La bouteille semble défectueuse dont 'injugeable" non?

Vu l'historique (coulure, transvasement, transport) de cette bouteille, effectivement, ces notes ne valent pas jugement de fond.

Stéphane Bernaudeau, Vin de France, Les Nourrissons, 2011

Bonjour,

Ma femme qui a fini d'allaiter notre petite puce, revait d'une bonne bouteille de vin pour se faire plaisir apres une longue periode de sevrage:) . Je lui ai donc donner carte blanche dans ma cave, puis apres quelques minutes d'hesitations entre certaines bouteilles me demande d' ouvrir "Les Nourissons" 2011. Bien lui en a pris.

La bouteille est ouverte et epaulée pendant 2h puis carafée une heure.

A l' ouverture, le nez est puissant et la bouche presente une grosse acidité avec une matiere etriquée.

Au moment de la degustation, la robe est jaune or leger avec de beaux reflets scintillant.
Le nez est puissant et tres complexe sur les fruits jaunes, la poire, le coing, les agrumes et quelques notes de miel et d 'acacia.Ca promet!
La bouche est superbe, tres riche mais sans aucune lourdeur. Beaucoup de complexitée avec des aromes floraux, d'acacia. On retrouve les fruits jaunes ( poire, peche...) ainsi que des ecorces d'orange et de citron vert. C 'est tres enveloppant, ca tapisse la bouche et on ne cesse d'aller d'une sensation a une autre. C' est plein mais spherique. Cette richesse aromatique est accompagnée d'une acidité superbe qui ne prends pas le pas mais accompagne admirablement la matiere et donne de l' allonge a l'ensemble. Le milieu de bouche est imposant mais salivant et glycérinée. Ca glisse tout seul. La finale est tres longue et impressionnante sur les fruits avec un petit coté minéral sous jacent.

En conclusion, superbe bouteille qui est deja tellement complexe en l'etat que je me demande comment elle peut encore se bonifier.

Bu le restant de bouteille le lendemain, la bouche a gagner encore en volume et en opulence au detriment peut etre de l acidité qui se fait plus discrete. Du coup , j'ai preféré le vin le jour de la degustation.
Pour moi, une superbe bouteille et peut etre le meilleur blanc bu depuis des mois (avec une Montée de Tonnerre 96 de Raveneau ! ).
Je suis heureux d en avoir d autre en cave.
Merci a ma cherie qui a ete tres inspirée et qui a profité tout comme moi de cette superbe bouteille.

Cordialement

Coach

oliv écrit: Lors du service deux heures plus tard, changement de registre.
Le vin sent vulgairement la pomme verte à 3 kilomètres

J'avais ressenti il y a quelques mois sur les Terres Blanches 2010 une évolution très notable, et un peu similaire, dans le sens où l'aromatique était devenue plus simple à l'aération, sur la pomme. Je crois que sur les prochaines bouteilles, je servirai au débotté, sans aération particulière, car le vin était nettement plus agréable à l'ouverture.

Mathieu

Idem pour moi sur les Terres Blanches 2011, superbe à l'ouverture et a beaucoup perdu après 30 minutes de carafe.
La prochaine bouteille de Bernaudeau, je servirai directement.

Louis.

Stephane Bernaudeau - Terres Blanches 2010

Un peu inquiet suite à ces discussions sur l'évolution à l'aération, j'ai ouvert un Terres Blanches 2010 le week end passé.

Robe or soutenue. Le nez est sur des arômes grillés assez prononcés (réduction?), la pomme, la mirabelle, puissant. Il paraît relativement évolué.

La bouche est grasse, large, puissante. Une acidité suffisante lui fait face, mais c'est un vin qui se présente plus en rondeur qu'en droiture.

Une bouteille qui se présente différemment de la précédente. Pas d'évolution spectaculaire à l'aération, mais une persistance de ces arômes grillés et plutôt évolués par rapport à l'âge du vin. C'est bon, mais un peu curieux.

Bien

Mathieu

Bonjour

CR isssue d'une soirée relatée ici

Vin 7 :

Nez assez puissant sur les aromes de d’ananas, de mangue et d’agrumes. En bouche, c est desequilibre. Grosse sensation alcooleuse, peu d ‘acidité, matiere un peu lourde et pateau. C est pas mauvais mais desequilibré et fatiguant. On sent que les elements sont la malgre le manque d’ acidité mais ils sont completement desorganisés. Peut etre un probleme de bouteille car rien a voir avec d’autres experiences de ce domaine et tres loin de la pureté de celui ci. La seule deception de la soiree.
Il s agit de

Stephane Bernaudeau – Anjou Bic Les nourissons 2005

cordialement

Coach

Bonjour à tous,

Bu dans la série de Mardi soir à l'aveugle un Vin de France Les Nourissons 2011 de Stephane Bernaudeau.

Un premier nez sur la croute fromage pour aller ensuite vers la pomme et le jus de pomme frais, la pomme au four...une déclinaison de pomme en bref Bref expressif, précis mais monolithique.

En bouche on retrouve le fruit (et oui la pomme ), pur, mur, enrobé avec une pointe de perlant (l'impression de boire un "brut de pomme" ouvert 3 heure ). C''est direct, ample, bien équilibré avec une belle pureté de fruit . Petite longueur. (faut dire après le Rougeot 2002 presque tout aurait paru court).

En conclusion un vin facile mais sans complexité ni profondeur : 13/20

Stephane Bernaudeau - Les Nourissons 2011

Bouteille ouverte et dégustée immédiatement servie entre 9 et 11°c.

Bouchon de mauvaise qualité imbibé au 3/4 sur un côté.
Robe or terne et légèrement trouble.
Au nez c'est très complexe et puissant. On part assez vite sur le chenin: Notes dominantes de poire et de coing, quelques notes forales et miellées.
En bouche on a une acidité assez élevée et on retrouve la poire et le coing.
Longueur très correcte avec une finale un peu salée qui appelle très vite une autre gorgée.

C'est très bon et la bouteille n'a pas fait un pli.
Que c'est bon le ch'nin ainsi travaillé.

Stephane Bernaudeau - Les Vrilles - 2010 - VDF

Quelques notes animales se melent à l'explosion olfactive de fruits rouges. ça sent (très) bon le Cabernet franc de fruit et ça donne envie!

La bouche est à la hauteur, très expressive sur les fruits rouges frais, acidulés.
L'expression du fruit est réellement impressionnante et l'aromatique me fait penser un peu à un Hurluberlu de Sébastien David (vinifié en carbo je crois).
Le vin est juteux et sanguin, frais.

Les tanins sont fins mais nombreux, ils se font sentir en début de finale où le vin semble prendre plus de mâche.

Belle persistance du fruit dans la finale, équilibrée. Seul bémol, elle sèche un peu en dégustation pure mais à table, ça passe très bien.

Vraiment un très joli cabernet franc, naturel, juteux et frais mais avec de la densité. Très Bien +

[size=x-small]edit:merci pour la correction[/size]
Anthony

C'est pas du cabernet sauvignon, Les Vrilles ?

Florian

Il s'agit bien d'un cabernet sauvignon, il n'est pas vinifié en carbo.
Les rouges sur 2010 sont très réussis à mon goût, bcp de fraîcheur et d'ampleur...

Rémi

Oups...
Au temps pour moi alors....
En tout cas, on est très loin du cabernet sauvignon bordelais:P

A (ré-)essayer à l'aveugle au milieu de quelques bourgueil/chinon de fruit alors

[size=small](Après recherche, il semblerait même qu'il s'agisse de macerations en VE, c'est assez bluffant....)[/size]

Anthony

Domaine Bernaudeau, « Les Terres Blanches », Vin de France 2011
Bu lors d’une chouette soirée ICI

H. Seldon : Robe assez évoluée, nez sur les agrumes (pamplemousse), poivre blanc. Puissant et frais.
L’attaque de bouche est directement sur l’acidité : les agrumes (de nouveau le pamplemousse) emplissent le palais ; l’acidité est trop présente, trop puissante et déséquilibre l’ensemble. Dommage car la matière est là mais le vin ne parvient pas à s’exprimer pleinement. À attendre.

Fedor : deuxième essai sur cette cuvée. Nez peu expressif sur le pamplemousse. Notes d’épices. Bouche : l’acidité trop marquée est dérangeante ; pamplemousse présent, très belle fraicheur cependant. Assez bien, nouvelle déception.

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imageshack.us/a/img1...

Bonsoir
superbe bouteille dézinguée en 2 temps 3 mouvements vendredi soir à l'apéro, une robe un peu évoluée, le nez laisse présager une matière mûre, dense et riche ce qui est le cas effectivement. Le vin tapisse la bouche sans fatiguer le moins de monde. Actuellement des trois cuvées en blanc dans ce millésime c'est à mon sens celle qui délivre le plaisir le plus "palpable", bravo encore, et le tout à un prix plus que raisonnable.

R

Ca c'est une bonne nouvelle. J'en ai un flacon que j'ouvrirai donc très bientôt !

HERBEY 99 écrivait:

---

> Bonsoir
> superbe bouteille dézinguée en 2 temps 3
> mouvements vendredi soir à l'apéro, une robe un
> peu évoluée, le nez laisse présager une matière
> mûre, dense et riche ce qui est le cas
> effectivement. Le vin tapisse la bouche sans
> fatiguer le moins de monde. Actuellement des
> trois cuvées en blanc dans ce millésime c'est à
> mon sens celle qui délivre le plaisir le plus
> "palpable", bravo encore, et le tout à un prix
> plus que raisonnable.
>
> R

[size=x-small] Un vin dégusté au cours d'un très beau moment passé dans un caveau. [/size]

[size=large]Stéphane Bernaudeau, Vin de France, Les Sables, 2011[/size]

imageshack.us/a/img1... Démonstration de la technique du tire-bouchon à travers la cire. ;)
Très joli bouchon au liège d’une belle odeur.
Couleur un peu plus intense que les vins précédents mais encore une fois ça reste clair.
Voilà un vin qui est bien déroutant. On en arrive même à se demander de quel cépage il s’agit même si je suis en mon âme et conscience (et à juste titre) persuadé que c’est du Chenin.
C’est très dur à définir tant au nez qu’en bouche.
Il y a un côté salin, du silex, du fruit incluant de la pomme. C’est équilibré, complexe et assez long, plutôt bon quand même quoi.
Bien

Franck me soutient que ce n’est pas déviant. Moi j’ai du mal à retrouver les sensations décrites par Rachid dernièrement.
Le soir ce sera plus franchement sur la pomme, donc peut-être un peu d’oxydation tout de même.

Stephane Bernaudeau - Terres Blanches 2011 - Vin de France

Bouteille bu sur trois jours avec une évolution très marquée.

J (soir): Le vin se présente avec une tension assez incroyable, l'acidité est réellement très vive mais elle est "mûre" (comprendre pas acerbe) à mon goût.
La bouche se développe sur les agrumes où apparaissent ensuite quelques notes plus évoluées, avec quelque chose approchant de la mirabelle, ce qui lui donne du charme. La finale est très salivante.
Un style très direct mais pas "creux", clairement pas pour tout le monde je pense. Moi j'aime assez et le vin me plait en l'état . Bien +

J+1 (midi) : Le vin se présente mal, l'acidité s'est un peu fondue ce qui le rend plus "aimable" mais il présente aussi des notes oxydatives un peu trop marquée. La robe a clairement foncée aussi...
Bu avec mon frère et un ami (j'en avais gardé pas mal de la veille, je voulais leur faire goûter ça), personne n'aura finit son verre....

J+2 (midi) : Le vin est monolithique sur la pomme, l'acidité n'est plus la et l'on se rapproche malheureusement assez du cidre eventé. Il reste un bon tiers de bouteille qui finira à l'évier.

Anthony

Dommage, les bouteilles de Stéphane sont tellement rares, pour ma part, les flacons de Mr Bernaudeau, quand elles sont ouvertes; elles finissent vides obligatoirement .... lol

Et bien je confirme les propos donnés ci-dessus, je pense que ces bouteilles doivent être encore attendues. Il y a manifestement une dysharmonie entre une matière dense et riche et une "agressivité" acide mettant le plaisir aux abonnés absents. Les sables commentés voici deux bons mois délivraient un plaisir autrement plus consensuel et voluptueux. On attend et on boit autre chose d'ici là, je ne vois pas d'autre alternative. Ce qui me surprend c'est que le vin ne tienne pas plus une fois la bouteille ouverte, dommage....

Oui, moi aussi ça m'a bien surpris.....

Je te rejoins sur le côté "dissocié" actuellement et sur le besoin d'attendre donc mais cette évolution rapide à l'air me fait aussi, je dois le dire, un peu peur pour la garde....

Anthony

Terres blanches 2011

2eme bouteille pour ma part de cette cuvée et toujours autant de plaisir.

Le nez est très mur sur le miel, la cire et la pomme.
En bouche le vin est riche, puissant et tendu.
Je ne trouve pas l'acidité agressive et le toucher de bouche est délicat malgré la puissance du vin.

J'ai tellement aimé le vin hier que je l'ai mis sous vide et (logiquement) il n'a pas bougé ce soir.

Louis.

Ouverte sur le pouce pour l'apéro avec quelques rillettes de poisson... eh bien il a fait l'unanimité!!!
Depuis le temps qu'elle me faisait de l'oeil celle là eh bien elle ne m'a pas déçu;)
Une robe dorée bien teintée (qui faisait presque songer à un liquoreux...ou en tout cas à un sec déjà bien évolué...) et au nez le miel, la cire d'abeille puis viennent les 1eres notes de citron confit - tarte au citron (mon nez les adorent!!!)
En bouche le vin est parfaitement en place, pas un signe d'évolution, tout est là, le chenin comme je l'aime, c'est iodée - citronné - cristallin et pure comme de l'eau de roche (quoique pas filtré d'où un gros dépôt qui m'a fait craindre le pire, à la lumière ça confirme bien qu'il ne filtre pas ou peu, on croirait regarder à travers la pulpe du raisin!!!)
Grande longueur, ce vin est vibrant au palais!
Dieu que c'est bon, et comme vous vous en doutez la bouteille n'a pas fait un pli!

Nicolas
"La seule arme que je tolère, c'est le tire-bouchon"(J.Carmet)

C'est marrant comme la cire qui enrobe le goulot de la bouteille m'inspire toujours une sorte de respect...
Non pas que ce soit un signe de qualité en soit mais elle impose le symbole d'un travail artisanal, de patience et de soin du détail...
Je me souviens être passé chez Thomas Pico à Courgis où lui et son équipe effectuait l'opération, une à une, j'ai eu le droit à mon humble participation à cette tâche, une dizaine de bouteilles à cirer, j'ai trouvé cela magique de donner cette touche finale à la mise en bouteille et de rendre chaque pièce unique (pour ma part vite repérable...si toutefois vous tombez sur un chablis 2011 avec une sorte de "champignon de cire" maladroit;))
Bref pour revenir aux Vrilles de Stéphane Bernaudeau, pour lequel au passage la cire assez mole vient facilement avec le bouchon, eh bien nous sommes là en présence d'un cabernet au haut pouvoir de torchabilité!!!
En accompagnement de joues de boeuf mijotés il n'a pas non plus fait un pli.
Grande fraîcheur de fruit, pas très long en bouche, il gagne à l'aération et perd son côté terreux fermentaire de l'ouverture de la bouteille...
On sent qu'il y a du cabernet parfaitement mûr derrière tout cela...
Pour ma part j'ai bien apprécié mais il a moins fait l'unanimité à table que le chenin Terres Blanches 2009 de l'apéro!

A bientôt Nicolas
"La seule arme que je tolère, c'est le tire-bouchon"(J.Carmet)

Anjou “Les Nourrissons” vignes centenaires 2003. Stéphane Bernaudeau.
[size=x-small] cr tiré de "comme larrons en Loire" [/size]

Catherine
Hum, le nez de ce vin ! Et en bouche tout se bouscule : le poivre blanc, le céleri, la truffe blanche, le gingembre. C'est d'une complexité folle et c'est bon !

Daniel
Le nez semble vous prendre dans ses bras tant il vous fait sentir sa présence chaleureuse (dans tous les sens du terme, nous le verrons plus tard), légèrement exubérante par son fruit mûr et tant d’autres arômes gorgés de soleil. Sa puissance un peu entêtante révèle une richesse, une complexité peu commune ; tout est un peu excessif sans que rien ne déborde ! Le parfum suave de l’acacia, la fraicheur de la verveine, la puissance du poivre et du curry, la prégnance du cèleri, la caresse du miel, créent l’écrin parfait pour la recette d’Alain Passard, aussi inattendue que ce nez singulier, vraiment hors du commun.
La bouche est généreuse, pleine, avec un fruit tout en expansion, étonnamment poivré ; sa fine acidité, presque acidulée sauve les amers donnant du corps à ses flancs, d’une “chaleur” que l’on finit par sentir sur la persistance, au fond du ventre et de la gorge. Ce vin se “mange” autant qu’il se boit ! La raviole au cèleri rave et à l’oseille a un effet rédempteur sur ce coté un peu “chaud”, tant la prégnance de l’alliance de leur gout savoureux, semble faire décoller le vin voué à la gastronomie.
En le regoutant aujourd’hui en dégustation pure, il est clair que les 14,5° se font un peu trop sentir...jusqu’au moment où il ne reste en bouche, qu’un nuage émouvant d’essence de cèleri témoignant que derrière l’effet millésime, Bernaudeau a sorti un sacré vin !

Quelqu'un a-t-il deja gouté les 2012 ?

Le millésime est censé être superbe et j'hésite franchement a faire claquer un Nourrisons "pour voir"()

Louis.

2012 est plus accessible que 2011 au même âge. En ce moment Nourrissons et Terres Blanches 12 se descendent très facilement. On est sur un registre moins ample que les millésimes précédents, un poil plus dilué en ressenti mais la tonicité caractéristique des vins de Stéphane B. est toujours là!
Jusqu'à présent, TB 11 est la cuvée du domaine que j'ai eu le plus de mal à apprécier, dans une phase délicate depuis le début. TB 10 excellent au début puis légèrement crispée depuis 1 an mais elle se relève superbement aujourd'hui après une longue aération. Nourrissons 10 prend de plus en plus d'ampleur…monstre en devenir!! :)o

Rémi

Tout à fait d'accord avec le CR de Renzo, pour avoir goûté récemment "NOURRISSONS 2012"; c'est moins volumineux que 2011, il y a un coup de moins bien en milieu de bouche où je trouve qu'il en manque un peu aux vues du millésime 2012 !!!!
En plus, l'acidité est beaucoup moins tranchante et "électrique" que sur 2010 et 2011 .... bizaremment d'ailleurs ....
Certes je les trouvé très bonne tout de même, on a bien la patte "Bernaudeau" dessus.
Je m'attendais à une grosse quille à encaver qq années .... maintenant j'hésite ...?

Shiram

Anjour Blc Stéphane Bernaudeau Terres Blanches 2010 / Nourrissons 2010

Ces deux vins ont été dégustés séparément à 3 jours d'intervalle.

Nourissons 2010

Jolie robe dorée

Au nez ressortent de très belles notes miellés.C'est vraiment très beau,très fin.On sent déjà une jolie évolution vers des notes plus confites,plus douces.

En bouche ,l’attaque est franche,suivi par de jolis sucres résiduel.D'après ce que je sais M.Bernaudeau à récolté avec peu de Botrytis sur 2010 mais on arrive tout de même à un vin ultra gourmand.
On fini comme d'habitude sur une belle salinité mais moins tranchante que sur d’autre millésime.

Dégusté sur une Dorade royale en croûte de sel.

Terres Blanches 2010

Une fois n'est pas coutume ,j'ai préféré ce vin,je lui ai trouvé plus de vibrant que sur son "grand frère."

Le nez est encore très riche.Coing,miel ,quelques notes de citron.

La bouche est d'une fraîcheur extrême,c'est magnifiquement ciselé.La finale est plus salivante que sur le Nourisson. C'est frais,tendu avec encore une fois quelques SR qui harmonisent le tout.Je les trouve moins présent que sur "Les Nourrissons".

Dégusté sur un risotto au Haddock.

En résumé nous avons à faire ici à deux GRANDS Bernaudeau tant par leurs volumes que par leurs fraîcheurs. Deux équilibres magnifiques ,le "Nourissons" plus sur la rondeur,le "terres blanches" plus sur la fraîcheur.
Pas mal de fil débattent en ce moment sur LPV du fait que les vignerons "Nature" auraient tendance ,du fait d'une très faible protection, à uniformiser le gout du vin et à ainsi masquer le terroir. Je ne peux être que d'accord sur certaines cuvées Nature,et cela me vaut souvent quelques remontrance des mes amis fervents défenseurs de cette tendance.
Mais ce qui marque avec M.Bernaudeau, c'est justement de réussir à faire des vins d'une telle pureté et ou le chenin soit si joliment sublimé.

Ces deux grands vins blancs sont également de magnifiques partenaires gastronomiques.

Pierre

Ouvert au débotté pour accompagné un petit apéro léger:

nez très frais, très fin sur le coing, la pomme, la cire.
Pas évident ainsi qu'il a été écrit plus tôt de retrouver le chenin. Un ami y voit un chardonnay du Mâconnais élevé en cuve, on évoque Nicolas Maillet.
la bouche est belle, fraîche, droite, saline, d'un très bel équilibre tendre et tendu, très agréable.
Assez bonne longueur.
Bref, un très joli vin.