Laurent,

La robe présente des signes d'évolution, le nez s'est ouvert mais n'a pas gagné en complexité au cours de la dégustation.
La bouche est plutôt marquée par les tannins (pas vraiment soyeux), ......en d'autres mots, je me pose des questions sur l'avenir de ce vin.

Je crois que j'ouvrirai à nouveau une bouteille d'ici quelques mois et que je le "caraferai" bien avant le moment de la dégustation, histoire d'en avoir "le coeur net".
Désolé de ne pas avoir d'opinion plus tranchéé, mais je serais ravi de connaître l'avis de ceux qui l'ont dégusté récemment.

dej

Dej,

Merci pour ta réponse.

J'envisageais d'en ouvrir une prochainement, mais du coup maintenant j'hésite...

A réfléchir!

Château Pradeaux, Bandol, 1999

La robe et le nez ont déjà quelques traces d'évolution. Le nez est sur le pruneau comme le premier jour où je l'avait acheté. Malheureusement, des tannins sechards ressortent trop et le vin est déséquilibré, comme s'il avait été ouvert non bouché depuis quelques jours. L'acidité ressort, c'est peu digeste, j'ai même cru sentir du poivron vert par moment. Un vin qui ne mérite pas son appellation, la cave de La Roque fait beaucoup mieux pour un tarif 3 fois inférieur. Mais à l'époque, je le sentait déjà mal, je m'était contenté de 3 bouteilles par politesse.....

Bonsoir à tous,

relativement frustré par le doute désormais quasiment avéré de boire
un Vannières spécial "grande distribution" qui serait allégrement
"grenaché",j'ai décidé ce soir de me rapprocher du style sans concession
du château Pradeaux (millésime 2000).La seule façon pour moi de faire
le grand écart!
C'est sûr,je n'ai pas eu l'impression d'être dans la même appellation,
mais la conclusion,c'est que Vannières 2001,même "grenaché" pour la
"cuvée Carrefour",c'est bien meilleur que Pradeaux 2000!
Voici toutefois le compte-rendu du dernier cité:

Robe brillante mais déjà très évoluée,avec un disque franchement
bruni.
Nez kirsché au premier abord,puis apparaissent des notes de garrigue,
poivre et épices,accompagnées de note viandées dans un registre nettement
évolutif.
Avec une attaque presque aqueuse,la bouche évolue sur un registre
de demi-corps mais on retrouve moins le côté évolué du nez.
Le fruit est cependant nettement en retrait et retrouve les notes
d'herbes de Provence et de poivre décelées au nez.
De longueur et d'intensité moyenne,la finale est pourtant agréable et
fraîche,ponctuée de tannins fins et intégrés avec une jolie rétro-olfaction
légèrement réglissée.

En conclusion le style paraît assez austère mais pas vraiment désagréable,
jouant sur le registre de la finesse mais à la limite de la maigreur...
Un registre qui peut paraître désuet au regard de ce qui se fait ailleurs
dans l'appellation,même si l'on peut mettre en avant sa typicité.

Décidément,je crois que je vais momentanément délaisser cette appellation
pour mieux me consoler dans le Rhône...

Bonne fin d'année à vous tous

Fabrice.

mais non fabrice, il ne faut pas laisser tomber.
bois un LG du chateau jean-pierre gaussens pour te rassénérer avec cette appelation.
bonne fin d'année également.

Enzo

Très bon conseil ..il me tarde de retrouver le domaine sur le salon de Bron " 69 " en Janvier .

Fabrice L G 2001 est remarquable .

Fabrice,

il serait dommage de délaisser les Bandol. Pradeaux peut se révéler très enthousiasmant, quand le millésime est favorable. J'ai bon espoir avec le 1998, nonobstant une légère sécheresse en finale. Le 2001 était superbe à sa sortie. Bien sûr, et on l'a signalé à leur sortie, les 97, 99, 2000 sont beaucoup moins intéressants, en particulier le 1999, très faible à chaque fois que je l'ai croisé en dégustation : le mourvèdre pas mûr, ça ne pardonne pas.
Et puis, n'oublions pas les excellents Bandol du Gros Noré (98, 2000, 2001, 2003, de belles rencontres) et ceux du domaine Tempier, qui ont retrouvé la noblesse de constitution qui ont fait beaucoup pour la réputation de cette appellation.
J'ai goûté de jolis vins de Bastide Blanche et de la Tour de Bon, sans oublier de beaux moments avec la cuvée India des Dupéré-Barréra (le 1998 se goûtait bien en début d'année).

Phil

Bonsoir p'titPhilou,
merci pour ton message mais mon désintérêt ne devrait être que
temporaire,surtout si je m'astreins à suivre tes orientations
bandolaises!
Amitiés
Fabrice

Château Pradeaux 1993

Ouvert hier soir un magnum sur le traditionnel chapon farci accompagnés de crosnes. Robe encore très jeune, pratiquement pas évoluée. Nez agréable, très jeune lui aussi, avec des notes balsamiques et très minérales. Bouche encore très serrée, jeune, qui ne se livre pas vraiment, très bordelaise, c'est à dire un peu austère, "froide", pas du tout sudiste, mais finalement assez conforme à ce que peut donner le mouvèdre bandolais et particulièrement ici, chez Pradeaux. A mon goût, il reste tout de même une légère impression de sécheresse, même si le vin s'accommodait assez bien du gras de la volaille.

Philippe

Château Pradeaux, Bandol, 1996

Beau nez présent sur toute la dégustation et ayant tendance à se développer avec le temps : sous bois, truffe, champignons, terre.

La bouche déçoit car elle manque d’amplitude et d’éclat, de saveurs. Dilué, je pense que le temps n'apportera rien au vin, je le vérifierai dans quelques années avec ma dernière bouteille.

millésime bien difficile que 96 sur Bandol!

Que penser de 1995 ?

le millésime est meilleur et pradeaux bu il n'y a pas longtemps dans ce millésime est en pleine force de l'âge même s'il a pati de la comparaison avec lynch bages du même millésime et bu avant, beaucoup plus fin et une classe que n'avait pas ce pradeaux 95

J'ai bu il ya quelques temps un Pradeau 75 mémorable et qui est à l'origine de la taille notable que prennent ces vins dans ma cave.

A ce qu'il se dit, il y aurait fin je ne connais pas la date exacte mais je crois que c'est dans les années 90 une diminution de la qualité qui est revenue maintenant ??
Je vous livre cette information avec beaucoup de prudence

Ouvert ce soir un Château Pradeaux 93
la robe est rubis-brun avec des reflets orangés sur le disque.
à l'ouverture, le nez est sur le tabac et le cuir puis à l'aération, la groseille et le cassis se présentent.
En bouche, c'est très frais, encore tannique mais très agréable, sans creux, sur les épices, plein, avec une finale légèrement amère qui laisse une bouche bien fraiche.
Ce vin me semble à maturité et je ne sais si son vieillissement prolongé ne remplacera son amertume finale agréable par une sécheresse qui le serait beaucoup moins. j'ai beaucoup aimé.

Ça me donne envie d'attendre encore un peu le dernier magnum que j'ai de ce Pradeaux 1993...

Philippe

oui Philippe, en magnum aucune inquiétude à avoir.

J'avais un avis mitigé sur le 93 bu début mai et j'avais nettement préféré le 98 bu à Noel.Le 93 m'avait semblé en phase asséchante avec des tanins un peu raides m^me carafé quelques heures.Le 98 était une vraie bombe aromatique et tout en puissance.Ces deux vins ne sont pas au même stade d'évolution.Ceci explique peut être cela.On reste quand même dans le haut niveau.

aucune raideur ni secheresse de tannin dans ma bouteille, bien au contraire! mais d'une bouteille à l'autre....

Château Pradeaux – Bandol – Rouge – 2003 – 13,5% - 750ml
95% Mourvèdre, 5% grenache
44 mois en vieux foudre de chêne.
Mise en bouteille : juillet 2007

Ce vin m’a été conseillé par un caviste toulonnais.
Selon lui, « ce vin se goute bien en ce moment ».
Niveau du vin parfait.
Bouchon imbibé sur 1 mm.
Je place le vin dans une carafe à décantation fermée pour le déguster sur 36 heures environ.

La robe est dense (même si ca ne se voit pas sur la photo) et limpide.
Le nez est frais, légèrement alcooleux.
Fermé à l’ouverture, herbacé, il montre après 24 heures des notes de fruits rouges.
La bouche est fraiche, riche en matière mais pas lourde.
Il y a avec une acidité assez marqué et de beaux tannins qui sont néanmoins un peu fermes.
Ces tannins se civilisent sur les 36 heures et donnent plus de rondeur au vin mais pas suffisamment à mon goût.
La finale est très longue et complexe.

Vin bu bien trop tôt qui pourrait être bien sympathique d’ici 5-10 ans.

Stéph

Il y a quelques années, j'ai bu un Pradeau 1975 extraordinaire et à l'origine de la richesse de ma cave en Bandols et de mon vif intéret pour cette appellation.

Pradeau 2003 est la seule chose (avec un Sociando Mallet 06) que j'ai trouvé intéressant dans les FAV dont je me désintérese de plus en plus:?

De plus si je me rapelle bien et ne dis pas d'aneries (si c'est le cas ne vous génez pas de me corriger:)-D), et bien que ce domaine souffre d'irrégularités sur les derniers millésimes, Pradeau travaille encore à l'ancienne, avec des tanins un peu rigide dans son jeune age

Bonjour,

Goûté ce WE un Pradeaux 1999 vraiment décevant. Peut être un problème de bouteille, vin poussiéreux, combiné à une matière décharnée marquée par une forte acidité.
L'exercice de "suivre" un domaine trouve ici ses limites :-(( On ne peut même pas dire que le vin est faible, il est loupé ; on peut même dire "pas marchand".

A+
Frank

Frank, tu ne lis pas assez une revue que tu connais pourtant bien...
Le Pradeaux 99 avait été très mal goûté...

Philippe

Philippe,

Tu sais moi les "journalistes" je m'en méfie :-))

A+
Frank

Sur les derniers millésimes en vente, les seuls qui m'ont convaincu sont 1998 et 2001, nettement au dessus en terme de complexité et de maturité par rapport aux 97, 99 (le plus mauvais de la série 98 à 01, à mon goût, goûté à plusieurs reprises sur les salons des caves part. à Paris), 2000. J'attends de goûter les 2004.
Un 97 bu en juillet présentait un jour aimable, une densité en bouche et une longueur moyenne. Bien fait, agréable à table mais pas inoubliable.

Phil:)

Pradeaux 2003

Robe relativement claire pour le cépage (95% mourvèdre), grenat, sans trace d'évolution.
Le nez est assez séduisant, sur les fruits rouges, et des notes d'humus, de fumé. La bouche est riche, tendue, et une belle finale sur les épices. Elle semble toutefois manquer d'un peu de puissance arômatique et charnelle, en comparaison de sa trame tannique, très prononcée et un peu rêche en l'état. L'élevage prolongé en foudres (44 mois) est encore assez présent.

Mais on connaît le besoin qu'à le mourvèdre à Bandol à se patiner... A attendre impérativement !

Château Pradeaux, Bandol, 1989
Cépage Mourvedre
Robe legerement évoluée.
Bouche complexe, riche. ne donnant pas beaucoup de signe d'evolution.
De la matière. Belle longueur. Joli tannins fins

Dominique

Ce soir :

Pradeaux 2001

Robe sombre.
Au nez : un peu d'herbes de Provence, une odeur qui me rappelle la rafle. Moyennement expressif.
En bouche : une matière imposante, un peu de pruneau. Un gros volume dans ce joli millésime .
Par contre le vin sèche clairement en finale et les tannins ne sont pas fondus .
Je savais que c'était jeune et ben ... je confirme !

A attendre tranquillement.

Pradeaux 1990

La robe est restée très sombre.
Le nez n'est pas du tout tertiaire comme je m'y attendais : des arômes de rôti , de jus de viande, d'olive.
En bouche : je n'en reviens pas de la jeunesse du vin : c'est concentré,corsé ,une légère acidité. Fruits noirs. Encore des traces d'élevage et des tannins pas du tout fondus.

Là aussi ,pour moi, c'est à attendre avec confiance.

Remarque : On sent bien le style et pour moi le 90 est resté très jeune.

Karim

c'est bien un 89 que tu avais amené à lpv paca 1 Karim?
il était superbe en tout cas.

Non Laurent, c'était un Pibarnon .
Par contre c'était bien un 89.
A choisir je préfère ce Pibarnon bu ensemble à mon Pradeau de ce soir...

Karim