Domaine Delesvaux, Anjou Le Roc 2014

La robe est rubis sombre, dense avec des reflets violine.
Le premier nez est un peu rustique, poussiéreux puis s'ouvre sur les fruits noirs, la groseille, gelée de cassis et des notes végétales de buis et fougère.
En bouche le vin est ample, gras soutenu par une bonne acidité. Une belle densité de tanin très fins.
Un vin structuré avec un peu d'amertume en finale, un côté réglisse, cachou et une bonne longueur aromatique.

Bonne bouteille qui gagnera à être gardée quelques années.

Bouteille ouverte 2h avant dégustation.
Le vin n'a pas bougé pendant les 2 jours d'ouverture.



Bon, je préviens tout de suite, je me suis fait un peu plaisir avec les photos, comme on ne rencontre pas ce genre de bouteille tous les jours !

Domaine Philippe Delesvaux - Coteaux du Layon Anthologie 1997

Avant même de déguster ce vin, on est déjà appelé à prendre du recul en lisant la contre étiquette : 535 g/l de sucres résiduels ...
Quand on verse le vin, à peine quelques vaguelettes, même si on prend de la hauteur ! Absolument incroyable.
La couleur est magique, une sorte d'ambré étincelant tirant sur le (très) vieil or.
Quant aux larmes, elles sont quasiment inexistantes tant le vins tapisse la paroi du verre et forme comme une couche de protection ...







Au nez, on s'attarde de longues minutes. A peine besoin de remuer le verre pour que les parfums se libèrent et nous parviennent.
La puissance aromatique est vraiment intense et l'on se dit déjà que la concentration est le mot qui caractérise ce vin.
La pâte de coing frappe en premier. Puis, à l'aération, se dévoilent des notes de marmelade d'orange, de thé vert, de confiture de pêche, et un fin botrytis.
Oui, oui, tout ça tout ça !

Du coup, on appréhende un peu de mettre le vin en bouche, vous imaginez un peu ce que ça peut donner ?
J'y vais, j'y vais pas ? Je repars sur le nez pour me donner un peu plus de temps, et hop, j'incline le verre à 90°.

Je crois que c'est la première fois que je n'ai pas la sensation d'avoir du vin en bouche ...
On dirait plutôt une sorte d'élixir, d'huile de fruits, tellement la densité est énorme.

Le "vin" tapisse la bouche d'entrée, et impressionne par son équilibre dès l'attaque. Un coutelas tranchant qui ne quittera pas le vin durant tout son périple gustatif.
L'abricot est encore de la partie, accompagné de touche pâtissières, et de notes de beurre, englobées dans ce magnifique exotisme presque indescriptible tellement il y a de choses dans ce vin.
On perçoit également une fine touche saline qui transforme l'ensemble en un ruban de velours qui glisse, et glisse encore, et que 'on voudrait ne jamais voir s'arrêter.

Oui, c'est riche. C'est même vachement riche. En fait, c'est richissime. On imagine à cet instant le travail qu'il a fallu pour obtenir un vin comme celui-ci.
On pense également aux levures, qui ont probablement dû oeuvrer et livrer une bataille de longue haleine pour ne parvenir finalement qu'à transformer seulement 11° sur les 31.5° potentiels ...
Pardon, je m'égare ...

La finale est sur le gâteau sec beurré, avec encore ces notes pâtissières de tarte à l'abricot qui restent plusieurs minutes.

Pour être tout à fait honnête, la complexité donnée par ce vin incite à un moment de contemplation et d'égarement.
Pendant quelques instants, j'étais comme absent de la table, prenant un plaisir égoïste, égaré dans mon inconscient, et totalement insouciant de ce qui m'entourait à ce moment là.



Vous l'aurez peut être sans doutes compris en lisant ces lignes, j'ai aimé ce vin.
J'ai aimé le moment particulier qui l'entourait, et j'ai pris un grand plaisir à le partager avec les gens que j'aime.
Dans ces moments là, on peut également parler d'un tout, d'une sorte "d’expérience". Une expérience qui je pense, restera dans ma mémoire pendant un moment.

Merci à Mr Delesvaux pour ce moment exceptionnel.

> Domaine Philippe Delesvaux - Coteaux du Layon
> Anthologie 1997
>
> Avant même de déguster ce vin, on est déjà
> appelé à prendre du recul en lisant la contre
> étiquette : 535 g/l de sucres résiduels ...

Merci pour ce compte rendu d'une cuvée en effet exceptionnelle.
En revanche, ce n'est évidemment pas 535g de sucres résiduels mais de sucres potentiels : 31,5 degrés potentiels moins 11 degrés acquis, soit près de 350g de résiduels ce qui est déjà beaucoup !

Denis

Denis tu es sûr de toi?, moi je pense que c'est bien 530gr de résiduels...

Vu comme çà.. toutes mes excuses...
Je pensais que Philippe avait réussi à faire un Ezsencia à la mode angevine, j'ai en cave une bouteille de Les Sens du Chenin 97 de Patrick Baudouin qui titre 1% d'alcool et 690gr de résiduels

31.5 x 17 = 535,5
Si le vin titre au final 11°, il reste donc bien 348 g de sucres résiduels.
Mais c'est vrai que la contre-étiquette prête à confusion.
Je doute tout de même qu'un moût contenant plus de 700 gr de sucre au litre puisse atteindre 11° d'alcool au final.
Or, c'est bien ce qu'il aurait fallu pour obtenir un vin avec 535 gr de sucres résiduels.

Luc

Edit : pas lu le message de jull avant d'écrire le mien...

J'ai souvenir d'âpres batailles avec l'INAO à cette période justement pour ces cuvées hors normes en terme de concentration de la part du trio Baudouin/Delesvaux/Pithon
L'INAO voulait obliger justement un degré minimum de 10.5° ou 11° pour avoir droit à l'appelation Coteaux du Layon
Les Sens du Chenin ont fermenté pendant 7 ans je crois pour atteindre avec peine 1 degré d'alcool, d'ailleurs, ce "vin" n'a été ni filtré, ni sulfité, juste mis en bouteille comme çà
Alors la cuvée Anthologie 97 fait elle 11°? je me charge de demander à son géniteur
Et Ambroisie 97 de PIthon? je viens de trouver 420gr de residuels

Jull,
J'ai bu une fois les sens de chenin 97 de Patrick Baudoin et c'était une expérience intéressante.
C'était en 2005 je crois et le vin fermentait toujours :. Un jus tellement riche que la fermentation était quasi impossible.
Pour la petite histoire, c'est une récolte issue de chenins atteints de pourriture dès le mois d'août et donc pas encore mûrs, d'où cette acidité élevée.

Denis

N'oubliez pas que Delesvaux a aussi fait Carbonifera en 1997, indiqué sur l'étiquette à 11%, et je crois autour des 380gr de SR.

Renseignements pris, autour de 32 de potentiel à la récolte, 6/7 acquis, ca nous fait dans les 440gr de sr

Ca correspond au chiffre donné par Olif (450 g) lors de notre dégustation à Saint-Jean de Monts il y a une bonne dizaine d'années :

lapassionduvin.com/p...

Dégusté lors du réveillon de nouvel an :

Domaine Philippe Delesvaux - Sélection de Grains Nobles - Coteaux du Layon 1995



La robe est intense, brillante, lourde, et tire sur l'acajou. Nez envoûtant, marqué par un botrytis d'une grande pureté, fruits confits, écorce d'agrumes, raisin de Corinthe, miel, épices. En bouche, c'est riche en liqueur, relativement pauvre en alcool, et remarquablement équilibré par une superbe acidité qui lui évite toute lourdeur. C'est long, très long, et salivant. Après un long repas qui s'est terminé après 3h du matin, c'était sans doute un peu riche pour certains, mais aujourd'hui, pour lui même, c'est tout simplement parfait. Excellent +

Luc

Bu ce soir avec les champignons que vous savez un Côteaux du Layon Clos du Pavillon 1998 de Philippe Delesvaux
Robe : or foncé, des reflets bronze, soutenue
Nez : mélange de charbon, entêtant, une note de miel arrive après, légère acidité volatile certainement qui contribue à titiller les narines
Bouche : moelleux, avec un sucre résiduel qui tend à disparaître (perception

C'est un vin éminemment tactile, posé (au boût de 28 ans)

Euh, 18, plutôt, non ?

Domaine Philippe Delesveaux - Coteaux du Layon Saint Aubin Les Clos 2011

Belle robe claire
Nez sur l’abricot parfois cuit parfois frais
en bouche le sucre est superbement équilibré par l’acidité
une très belle bouteille d’un superbe rapport Q/P
c’est certainement ma cuvée préférée chez Philippe Delesveaux

Cordialement

jean louis

Je partage complètement ton avis Jean-Louis. Les Clos 2010 m'ont encore plus marqués.

La faute au CR de Jean-Louis, qui m'a donné envie de taquiner le tire bouchon !

Domaine Philippe Delesvaux Les Clos 2011

Bouteille débouchée 4h avant dégustation.

La robe est jaune paille clair mais assez évoluée pour un vin de cette jeunesse. Mais l'importante part de raisins botrytisés de cette cuvée peut expliquer bien des choses, comme l'intensité des parfums de ce vin.

Le nez impose sa complexité avec des notes de pâte de coing, d'abricot confit, avec une touche exotique et une minéralité pointue d'entrée de jeu, soulignée par des notes grillées rappelant l'huile de sésame.

Le vin tapisse et embaume la bouche d'office, pour ne plus la quitter ! Minéralité en soutien de la complexité de la matière.

Ce vin pourrait assurer le service d'ordre du Président Hollande au salon de l'Agriculture, AUCUN DEBORDEMENT !
Tous les éléments s'accordent et s'équilibrent dans une symbiose parfaite, et donnent la définition de la cohérence.

Je n'avais encore jamais eu l'occasion d’utiliser le terme "dérouler" pour un vin.
Mais ce Clos 2011est l'exemple parfait d'un grand moelleux qui s'étire et embaume sans jamais aucune lourdeur.

J ne suis pas très coutumier des liquoreux très tendus, mais celui-ci est vraiment splendide dans son registre.

Un beau moment.

@mimile : entièrement d'accord Les Clos 2010 est top (CR à suivre...)

@antoine: bonne pioche.....

Justement , je rebondis au message d'Indijl au sujet des Clos 2010.
J'ai eu l'écho d'un collègue qui le décrit comme un millésime avec plus de fraîcheur qui se livrera plus tard que le 2011.
Qu'en pensez vous ?

Antoine
à titre personnel , je préfère les vins sur la jeunesse
Les Clos 2010 sont en effet plus frais , mais c'est également plus puissant et aussi plus gourmand....
==>taquine encore le tire bouchon

cordialement
jean louis

indijl2 écrivait:

---

> Antoine
> à titre personnel , je préfère les vins sur la
> jeunesse
> Les Clos 2010 sont en effet plus frais , mais
> c'est également plus puissant et aussi plus
> gourmand....
> ==>taquine encore le tire bouchon

Je n'ai malheureusement pas de 2010 sous la main ...
c'était en prévision d'un éventuel achat.

tonioaja écrivait:
> ...
> c'était en prévision d'un éventuel achat.

Ne tarde pas trop si tu veux le prendre au domaine, l'été dernier les stocks avaient bien diminués et Philippe et Catherine envisageaient de le retirer de la carte (il me semble)

mimile écrivait:

---

> Ne tarde pas trop si tu veux le prendre au
> domaine, l'été dernier les stocks avaient bien
> diminués et Philippe et Catherine envisageaient
> de le retirer de la carte (il me semble)

Salut Mimile,
j'ai cédé à l'appel de la gourmandise et me suis procuré quelques bouteilles de 2010, chez un caviste.

Je garde donc un peu de marge pour les clos 2011 !

ca sent bientôt un nouveau compte rendu ça

Domaine Philippe Delesvaux Anjou Feuille d'Or 2011

Robe assez soutenu, tendant vers le cuivré.
Le nez est riche, coing, un poil oxydatif, cire, miel, prune.
En bouche, on est sur un sec tendre, puissant, rond, à l'alcool perceptible mais intégré.
Belle bouteille de caractère.

Julien

Delesvaux - Coteaux du Layon "Passerillé" 2013 : (70gr SR) robe or pâle, nez moyennement expressif, assez classique, sur l'ananas surtout, agrumes, miel. Bouche assez vive, pas très concentrée, très digeste, les 70gr de résiduel ne se sentent pas, sur l'ananas, miel, orange, thé vert, finale un peu courte. Bon Layon, un peu en-dessous de la cuvée Les Clos (bue sur 2011).

Goûtés ici : lapassionduvin.com/p...

Anjou Feuille d’or 2014 : on retrouve l’esprit du 2012, beau fruité classique du chenin (poire, coing), de la matière et de la tension. TB.

Anjou Feuille d’or 2013 : style oxydatif (parfaitement assumé par le producteur), sur la noisette, un peu de caramel que je n’avais pas senti l’année dernière. Toujours pas mon style. B-.

Philippe Delesvaux. Les Clos 2011. Coteaux-du-Layon Saint Aubin.
[size=x-small] cr tiré de Une très très belle soirée. [/size]

Au nez, une douce caresse prégnante : le coing si familier, mêlé ici à de l’abricot, à des notes florales, à des parfums plus indistincts de fruits confits, de zestes d’agrumes, de miel ; un profil tendu et concentré préservant une fraicheur, une finesse presque diaphane.
En bouche, un gras sensuel, pulpeux, regorgeant de fruit ; un équilibre liquoreux superbe entre acidité et sucrosité. La persistance merveilleuse, faisant écho au nez aérien, si posé, se transforme en esprit de raisin. :

Daniel

^{vin bu au cours de cette soirée}

Domaine P. Delesvaux, Coteaux du Layon, SGN 2009.

nsa37.casimages.com/...

Il souffre sans doute de l’effet de séquence, mais si l’aromatique est belle (coing, fruits jaunes confits), le vin apparaît un peu pataud par rapport au précédent (Jurançon du domaine de souch), en raison notamment d’une acidité insuffisante. Longueur tout de même correcte, qui finit sur les fruits confits. On sent in fine un peu trop les sucres : le temps devrait les manger pour donner à ce vin un profil un peu plus équilibré.
Bien en l’état.

Cordialement,

Seb

Petit passage incontournable au Domaine Delesvaux au retour de la Bretagne.

Le rendez vous est pris pour 14h, puis 14h30 à cause d'un retard sur la route.

Philippe Delesvaux nous accueille simplement pour nous faire déguster les vins.
Beaucoup d'humour et de second degré, ca fait plaisir de pouvoir déconner avec un vigneron !
Débats sur la dernière saison de Game of Thrones ... ()

On démarre par les rouges :

Domaine Delesvaux - Le Roc - Rouge 2014
100% Cabernet Franc
Nez très fruits rouges, framboise.
Un vin très gourmand, léger et agréable dès maintenant.
7.00€

Domaine Delesvaux - Montée de l'Epine - Rouge 2015
100% Cabernet Sauvignon.
Nez sur la framboise écrasée, notes levuriennes.
Très doux en bouche, tannins très fondus. Belle acidité.
Plus de longueur que le précédent.
8.50€

On passe aux blancs secs.

Domaine Delesvaux - Anjou Blanc - Feuille d'Or 2014.
100% Chenin
Nez exotique, note d'ananas et touches florales.
Bouche ronde, peu de tension perçue, notes de fumée et une finale exotique avec la mangue.
Bien +
11.50€

Domaine Delesvaux - Anjou Blanc Franc de Pied "Authentique"
Rendements ridicules.
Nez plus iodé, avec cet ensemble floral et parfumé.
Une matière plus grasse et riche en bouche, de même qu'une tension plus évidente.
Fin boisé en finale.
Bien +
19€

Puis viennent les douceurs !!!
:D:D

Domaine Delesvaux - Coteaux du Layon "Passerillé"
80g/l de sucres résiduels.
Nez parfumé et minéral, on perçoit une certaine surmaturité des raisins.
Joli moelleux et grosse tension en parallele, avec cette minéralité nette.
Bien mais je reste sur ma faim car entre deux niveau sucres !
11.50€

Domaine Delesvaux - Coteaux du Layon - Les Clos 2011.
50% paserillage + 50% Botrytis.
Nez qui truffe, avec la mangue nettement perceptible, notes de fumé et minéralité une fois encore bien présente.
La bouche est d'un équilibre frais et tendu. Mais où sont les 180g/l de sucres résiduels ? !
La prouesse est assez impressionnante. Très joli !
12.50€

Philippe Delesvaux nous indique que 2011 est un millésime assez différent de 2010 pour les liquoreux.
2011 est plus sur l'exotisme et la fraicheur alors que 2010 est plus confit et davantage sur le coing.
Ce qui se vérifiera dans les vins suivants.

Domaine Delesvaux - Coteaux du Layon - Sélection de Grains Nobles 2011.
100% botrytis.
On passe un cran niveau intensité aromatique et complexité.
On reprend les codes exotiques des Clos mais la bouche est plus riche, suave et la salinité d'ensemble rend le vin traçant et hyper digeste.
L'équilibre est sensationnel.
30€

Domaine Delesvaux - Coteaux du Layon - Sélection de Grains Nobles 2010.
Bouteille ouverte par Philippe Delesvaux au débotté.
Robe plus sombre et plus huileuse.
Le nez est fermé et doit respirer pour se dévoiler.
Gros confit, de la pâte de coing, et des notes épicées.
La bouche est hyper concentrée, grosse concentration, et le confit de coing revient au galop.
La finale sur le caramel au beurre salé est superbe et le vin s'étire longuement en bouche.
Grand vin en devenir mais j'ai presque une petite préférence aujourd'hui pour les SGN 2011 plus nerveux.
30€

Domaine Delesvaux - Coteaux du Layon - Anthologie 2010
360 g/l de sucres résiduels ...
Je dois dire que j'attendais beaucoup de cette cuvée. J'en avais beaucoup entendu parler ...
Nez safrané, sur l'abricot sec, la marmelade d'orange. Philippe nous indique que ces notes sont les marqueurs des terroirs carbonifères.
La bouche est un ruban de soie ... C'est d'une délicatesse exceptionnelle pour le niveau de concentration en sucres.
On avale un nuage et la longueur et délirante.
AUCUNE LOURDEUR !!!
Magistral !
60€

Domaine Delesvaux - Pétillant Naturel "Envie de Bulles" Rosé
Vin de France - Méthode Ancestrale.
2/3 Chenin + 1/3 Cbenet Franc
Nez levurien, petits fruits rouges.
La bouche est ronde fraiche.
Joli mousseux pour pas top cher, et ca change des classiques.
12€

Dans son élan de générosité et soutenu par la jouissance qui m'habite sur les derniers liquoreux, Philippe Delesvaux sort une bouteille de dernière minute ...

Domaine Delesvaux - Coteaux du Layon - Carbonifera 1997.
Bouteille plutôt mythique à mon niveau, tant par la rareté que par son caractère unique, issue d'une parcelle carbonifère.
La robe est juste un peu moins sombre que l'Anthologie 1997 dégustée il y a peu !
Nez envoutant de cire, orange amère, notes fumées, coing et tourbe ...
Grosse matière en bouche, c'est de l'huile !
Minéralité saline sur toute la longueur avec de l'orange amère en finale.
Un grand moment !

Un grand merci à Philippe et à Catherine (arrivée sur la fin) pour leur accueil, leur gentillesse et leur caractère avenant et abordables, sans prise de tête, avec cette franche gentilesse et cet humour ravageur qui nous fait partir comme si l'on venait de passer l'après midi en compagnie d'amis de longue date !
Leur générosité est aussi importante que la passion qui les anime dans leur métier. Il ont à coeur de produire des vins authentiques et reflétant leurs cépages et terroirs, peu importe ce que ca leur coûte.

''Si les conditions ne sont pas optimales, on ne fait pas''