la magie du chenin qui permet ces différentes expressions sans jamais mollir.

Sinon l'autre grande expérience à faire pour bien comprendre le chenin, donc la Loire, c'est de comparer deux vins secs, l'un de l'est de l'appellation (Saumur par exemple) et un de l'ouest (Anjou). Cela permet de sentir le côté très tendu et minéral des vins de Saumur (calquaire) comme par exemple ceux d'Antoine Foucault au Domaine du Collier et le côté un peu plus voluptueux des vins d'Anjou. Personnellement j'aime bien les Anjous "stricts”, un peu cristallins de Richard Leroy (2tone, tu l'a goûté lors de la première soirée LPV-Paris) que je préfère nettement à ceux de Mark Angéli, un peu trop "gras" à mon goût, surtout sa cuvée principale, La Lune. On peut faire la même expérience avec deux vins moelleux (un Vouvray de Foreau et un Coteaux du Layon de Patrick Baudouin par exemple (mais Richard Leroy fait aussi d'excellents moelleux).

Voilà pour une première approche. N'hésitez pas à demander d'autres précisions, je suis prêt à tout pour faire aimer le chenin ! Mon autre cépage préféré en blanc, mais je le connais nettement moins bien, c'est le riesling, mais là c'est difficile de trouver de vrais secs... ;o)) Là je compte sur vin100...

Philippe, cheninophile

tout comme Philippe (ça commence à bien faire d'ailleurs) je n'aime pas les vins de Th. Germain : Insolite comme Marginale (les cuvées simples en rouge sont parfois délicieuses) et pour les même "raisons" que lui

malheureusement Philippe les chenins secs qui ne le sont pas vraiment commencent à se multiplier. et les rieslings secs commencent à rééxister... ils doivent maintenant représenter 10% des rieslings grands crus

et en parlant de cohérence ça parait logique d'aimer le riesling quand on aime le chenin et vice versa... mais si le chenin n'atteint pas tout à fait la grandeur ru riesling

et merci de me proposer des remises à niveau mais je ne cherche pas à suivre les modes, je ne m'intéresse qu'à ce que j'aime. Que ce soit "tendance" ou pas.

"Nothing is what I want"
Napoleon Murphy Brock dans "Roxy and Elsewhere" (Zappa)

Oui, bien sûr, et quand on aime le riesling et le chenin, on n'adore pas le gewurtztraminer qui est un peu le viognier de l'Alsace...

Effectivement Philippe, Les Noëls de Montbenault 2001 etait celui qui pour moi, sortait de la série (le muscadet étant hors catégorie). Une bien belle découverte.
Si quelqu'un a l'adresse d'un bon caviste sur Paris qui peut réunir un bel éventail de Loire, je suis preneur.
En attendant, je m'amuserais à "comparer" l'insolite au Brezé des freres Foucault, juste pour voir

Excellente année et merci pour les infos

Philippe,

Merci pour ces conseils, effectivement le fait d'aller de suite sur différent terroir me semble une belle idée.

Dès que je mettrai en route, je vous rendrai compte.

Vin 100,

Est ce que tu as dégusté récement?

Car pour en avoir discuté longuement avec diverses amis puis directement avec le principal intéressé.

Quant tu connais le travail effectué dans la vigne comme en cave tu ne te permettrais pas de juger si sévèrement.

Depuis quelques années le travail s'oriente totalement vers la biodynamie, avec un partage des connaissances avec des précurseurs.

C'est quoi le gewurztraminer : un nouveau parfum de Christian Dior ?

Jeune je crois que je ne l'aime guère plus que le viognier, mais il peut devenir grand avec 10,15, 20 ans. Et en SGN ça peut être très beau (pas aussi grand que riesling évidemment, et même que le Pinot Gris sans doute)

Même si le boisé me gêne dans le Blanc du Clos Rougeard, je le préfère tout de même à l'Insolite. Sans trop hésiter.

J'aimerais découvrir ce vin de Leroy et aussi celui de S. Bernaudeau (je devrais réussir à me faire inviter à en partager une bouteille qqpart en Alsace)

vin100, si le hasard de tes pas t'amène vers Paris, j'ai du Richard Leroy en abondance dans 4 millésimes différents et du Stéphane Bernaudeau en quantité nettement plus limitée. Suffisamment quand même pour deux ! ;o)) Mais il est également probable que j'aille vers l'est en 2006 et j'en mettrai une dans mon sac à dos...

Philippe

en plus pour aller en alsace depuis Paris on passe par Nancy.

Stéphane Bernaudeau c'est vrai que j'en ai lu beaucoup de bien et entendu aussi auprès d'un vigneron que je connais aux alentours de Colmar. Chez qui je bois régulièrement des chenins (et autres gamay, Romorantin, cabernet et pineau) ligériens

Chinon Bernard Baudry - Les Grézeaux 97 : mars 2000
Note moyenne : 15 - Prix : 60 F
• Robe légèrement évoluée.
• Nez agréable, intense et complexe. Des notes fines d'orange sanguine, de cacao, de mûre, d'épices, de cèdre, complétées par une pointe animale. Le verre vide dégage des notes subtiles et persistantes de fruits et d'épices.
• La bouche est raisonnablement concentrée et soyeuse. Gourmande et équilibrée, elle ne possède malheureusement qu'une longueur moyenne. La température du vin (un peu élevée) accentue la sensation d'alcool.

Chinon : Domaine Bernard Baudry "Cuvée La Croix Boissée" 1997 : mai 2000
Note : 14 - Prix : 75 F
- Nez de chêne américain (vanille, épices, bourbon). Ces notes boisées sont complétées par des notes animales, de cacao, de fruits (cerise, framboise) et des notes assez marquées de camphre et d'eucalyptus.
- Bouche concentrée, présentant une bonne trame acide, mais un peu marquée par l'alcool. Issu d'un élevage vraisemblablement ambitieux, mais pas totalement convaincant dans son état actuel, ce vin a évoqué pour certains dégustateurs un cabernet-sauvignon américain ou encore un tempranillo issu de la Ribera del Duero (notes de cerise gourmande).

Chinon Baudry Clos Guillot 2003 : 16/20 - mai 2005 (l'esprit du vin à Albi)

Chinon blanc Croix Boissée de Baudry 2002 : 16/20 (juin 2005)

Chinon – Bernard Baudry – La Croix Boissée 2002 : oct 2005 (horizontale Chinon/Bourgueil 2002)
JP16,5 – PP16,5 – LG15,5/16+
- On retrouve une robe très sombre et opaque.
- Au nez, une belle floralité, du cacao, cerise, amande, menthe et une grande fraîcheur pour un nez encore un peu retenu.
- La matière est concentrée mais fraîche, de la réglisse et une belle minéralité pour un vin de bonne longueur. La bouche est suave et l’élevage transparent. Finale ferme et bel avenir prévisible.

Chinon Croix Boissée Baudry 2001 : 14,5/20 - 11/3/06
Expression très ligérienne : minéral, poivron, végétalité (cosse de petit pois frais). La matière première est svelte, franche, digeste pour les uns, manque d’assise (maigreur relative, tonalités vertes) pour les autres.

Je me délecte du Clos Guillot 03:

Clos Guillot 2003 :
Nez aromatique, fin, fruitée
Bouche attaque nette, équilibré, fondu, matière moyenne, (cassis, framboise, vanille)
Ensemble bien structuré bon équilibre.

Comme beaucoup de rouge ligérien en 03, je me pose la question du vieillissement car ils ont été si enjoleur dans leur jeunesse?

Perso, je n'hésite je déguste cette cuvée dès à présent pour le plaisir du fruit et le velouté.

Je suis content que l'on reparle du vin dans cette rubrique.

Le prix au domaine est de 8,75€.

La cuvée "Croix Boissée" de Bernard Baudry fait effectivement partie des meilleurs Chinon, avec une expression plutôt "moderne" (fruit mûr et bois).

NOTE: beau nez floral et minéral, en bouche doux et assez gras avec des tanins fins et vifs, un peu alcooleux - bon (88)

En 2/06 j'ai trouvé les mêmes parfums (liqueur de cerise) mais un peu plus de fraîcheur et d'élégance - bon/très bon (89)

Un beau vin à la robe pourpre très engageante.
Tant le nez que la bouche sont une corbeille de fruit sur la framboise, la groseille et une touche épicée (poivron).
La bouche est à la fois fondante et caressante avec des tanins polissés et garde beaucoup de fraîcheur. Belle longueur dans un équilibre sans défaut avec une rémanence fruitée.
Un vin très gourmand

Olivier

Chinon Baudry Croix Boissée 1997 : 15/20 - 16/9/06
Nez sur des notes de coing, de poire bien mûre, de miel, d’amande et un peu de bois. Bouche très (trop) grasse, puissante, capiteuse, qui manque de tonus en l’état. Le 2002 m’avait paru plus réussi.

Bonjour,

suite à une petite dégustation entre amis que j'avais organisé afin de mieux connaitre l'expression des vins de loire et de les faire connaitre également à d'autres (Foreau vouvray sec 00, Foreau vouvray 1/2 sec 00,Baudry la croix boisée blanc 04, les granges 03, croix boisée 00, Germain roches neuves 05, Alliet coteaux du noiré 03, Amirault malgagnes 01, Papin beaulieu 02, Cr dans leur rubrique respective) :

- Chinon la croix boisée 2004 (blanc) 17e : B+, Nez un peu + expressif que le Foreau bu en parallèle, couleur jaune clair, bouche légére à l'attaque mais bien construite, finesse, j'y trouve un lèger boisé et une belle complexité. Il est encore un peu "vert" mais la pointe d'acidité maintient et s'intègre bien dns le vin. Pour ma première expérience avec un chinon blanc j'ai vraiment bien aimé et en redemande.

- les granges 2003 7.5e : M, éçu, une nouvelle fois, un vin que je trouve trop simple et rustique.

- la croix boisée 2000 15e : B, le nez est assez léger, la couleur en début d'évolution sur la brique, la bouche est assez douce sur le noyau de cerise. Bien mais je m'attendais à plus de puissance alors que je le trouve un peu léger, limite trop fluide, de la finesse mais pas assez de compléxité sur cette bouteille.

CR:Visite au domaine en compagnie de Laurent (chinbourg).
Nous sommes reçus par le passionné et sympathique Bernard Baudry et son fils.
Vous voudrez bien excuser les CR imparfaits car je n'ai pas pris de notes.

Chinon Le Domaine 2004

Un vin de demi corps, fruité, stylé, aux tanins souples.
A boire sans doute prochainement mais son côté rafraîchissant est séducteur.

Chinon Le Clos Guillot 2004

Un vin terreux au nez avec une note végétale noble qui, selon M. Baudry et Laurent, caractérise les 2004.
La bouche est actuellement tendue et peu déliée. L'impression que le vin est quelque peu refermé mais comme le souligne M. Baudry, c'est un vin qui "file droit" !

Chinon Les Grézeaux 2004

Un vin élaboré à partir des plus vieilles vignes du domaine sur un terroir de graves caillouteux.
Au nez et en bouche, ce vin se révèle d'emblée par sa suavité, ses tanins fermes mais néanmoins enrobés.
L'équilibre et la longueur sont présentes. Un vin déjà charneur mais qui possède tout pour bien évoluer.

Chinon La Croix Boissée 2004

Un vin soutenu, aux accents crayeux dès le nez. On devine la densité de la matière qui ne se dément pas en bouche.
L'ensemble demeure néanmoins équilibré. Les tanins, crayeux aussi, demanderont quelques années pour se fondre mais l'ensemble devrait bien évoluer.

Chinon Les Granges 2005

La différence se marque d'emblée avec ce millésime.
Plus séducteur (fruité) et plus charmeur (suave), le vin présente un profil frais et gourmand qui caractérise les 2005 en regard de l'austérité des 2004.

Chinon Le Clos Guillot 2005 (dégusté sur fût)

Un vin de robe violacée au nez frais et fruité.
Le millésime imprime sa note de fraîcheur et de fruit pour un vin aux tanins mûrs.

Chinon La Croix Boissée 2005 (dégusté sur fût)

Un vin à la robe opaque, au nez doucement grillé et fruité.
En bouche, la matière est dense, d'une relative suavité avec des tanins très mûrs.
Grand potentiel immédiat et à venir.

Chinon blanc 2005

Un vin très fruité sur des notes de poire et de pêche.
Une bouche gourmande et élancée qui s'achève par une acidité qui lui donne beaucoup de fraîcheur.

Chinon blanc La Croix Boissée 2005

Un vin qui, au nez, m'évoque immédiatement un bourgogne, avec ses notes mûres, élégantes sur la poire william, la pêche et une petite note d'élevage.
C'est en bouche que le vin achève son très beau parcours sur un corps ample et long parcouru par un belle minéralité qui lui donne tous les aouts pour un vieillissement heureux.
Superbe vin.

Chinon blanc la Croix Boissée 2006 (dégusté sur fût)

Des arômes de citron pour un vin qui s'annonce large et long.
Il se déguste relativement bien malgré les fermentations en cours.

Chinon Les Grézeaux 2000

Un vin dont le nez se présente suave, fruité avec un léger accent terreux qui, par son profil, évoque immédiatement le 2004.
La bouche est caressante avec une belle longeur pour un corps équilibré aux tanins parfaitement fondus.
Une belle évolution du cabernet franc.

Un domaine qui m'a séduit avec des vins complets et cohérents depuis l'entrée de gamme jusqu'à la cuvée de prestige, tant en blanc qu'en rouge.

Cordialement,

Olivier

Deux des six vins présentés par François, lors de la dernière réunion du cercle LPV Flandre Intérieure et mes impressions sur ceux-ci:

- Chinon Baudry 2004 Clos Guillot:
Il provient d'un vignoble sur le tuffeau jaune.
Nez de cassis et de cerise.
Bouche ample, équilibrée mais très minérale: la craie s'impose en finale et persiste longtemps en bouche.

- Chinon Baudry 2004 La Croix Boissée:
Il provient d'un terroir argilo-calcaire.
Le nez évoque la cerise et la craie.
La bouche est élégante, équilibrée et savoureuse: fruits et minéralité... Martin y trouve du cacao, il a raison. L'ensemble est long et me séduit: une très belle bouteille à mon avis!

Ces Chinon faisaient suite à 4 vins d'Y Amirault du millésime 2004, excellents eux-aussi.

Cordialement,
Thierry

Encourageant ce commentaire sur Clos Guillot 2004 que j'ai acheté seulement 11 euros pendant les foires aux vins de septembre ! Merci.

diwad,

J'ai eu la même réflexion que toi!

Déjà déçu par une Croix Boissée 2000 l'année dernière, j'ai retenté avec un Grézeaux 2002 en cession de rattrapage. Je crois que mon gout n'est pas fait pour les Chinon de Baudry. C'est bien , il n'y a pas de défaut, voilà mais je trouve le vin un peu mince en bouche, faible au nez et court en bouche.
C'est agréable à boire mais je ne lui ai rien trouvé.
Les 2 qu'il me reste vont attendre plusieurs année pour espérer un miracle.
J'aime mieux les vins de Alliet et surtout Amirault en Bourgueuil.

Léo

Ouvert ma première (sur six) bouteille ce midi. Un vin tout en finesse et en délicatesse (effet millésime sans doute). Mais il n'y a aucune verdeur, aucun poivron vert . Nez sur la finesse, petits fruits rouges, léger boisé. Bouche souple, tannins mûrs et fondus, notes de cuir, très digeste (12,5° revendiqués sur l'étiquette), rien de spectaculaire, mais un bel équilibre sur la finesse (tendance bourgogne). On le boit facilement. Très à l'aise à table (onglet et araignée de veau poellés et petits pois). A maturité. je ne garderai pas très longtemps les cinq bouteilles restantes.

Philippe

Quand je suis allé chercher, quelques flacons pour un ami, j'ai pu redéguster les 2005, dont la Croix Boissée, en bouteille.
La mise est encore récente (mai).
Une bouteille ouverte depuis quatre jours est très sur les fruits noirs, en bouche une texture velouté, des tanins bien présent en fin de bouche. Bref très bien.
Bernard Baudry tient quand même à ouvrir une autre bouteille.
Celle-ci se montre beaucoup moins expressive, du coup les tanins sont un peu plus agressifs.

Donc petite conclusion, pour ceux qui seront pressés de déguster cette cuvée, n'hésitez à la carafer, pour qu'elle s'exprime au mieux. pour les autres, le temps fera son oeuvre.

Une autre info, sur le millésime 2006, il n'y aura pas de cuvée Les Grézeaux (rendement plus faible en 2006), cela a été décidé pour ne pas déséquilibrer les autres cuvées.
Donc, c'est la cuvée Les Granges qui bénéficie de cette apport, celle ci sera un super Q/P.

Laurent,

Je récupère cet après-midi (par le biais d'un ami qui passe à Cravant et me les ramène sur Dax) des Croix-Boissée, clos Guillot et Grézeaux 2005.
Il me semble évident, au vu de tes commentaires et de quelques autre glanés çà et là, que la CB n'a pas à être ouverte avant au moins 5/6 ans (et encore...).
On se régalera donc des autres cuvées....
Franck (et merci de tes réponses).

Effectivement, cette cuvée doit être attendu, mais à mon avis, déjà avec un an de bouteille, nous aurons un vin qui sera plus en place.
Nous dégusterons la prochaine au printemps 2008.

Bonjour,

je viens d'ouvrir ma première bouteille de Clos Guillot 2005, et je crois que je ne vais attendre beaucoup pour ouvrir les suivantes tellement c'est bon maintenant...
Le vin livre tout de suite un fruité exceptionnel (mûre, cerise) au nez et en bouche, puis exprime ensuite son côté minéral (craie) sur une belle longueur. Les tannins mûrs sont superbes de finesse et se fondent dans un ensemble frais et bien équilibré.
Un grand vin qui réussit parfaitement à allier la fraîcheur, le fruité et une grande qualité de tannins est rare. C'est sans doute le meilleur chinon jeune que j'ai bu jusqu'à maintenant.
J'ai hâte de le comparer à Croix boissée.

Salutations,