Château Pierre-Bise. Le haut de la garde 2015.

Très belle robe, vieil or soutenu. On dirait une robe de liquoreux.
Nez expressif, fruits jaunes, fleurs, un petit côté fumé.
Bouche savoureuse, des notes d'abricot, belle vivacité équilibrée par de la rondeur et une certaine souplesse de toucher. Un chouïa d'amertume douce apparaît en milieu de course et prolonge légèrement le vin dans une finale acidulée qui reste malgré tout un peu courte quoique bien salivante.
La bouche est prête, en attente du verre suivant. Il faut se raisonner pour ne pas torpiller la bouteille.

C'est bien bon, meilleur que la bouteille bue il y a environ un an, bonne elle aussi mais peut-être un poil plus austère.

Château Pierre-Bise. Dégustation salon.

Le tag CR est peut-être exagéré. Quelques mots tout au plus pour faire part de mes impressions lors de mon passage au stand du domaine. En espérant ne pas me tromper sur les millésimes car j'ai beaucoup bavardé et n'ai pris aucune note...

J'ai commencé par un crémant de Loire. Sans sulfite ajouté, zéro dosage. Je ne connais à peu près rien en bulles. Mais c'est le meilleur crémant que j'ai bu de ma vie. Sans la moindre exagération. Vineux, complexe, minéral, noisette, un poil oxydatif, fin, long. Une pépite (ouverte la veille) à 25€ (oui tout de même)

J'ai poursuivi avec 3 blancs secs : les Anjou Le Haut de la Garde 2017 et les Rouannières 2016, le Savennières la Roche aux Moines 2016.
Le premier m'a plu. Fruité mais moins que d'habitude, rectitude, longueur pas négligeable, c'est bien.
Déception pour les autres. Où est le fruit ? Les vins sont trop austères (à mes yeux, bien sûr) la matière est pleine, la tension vive, mais il manque une dimension : le plaisir.

Goûté un Cabernet d'Anjou 2018. Mon premier depuis....25 ans? Un bonbon. Original (forcément si c'est le premier depuis une éternité), très sympa.

2 rouges : Sur Schistes 2017 et les Rouannières 2017. (AOC Anjou Villages)
Je les ai trouvés plus avenants que les rouges du domaine déjà goûtés. Tanniques certes, mais laissant entrevoir un beau fruit mûr, posé sur une matière abondante. Des vins qui sont porteurs d'espoir.

Des sucres : un Coteaux du Layon, Rochefort 2018. Très bien, sans outrance sucrée, fruité, vif, bel exemple de dosage réussi, ni trop ni trop peu de tout. Très bien.
Quart de Chaume Grand Cru 2016. Somptueux. Équilibre magistral entre la densité de la matière, sa puissance compacte, le sucre, les saveurs fruitées, la vivacité. Un petit chef d'oeuvre qui est parti pour vivre une éternité.

Voilà. Du mitigé donc, avec une vraie déception sur les blancs secs dont je suis d'ordinaire très friand.
Par ailleurs nous avons évoqué le millésime 2019. Au domaine, on préfère l'oublier. Annus horribilis.
Le gel tout d'abord, la sécheresse ensuite, les étourneaux enfin qui ont dévoré la moitié des raisins destinés aux moelleux. Il n'y aura pas grand chose à boire.

Château Pierre Bise Chaume 2002

Bouteille bue Jeudi avec mon groupe de dégustation morbihannais.

Nez sur la Frangipane, fruits exotiques, miel.
Bouche qui semble un peu fatiguée, on retrouve les mêmes arômes qu'au nez mais une impression un peu poussiéreuse se détache. Les sucres sont un peu trop perceptibles avec des notes lactées. Fin de bouche un peu rapide et l'acidité n'est quasi pas perceptible. Petite salinité qui se prolonge en prenant le relais sur les arômes.
Pas mal mais probablement un peu trop tard.

Manu

Chateau Pierre-Bise - Quarts de Chaume - 2007
Bouteille ouverte par le beau-père au débotté pour accompagner un foie gras, ouvert lui aussi au débotté. Nous devions passer signer des papiers avec ma compagne à 19h30, et sommes repartis après minuit, après des bulles et cette bouteille.
La teinte de la robe est vieil or, mais tout à fait claire, sans trace d'évolution prématurée.
Le nez est intense, et sort dans un premier temps de la bouteille en un bouquet dont le maître mot est acidulé, thé aux roses séchées, acérola, fruit de la passion.
Une fois servi dans le verre, il prend de l'ampleur, et révèle les notes plus classiques de miel et d'abricot, mais également d'ananas, sans aucune lourdeur toutefois.
En bouche, l'acidité punche sérieusement la liqueur du vin et le maintient droit comme un "i", c'est un plaisir. En bouche, on reprend les arômes du nez, et on y adjoint des touches de litchee, du poivre blanc, de l'écorce d'orange confite. On hésite pas à se resservir devant un vin aussi équilibré et plaisant, tout en étant complexe.
La longueur est grande, sur le gingembre confit.
Dans ces moments de grâce, il faut dégainer ce qu'on ne sort pas souvent : Excellent ! , et supérieur au Clos haut Peyraguey 2002 de mon réveillon.

Je faisais mon top 2019 en mon for intérieur ces derniers jours, et j'étais loin de me dire qu'un contender surprise ferait une entrée aussi directe dans le classement l'avant dernier jour de 2019. Un grand moment.

Dégustée ICI








9) Roquefort et Layon

Domaine Pierre Bise - Côteaux du Layon Rochefort 2016

Le vin présente un tout petit léger défaut de bouchon mais reste très appréciable.
L'accord repose sur le botrytis qui unit le vin et le fromage.
Le Rochefort a cette force d’être relativement concentré mais de ne pas tomber dans le côté lourd.
Le fromage arrondit le vin et le vin diminue l'acidité et le mycélium du fromage.

Château Pierre Bise - Savennières - Clos Le Grand Beaupréau - 2015

Bouteille achetée au domaine en mai 2018 (19€)

Bue avec un poulet aux citrons confits et olives, servi avec de la semoule.

Jaune doré.
Arômes de fruits jaunes, de miel, de coing.
Attaque très présente et agréable, alliant tension et impression de velours en bouche. Très légère pointe d'oxydation qui complète les fruits jaunes et le miel. Équilibre magistral entre acidité et arômes très fruités en bouche.

J'ai adoré ce vin car chaque gorgée m'a donné un immense plaisir de dégustation. L'accord avec le plat était parfait.

Chic, j'en ai encore en cave.

Château Pierre-Bise - Coteaux du Layon - Rochefort 2017

Robe or soutenu, intense, reflets quasi ambrés. Jolie.
Nez de fruits exotiques et plus précisément d'ananas rôti, complété par de délicates notes de fruits secs.
La bouche que l'on pressentait un peu massive est en réalité marquée par une vivacité nette, bienvenue pour tenir le sucre, l'allonger dans une gangue fraîche et dynamique, lui évitant toute platitude. On reste dans l'élégance. La finale est longue, savoureuse, salivante.
Très très bien. Sacré bonbon !

Château Pierre-Bise. Savennières. Clos de Coulaine. 2015.

Il y a 18 mois, j'écrivais ça:

Robe or clair.
Nez très aromatique dès l'ouverture, très fruité, poire, pêche blanche.
Bouche également très fruitée, de la poire, de la pêche toujours, mais ma douce décèle aussi de l'abricot et comme elle est plus forte que moi à ce petit jeu, je l'approuve of course. Joli panier de fruits donc. Par ailleurs (ou plutôt simultanément), belle trame acide, de la vivacité qui nous mène vers une finale portée par un amer très discret du plus bel effet.
Je passe ma langue sur les dents pour terminer ma gorgée et c'est bien bon.

Aujourd'hui, c'est très différent. Est-ce moi ? La bouteille ? Le vin ? L'instant ?
Le bouchon peut-être... Il est pincé sur environ 1/3 de sa longueur.

Le nez exhale des notes oxydatives, qui ne me déplaisent pas du tout d'ailleurs, des senteurs de fruits secs, de pomme, de cire.
La bouche confirme, avec une légère amertume en plus et s'exprime plutôt en largeur, marquée par un relatif manque de tonicité (millésime? fatigue précoce?)
Pour autant, le vin n'est pas plat ou totalement dénué de peps. Mais j'ai croisé beaucoup de secs du domaine plus dynamiques.
La finale, savoureuse, se fait apprécier longtemps.
Bizarrement, je trouve que c'est bon et même un peu plus.

Cela me fait penser à un "Cormiers 99" du Château de Villeneuve bu il y près d'un an avec les zozos d'Yvette, en plus fruité, plus séduisant, moins anguleux. Sauf que ça n'a que 5 ans...
J'ai vu en remontant dans les posts qu'un 2013 du même âge s'était présenté de façon apparemment similaire. C'est donc peut-être un passage habituel pour ce vin...

Marc, j'en avais parlé avec M. Papin au salon de Rodez l'an passé. Et si je me souviens bien, il disait que les vins se présentaient bien pendant quelque temps, puis se refermaient, plus ou moins longtemps selon les millésimes et les cuvées. J'avais eu des expériences similaires aux tiennes, enthousiasmantes puis décevantes car les vins semblaient un peu mous: beaupréau, haut de la garde, roche aux moines, j'ai eu ce ressenti sur plusieurs cuvées. Maintenant, j'en dégoupille une ou deux rapidement et laisse vieillir le reste!

Il m' a dit exactement la même chose. Sauf que là je trouve que ça file un chouia vers l'oxydation. Ce bouchon pincé me laisse perplexe...
Il doit m'en rester un peu. Je vais garder pour la science. Faut l'aider à avancer quand même...

Aujourd'hui, c'est très différent. Est-ce moi ? La bouteille ? Le vin ? L'instant ?

Ca me rappelle une discussion (très) récente (private joke !)

Château Pierre-Bise - Anjou blanc - Le Haut de la Garde 2015 et 2017

Je croyais avoir pris deux bouteilles identiques. Erreur. C'est l'occasion de se lancer dans la verticale la plus riquiqui de l'histoire. On fait ce qu'on peut...

2015: Ça va aller vite, je copie colle.

Très belle robe, vieil or soutenu. On dirait une robe de liquoreux.
Nez expressif, fruits jaunes, fleurs, un petit côté fumé.
Bouche savoureuse, des notes d'abricot, belle vivacité équilibrée par de la rondeur et une certaine souplesse de toucher. Un chouïa d'amertume douce apparaît en milieu de course et prolonge légèrement le vin dans une finale acidulée qui reste malgré tout un peu courte quoique bien salivante.
La bouche est prête, en attente du verre suivant. Il faut se raisonner pour ne pas torpiller la bouteille.
C'est bien bon, meilleur que la bouteille bue il y a environ un an, bonne elle aussi mais peut-être un poil plus austère.

Quasiment pas de changement depuis octobre dernier. La souplesse du toucher me semble plus incertaine, mais c'est un détail.

2017: La robe est plus claire quoique dorée elle aussi, plus brillante.
Penché au-dessus du verre, on perçoit comme un trait qui vient se ficher dans la partie haute du nez. Ça s'annonce vif. Effluves de fleurs, de fruit aussi, d'origine lointaine plus que d' Europe, le tout assez renfrogné tout de même, encore ramassé. Pointe fumée.
La bouche confirme la vivacité entresentie. C'est même ce qui la caractérise avant tout. L'acidité étire la gorgée dans la longueur, enveloppe un fruit maintenant éclatant, ananas plus qu'abricot. Si j'osais, j'évoquerais une ressemblance avec des Jurançon ou des Pacherenc. Mais je n'ose pas...
Une fine amertume s'épanouit, puis en milieu de bouche une petite rondeur montre de façon fugace le bout de son amabilité, avant qu'une dernière vague acidulée emporte au loin une finale assez longue, sapide et très salivante.

C'est très bon. J'aime beaucoup. Le profil est évidemment très différent de 2015, mais ça n'est qu'une confirmation. Je me demande si cette cuvée, régulière, équilibrée, savoureuse, n'est pas, année après année, ma préférée dans les blancs secs du domaine.

Château Pierre-Bise - Savennières Roches Aux Moines 2010

Ma précédente rencontre avec ce vin , il y a 5 ans, me laissait suggérer que l'air lui serait profitable (c'est aussi à celà que servent les comptes-rendus!!!) ...Du coup, aération de 24 heures + 2 heures de carafe.

La robe est d'un or cuivré, laissant d'emblée penser à une évolution plus importante que prévue...voire à de l'oxydation.

On a un nez fin, épicé, sur les champignons et un fond de noix...le doute est permis.

La bouche est doucereuse, sur les fruits jaunes, la pomme granny, les épices, le miel et un léger coing. C'est complexe, assez puissant avec une texture légèrement huileuse, mais en même temps empreinte de salinité. C'est un vin assez déstabilisant, presque clivant, à la frontière de la franche oxydation mais néanmoins buvable, en particulier avec les fromages dont les accords sont évidents. Il y a un vrai contraste nez/bouche.

Difficile en dégustation analytique pure, c'est néanmoins Bien (15/20), à la condition impérative de l'accompagner à table, même si je comprend qu'il puisse en rebuter certains (dont probablement moi-même il y a quelques années).
Peut être lui a t'il manqué encore un peu d'oxygène? Il m'en reste une, je ne sais pas qu'en faire, car je suis assez circonspect quand au potentiel de garde.

'' Il m'en reste une, je ne sais pas qu'en faire, car je suis assez circonspect quand au potentiel de garde. ''

Attends. Laisse la mourir (en apparence), et ensuite fais la renaître, mais pas avant 5 ans.
Je te livre là le conseil du vigneron...

"Tres bien, je le note!", comme disait Leotard aux Guignols !!!

Bu ici

Château Pierre Bise Quart de Chaume 2001

Superbe robe orangée. Aromatique de fruits exotiques, de fruits jaune (l’abricot est entêtant) , de cire d'abeille, de fruits confits.
La liqueur en bouche est impressionnante et ne fatigue aucunement le palais.
Belle acidité qui maintient cette sensation d’équilibre serein. Finale longue et et gourmande. Excellent vin !

Ouvert aujourd'hui un Château Pierre-Bise. Savennières. Clos de Coulaine. 2018
Robe : paille claire, brillante
Nez : pomme, poire, peau de poire, coing, citronnée aussi. Maturité bien maîtrisée, pas excessive, aucune chaleur.
Bouche : du gras, mais une acidité bien présente, arômes de pomme, sensation de peau de poire, la fraîcheur vient de l'acidité et de l'amertume.
Conclusion : Bien/Très bien. Le vin fait le job, sans aucune sensation de chaleur qu'on aurait pu craindre a priori dans ce millésime chaud. Pas une émotion immense, pas un grand vin, mais c'est bien bon.
David Chapot.

Château Pierre-Bise - Savennières - Clos de Coulaine 2016

Nez fumé, exotique, un peu brouillon.
Bouche ample, il y a de la matière. Elle se déploie sur un fruité expressif, dominé par l'ananas, avec en arrière plan litchi et éventuellement fruit de la passion. On voyage. Le vin est un peu trop large pour mon goût, même s'il contient un trait acide qui le préserve de la mollesse. Une amertume pas désagréable, douceâtre, se manifeste pour l' enrichir et prolonger une finale de longueur moyenne.
C'est bien mais sans grand kif. Je me suis demandé si ça ne conviendrait pas sur un dessert...
Vin à boire vraiment frais. je trouve que ça lui fait du bien.

Château Pierre-Bise - Anjou blanc - Le Haut de la Garde 2018

Première bouteille du millésime.

Robe dorée.
Nez assez changeant, tantôt fruits jaunes, tantôt exotiques. La mangue prend quand même le dessus à l'aération. Simple à ce stade mais sympa.
La bouche est ample et pleine mais ne manque pas de l'allant nécessaire pour préserver l' équilibre entre la richesse et le dynamisme. J'avais peur que le millésime ne lui donne un côté pataud. Ce n'est pas le cas. Le vin est servi par une minéralité presque tannique et par une amertume plus marquée que d'habitude (mais agréable à mon palais) qui relance la machine dans une finale assez longue.

C'est réussi et on doit pouvoir patienter tranquillement pour que le temps donne davantage de nuances à ce très bon vin.

Edit: A noter une très belle tenue sur 3 jours. Le vin s'est affiné sans se décharner ou s'affadir. Dynamisme persistant. C'est certainement de bon augure pour la suite.

Château Pierre Bise - Coteaux du Layon Beaulieu L'Anclaie - 2003

Robe ambrée caramel.
Nez assez discret sur le miel et les fruits secs.
À ce stade, malgré le bouchon qui était en parfait état, je commence à avoir quelques doutes.
Le vin se révèle en bouche, avec un liquoreux assez dense et très prenant. Les SR sont probablement assez élevés. Suffisamment d'acidité en fin de bouche et il en fallait, parce qu'il y a de la matière dans ce vin. On retrouve des notes de fruits secs, d'abricots et de mangue.
Finale superbe qui n'en finit plus, et qui compense un peu avec le nez peu causant.
Dans l'ensemble, je trouve que ça manque quand même un peu de finesse en bouche.

Bien +

David

Château Pierre Bise Quarts-de-Chaume 1995


Achat aux enchères : lot de plusieurs bouteilles de 50 cl dont les étiquettes étaient abîmées voire absentes.
Je suis toujours aussi surpris du peu d’engouement pour les liquoreux lors de ses ventes. Dans le même temps , je vois des vins basiques non sucrés partir à deux fois leur prix.
Bouchon imbibé à la moitié.
Robe ambrée
Nez safran , encaustique , orange ,confiture d’abricot , figue fraîche
Bouche très grasse sur les arômes du nez . Le sucre est encore très présent.
La longueur est très impressionnante portée par une belle acidité. Un vin immortel.
Excellent voir plus ( pour les amateurs de sucres )

Château Pierre-Bise - Savennières Roche aux Moines 2008
Bouteille offerte par un ami il y a quelques années et conservée précieusement cave.
Le bouchon est de taille moyenne mais de belle qualité, à peine imbibé.
Jolie robe bouton d’or.
Le nez propose essentiellement un arôme de coing frais, complété par de discrètes notes mellifère et d’épice qui évoque la vanille.
Entame en bouche confortable puis le vin s’étire imperceptiblement grâce à une superbe acidité qui lui confère de l’énergie et une sensation de tonicité.
On y retrouve le coing frais à profusion, mâtiné de la note épicée vanillée perçue au nez.
La finale est longue, dynamique et salivante.
Un très joli vin, à la puissance contenue et à maturité.
Note : 16/20.
Garde : on peut commencer à le boire.

Olivier

Château Pierre-Bise - Coteaux du Layon Chaume 1er Cru 2016

Un vin très particulier - avec une aromatique de liquoreux, mais (presque), sans sucrosité !

Le nez est sur les fruits jaunes frais (entre mirabelle et abricot), avec des touches de rôti, et un enrobage crémeux/pâtissier sans lourdeur.
La bouche est sur le même registre, avec une sucrosité contenue et une belle fraîcheur. Bonne longueur sur le fruit frais.
TB/EXC

Un équilibre surprenant, à l'instar de certains VT alsaciens, liquoreux sans l'être.

Cordialement

Ralf

Château Pierre-Bise - Anjou blanc - Le Haut de la Garde 2014

Nez mûr, sur les fruits blancs avec une touche de fruits à coque grillés, de miel...
Bouche ronde, légèrement huileuse, relativement puissante sur un fruit mûr (blanc et jaune) encore présent même si il a perdu l'éclat de sa jeunesse au profit de nuances de miel et de pralin.
On est clairement dans un registre sec, avec une matière affirmée appuyée d'un belle acidité pour un ensemble un poil violent, bu pour lui-même, mais offrant de belles possibilités en accord mets vins.

Un vin qui commence à s'essouffler même si plaisir, il y a ... A boire

Château Pierre-Bise, Anjou blanc Le Haut de la Garde 2017

Bouteille ouverte 2h avant service.

Robe claire brillante.
Nez sur les fruits mûrs, qui se rapprocherait d’un nez de vin moelleux.
Bouche pleine, charnu, avec une rondeur certaine, mais avec une petite acidité qui vient équilibrer le tout.
Aromatique classique pour le chenin : poire, coing, une pointe de miel, et plus original, de l’ananas ? Et un petit côté grillé aussi.

Un style assez riche, qui se plaira mieux à table qu’à l’apéritif. En tout cas, j’aime beaucoup !

Bien + (15/20)

Mathias

Intermède Lotois
Robe plus dorée
Le nez est discret, fait de fruits jaunes, de notes dorée/miellée et d'une pointe herbacée.
La bouche se présente en deux phases; une première douce et très légèrement grasse, la seconde phase est puissante et marque la fin de bouche par une amertume et une acidité impactante; ça tabasse et c'est long. Ca me plaît c't'affaire là! Au moment où je m'apprête à supputer un Chenin évolué, mon poto me dit « c'est jeune ! ». Bon bah, je fais fausse route... Pourtant c'était du Ch'nin ! 
Trop puissant sur de délicieuses huîtres du banc d'Arguin, et terminé le lendemain, il écrase également par son aromatique les cabécous.
Château Pierre Bise, Savennières, Clos de Coulaine 2018
 

Château Pierre Bise, Anjou, Le Haut de la Garde, 2016.

Bouchon liège superficiellement imbibé estampé seulement au millésime et nom du domaine.

La robe or moyen, comme indéfinissable, plutôt mate et grise que brillante et verte néanmoins. Couleur, transparence et lumière.

Le nez sur les fruits jaunes, agrumes et coings, miel et cire. Sous bois en fraîcheur, floral de rayon de miel.

En bouche du gras, du crémeux, du lactique. Sans présenter de finesse ou de puissance tangibles, le vin développe une certaine complexité. La gourmandise du chenin qui appelle du moelleux mais il s'agit bien d'un vin blanc sec. Le bouquet en pleine adéquation avec le nez. Attaque franche vivacité acide, puis rondeur sucrée avec une pointe saline de croûte de fromage, finale et persistance en subtilité sur une forme d'amertume. A l'aération et à température trop froide, glycérol dommageable.

Repas coquilles Saint-Jacques échalotes, riz, purée de courge, salade mâche, fromages, Pavlova agrumes.

Château Pierre Bise - Coteaux du Layon Chaume - 2002

Belle robe ambrée.

Nez très riche et expressif sur les fruits rôtis, le raisin sec, la frangipane et le miel.

Attaque presque aérienne par rapport à l'intensité qu'on avait au nez.
Le vin s'exprime surtout en milieu de bouche avec un gros volume et beaucoup de matière et celui-ci tapisse rapidement l'ensemble de la bouche.
On retrouve une aromatique dominée par le coing et les fruits exotiques rôtis (ananas, mangue ?), on a aussi un côté bonbon au miel et aux fleurs que j'ai du mal à définir.
Très bon relan de fraîcheur en fin de bouche avec une acidité qui vient apaiser la puissance du vin, même si j'aurais préféré cette acidité un peu plus franche, elle est tout de même présente. 
Longueur XXL sur les fruits rôtis et le miel.

Accord en demi teinte avec une galette des rois à la frangipane, concernant l'aromatique et les sucres, les deux font la paire. Par contre à privilégier pour le quatre heure plutôt qu'en fin de repas parce que c'est très riche et ça peut vite devenir écoeurant. L'équilibre ne tient qu'à un fil avec cette acidité en fin de bouche que j'espérais plus marquée.

David

Château Pierre Bise - Anjou Blanc - Les Hauts de la garde 2018

Si on est près d'un réfrigérateur et qu'on pense à l'utiliser, on profite de ce vin à l'aromatique de fruit jaune (prune?) blanc (poire?) et d'herbe sèche type foin, large d'épaule (15,5% annoncés; où est la douceur angevine chère à Du Bellay?) pas totalement plat (n'exagérons rien) forcément ample et rond qui se pare d'une très jolie amertume (à laquelle je ne comprends toujours rien: pourquoi me plaît-elle sur le chenin quand par exemple je la déteste sur le muscat?).
C'est bon mais le millésime laisse son empreinte.

Kiravi écrit:

[...]qui se pare d'une très jolie amertume (à laquelle je ne comprends toujours rien: pourquoi me plaît-elle sur le chenin quand par exemple je la déteste sur le muscat[...]

 

Probablement parce que les acidités ne sont pas les mêmes. Il faut souvent un pendant à l'amertume pour l'équilibrer: cela peut être l'acide, la température de service ou le gaz par exemple.