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Domaine Philippe Delesvaux

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Un week-end dans les vignes !! Voilà une contrainte à laquelle j'aimerais être confronté plus souvent !! Le "futur beau-frère capillaire de Sim" nous avait concocté un sympathique programme sur ses terres angevines et les voisines.

Direction St-Aubin-de-Luigné chez Philippe & Catherine Delesvaux !! Un couple de vignerons que j'ai côtoyé pour la première fois en 2008, lors d'une très belle dégustation d'anthologie de "liquoreux" !!

Depuis, je les croise dans les rares salons où je traîne encore ma salive. Lors des derniers "Greniers", ils nous avaient proposé de passer au domaine, histoire de parler, déguster, échanger plus tranquillement que lors des salons, peu propices aux "bavardages-dégustages"...

Pour la petite histoire, c'est à la fin des années 70 (78) que Philippe, parisien et savoyard d'origine (personne n'est parfait), se lance dans la vigne. Il part de zéro.

Mais dépêchons-nous de conjuger cette saga au pluriel, car ils sont bien deux !! Catherine, institutrice de métier (à l'école du Diable dans le public, cela a son importance dans le microcosme local) est l'autre pilier du domaine. Elle quittera d'ailleurs ses fonctions en 97, pour se consacrer pleinement au domaine.

Aussi, ce couple courageux, "pièce rapportée à vie" du paysage vinicole local, a bâti sans faiblir un domaine (10 ha, dont 7,5 de chenin) désormais référence mondiale des liquoreux, depuis qu'un certain Bob P. leur a collé un 99+/100 !!

Face à un tel succès, les coups bas et les trahisons ne manquent (toujours) pas. Cela n'empêche pas les Delesvaux d'encaisser les coups avec une certaine philosophie, quand ce n'est pas avec un humour vif, voire corrosif.

Leur statut enviable aurait entraîné bon nombre d'autres égos boursouflés vers une suffisance permanente.

Avec eux, rien de tout cela. Il suffit de les voir se gausser du "cirque du wine-business" pour comprendre qu'ils n'iront jamais flirter avec cette posture.

Ils font du vin, les meilleurs qu'ils puissent faire, le reste n'est que théâtre et mise en scène.... Ils croient en l'humain, pas aux travers de l'humanité...

Nous démarrons la dégust' par L'Epine 11. Très peu fan des rouges angevins, je découvre un cabernet sauvignon au joli nez frais, à la texture idoine, marqué par une fine astringence. Je suis tellement peu convaincu par ce dernier, que je repars avec quelques bouteilles !!

Nous voilà avec Feuille d'Or 11 (10-15 g de sr), au nez quasi de moelleux, aérien, qui synthétise tension ET richesse. Le secret des Delesvaux déjà présent dans le "plus sec" de leurs blancs !!

Je retrouve avec Authentique 10, la belle trame acide des Greniers, qui porte la belle expression d'ananas. Le Coteaux-du-Layon 11 (passerillé, 80 g de sr), évoque aussi l'ananas et les fruits jaunes du verger. Sa fraîcheur et sa belle amertume me siéent au palais !!

Clos 11 (mi-passerillage, mi-botrytis, 130 g de sr) évoque la mangue et l'abricot au nez, quand le squelette de l'acidité équilibre encore parfaitement cette "huile de raisins".

Place à Clos 10, au gras et à la tension modèles !! Superbes amers, super bon surtout !! Philippe nous emmène à "l'étage des Grains Nobles"...

Grains Nobles 10 a la suavité d'un fruit juste mûr, quand la rétro(-olfaction) offre des dattes et du safran sur une longueur hypnotique.

Anthologie 10 "champignonne" au pif, quand la matière "épice", puis "vibre" longuement sur un abricot splendide !! Grand vin !!

Un très beau cadeau des Delesvaux que la dégustation suivante, composée de la "fameuse" trilogie 95-96-97 Grains Nobles. Un stupéfiant exercice de luxe où l'expression du vin (à 200 g de sr) offre la palette du talent de la lecture et de l'expression unique des terroirs en fonction des millésimes.

C'est évidemment 97 (212g de sr) qui a mes faveurs, avec son arsenal de finesse, de complexité, de puissance et de pureté...

Le coup de grâce vint avec Anthologie 97 (450 g de sr), où les 10 089 mots de la langue française que j'ai la prétention de maîtriser, ne suffisent pas pour décrire la "lévitation épicurorgasmique" que seul Carbonifera 97 avait jusqu'ici été un des rares à provoquer dans mon cortex et mon bec...

Presque 03h00 à s'émouvoir des vins, à rire avec les esprits (très) joueurs des Delesvaux !! De belles personnes à la hauteur de leurs vins, des nectars cajolés qui maintiennent les mamelons angevins dans la stratosphère des miracles de la nature...
21 Mai 2013 11:15 #211

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Réponse de MB sur le sujet CR:Coteaux du Layon SGN 2008

Ce CR:coteaux du Layon SGN 2008 marque sa personnalité avec une acidité très présente et une trame aromatique bien particulière où la poire (?) joue le premier de cordée. J'ai trouvé églament un arrière-goût de cire, arôme plutôt associé habituellement au vieillissement.

Par ailleurs, ce vin est encore un peu pataud sur les sucres. Si quelques années de vieillissement devraient mieux intégrer les sucres et l'acidité (quelque peu mordante aujourd'hui), cet arrière-goût de cire, qu'à titre personnel je n'apprécie pas trop, m'amène à conclure que si on aime les vins sur le fruit, il vaut mieux le boire aujourd'hui.

Amicalement. Maxime
19 Jui 2013 11:52 #212

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Réponse de tomy63 sur le sujet CR: Philippe Delesvaux, Anjou Feuille d'or 2011

CR: Philippe Delesvaux, Anjou Feuille d'or 2011 (sec-tendre 10gr SR)

Couleur : paille.
Nez : après 30 minutes d'ouverture il s'exprime pleinement, avec beaucoup de fruits mûrs, des abricots, du coing, de la poire, un peu d'ananas aussi. Annonce un vin un peu sucré.
Bouche : le sucre n'est pas si présent en fait, très grosse acidité dès l'attaque et qui dure de bout en bout, superbe minéralité, le tout bien équilibré avec les fruits mûrs et presque exotiques du nez. Belle matière, légèrement grasse.
Finale : très bonne longueur, de l'acidité, de la fraîcheur, un peu plus sur les agrumes.

Très beau chenin, comme je les aime, super rapport q/p (11€).
02 Aoû 2013 15:19 #213

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CR:domaine philippe Delesvaux 1997 coteaux du layon "sélection de grains Nobles"

nez sur l'abricot, petites notes de coing et de pomme au four, très profond

la bouche est une splendeur d'équilibre, elle est concentrée et profonde et avec bien plus de charme que les 2 dernières dégustées.

le sucre est encore très présents et ne nuit pas à l'aromatique, belle longueur pas exceptionnelle

très bien+

24 Aoû 2013 13:13 #214

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CR: P. Delesvaux - Coteaux du Layon Passerillé 2011

Bu avec Dymytri37.
Le nez est une première mise en garde car particulièrement variétal. En bouche, ca sonne creux et ca confirme les premières impressions olfactives. La suite est décévante, la matière est relativement lourde, pas bien longue, légèrement sur le pain d'épices mais sans grande acidité, bref, une bouteille sans vraiment d'intérêt.

Paul
27 Aoû 2013 01:31 #215

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Bonjour,

CR: Coteaux du Layon Passerillé 2011

J'étais donc avec Paul lors de cette dégustation. A l'aveugle pour ma part.

Nez très variétal sans grande compléxité (je pars sur un sauvignon). En bouche les mots qui me viennent ne sont pas vraiment plaisant. J'ai sorti: "sauvignon chaptalisé", "sensation de jus de planche", bref pas vraiment mon style. Très déçu à la découverte du domaine car ça fait un bon moment que j'ai envie d'y passer. J'éspère vraiment un problème de bouteille.

Dimitri
29 Aoû 2013 13:04 #216

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Bonjour à tous,
je rebondis sur les deux derniers CR de Dimitri et Paul : je me demandais, au delà du probable défaut de bouteille, si la lourdeur (la sensation de sucres trop présents non ? ) n'était pas due au fait que le vin n'a pas encore deux ans : je n'ai pas fait de CR mais j'ai bu la semaine dernière une Coteau du Layon SGN 2008 apportée par un ami : le vin était d'une complexité énorme, mais souffrait d'une finale courte et de sucres pas encore bien fondus, lui donnant une impression de lourdeur : mais c'est, selon moi, parce que la bouteille avait été ouverte trop tôt. Sans doute la complexité et la fonte des sucres viendront dans les 3/4 prochaines années.
Cordialement,

Seb.

Notation : Moyen : les vins sans intérêt ; Assez bien : vins à boire pour la curiosité ; Bien : bon vin, à faire découvrir ; Très bien : vin remarquable ; Excellent : vins de très haut niveau, une rare réussite; Splendide : grand vin qui justifie le temps passé ici !
29 Aoû 2013 13:26 #217

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dymytri37 écrivait:
> Très déçu à la découverte du domaine car ça fait un bon
> moment que j'ai envie d'y passer. J'éspère
> vraiment un problème de bouteille.

Le passerillé ne m'a jamais laissé de souvenirs exceptionnels mais je te conseille la gamme au dessus, les Clos sont vraiment ce que je préfère

Emilien
29 Aoû 2013 21:40 #218

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR: Philippe Delesvaux Coteaux du Layon Passerillé 2011

Le hasard fait bien les choses, un ami m'a servi hier pour l'apéritif, à l'aveugle, ce

CR: Philippe Delesvaux Coteaux du Layon Passerillé 2011

Je dois dire que je ne me retrouve pas du tout, à quelques jours d'intervalle, dans les commentaires de Paul et Dimitri, mais ce n'était pas la même bouteille ...

Pour ma part j'ai reconnu sans trop d'hésitation le chenin, avec des arômes floraux et miellés. En bouche c'était loin d'être lourd car je l'ai pris pour un demi-sec de Vouvray ou Montlouis. Je l'ai bien apprécié pour sa tendresse et sa franchise.
Pour être honnête ma tendre et douce a noté des arômes de caramel qui ne vont pas trop dans mon sens ...

Bien

Jean-Loup
07 Sep 2013 22:35 #219

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Réponse de mimile sur le sujet Domaine Philippe Delesvaux,SGN 2006

Ouvert hier un CR: SGN 2006. Bouteille ouverte 1/2h avant le dessert. A ma grande surprise, le bouchon n'est pas du tout imbibé alors que la bouteille était pourtant bien couchée. Bref passons... Le nez m'est prometteur. Je verse dans le verr:, une magnifique robe ambrée.. Au nez, je n'arrive pas trop à distinguer exactement mais j'arrive qnd même à sentir le fruit confit. En bouche, une très belle longueur avec une finale très marquante sur l'abricot sec, impressionnant...
J'ai adoré cette bouteille :)

Emilien
28 Oct 2013 12:57 #220

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Réponse de David Chapot sur le sujet Philippe Delesvaux Coteaux du Layon SGN 1997

CR: Coteaux-du-Layon Sélection de Grains Nobles 1997 de Philippe Delesvaux :
Robe : Or avec des reflets bronze, il fait plus vieux que ses 17 ans, mais ça correspond à l'expérience que j'ai des chenins très botrytisés (Huet 1990 1ère trie qui avait presque la même couleur que le 1947).
Nez : sent le botrytis à plein nez (avec un peu d'acidité volatile peut-être???) : ananas roti, abricot sec, miel, le soleil enfermé dans une bouteille!
Bouche : très grosse matière, très riche (11% d'alcool mais 23-24% potentiels je crois); malgré sa richesse, la belle acidité rend le vin digeste, on retrouve les mêmes arômes de miel, d'ananas rôti d'abricot sec qu'au nez, sans jamais la moindre sensation d'écœurement. La longueur est kilométrique.
Conclusion : Excellent! Ce vin a capté ce que la nature peut offrir de mieux; Philippe m'avait dit beaucoup apprécier le 1996 encore plus frais, mais cette richesse "digeste" est quand-même fascinante. Je crois, me rappeler sans mettre ma main au feu, que Philippe envisageait un potentiel de garde qui me dépasserait (c'est-à-dire plus de 50 ans), j'en garderai quelques bouteilles pour mes vieux jours pour voir...
David Chapot.
24 Mai 2014 13:11 #221

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CR: Domaine Philippe Delesveaux, Coteaux du Layon, Sélection de Grains Nobles, 2006



Oliv
Bouchon parfait.
Robe bronze, presque acajou.
Beau nez précis et complexe, sur des senteurs de pomme au caramel et de papaye séchée avec une nette présence "minérale", celle que je retrouve parfois sur les sauternes et que je n'arrive pas vraiment à définir (le fameux rôti ?).
La bouche propose un équilibre parfait entre une liqueur parfaitement maitrisée, dense mais jamais sirupeuse et une acidité structurelle parfaite.
Le vin déroule longuement et avec un naturel irrésistible cette constitution parfaite, sur de très jolis goûts de fruits exotiques et d'orangette.
Délicieux !

Philou
Le liquoreux fit très "coteaux du Layon" : eh oui, du coing, un peu de pomme, du tilleul, note rôtie et un peu fumée, une robe dorée. En bouche, de l'acidité, du volume, note de coing et de tilleul, belle structure portée par un sucre bien présent ; pour ma part, ça se confirme : Delesvaux ou Ménard (Sablonnettes) 1997. Raté ! c'est SGN 2006 de Philippe Deslevaux que j'avais goûté à sa sortie. La robe a nettement évolué, dîtes donc. Mais c'est un très bon liquoreux.

Marc
En bonne quiche du sucre, j'éviterai toute analyse trop poussée. J'ai été séduit par le bel équilibre liqueur/fraîcheur proposé par ce vin.
La finale est agréable sans effet de saturation .
03 Sep 2014 22:16 #222

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merci pour ce commentaire.
J'avais adoré le SGN 1997 de Delesveaux, je suis heureux d'apprendre que "Philou" l'a confondu avec ce 2006 qui traîne dans la cave...

Bonne journée

eric
04 Sep 2014 08:52 #223

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Réponse de letournaisien sur le sujet CR: Philippe Delesvaux Anjou Authentique 2005

CR: Philippe Delesvaux Anjou Authentique 2005

Une bouteille achetée en 2007 à la propriété. Pour rappel, vignes franches plantées fin des années 1990. Bouchon impeccable

Robe jaune dorée magnifique.
Premier nez sur le tilleul, l'aubépine, typiquement chenin jeune de schistes.
Deuxième nez sur le coing, la pêche jaune, l'abricot confit. Une touche de safran.
Bouche riche, l'attaque est légèrement vive. C'est gras et fruité, l'équilibre est celui d'un demi-sec ayant mangé ses sucres. Finale sur les amers et les fruits confits sans sensation sucrée cependant.

Très beau vin, puissant, complexe et qui semble à son apogée.
Il a superbement accompagné un risotto et ses épices en développant cette touche épicée, son fruit, laissant les amers et le côté ultra-mûr se lier avec la texture du plat. Bel accord inattendu.

Julien
21 Sep 2014 16:33 #224

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Réponse de letournaisien sur le sujet CR:Philippe Delesvaux Anjou Feuille d'Or 2008

CR: Philippe Delesvaux Anjou Feuille d'Or 2008

Belle robe jaune dorée.
Nez sur le coing très mûr, les amandes, il y a de côté chenin ultra mûr tendant vers l'oxydatif qu'on retrouve parfois en Anjou.
En bouche, c'est ciselé, sur les mêmes arômes qu'au nez. Bonne longueur.
Beau vin de repas mais il faut aimer ce style.

Julien
19 Oct 2014 09:43 #225

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CR: DOMAINE DELESVAUX COTEAUX DU LAYON ST AUBIN LES CLOS 2009

D' une couleur jaune d 'or avec un nez sur les fruits jaunes
le vin est épais , riche on ressent les fruits confit le miel s'est onctueux
s 'est long en bouche et s' est vraiment trés bon ( pour moi )
bref une belle bouteille (tu)

@micalement fabrice :)-D
03 Jan 2015 23:55 #226

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Bonjour à tous,

voici un commentaire un peu rapide car il s'agit d'un vin dégusté sans prise de notes accompagné d'un foie gras
Il s'agit de mon premier coteaux du Layon.

CR: Domaine Philippe Delesveaux, Coteaux du Layon, Sélection de Grains Nobles, 2009

Bouchon : impécable
Robe : très foncé, les larmes tombent assez vite, l'alcool n'est pas du tout présent, le vin n'est pas du tout évolué.
Nez : sur le coing rôti, très pur, j'ai beaucoup aimé !!
Bouche : l'alcool n'est pas présent, la promesse est tenue, c'est confit, très concentré, mais aucune lourdeur on ne sent pas le sucre pour un SNG, une légère acidité titille la langue, c'est assez long mais je m'attendai à plus de longueur. Il ira très loin

Bref, une belle découverte !! 16/20

Cdt,
SèB
06 Fév 2015 15:07 #227

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CR: Domaine Philippe Delesveaux, Coteaux du Layon Saint Aubin Les Clos, 2009

Ouvert pour un anniversaire sur un foie gras maison
Une belle couleur dorée avec des reflets orangés.
Le nez très net et agréable au départ est sur la pomme,et les agrumes la cire puis évolue vers des notes de solvants.Ce défaut disparaîtra totalement le lendemain sans oxydation ou modification de la couleur.
En bouche c'est doux et sucré mais pas trop,bien équilibré avec de la vivacité.Les arômes de compote de pomme dominent.
L'accord avec le foie gras se fait bien sans être exceptionnel
L'ensemble est quand même un peu fermé avec une persistance meilleure le deuxième jour
Un beau vin droit et net qui a encore du potentiel et qui je pense évoluera bien sur 5 ans,mais pas beaucoup plus.
25 Fév 2015 13:14 #228

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Réponse de Emilien7 sur le sujet CR: Domaine Delesvaux - Anjou L'Authentique 2012

CR: Domaine Delesvaux - Anjou L'Authentique 2012

J'ai ouvert ce chenin sec issu de vignes franches de pied hier soir sur une belle daurade aux agrumes.

On a un très beau nez déjà bien ouvert, un très beau jus en bouche, bien équilibré. Buvabilité énorme!
Bref ça vaut son prix et les efforts déployés par Philippe pour produire cette cuvée. Je ne suis pas déçu d'avoir diminué mon budget liquoreux au profit des secs lors de mon passage au domaine.
15 Mar 2015 10:48 #229

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Réponse de David Chapot sur le sujet CR: Philippe Delesvaux Anjou Feuille d'Or 2009

Bu ce soir un CR: Anjou Feuille d'Or 2009 de Philippe Delesvaux :
Robe : robe dorée, bien évoluée pour un vin de 6 ans
Nez : arômes de camphre, de poire, de miel, de colle blanche, de raisins secs, avec une touche oxydée/tourbée; nez tourmentée, évolué pour son âge.
Bouche : bouche ronde, vin tout d'abord caressant, mais des tannins de type "peau de poire" apparaissent en finale. La bouche est assez fraîche, l'amertume finale lui conférant de la race.
Conclusion : Assez bien Vin étonnant, assez tourmenté, mais qui me semble assez évolué. Je l'ai dégusté il y a 2 ans; je l'avais trouvé avec des arômes de poires trop marqués mais trop peu de relief; aujourd'hui, l'oxydation lui a donné du relief, de la complexité et de l'ampleur, mais je trouve son évolution très rapide. Annoncé comme blanc sec tendre, il me semble aujourd'hui plutôt demi-sec/moëlleux.
À J+1, le caractère salin/tourbé ressort davantage. Il me donne l'impression d'un moëlleux qui aurait perdu une bonne partie de ses sucres initiaux (cf Côteaux du Layon La Moque 1994 bu à 10-15 ans d'âge), sauf qu'en l'occurrence il n'en possédait guère au départ. Il est plus intéressant que je ne le pensais au départ. Assez Bien++
David Chapot.
01 Avr 2015 23:33 #230

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Pour fêter l'arrivée des premières Gyromitra Esculenta, j'ai ouvert un CR: Côteaux du Layon Clos du Pavillon 1998 de Philippe Delesvaux :
Robe : or foncé, bronze, cuivrée; fait très évoluée, mais c'est souvent le cas avec les vins liquoreux de Philippe.
Nez : Miel, charbon, soufre, morille, jambon fumé, de gras rance, tourbé qui revient sur le miel en finale... Je pense à un nez de Rangen, mais avec le côté miellé. D'une complexité remarquable
Bouche : arômes de charbon prégnant, mais le miel se fait également plus présent. Bouche enrobante, avec 20g/30g de sucre résiduel je dirais, saline, tannique sur le charbon et donc fraîche. Vin très digeste.
Conclusion : Excellent et, comme je suis généreux ce soir, je dirais même Grand Vin. Bien sûr, le Côteaux du Layon Sélection de Grains Nobles 1997 est la référence du domaine dans une concentration poussée (tout en étant très digeste). En race pure, je pense que celui-ci est plus grand, comme doit l'être la très rare cuvée Carbonifera. C'est un vin d'une race extraordinaire qui, je crois, a été produit pour la dernière fois dans le millésime 2004 car les vignes ont été replantées et sont désormais assemblées avec le Clos de la Guilberderie pour former la cuvée des Clos. J'ai toujours été fasciné par le nez de charbon de ce vin qui pousse effectivement sur une veine carbonifère et j'en ai d'ailleurs acheté... 72 bouteilles à 10€ :O pour accompagner les gyromitra esculenta pendant de nombreuses années. 1998 n'est pas un millésime facile en Layon, avec de la pourriture pas seulement noble, et c'était accessoirement le 20ème anniversaire de l'activité de vigneron pour Philippe, mais le vin résiste étonnamment bien au poids des années...
David Chapot.
04 Avr 2015 20:30 #231

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J'en avais acheté une douzaine il y a 10 ans chez le producteur, et je l'avais adoré, ce vin (tu) Ce côté tourbé qui me plaisait beaucoup avait parfois dérangé certains amis dégustateurs...

Eric
Mon blog
04 Avr 2015 20:48 #232

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Pour le pauvre pégu ignare comme moi, le gyromitra esculenta, ça semble être un champignon.

En revanche, tout va bien, David ?

"ce champignon est toxique, voire mortel cru. Il peut provoquer des intoxications graves ou des accidents mortels en cas de consommation répétée lorsqu'il est cuit. Même les champignons séchés restent légèrement toxiques car la gyromitrine (en) qui est dégradée lors du séchage se transforme en monométhylhydrazine."
fr.wikipedia.org/wik...
04 Avr 2015 21:26 #233

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04 Avr 2015 21:53 #234

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Oliv et Eric, je vous rassure, tout va bien :)
Des médecins et pharmaciens de ma famille en réclament quand ils viennent manger à la maison, donc pas de soucis. Et mes aïeux sont morts d'autre chose!
Concernant la dangerosité, il faut lire Wiki jusqu'au bout. : à 1000m d'altitude, on survit depuis plusieurs générations, mais 1) à condition de bien les faire cuire 2) d'en manger 4/5 par personnes 3/4 fois par an; c'est pour moi meilleur que la truffe noire car plus fin, moins entêtant.
David.
30 Mai 2015 13:43 #235

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Réponse de David Chapot sur le sujet CR: Anthologie 1995 Domaine Philippe Delesvaux

Bu hier soir pour la fête des Mères une bouteille qui repose depuis 18-19 ans en cave, une CR: Anthologie 1995 de Philippe Delesvaux. La description qui en était faite dans le numéro de la RVF Millésime 1995 m'avait donné envie de faire connaissance avec Philippe dont je suis les vins depuis :
Robe: à l'ouverture, or vif, brillante; larmes très prononcées;
Nez : confiture d'abricots, coing, miel, ainsi qu'une pointe d'acidité volatile qui excite le neze champignon
Bouche : évidemment le vin est riche mais tenu par une acidité pointue redoutable; il reste évidemment beaucoup de sucre résiduel (le vin faisait 29° potentiels, 493g/L de sucre à la récolte :O) mais le vin n'est nullement lourd, pesant, écœurant, tenu par l'acidité.
Conclusion : Très bien/Excellent. Vin hors-norme, qui commence à être apaisé par le temps. Il est tenu par l'acidité qui rend la très grande richesse en sucre moins perceptible. De ce point de vue-là, il me rappelle la structure des vins de glace allemand de riesling (avec une autre palette aromatique). Le SGN 1997 de la maison, autre réussite remarquable du domaine, est sans doute plus apaisée actuellement.
David Chapot.
30 Mai 2015 13:55 #236

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Réponse de tomy63 sur le sujet CR: Domaine Philippe Delesvaux en salon

Philippe Delesvaux, vins dégustés ici : lapassionduvin.com/p...

Anjou Feuille d’or 2013 : (malo faite contrairement à 11 et 12) le vin tire légèrement sur l’oxydatif, un peu de noix, très différent de 11 et 12, moins à mon goût. B-.

Anjou Authentique 2013 : plus tendu que le précédent, tire encore plus sur l’oxydatif. B-.

St Aubin Les clos 2011 : beaucoup de fruits jaunes, ananas, coing, sucres bien équilibrés par l’acidité, bonne longueur. TB.
07 Jui 2015 13:23 #237

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Réponse de DUROCHER sur le sujet CR: Domaine Philippe Delesvaux Anjou Feuille d'Or 2012

Ce beau vin encore jeune dévoile une robe d'un beau doré sans signe d'évolution.
Le nez est plaisant,on y décèle des notes de coing,de pommes d'amandes et de foin fraîchement coupé.Très belle aromatique.
La bouche offre une belle matière ,assez riche mais pas lourde.La pomme et l'amande sont présentes et j'apprécie l'acidité bien équilibrée qui tend bien le vin. Ce CR: Feuille d'Or 2012 du domaine Philippe Delesvaux me plait beaucoup.Aucune note oxydative sur cette bouteille..
Bernard
07 Juil 2015 15:49 #238

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CR:domaine Philippe Delesvaux 2010 coteaux du layon saint-aubin "les clos"

y'a belle lurette que je n'avais plus bu un CDL de chez delesvaux, c'est fait... et je me rend compte à quel point ça m'a manqué ! quel flacon !

le nez sur le coing confit est tout à fait extraordinaire, profond, que dis je abyssal !

la bouche sur laquelle je me suis concentré au point de vider presque à moi tout seul la demi-bouteille (enfin 50 cl mais sur un vin de cette qualité c'est énormément trop peu...) entre fraicheur, extrême qualité du sucre, on se ressert sans discuter et zou dans le gosier ! le vin est ample, très riche et extrêmement long, l'archétype-même du grand liquoreux et à l'apéro, il a fait très grande impression !

grosse longueur

excellent !

12 Juil 2015 17:45 #239

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Ouvert ce soir un CR: Côteaux du layon saint-aubin "les clos" 2010 Philippe Delesvaux :
Robe : jaune paille/or soutenue mais pas foncée, brillante
Nez : nez de botrytis, miellé, avec une pointe sucrée végétale (gentiane) très racée, qui sort des chemins battus d'une année très botrytisée et me rappelle le Clos de la Guilberdie 2004 (qui compose la moitié de cette cuvée); l'autre moitié, le Clos du Pavillon, se remarque moins à ce stade.
Bouche : suave mais tendue, naturellement sucrée mais qui pointe vers l'amertume végétale de ce que j'appelle la gentiane (qui n'est nullement signe de sous-maturité évidemment); suavité, et finale marqué par des amers nobles, voire une certaine salinité. Beau vin d'apéritif ou à boire seul, alliance de la richesse sans lourdeur, très racé.
Conclusion : Très bien-Excellent. Vin racé, pour l'instant dominé par les arômes botrytisés primaires, mais l'amertume/le côté salin équilibrent magnifiquement la bouche. Liquoreux très élégant/complet que l'on paye une bouchée de pain (12€/50cL). Merci Philippe!
David Chapot.
20 Juil 2015 21:10 #240

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