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Chinon 1996, Les Roches, Guy et Alain Lenoir

Un minuscule domaine de « ce bon pays de Véron », cher à Rabelais, qui ne produit qu'une seule cuvée de Chinon. Des vignerons polyvalents, père et fils, et un vin travaillé au plus proche de la nature, recommandé par Pierre, l'excellent sommelier de Lavinia qui m'a déjà fait découvrir quelques domaines fort intéressants.

Robe sombre, nez ouvert, légèrement animal, révélant un fruité très nature, teinté de notes empyreumatiques cacaotées, sur des tanins sans aspérités, et un toucher de bouche très évocateur d'un vin peu soufré, voire sans soufre du tout. C'est très digeste et fort bien structuré, aimable, riche et plaisant.

Une très belle bouteille, à conserver dans une cave fraîche.

Olif

Chinon "Les Roches" 2000

De passage ce matin à St Etienne,je me suis arrêté par le plus grand des hasards juste devant "Le verre galant" excellent caviste que les Stephanois doivent certainement connaitre.
On y trouve notamment dans une selection assez serrée : Chidaine, Schuller, Metras, Lapierre,Allemand, Rimbert,etc, etc......

On peut y dejeuner ( très simplement) en s'accompagnant d'une bt de son choix.
Ce que j'ai fait en prenant ce Chinon 2000

Vin à la robe pourpre sombre mais pas opaque et legèrement fluctuante au cours du petit repas (vin peu soufré ? )
J'ai trouvé le nez quelque peu vegetal (bourgeon de cassis) .En revanche la bouche est souple et fruitée. Pas d'une grande complexité, leger , très facile à boire. Mais manque un peu de tonus !

Chinon Les Roches (Lenoir) 1989 : 15,5/20 – 17/4/07
Nez foxé, avec du végétal intense, nullement désagréable, démasquant un beau vin de Loire (bourgeon de cassis, poivron, petit pois). Notes supplémentaires de fruits rouges, de minéral et quelque chose qui s’apparente au riz soufflé Gaylord-Hauser. Bouche « à l’ancienne », fringante, un peu mince mais toute en modestie et qui a su bien vieillir en restant équilibrée et parfaitement désaltérante. L’acidité est là qui rappelle la groseille.

Chinon Les Roches (Lenoir) 2005 : 14,5/15 - 30/4/07
Nez juvénile, fruité, floral, minéral qui peut évoquer un gamay. En bouche, la présence tannique (belle astringence) entraîne plutôt vers un cabernet de Loire. Bouche directe, sans fard, rigoureuse, végétale et fruitée (sans un ensemble bien mûr). Un vin encore brut de fonderie, net, qui se gardera longtemps.

Personnellement ce fut mon "rouge de la soirée"! Et incontestablement le meilleur rapport Q/P, même si je l'avais deviné Chinon ... 2006, c'est dire s'il paraissait jeune, et si j'avais pris son voisin de série pour: "le même, un an après" (c'était un Marcillac!...).

Par contre je m'interroge sur l'élevage qui m'a été annoncé très, très long de ce vin. Que peut-il y gagner? La seule explication logique, c'est que son producteur vend la majorité de sa production en cubitainer (une affaire!!!!) et met en bouteille, des années après, le résidu.

Bertrand

Pierre, qui nous invitait dans le piémont pyrénéen, a écrit ceci dans son "voyage en Touraine" :

Nous avons goûté sur pièces, un Chinon 2006, à la saveur explosive de fruits rouges et de bourgeon de cassis, sans raideur ni astringence, déjà très plaisant ; un 2005 plus solaire, dense, musculeux, intense, minéral, un peu plus sec sur demi-muid que sur foudre ; un 2004 dont la robe commence à lentement se dépouiller, plein, vif, tannique, très frais, épicé ; et enfin un 2003 agile, assez vif dans le contexte du millésime, toutefois marqué par des notes aromatiques de caramel, de sucre candi, de cèdre. Puis vinrent les bouteilles

Je vois que tu as apprécié un vin jeune, franc ...
Pour ma part, je préfère des expressions moins brutes de cuve, plus fondues et expressives, cohérentes comme le Vaumoreau 93 ou le Cornas 2003 de Balthazar ...

Comme le dit Derenoncourt (en parlant des limites des vins sans soufre), le 2003 de Gramenon me paraît à la limite de la déviance, pas totalement fini ...
La bouteille bue précemment, et comparée a quelques pairs, fut plus satisfaisante !

Chinon Lenoir Les Roches 2000 : 13,5/20 – 26/6/07
Nez exprimant le cabernet-franc ligérien : minéral, cassis, odeur de cave caractéristique. Le profil de la bouche est longiligne. Le vin, semblant manquer un peu de maturité, est assez mince et un brin abrupt. Retenu, léger, digeste pour un style modeste.

Chinbourg,

Oui !

><

Moi, j'ai rien dit................

Mais, je suis content que ton CR, fasse mention de certaines sensations que j'ai quand je déguste les 96, 98 et 2001.

Mon cr est comme les autres, il s'efforce de décrire au miuex mes sensations et celles du groupe ...

Je viens de goûter 2 fois Pichon-Baron 2004 :

1 - serré boisé, cadurcien
2 - trop souple, garde ?

Où est la vérité ?

Chinon Lenoir Les Roches 2003 : 16/20 - 11/1/08
Nez superbe : minéral, pomme cuite, confiture de prune, camomille, légère vapeur camphrée.
Bouche peu complexe mais de caractère, dense, tendue. Une fraîcheur superlative (pour le millésime) et un vin qui s'associerait bien à la charcuterie.

Très beau reportage sur le domaine sur le blog de Bertrand Celse .

Chinon Les Roches (Lenoir) 2002 : (?) – 3/5/08
Le vin assène des notes de jus de citron, de géranium. En bouche, on subit un coup de fouet gustatif (genre éducation anglaise) : le vin est très dévalué par une acidité prédatrice qui confine à la violence pure. Un vin à réveiller un mort ; difficile à avaler (pour moi) car vraiment trop acide (souvenir du très beau 2003 : 16/20, le soir, dans la série de chenin de janvier 2008, alors que le vin se goûtait très mal l’après-midi).

Bonjour,
Chinon Les Roches (Lenoir)
belle découverte de cette fin d'année, les vins de ce domaine sont pour moi des archétypes de Chinon gourmands, vins hédonistes, "rablaisiens", pour la table!

Chinon 2002 :
vin gourmand à partager que je trouve ideal sur un boeuf carottes. Déja trés plaisant et au potentiel de garde certain.

Chinon 1990 :
vin à maturité, les tanins sont fondus. Les arômes tertiaires sont riches sur les senteurs de sous-bois et de terre; Bonne longueur en bouche.

qui plus est les prix sont trés corrects en commande directe à la propriété : 2002 7,1 € , 1990 20 €

Cdt

Christophe

Bah tiens!

Ouvert hier soir Chinon Lenoir Les Roches 2002. Bouchon imbibé aux 2 tiers.

Très animal, poussiéreux à l'ouverture. Après aération le vin est beaucoup plus agréable. C'est plutôt fin, frais, de la longueur, fruits rouges, un poivre modéré. Bel équilibre pour moi, de la tension. L'acidité est agréable, belle finale un peu vanillée et une verdeur qui terni le tableau. J'ai aimé, sauf cette impression de manque de maturité.

Bu pour lui même, très digeste. Bon rapport Q/P. Je goûterais de nouveau.

Chinon Les Roches (Lenoir) Rouge 2002

J'ai moi aussi dégusté ce vin cette semaine sur trois jours et il les fallait (les 3 jours). Je m'explique :
Le caviste qui m'a conseillé ce vin m'a dit qu'il était prêt à boire et m'a conseillé de l'ouvrir et de la dégager aux épaules 24 heures avant. Ce que je ne fis pas évidemment...
J'ouvre la bouteille une heure avant service, le premier nez est très encourageant, très fruité mais la bouche est muette. Je carafe la moitié de la bouteille et je mets le reste sous vide.
Le vin carafé s'est montré désastreux, très animal et à l'acidité trop marqué. Pas mieux le lendemain pour le reste de la carafe.
En revanche, le vin restant dans la bouteille et mis sous vide se montre sous un jour meilleur le lendemain, le nez est plus effacé mais on perçoit en bouche des arômes tertiaires nobles (cuir) et un meilleur équilibre bien que l'acidité soit toujours un peu trop forte.
Ce n'est que qu'après 48 heures que le reste de la bouteille (remis sous vide le deuxième soir) se révèlera réellement bon (enfin correct plutôt), sans notes animales et sans cette acidité déplaisante.
Au final, un vin très déroutant même si je suis pourtant habitué à ce genre de facéties avec les vins de Chinon.
A regoûter évidemment...
Cordialement,

mariposo66 écrivait:

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> Au final, un vin très déroutant même si je suis
> pourtant habitué à ce genre de facéties avec les
> vins de Chinon.
> A regoûter évidemment...
> Cordialement,

C'est quoi tes références en Chinon ?
Parce que je ne comprends pas ta dernière phrase...

Je voulais dire que je rencontre souvent des vins de Chinon avec un côté animal qui évolue variablement (en mieux ou en pis) dans le temps après ouverture et sans que j'y trouve une quelconque explication. Mes expériences récentes à ce sujet sont Croix boissée 2005 de Baudry, Les Picasses 2002 de Olga Raffault et Les Picasses 2004 de Jean-Maurice Raffault.
J'en ai discuté récemment avec un caviste tourangeau (le même qui m'a conseillé Lenoir) qui considère que c'est une déviance anormale uniquement due à une mauvaise hygiène des chais. Le fait que je la rencontre assez souvent me fait penser à 2 options : soit je suis très sensible à ces notes animales qui sont moins perçues par d'autres dégustateurs, soit elles ont une autre origine que le manque d'hygiène.
Phénomène noté sur Bourgueil également mais dans une moindre mesure (enfin j'en bois moins aussi...).
De manière générale, je trouve qu'il est difficile de prédire ce que va offrir le vin puisqu'il évolue profondément, parfois en mieux, parfois en moins bien sans que je puisse prédire quoi que soit, c'est pourquoi je les qualifie de déroutants.
Il en est d'autres qui ne le sont pas dans la même appellation et parfois chez le même producteur (Clos Guillot 2005 et 2006 très constants dans leur évolution).
Espérant avoir éclairci ma pensée,

En faisant une petite recherche, je viens de tomber sur un article intéressant avec un témoignage de Mathieu Baudry. Je me permets de vous donner le lien (si je me suis planté l'adresse c'est vinquebec.com/node/1563) :
Brett ? Phénols ? Épicé? Animal ?
Est-ce un défaut ? Une qualité ?

Laurent,
Je posais la question des tes références en Chinon, car Les Roches est vraiment atypique pour un Chinon...

Alors de là à en tirer une conclusion générale, je trouve cela osé ...

Si tu connaissais un peu le domaine de Bernard Baudry, tu pourrais de suite écarter la contamination des installations tant ils prennent soin de leurs vins.

Donc comme Mathieu le dit si bien, le caractère du millésime (comme 97, 03) joue un rôle primordial. Après faut il corriger???
Là est la question, certains ont tranché au nom de là typicité...

que le caviste tourangeau mette en cause les installations de Lenoir, c'est une autre histoire, je ne connais pas assez le domaine pour répondre, je n'y suis allé qu'une fois. D'ailleurs, le seul reproche que je puis faire ce sont les élevages (4,5,6 ans), si long qu'ils finissent par user le vin...
Alors que des vins récents me paraissaient intéressant, comme le 2005, qui à l'époque commençait tout juste son élevage.

Après, peut être que tu es comme Quarin, sensible à ces arômes ou habitué à déguster des cabernet bordelais policé. ;-)))

Domaine Lenoir, Les Roches, chenin, Chinon 2006

Première rencontre avec ce domaine, bu sur trois jours.
CR sur le deuxième jour. (1er jour un poil fermé, troisième jour bouche avec un léger creux)

Un nez bien net, assez simple, sur les agrumes.
Une attaque franche qui reste tendue jusqu'en finale. Un très bel équilibre qui donne à ce vin de belle densité une torchabilité adorable.
J'ai beaucoup aimé.
Peut-être ce vin aura t-il besoin de vieillir pour montrer plus de complexité...?
Je pense tout de même qu'il y a mieux en RQP en chenin, là on est à 20€ la bouteille.

Il s'agit d'une petite production (une vigne de 23 acres).
Un vin qui tombe à pic après deux ou trois déceptions par des vins blancs de mon caviste "tendance nature".
Ceci dit j'ignore si ce domaine s'inscrit dans ce courant, et si oui dans quelle mesure.

Bonsoir,
Chinon Les Roches (Lenoir) Rouge 2002
Ouvert vendredi soir en et prévu pour accompagner un pot au feu le lendemain, il n'a été bu que le dimanche... À l'ouverture la forte réduction ne laisse se dégager que des notes animales peu élégantes. Je décide de reboucher et d'attendre. Le lendemain le nez est encore peu aimable. Il aura fallu un jour de plus pour retrouver un vin d'une rusticité plaisante. Bien typé cabernet franc un peu évolué avec des notes terreuses et de cuir avec un cassis agréable qui apporte sa touche de fruit. Les tanins sont fondus et la finale est fraîche et sapide.

Au final du plaisir.

La patience à du bon...il y a quelques années je serais certainement passé à côté et mis le vin à l'évier.

Salutations.

Christophe

Gouté ce Chinon 2005 « Les Roches » du domaine Lenoir au restaurant, conseillé par le propriétaire fort avisé, comme nous allons le voir. J’ai un très vague souvenir d’un vin blanc du domaine bu il y a quelques années lors d’une soirée « Loire » (Phil à l’aide ..)

L’affaire commence moyennement puisque nous avions commandé un bon Bordeaux, mais évidemment il n’était plus disponible. Notre hôte nous recommande avec moult arguments le breuvage, mais je dois dire que nous sommes dubitatifs à son arrivée. On nous le carafe, dans une jolie poche à glaçons vu qu’il faisait avant-hier 37° en sortant du TGV en gare de Strasbourg !

Le vin est encore très foncé de robe, pourpre comme un cardinal. Un peu de dépôt au fond de la carafe.

Au premier nez, mes collègues et moi-même sommes d’accord : Le tôlier connait son affaire et ne s’est pas moqué de nous ! Parfums intenses de fruits rouges et une petite touche « terreuse » du meilleur effet.

La bouche est fort bien construite, attaque en douceur mais immédiatement arrivent des jolis tanins, fort présents mais très bien extraits. L’ensemble commence à se fondre mais c’est un vin solidement charpenté, qui tiendra encore 10/15 ans.

Belle finale, d’une bonne longueur et qui reprend un cote « fruité » du nez. La complexité n’est pas au rendez-vous mais c’est tout simplement par manque de vieillissement, et non par manque de matière !

Très belle bouteille :)o, et une fort heureuse découverte que ce Chinon 2005. Il est très au-dessus du standard moyen de l’appellation, je serais très curieux de voir comment il se comporte face à des noms plus connus, mais j’ai tendance à penser qu’il s’en sortirait très bien.

YR

une verticale du domaine qui commence en 05 justement

Tu as bonne mémoire yves. On avait bu chez moi en 2005 un blanc 95 de chez Lenoir. C'était de bon niveau mais il y avait trop de beau linge ce soir là...

Denis

Bonjour,

Ce 2005 a, en effet, tous les ingrédients pour vieillir avec bonheur même au delà des 15 ans!! Il s'affinera avec le temps j'en suis sur tant la matière est de qualité.
J'ai bu hier un Chinon 1989 du Domaine qui s'est révélé d'une grande fraîcheur et d'une grande vitalité en mariant magnifiquement la "tension" crayeuse des vins de Chinon avec la maturité solaire du millésime...vraiment une superbe bouteille, pas du tout usée et encore très proche du fruit!

Un domaine hautement recommandable!!

Maxime

Chinon. Clos des Roches 2002. Lenoir
[size=x-small] cr tiré de Catherine et les garçons remontent la Loire, hors des chenins battus ! [/size]

Cyresne
Le vin est perçu comme assez fin, belle matière, poivron cuit, on annonce 2003 pour ce côté bien mur. A ce côté terrien s'ajoute de belles notes florales, on pense à vin nature.Gagné.On souligne le rapport prix/plaisir somptueux des vins de Jérôme et on se souvient du Chenin 91 bu lors de notre 1ere rencontre.

Catherine
Un nez sur le poivron rouge que l’on retrouve en bouche. J’aime beaucoup son côté floral (violette), c’est très bon.

Daniel
Au nez, un grain aromatique très pur, au caractère vif et acide, portant à un degré de précision et de singularité étonnante, le subtil mélange de fruits noirs et de fraise tirant vers la framboise, mêlés à l’empreinte discrète du poivron ; le tout recouvert d’un voile fumé un peu pain grillé où quelques notes florales ponctuent ce paysage accort, résolument aimable.
La bouche au toucher dessiné au crayon d’acidité, repose sur une trame tannique imposante dont le renfort d’amers tendus, gouteux, fruités, appelle une mâche gourmande.
C’est vraiment bon et d’un rapport qualité-prix étonnant, vraiment inégalé (8€ !)

Qui connait les chinons d'Alain et Jérôme Lenoir?
J'en ai bu un ce week-end ,conseillé par un caviste d'Angers .Très digeste ,concentré ,long en bouche .On ne peut s'empêcher d'y revenir.Il s'agissait du millésime 2008 ,apparemment le dernier millésime commercialisé .
Je suis curieux de savoir si quelqu'un en a déjà gouté.

Chinon Les Roches (Lenoir) Rouge 1989

Bouchon très imbibé, qui pourrait faire croire à quelques signes de faiblesse, mais il n’en est rien : le vin n’est ni bouchonné ni oxydé.
Assez mutique à l’ouverture, l’oxygénation lui fera le plus grand bien, et le vin s’apprécie vraiment au bout d’une heure.
CR 1h après ouverture :
Nez concentré sur le tertiaire, terreux, champignons puis un côté sanguin et fraise : de la complexité, même s’il faut aller le chercher un peu en faisant tourner le verre. La bouche fait également ressortir un aspect terreux, sous bois , assez Côte-de-Nuits, puis laisse la place à un côté jus de viande très beau ; si les fruits sont en retrait, clairement derrière le tertiaire, le fruit (rouge) est tout de même là. Vin plus en longueur (importante) qu’en largeur, marqué par une acidité millimétrée qui rajeunit le vin. Très bel équilibre global, grosse persistance. Un vin que j’ai (beaucoup) apprécié pour des qualités que je n’aurais pas perçues il y a 5 ans. Je pense qu’il s’agit là d’un chinon classique, austère mais dans le bon sens du terme pour moi : pas démonstratif pour un sou, c’est un vin classe, complexe et long, qui fait honneur au millésime d’exception dont il est issu.

Excellent en l’état, et vu que je n’ai pas décelé de traces de fatigue et la matière et l’acidité étant ce qu’elles sont, je dirais qu’on peut le garder encore longtemps.

Cordialement,

Seb

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Domaine Lenoir Chinon Les Roches 2008

Bu en parallèle d’un Bourgueil Mi-Pente 2010 domaine de le Butte et d’une Marginale 2009 du domaine des Roches Neuves. Le Mi-Pente s’est révélé le plus ouvert et le plus séduisant.

Nez ouvert dès l’ouverture sur la fraise et la groseille : l’aération renforce la puissance du nez, très joli. Bouche un peu en dessous mais jolie tout de même : attaque clairement sur les fruits rouges, milieu et fin de bouche sur une touche un peu terreuse. L’acidité est un peu trop présente tout le long, générant ainsi un léger déséquilibre. Tanins déjà bien polis, finale très correcte. Si l’ensemble est un peu austère (sans doute cette touche terreuse / pierreuse), le fruit arrive tout de même à s’exprimer. Seule l’acidité un peu trop présente atténue l’impression d’équilibre. J’aime bien tout de même, un Chinon pour moi représentatif de l’appellation.

Bien en l’état.
nsa38.casimages.com/...

Cordialement,

Seb