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Domaine Gérard Boulay, Sancerre

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre Mont des damnés 2011

Je confirme le commentaire de Didier : 2011 difficile en Sancerre.

Par ailleurs, Eric, j'imagine que tu as volontairement modifié le nom du terroir : ce ne sont pas les Monts qui sont damnés mais ceux qui boivent cette cuvée sur ce millésime ! :evil:

Jean-Loup
24 Mai 2018 21:50 #841

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Hier soir soit deux jour après conservation au frigo
Le vin a pris du gras de l'élégance mais reste fermé au niveau aromatique
Ca fait très vin entre deux ages qui a perdu les aromes primaires mais n'est pas encore sur ceux d'un vin vieux
Je ne toucherai plus ce millésime avant quelques temps

Eric L.
Un bon repas sans bon vin c'est comme un tagada sans tsoin tsoin
26 Mai 2018 09:53 #842

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AVERTISSEMENT : cette publication n’est pas un compte-rendu. Ami lecteur, si tu cherches des informations précises, passe ton chemin. Par contre, si tu as envie de voyager paisiblement, de t'imprégner de l'ambiance, il se peut que cet écrit soit fait pour toi.

Lorsque Moderator1 propose un voyage express à Sancerre, on n’est pas long à se décider. D’une part parce que Sancerre n’est qu’à 3 heures de voiture de la verte Normandie, d’autre part parce que le village fut un lieu de rencontre et d’agapes mémorables. On y a bien mangé et on a bu encore meilleur. Souvenirs émus d’un divin chauve, spécialiste du Bel Canto qui, remarquablement mis en condition par du calva fermier, nous avait tous couchés. Et réveillés.

N’y aller que par nostalgie serait un peu vain. Au-delà de savoureux souvenirs, Sancerre a bien d’autres choses à offrir : un joli vignoble tout en courbes sensuelles et doux mamelons, de savoureux fromages et, surtout, quelques expressions de pinot et de Sauvignon parmi les plus belles et abouties qui soient.

Amateur de pipi de chat, passe ton chemin. Cette balade gourmande n’est pas pour toi.

Samedi matin, 9 h 30. Le doux feulement du 2l CDI teuton s’arrête net devant un caveau que bien des amateurs connaissent.

Un chai et un caveau sans fard, à l'image du propriétaire.

Gérard BOULAY nous accueille avec le sourire même si, nous confie-t-il, « nous sommes un peu inquiets en ce moment ». La discussion s’engage immédiatement et nous apprenons que la vigne est soumise à la pression du mildiou alors même que la floraison n’a pas vraiment démarré. Période cruciale teintée d'incertitude...

Le vignoble a été arrosé. Ici comme ailleurs, les orages ont déversé des trombes d’eau, mais la grêle a été évitée. Pour l’instant, rien n’est perdu. Gérard BOULAY nous confie que si l’orage venait de l’Est - de la vallée de la Loire - les conséquences pourraient être dramatiques. En effet, il viendrait butter contre les Monts Damnés et le Cul de Beaujeu et n’en partirait qu’une fois son chargement infernal délesté. On imagine sans peine les ravages que cela induirait sur ce coteau…

Mais, pour le moment, c’est un grand soleil et une douce chaleur qui nous accompagneront durant la matinée.

Après la prise de contact avec les 7 membres que compte notre groupe, Gérard BOULAY nous propose spontanément d’aller faire un tour dans les vignes avec, néanmoins, une double limite : la terre est amoureuse et les enjambeurs traitent là où ils le peuvent. Nous devrons donc nous adapter au travail des uns et à l’accessibilité des autres.

Belle lumière bleutée sur Sancerre.

Le Kangoo totalement électrique de Monsieur BOULAY nous ouvre le chemin et nous voici parvenus au pied de La Côte. Le panorama est splendide.

De belles vignes, d’un vert tendre et croquant, sont en pleine bourre. « C’est presque trop vigoureux » constate Gérard BOULAY qui évoque les travaux de relevage à venir.

Nous faisons quelques pas, constatons que chacun n’a pas la même notion de la viticulture et nous arrêtons devant une parcelle qui entame sa 4e feuille. Gérard BOULAY nous confie qu’il a étendu 20 tonnes de fumier sur cette parcelle avant de la planter. Les raisins qui en seront issus entreront très probablement dans la cuvée Tradition. Le sol en enherbé dans l’inter-rang. Nous constaterons une pratique identique dans la parcelle de la Comtesse, avec une tout autre vocation.

"C'est presque trop vigoureux !" constate Gérard BOULAY, dans une jeune vigne .

Nous parlons rendements, vendanges, terroir. Gérard BOULAY nous montre ses parcelles : là où passe l’enjambeur, c’est La côte.

Vue générale de La Côte.

Un peu plus loin, cette parcelle pentue à 45°, c’est La Garde (respect à ceux qui y vendangent).

La parcelle de La Garde, vue de La Côte.

Au fond, à gauche, le Clos de Beaujeu.

Gérard BOULAY nous montre le Clos de Beaujeu et Les Monts Damnés.

En face entre le sommet et l’espèce de zig-zag à droite : les Monts Damnés.

La Côte des Monts Damnés.

Peut-être moins connus du grand public, ces noms résonnent en moi comme « Les Clos », « Montée de Tonnerre », « La Roche aux Moines »… Je suis - nous sommes - aux anges.

Seule la Comtesse se fait désirer. Nous lui rendrons visite tout à l’heure. De l’avis de ce grand vigneron, les sols kimmeridgiens sont les plus qualitatifs de Sancerre. Ils expriment une race, une aptitude à la garde difficile à prendre en défaut.

Cyril BASCO, bien meilleur observateur que nous, constate que les feuilles des vignes situées sur a parcelle de La Garde sont un peu plus jaunes que les autres.
Finement observé.

Les teintes jaunes des vignes situées sur la parcelle de La Garde.

Gérard BOULAY nous explique que ces vignes sont atteintes de chlorose mais que, à la fin de la période de végétation, tout rentrera dans l’ordre. Le feuillage retrouvera alors sa couleur vert-foncé.

Il est temps de redescendre vers Chavignol.

Le Kangoo dévale la pente, freine avant d’attaquer la rue principale, tourne à gauche puis oblique à droite et stoppe enfin sur un parking. Toujours alerte, Gérard BOULAY s’en extrait sans peine, franchit un pont, grimpe sur le talus et nous attend au pied de la Comtesse. Etre au pied de la Comtesse produit un sentiment bizarre. On rend les honneurs à la noblesse alors que les privilèges ont été abolis il y a plus de 220 ans. Gérard BOULAY nous rassure bien vite : la Comtesse en question n’a pas laissé une trace impérissable dans l’histoire de France et encore moins à Sancerre...

Au pied de la Comtesse. Vigne de 4 000 m² et vin superlatif...

Nous sommes frappés par la pente de cette parcelle d’environ 40 m de large, en bas de la côte et grimpant à flanc de coteau sur environ 100 mètres. Une fois encore, nous plaignons les vendangeurs. Ici, pas moyen de faire passer une machine à vendanger. Tant mieux, d’ailleurs…

Gérard BOULAY nous apprend qu’il a repris cette parcelle à un vigneron qui lui avait fait promettre de ne pas toucher aux vieux pieds de sauvignon. La promesse fût – est ! – tenue et les ceps noueux et torturés, que n’aurait pas reniés CESAR, sont toujours là.

Un vieux cep de sauvignon qui donne encore du meilleur de lui-même.

La vigne est magnifiquement tenue. Sa voisine de droite semble avoir plus de mal. Gérard BOULAY nous indique qu’elle devrait, en principe, être mieux entretenue par ce propriétaire très connu que je ne nommerai pas. On se dira qu’il a dû prendre du retard avant de rendre un jugement péremptoire...

Repère peint en bleu pour faciliter le travail de l'enjambeur qui passera dans le rang.

L’heure tourne. Un livreur letton attend au caveau. Il vient charger des palettes qui doivent être livrées en Norvège. Gérard BOULAY nous invite à ne pas le faire attendre trop longtemps. Cela tombe bien, nous détestons être en retard lorsqu’une dégustation est annoncée.

A Sancerre, on sait recevoir. Sans chi-chi, sans flon-flon, mais avec panache et générosité.

Le « nouveau » caveau est simple, sobre, à l’image de notre hôte. Pas de chichis, pas de fioritures. A peine quelques fossiles marins nous indiquent-ils qu’une mer recouvrait cette terre il y a plusieurs millions d’années.

Et dire qu'il y a quelques millions d'années, personne ne pouvait déguster ça avec un bon coup d'Sancerre...

Nous évoquons l’ancien caveau, son charme désuet, sa collection de vieux objets autour d’un verre de

Tradition 2017 :
Le vin s’annonce dans une couleur jaune très pâle, presque grise.
Le nez est opulent, un peu fou-fou, légèrement fermentaire avec ses odeurs de fruits exotiques. Il présente une curieuse expression, presque sucrée.
Pourtant, en bouche, le vin se goûte très sec. On est en face de l’archétype du sancerre bien mûr, de belle expression. C’est franc, droit, net, bien fait. Difficile de cracher cette mise en bouche !

Cette année, je fais fabriquer les miens avec "Clos de Rougeot" marqué dessus. En or.

La dégustation s’annonce bien !

Type de modérateur aux anges après avoir bu un truc de dingue.

Gérard BOULAY ouvre ensuite un Clos de Beaujeu 2016.
On franchit un palier supplémentaire dans l’expression du sauvignon, avec une bouche plus large, plus pleine, mieux définie. Le vin s’exprime dans la largeur, facilement, sans que rien ne dépasse. L’expression aromatique paraît un peu plus épicée. Tout est en place pour faire un très beau vin. C’est déjà diablement bon, mais Gérard BOULAY annonce qu’une garde de 30 ans ne fera pas peur à ce millésime. J’ouvrirai probablement ce vin pour ma retraite…

En parlant millésime, le propriétaire nous livre une anecdote. Récemment invité à New-York, le Sancerrois a goûté une verticale de ses vins s’étalant entre 2014 et… 1959. « La bouteille de 59 était quasiment au niveau vidange, explique-t-il. La sommelière a fait tomber le bouchon dans la bouteille en coupant la capsule. Le vin était très bon ».

Très bon. Commentaire à la fois laconique et… précis. Rien de plus. A l’image de la modestie du bonhomme.

Monts Damnés 2016.
Mont Damnés 2016 est dans la droite ligne de Clos de Beaujeu tout en étant complètement différent dans son expression. On reconnaît le style de Gérard BOULAY, fin, ciselé, tranchant, mais dans une expression peut-être un peu plus radicale, moins consensuelle. D’aucuns diront plus… Minérale. Le vin offre un gros volume en bouche, mais sans le moelleux confortable du Clos de Beaujeu.
A l’instar du Clos de Beaujeu, il s’agit d’un sancerre de haute volée, précis, redoutable, imparable.

Pour conclure, Gérard BOULAY sacrifie La Côte 2016. J’écris « sacrifie » car La Côte 2016 est un vin… Qui n’existe plus ! Gérard BOULAY s’excuse : "tout a été vendu". Mais nous aurons le loisir de goûter ce vin plus minéral que fruité. Une fois encore, le lien de parenté est frappant, mais l’expression est différente. Le vin est droit, austère. Gildas en parlera probablement mieux que moi puisqu’à ce moment, pris dans les discussions, j’ai un peu perdu le fil de la dégustation.

Comment sortir, avec le même cépage, quatre expressions aussi différentes ?
- "C'est ce qu'on appelle le terroir, mon gars".
- "Bu comme ça, je comprends"
.

Avant de nous intéresser à Oriane 2015, nous posons nos lèvres sur cette fameuse Comtesse 2016. En tout bien tout honneur, bien sûr.
Cette comtesse est d’une expression baroque, avec un fruit plus marqué, un nez plus envoûtant et une structure en bouche plus volumineuse ; presque plus grasse. Si l’on reste dans les canons du sancerre, ce vin est néanmoins superlatif. Il y a un peu plus de tout et il faut bien reconnaître que c’est absolument génial. Certains aiment cette expression presque exotique, d’autres préfèrent les traits minimalistes – mais ô combien précis – des Monts Damnés.

Pour finir, nous dégustons les derniers millésimes de la cuvée Oriane issue de Pinot noir. Le millésime 2015 est gourmand, de belle expression aromatique (rose, pivoine, poivre), mais en phase de fermeture. Pas d’inquiétude : tout est en place pour faire une très jolie bouteille. Gildas avoue l’avoir mieux goûté l’année dernière.

Sa cadette d’un an est quant à elle plus ronde, plus volumineuse, plus pulpeuse avec, toujours, un beau fruit bien mûr et très pur. Plus ouverte, elle emporte les suffrages des dégustateurs. Quant à moi, toujours à contre-pied, je préfère l’aînée.

Vous cherchez un alternative qualitative aux bourgognes rouges 2008 ?
Oriane 2015 et 2016 sont faites pour vous !

Au terme de cette dégustation, il faut reconnaître une chose : le néo retraité sait faire du vin. Et du bon. Du très, très bon. Tout est millimétré, cohérent, différent, pertinent. Absolument brillant.
Lu comme cela, c'est un peu hagiographique. Mais ce qu'il y a dans le verre démontre que la main des Saints n'y est pour rien et que les divins breuvages ne sont que le fruit du travail d'un homme. Un homme qui a compris ses vignes, leurs sols, la météo. Bref... Les terroirs.

Durant la dégustation, je me suis dit que le monde est à la fois mal et bien fait.

Mal fait parce que tout le monde se précipite sur des bouteilles à plusieurs dizaines, voire centaines d’euros, qui ne valent pas le moindre centilitre d'une Clos de Beaujeu ou d’une Comtesse. Après tout... Pourquoi pas. Il faut de tout pour faire un monde.

Bien fait parce que Gérard BOULAY récompense les amateurs qui passent le voir. Il leur donne de son temps, discute, déguste en leur compagnie, écoute leur opinion et leur vend du vin à des tarifs somme toute raisonnables par rapport à bien des vins qui pètent plus haut qu’ils n’ont le goulot.

Le domaine passe désormais aux mains du fiston ; futur ex-prof d'histoire. Gérard BOULAY restera pour donner un coup de main ; se réservant la parcelle de La garde pour garder la main.

Les blancs de Gérard BOULAY figurent assurément dans le top de l’appellation. Les tarifs peuvent paraître élevés (de 14 € pour le tradition à moins de 30 € pour une Comtesse) mais il faut les mettre en rapport avec la production de vignerons ayant la même notoriété : les DAUVISSAT, RAVENEAU, ARRETXEA, Domaine aux Moines, BOXLER, GANEVAT, TISSOT et bien d’autres. Sans oublier les autres collègues du Sancerrois qui savent aussi bien faire à Bué, Chavignol ou ailleurs. Au regard de la qualité des vins, les tarifs sont encore très accessibles… Lorsqu’il reste du vin !

Midi et demi. Il est temps de partir pique-niquer au-dessus des vignes. Notre hôte nous fait cadeau de deux bouteilles entamées et d’un magnum pour accompagner notre repas. Nous avons passé 3 heures avec un homme charmant qui n’a ménagé ni son temps, ni ses efforts pour nous accueillir dans une période où la vigne, selon ses propres mots « est un peu compliquée à gérer ».

Midi : pique nique au panorama surplombant Chavignol.
Notez le modérateur en plein travail de... modération et, à l'arrière-plan, un LPVien réfléchissant sur le CR qu'il va rédiger...

15 heures ! Nous arrivons au Domaine Claude RIFFAULT, dont la qualité des vins nous a été vantée par un jeune LPVien répondant au pseudonyme de Cyril Basco (celui de la photo du d'ssus, si vous suivez bien). Un gars plein d’avenir qui, à force de fréquenter les salons, a repéré ce domaine éminemment recommandable (tu) . On ne peut pas dire prometteur, puisque Stéphane RIFFAULT travaille depuis 18 ans. Encore que ! Le domaine est en train de réussir sa conversion biologique et évoque un passage en biodynamie à brève échéance.

Il s’agit d’un des domaines les plus au nord de Sancerre, qui travaille trois types de sols : sols argilo-calcaires, sols de marnes kimmeridgiennes et sols d’argiles à silex. Plusieurs cuvées sont élaborées et expriment chacune la spécificité des sols desquelles elles sont issues.

Stéphane RIFFAULT nous accueille dans la cour du Domaine. Il nous explique que la période est un peu compliquée, que les vignes sont en pleine végétation et que la climatologie n’invite pas à être confiant. En effet, ici comme à Chavignol se fait sentir la pression du Mildiou. Il convient donc de redoubler de vigilance.

Stéphane RIFFAULT nous invite à l’accompagner dans le chai. Tout est impeccablement rangé. Les barriques, vides ou pleines, sont parfaitement alignées. Les trois pressoirs du chai, les cuvons, les tuyaux, les cuves béton tronconique… Tout est propre. On mangerait par terre. Cela me rappelle notre visite chez Benjamin DAGUENEAU : Chais nickel mais personnage aussi froid que son chais...

On parle vendanges, vinification, machine à vendanger, enherbement, travail du sol, barriques, foudres. Stéphane RIFFAULT est pédagogue, clair et précis dans ses explications. On l’écoute sans l’interrompre en se disant que ce gars-là connaît son métier. Tiens ! Il me rappelle un jeune retraité de Chavignol…

Nous goûterons les vins sans pouvoir acheter la moindre bouteille.
- « En somme, Sancerre va très bien ! » lancé-je, un peu provocateur, à Stéphane RIFFAULT.
- « Oui ; Très bien. Trop bien, même »…
- « Ah bon ? Et pourquoi ? »
- « On assiste à l’arrivée d’investisseurs qui achètent des vignes au prix fort. La marque château de Sancerre et ses vignes ont récemment été acquis par Ackermann pour 20 M€. Ici comme en Bourgogne, le prix du foncier viticole augmente ».
- « Dans ces conditions, il devient difficile de s’agrandir » ?
- « Je ne le souhaite pas. Nous avons 15 ha, ma femme et moi. Durant l’année, nous sommes 5 permanent plus un travailleur à mi-temps qui nous occupons du domaine. C’est suffisant. De plus, dans une période cruciale comme celle que nous connaissons en ce moment, au moment où nous devons relever les sarments, nous ne trouvons plus de main d’œuvre. Certains viennent travailler une semaine et repartent. Les étudiants sont encore en période d’examen. Le boulot n’est pas dur, mais nous ne trouvons pas de main d’œuvre. Je suis en permanence dans les vignes. Dans ces conditions, augmenter la superficie du Domaine serait compliqué ».

Nous continuons la discussion autour des vins du domaine.
Je cède le clavier à Gildas qui a fait plein de belles photos lors de notre 2e visite et qui, je l’espère saura être plus précis que moi sur les vins dégustés. J’avoue avoir totalement lâché prise. Pas envie d'écrire ni de faire des photos ; juste l'envie de profiter de cette paisible parenthèse.

A toi, Gildouille !
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08 Jui 2018 23:37 #843

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Samedi matin, 9 h 30. Le doux feulement du 2l CDI teuton s’arrête net devant un caveau que bien des amateurs connaissent.

Je crains, sans vouloir casser un peu le rêve du propriétaire, que le doux feulement de ce 2l CDI teuton, ne soit en réalité bien Français et qui plus est originaire de notre ancienne régie nationale. ::oups::
Sinon, en dehors de ce petit aparté non vinesque, beau reportage et on ne se lasse pas de la plume de rougeo... Heu, non ! Vougeot,
ou le ramage compte autant que le plumage ::turn::
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09 Jui 2018 00:16 #844

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Réponse de H. Seldon sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre

Vincent,
merci pour ce superbe reportage d'un domaine que je considère comme faisant partie, en blanc, des meilleurs français.
MD et CB 2016 sont des bouteilles, comme leurs soeurs ainées de 2015, réellement magnifiques et au potentiel de garde énorme. Les différentes dégustations que j'ai faites l'ont confirmé à chaque fois. Quant au prix, il faut se dire qu'il est encore possible de se procurer des bouteilles au top niveau mondial pour des sommes encore "normales" (pour certains d'entre nous, parce que pour le buveur lambda, 25e pour un sancerre, c'est très cher), mais que cela ne durera qu'un temps.
Une remarque : que pense le vigneron des MD et CB 2017 (tu n'évoques que le tradition dans ton Cr) ?

Bien cordialement,

Seb

Notation : Moyen : les vins sans intérêt ; Assez bien : vins à boire pour la curiosité ; Bien : bon vin, à faire découvrir ; Très bien : vin remarquable ; Excellent : vins de très haut niveau, une rare réussite; Splendide : grand vin qui justifie le temps passé ici !
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09 Jui 2018 10:07 #845

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Réponse de Vougeot sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre

Bonjour Seb.

Effectivement, nous n'avons goûté que Tradition 2017 et, si Gérard BOULAY nous a parlé de 2017 comme d'un millésime "classique", j'avoue ne pas avoir plus d'éléments à te fournir.
Nous étions 7 et il y a souvent eu des conversations croisées.
A en juger par la qualité de Tradition, au coefficient de torchabilité proche de 20/20, les parcellaires devraient être, une nouvelle fois, magnifiques.
A suivre.
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10 Jui 2018 10:07 #846

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Réponse de fcook41 sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre

joli reportage

merci

Franck
10 Jui 2018 16:01 #847

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CR: Domaine Gérard Boulay, Sancerre, Les Monts Damnés, 2009

Bue en attendant sereinement les demies!!!

Nico: grosse matière (gras, large) , sur l'élevage et un peu lourd à l'ouverture puis gagnant en finesse et en élégance sans toutefois faire disparaitre complément le gros "matos". Belle complexité aromatique mais clairement pas fait pour être bu seul pour moi, çà tabasse un poil trop.

Frisette: Bu pour lui-même
La robe est jaune citron. Le nez est très complexe et plaisant mêlant tour à tour des notes de verveine et gentiane, un fin fumé, des notes tourbées puis de buis ou encore un fond plastique, voire même un soupçon de rancio oxydatif. C'est très changeant. La bouche est dense et initialement un peu comprimée, avec des amers un peu marqués qui servent d'ossature à ce vin. On retrouve une tension acidulée, qui le dynamise et le tonifie en lui donnant du pep's. L'aromatique retrouve la prune, la mirabelle, un peu de menthe blanche. La finale est un peu sèche et alcooleuse. Ce vin est complexe et s'équilibre à l'aération mais aura eu le tord de passer seul et d'être bu pour lui-même. J'étais sur un millésime chaud (2009?), par contre il m'a fait voyager: d'abord en savagnin du Jura, puis un riesling évolué, puis enfin en sauvignon, mais sur Pessac, pour les notes fumées du nez. C'est Bien à Très Bien (15,5/20). Clairement un vin de gastronomie et qui me semble dans une bonne période d'ouverture.

Flo (Florian) LPV Forez
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25 Juil 2018 15:27 #848

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Réponse de H. Seldon sur le sujet CR: Domaine Gérard Boulay, Sancerre 2016

CR: Domaine Gérard Boulay, Sancerre 2016

Pas grand chose à ajouter à mes Crs précédents : c'est très bon, très frais, sur les agrumes, un côté anisé, la pierre. Un vin qui irait à merveille sur des fruits de mer, vraiment un bel équilibre. je me répète, mais quelle entrée de gamme tout de même ...
Très bien en l'état



Cordialement,
Seb

Notation : Moyen : les vins sans intérêt ; Assez bien : vins à boire pour la curiosité ; Bien : bon vin, à faire découvrir ; Très bien : vin remarquable ; Excellent : vins de très haut niveau, une rare réussite; Splendide : grand vin qui justifie le temps passé ici !
25 Aoû 2018 11:23 #849
Pièces jointes :

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CR: Gérard Boulay, Oriane 2014, Sancerre rouge

Je pense pouvoir tout doucement commencer à prétendre m’y connaître un peu en vin, mais il reste encore beaucoup de lacunes à combler.
Une de ces lacunes ? Découvrir les vins de Gérard Boulay !

Si j’ai fait l’acquisition ces derniers mois de quelques bouteilles du domaine en blanc sur 2016, je n’avais encore rien goûté … jusqu’à la venue chez moi d’Eric B, de passage le mois dernier lors de ses vacances dans notre « plat pays », et qui avait apporté une bouteille de Monts Damnés 2009.

Cette semaine, j’ai voulu goûter le rouge, Oriane 2014. Je craignais que le rouge ne soit pas à la hauteur de la réputation du domaine en blanc … et bien, que nenni !

La robe est assez claire et plutôt jolie, ma foi.

Le nez est assez rustique et un peu végétal le soir d’ouverture ; il n’est pas rebutant, loin de là, mais disons que je ne le trouve pas vraiment super-engageant. En revanche, au fil des jours (vin bu sur 3 jours), il s’affine considérablement, le côté rustique s’efface, le végétal s’atténue, le fruit (cerise, framboise avec un soupçon de cannelle) s’épanouit dans toute sa fraîcheur et sa splendeur.

En bouche, je note une même évolution positive dans le temps, même si le fruit (toujours cerise et framboise) est déjà bien présent d’emblée. Il doit d’abord composer avec une certaine rusticité ainsi qu’avec des épices et une acidité assez intenses. Mais ici aussi, à J+1 et J+2, le fruité finit par l’emporter, la bouche se fait plus harmonieuse et équilibrée. De bon le premier soir, le vin devient très bon à J+2, avec une belle finesse de tanins et un beau toucher de bouche.

Conclusion : un vin à attendre encore un peu ou à aérer généreusement. Très bien : 16/20 !

Fred
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13 Sep 2018 17:54 #850

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Bu entre Alamis

CR: Domaine Gérard Boulay, Sancerre, Clos de Beaujeu, 2010



Robe jaune paille à peine teintée.
Nez très agréable, pur et droit et qui travaille bien dans le verre, exprimant des senteurs florales et d’agrumes (citron vert) avec presque une pointe pétrolée, le réchauffement ramenant un début d’exotisme, sur le fruit de la passion. Pas une once de primaire sauvignonné en vue !
La bouche est délicieuse et possède la niaque qui m’avait manqué dans le Moreau Naudet de la veille, avec une trame acide qui propulse et relance le vin en bouche en créant un point de fraîcheur et de buvabilité remarquable.
Sa précision aromatique, toute en délicatesse et en pureté participe au plaisir ressenti.
Finale droite et aérienne avec beaucoup de gourmandise pourtant.
Délicieux !
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23 Sep 2018 20:46 #851

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Réponse de Blog sur le sujet Domaine Gérard Boulay - Comtesse 2012

CR: Domaine Gérard Boulay - Comtesse 2012

Bouteille ouverte et bue dans la foulée.
Robe très claire, on croirait presque de l'eau.
Nez sur les fleurs, les fruits blancs et les agrumes, c'est frais et joli, ça reste assez discret.
En bouche, c'est soyeux avec une belle trame acide, mais un peu simple pour ce parcellaire. C'est une petite déception, à attendre ?
Bien

Laurent
28 Oct 2018 17:34 #852

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Réponse de DUROCHER sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre Tradition 2015

CR: Domaine Gérard Boulay Sancerre tradition 2015:Première bouteille de ce millésime,je trouve perso un plus à 2014 pourtant bien agréable.
La robe est d'un beau doré,clair,limpide.
Le nez est puissant ,floral,fruité sur la pomme ,les agrumes aussi;très beau et net.
La bouche est ronde,grasse,juteuse.Les agrumes sont en avant,la pomme aussi mais moins qu'au nez.L'acidité emmène loin ce joli vin question longueur;un beau tradition,quels beaux vins dans ce domaine.
Bernard
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28 Oct 2018 18:01 #853

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CR: Domaine Gérard Boulay, Sancerre (Tradition ?) 2017

Magnifique vin dont un verre fut goûté hier en guise d'apéritif. Splendide aromatique fine et complexe sur la violette, la pêche de vigne, une touche de citron, fruits exotiques. Que c'est bon ! La tension n'est pas extrême mais peu importe.
En bouche, c'est pur et envoûtant.

Superbe entrée de gamme !

Michel
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: H. Seldon, pentaprisme
31 Oct 2018 09:23 #854

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CR: Domaine Gérard Boulay - Sancerre rouge - Oriane 2014

Robe rouge carmin, très légèrement trouble, pas de trace d'évolution.
Joli nez de pinot sur le fruit, notamment la cerise, une touche de végétal, de ronce.
Bouche tendue, toujours ce trait végétal qui étire le vin. Un vin plus construit sur la longueur que sur la largeur.
Bu accompagné d'une côté de veau. Meilleur à table qu'en dégustation pure.
Bien +

Laurent
18 Nov 2018 18:00 #855

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR: Domaine Gérard Boulay – Sancerre – Comtesse – 2008

CR: Domaine Gérard Boulay – Sancerre – Comtesse – 2008

Bue lors d'une dégustation éclectique relatée ICI

Bouteille ouverte et à peine épaulée pendant une bonne heure puis carafée juste avant service.

Paul
Nez sur les herbes (fenouil, plantes médicinales), quelques petites notes exotiques et d'agrumes apparaissent à l’aération, touche fumée, légère évolution.
L’attaque en bouche est sur la largeur, peu de fruits, le vin reste plutôt en bas de la bouche avec une légère sensation « aqueuse » ; l’acidité arrive cependant sur la fin de bouche pour relancer un peu tout ça ; un vin qui m’a semblé un peu entre deux âges.
Bien -


Florian
La robe est jaune claire.
On a un nez de plantes médicinales, sur la menthe, un léger fond fumé et la poire.
La bouche est doucereuse, grasse, assez ronde, finement réglissée. La finale, assez dense, est un peu herbacée, on retrouve un côté exotique franc, et presque tannique. L'ensemble est plus large que long, avec un nez supérieur à la bouche, avec en particulier un creux important en milieu de bouche le rendant presque aqueux, avant que la finale, heureusement, vienne à son secours.
J'étais sur un sauvignon du sancerrois.
Bien à Très Bien (15,5/20), mais un peu moins bien goûtée qu'il y a 3 ans à Paris.
Il se rééquilibre avec les blinis de Saumon fumé, dont l'accord fonctionne.

Jean-Loup
La robe hésite entre paille et or.
Très expressif, le nez évolue régulièrement à l’aération. Les fruits blancs teintés d’une touche exotique font place à une sensation crayeuse ou caillouteuse puis de jolies notes truffées apparaissent.
La bouche se décompose en deux phases : d’abord une attaque exubérante et volumineuse, puis une tension dynamisante fournit une allonge respectable mais pas phénoménale, jusqu’à une finale empreinte d’une légère salinité.
Ce vin a tout ce qu’il faut mais peut être attendu sereinement pour une meilleure fusion de ses différentes qualités et l’acquisition d’encore plus de complexité (la truffe qui pointe son nez est un indicateur encourageant).
Très Bien +
Sur des blinis au saumon fumé, le vin gagne en salinité mais perd en ampleur, rendant l’accord mitigé (3- / 5).

Henri
Le nez me parle immédiatement de Sauvignon. Des notes de fruits type poire, exotiques viennent en premier suivis de notes de plantes type verveine, menthe.
La bouche est assez grasse et large. Finale un peu courte tout de même.
Néanmoins, j’ai bien aimé.

Eric
Le premier vin blanc a aussi une robe jaune pâle... mais sans bulle.
Le nez est pierreux, profond, sur le fruit de passion, la craie humide, le mousseron, et une légère note fumée. A ce stade, on peut hésiter entre un Chablis et un Sancerre. Une seule certitude (qui pourrait s'avérer fausse : ça "sent" le Kimmeridgien.
La bouche est tout d'abord ample, enveloppante, déployant une matière plutôt dense et fraîche, avant de s'écrouler, faute de tension et de colonne vertébrale. Elle retrouve son énergie dans la finale présentant une mâche crayeuse, et une aromatique cassis/citron qui fait pencher la balance pour un Sancerre. Avec l'aération – et après avoir mangé les blinis – le vin me paraîtra nettement plus harmonieux : la liaison entre l'attaque et la finale finit par se faire, faisant disparaître le vilain creux.
En fin de compte, il me plaît bien!
Jean-Loup l'a ouvert "à cause" de moi, car j'avais écrit en septembre dernier sur LPV avoir été déçu par cette cuvée, évoluée prématurément. Il voulait voir où elle en était. Eh bien on pourrait dire qu'elle se cherche : elle semble être dans une phase intermédiaire. A attendre patiemment 3-5 ans de plus pour ceux qui en ont encore.

Didier
Robe jaune claire encore.
Le nez part sur des arômes d’agrumes un peu évolués. A l’aération des notes caillouteuses calcaires mais aussi exotiques avec une légère truffe. Le nez est vraiment superbe de complexité
Chablis ou Sauvignon ? Plutôt sauvignon.
En bouche pas de bois ressenti. Le cassis arrive en premier puis les fruits exotiques avec une sensation minérale et saline. A l’aération des arômes anisés se font ressentir, signe pour moi des grands sauvignons L’équilibre de ce vin est remarquable. Le milieu de bouche est un peu creux et la finale manque de longueur.
L’accord avec le saumon fumé et ses blinis fonctionne plutôt bien mais le vin manque un peu de tranchant pour contrer le gras du poisson.
Nous l’avions gouté moins évolué avec Cédric et Henri en mars 2017 à Orléans. Un peu plus d’aération lui aurait probablement fait du bien .
C’est tout de même une superbe bouteille.

Vivien
La robe est or pâle, brillante.
Le nez est caillouteux, d’abord floral, puis fruits jaunes, évolue clairement vers un bel exotisme très complexe, avant de revenir fruits jaunes.
La bouche se présente avec une très grosse attaque de grande largeur, avec de très belles agrumes, avec un côté caillouteux, du pamplemousse et un bel équilibre acides/amers. C’est un vin qui se prolonge sur une belle finesse, avec une jolie salinité, le vin s’assagit et devient smart. Très belle rémanence fumée.
Le plat fait d’autant plus ressortir les épices du vin et lui donne un peu plus de profondeur.
Très Bien +
Ce style nous évoque avec Claude une Grande Côte de François Cotat entre deux âges, genre 2008. Pas si loin…

Jean-Loup
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: TIMO
03 Déc 2018 18:23 #856
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Bu à cette occasion
CR: Domaine Gérard Boulay Clos de Beaujeu 2008 - Sancerre
Robe or vert.
Nez grillé très fin sur les fleurs blanches et la gentiane.
Bouche à l'attaque pleine où s'exprime une matière épurée construite autour d'une colonne vertébrale acide.
Le tout donne un jus vibratile prolongé par une finale du même acabit qui se termine nette.

David
LPV Vaucluse
06 Déc 2018 20:40 #857
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Réponse de david84 sur le sujet CR: Domaine Gérard Boulay Oriane 2015 - Sancerre

Bu à cette occasion
CR: Domaine Gérard Boulay Oriane 2015 - Sancerre
Robe grenat clair sans trace d'évolution.
Nez confituré sur les fruits rouges et la réglisse.
Bouche à la matière soyeuse où s'exprime une texture fine et agréable marquée par un fruit mûr, et accompagnée sur la finale par une amertume agréable.

David
LPV Vaucluse
06 Déc 2018 20:49 #858
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Réponse de LudoR sur le sujet Domaine Gérard Boulay Oriane 2015 - Sancerre

Bonjour,

je partage l'avis positif sur ce vin que j'ai bu hier soir avec quelques copains, et il a fait l'unanimité.

Nous l'avons bu à l'aveugle, comme tous les vins bus au cours de la soirée, et tout le monde l'a pris pour un bourgogne… :-)

Ludovic
06 Déc 2018 21:10 #859

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CR: Domaine Gérard Boulay, Sancerre Clos de Beaujeu 2003

Au nez comme en bouche on sent la cire, le variétal (agrume) ; ensemble doté d'une bonne acidité mais qui paraît au bout d'un moment un peu pataud ; des arômes de noix de coco et de menthe, trop prononcés, ternissent la gourmandise. Une des rares Première fois où je n'ai pas été emballé par une cuvée de ce producteur (effet millésime ? ).

Assez bien

Cordialement,

Seb
ps : question pour les Tyrosémiophiles : depuis quand les biquettes ont disparu des étiquettes de G. Boulay ? (indice : entre 2003 et 2005)

Notation : Moyen : les vins sans intérêt ; Assez bien : vins à boire pour la curiosité ; Bien : bon vin, à faire découvrir ; Très bien : vin remarquable ; Excellent : vins de très haut niveau, une rare réussite; Splendide : grand vin qui justifie le temps passé ici !
08 Jan 2019 13:04 #860
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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre Clos de Beaujeu 2003

Entre 2003 et 2005 il n'y a que 2004 ! ;)

Jean-Loup
08 Jan 2019 13:34 #861

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Réponse de H. Seldon sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre Clos de Beaujeu 2003

Jean-Loup,
quelle déduction !

Notation : Moyen : les vins sans intérêt ; Assez bien : vins à boire pour la curiosité ; Bien : bon vin, à faire découvrir ; Très bien : vin remarquable ; Excellent : vins de très haut niveau, une rare réussite; Splendide : grand vin qui justifie le temps passé ici !
08 Jan 2019 13:56 #862

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Réponse de jd-krasaki sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre Clos de Beaujeu 2003

H. Seldon écrit: question pour les Tyrosémiophiles


LPV pour moi c'est aussi un nouveau mot chaque mois environ. Merci ! #CultureGénérale #Erudition

JD | Lutèce
08 Jan 2019 14:03 #863

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Réponse de H. Seldon sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre Clos de Beaujeu 2003

en vrai il aurait fallu dire "Éthylabélophiles" mais les tyrosémiophiles collectionnent toutes les étiquettes , donc ... (chavignol + sancerre : j'ai plus misé sur le fromage que sur le vin pour le choix du mot !).

Notation : Moyen : les vins sans intérêt ; Assez bien : vins à boire pour la curiosité ; Bien : bon vin, à faire découvrir ; Très bien : vin remarquable ; Excellent : vins de très haut niveau, une rare réussite; Splendide : grand vin qui justifie le temps passé ici !
08 Jan 2019 14:34 #864

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H. Seldon écrit: ps : question pour les Tyrosémiophiles : depuis quand les biquettes ont disparu des étiquettes de G. Boulay ? (indice : entre 2003 et 2005)


Depuis qu' elles sont parties brouter la Comtesse ? :oops:
08 Jan 2019 14:38 #865

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Réponse de H. Seldon sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre Clos de Beaujeu 2003

Et voilà qu'Oliv s'inspire de Michel !

Bon, après vérification, elles n'ont pas disparu ces chèvres des clos de Beaujeu, c'est la fin de grippe qui me fait halluciner...

Notation : Moyen : les vins sans intérêt ; Assez bien : vins à boire pour la curiosité ; Bien : bon vin, à faire découvrir ; Très bien : vin remarquable ; Excellent : vins de très haut niveau, une rare réussite; Splendide : grand vin qui justifie le temps passé ici !
08 Jan 2019 15:43 #866

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CR: Domaine Gérard Boulay - Tradition 2015 - Sancerre

Ce vin présente une belle robe dorée.
Son nez est intense et agréable sur les agrumes, les fleurs blanches et le buis .
La bouche est ronde et plutôt courte; c'est un peu monolithique sur la compotée de prunes.
Cette bouteille est agréable mais ne m'emballe pas complètement : cela manque de tension et devient un peu doucereux.
Problème de conservation de bouteille ?

Cordialement.

Gilles
12 Jan 2019 11:36 #867

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Réponse de tonioaja sur le sujet CR: Domaine Gérard Boulay – Sancerre Comtesse 2012

Dégustée ICI



CR: Domaine Gérard Boulay – Sancerre Comtesse 2012
Nez très exubérant, atypique, medicinal, pétrole, opulent, fenouil, floral, fruits blancs, légèrement sur le plastique brûlé, presque trop complexe, difficilement lisible …
La bouche est tendue, avec un fond de gras bien présent, et aromatique reprend le côté fruit Blanc avec une certains tension en finale.
Un Sancerre à mille lieues des canons classiques et j’avoue que ça m’a un peu perturbé. Ce n’est certes pas mauvais, loin de là, mais ce n’est pas facile à jauger.
Bien

Antoine. Passionné tout court
06 Fév 2019 13:45 #868

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Réponse de Nathenri sur le sujet Domaine Gérard Boulay – Sancerre Comtesse 2012

CR:
Bonjour à tous.

Bouteille bue samedi soir :

3° vin :
Couleur jaune très clair avec des reflets gris. Dans un premier temps, le nez est très discret puis s'ouvre sur des notes de fruits blancs, de fleurs et de notes médicamenteuses. Surprenant car je connais le vin et c'est pas vraiment typé sauvignon. Je pense même à un souci de bouteille. La bouche est légèrement mieux que le nez, plus fruitée et florale avec de la tension mais, pour moi, rien à voir avec un sauvignon. Je reste perplexe. Il s'agit de :
Vallée de la Loire - Domaine Gérard Boulay - «Comtesse 2012» - 100% Sauvignon.

Nathenri
07 Fév 2019 09:47 #869

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Réponse de enzo daviolo sur le sujet Domaine Gérard Boulay, Sancerre

J'imagine que vous n'avez pas bu ce vin à l'aveugle?
dans le cas présent je pense que cela a pollué votre jugement tant vous avez voulu retrouver ce que vous cherchiez, à savoir un vin de cépage alors que comtesse est à peu près l'opposée d'un vin de cépage, c'est un vin de terroir et de choix de vigneron.
07 Fév 2019 10:13 #870

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