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Je viens d'acquérir 6 bouteilles différentes de ce domaine afin de les goûter tranquillement à la maison.

Désireux d'en savoir un peu plus, je lance une recherche sur LPV, apparemment rien.

Alors voici quelques infos pour commencer.
Créé en 1995 par Ludmila et Sylvain Morey, fils de viticulteur de Chassagne-Montrachet, le domaine Bastide du Claux multiplie les parcelles et les cépages sur une quinzaine d'hectares.
Le logo du domaine associe élégamment l'escargot bourguignon et le le cyprès provençal.
www.bastideduclaux.f...

La situation géographique, au coeur du Parc Naturel du Luberon bordé au nord par son point culminant (1125 m), permet, grâce à un climat plus nuancé qu'ailleurs en Provence, d'obtenir des vins frais et équilibrés.
C'est ainsi que l'on retrouve les classiques syrah, grenache, cinsault, un peu de carignan et de mourvèdre pour les rouges. Mais aussi une bonne part de chardonnay en blanc, en plus du grenache, vermentino, ugni, clairette et un peu de roussanne, marsanne et viognier.
De quoi élaborer des vins d'assemblages AOC Luberon ou Vin de Pays du Vaucluse en culture raisonnée et vendanges manuelles.

Vu les multiples façons d'élaborer les différentes cuvées, je vous fournirai ces explications au fur et à mesure de mes CR de dégustation.

Didier

J'ai commencé par le chardonnay 2008 en VDP du Vaucluse.
Jaune bien soutenu, du gras, des notes de fruits exotiques et une finale un peu molle.
J'ai trouvé ça plutôt moyen, surtout pour 9,50.

Ensuite Luberon 2007 Le Claux
On sent un vin ambitieux, l'élevage est un peu trop marqué à mon goût, belle matière mais pour moi cela manque de peps, de cogne, de percutant. Finale sur une amertume qui me dérange. Déçu.

Ces deux bouteilles me donnent l'impression d'avoi été un peu trop travaillée à la fermentation et ou durant l'élevage. Fallait-il faire la malo sur le blanc? Fallait-il un élevage de 36 mois pour le rouge (en fût pour les 70% de syrah)?.

La suite dans quelques jours.

Didier

Odalisque 2009 VDP du Vaucluse, viognier 50, chardonnay 40, roussanne 10[/b].
Vu les cépages utilisés et la technique de vinification j'attendais beaucoup de ce vin.
Les fermentations commencent en cuve béton thermo-régulée et se terminent en fûts de 2 vins de 500 litres.
Elevage avec batonnages de 18 mois, malo faite. Le but étant d'arriver à un vin frais et gras.
Et c'est le cas, mais aussi manque d'expression aromatique pour un vin avec 50% de viognier et longueur tout juste acceptable. J'en ressors donc encore déçu.

Malacare 2008 AOC Luberon
L'entrée de gamme en rouge, grenache, syrah, mourvèdre assez âgés puisque de 40 à 60 ans.
Vin assez riche, épais, fruits noirs, cacao, épices, je le sers cependant sur une salade de poivrons (excellente) car la dégustation préliminaire m'a indiqué que l'amertume régnait en finale.
Bon accord avec le plat, les convives trouvent que pour 8 euros cette bouteille n'est pas chère.
Je leur conseille de regoûter une fois leur assiette terminée et l'amer les dérange également.
Pour moi cela manque aussi de fraîcheur. Dommage.

Plus que 2 à déguster. Le début de gamme en blanc et la grande bouteille en rouge.

Didier

Je termine donc avec Barraban 2009 en blanc, à mon humble avis le plus intéressant des 3, c'est gentil à boire avec un certain gras et de la fraîcheur, une finale plutôt élégante d'un longueur moyenne. Pas d'amertume. Est-ce que cela vaut 8 euros? Tout juste, d'autant plus que le dernier verre qui restait dans la bouteille avait bien pris l'air en regoûtant quelques heures plus tard.

En rouge, l'Orientale 2007 (80% syrah, 20% grenache). Le packaging est classe. Au nez cela se présente bien sur les fruits noirs et les épices. La bouche est franche, agréable, le vin coule facilement dans le gosier. Ne domine pas mon plat de filet de cochon de lait. Je trouve cette bouteille chouette mais à ce niveau de prix là (15 euros) je peux trouver mieux à acheter.

Je reste donc sur un sentiment très mitigé pour ce domaine.

Didier

Ouvert ce soir une bouteillle du Claux 2007. J'avais découvert ce domaine et en particulier cette cuvée Le Claux millésime 2004 à l'Hotel de l'Europe en Avignon.

Cela avait été pour moi une belle découverte. J'ai donc acheté récemment une bouteille de cette même cuvée en 2007 pour confirmer mes impressions.

Robe sombre, grenat, avec des reflets violacés au niveau du disque révélant une jeunesse pas encore complètement estompée.

Au nez, assez expressif, on trouve des notes réduites et de fruits noirs.

En bouche, à l'ouverture, on sent un très léger perlant qui s'estompe complètement après quelques heures d'ouverture. C'est une belle synthèse entre un vin du sud, avec du caractère, des tanins présents sans être accrocheurs, et un bourgogne sur le fruit et une certaine fraîcheur qui soutient l'impression gustative.
Finale lègèrement amère qui n'est pas gênante et participe à cette fraîcheur.

Bon vin selon moi ...

Manu

J'ai découvert cette cuvée hier.
L'Odalisque blanc 2009 était le cadeau qui accompagnait les dernières commandes chez Emmanuel Laurent.

J'ai bien aimé ce vin qui s'est montré très agréable le midi face à un foie gras, le soir face à des tomates aux crevettes.
Sauf erreur de ma part, il est composé de 40 % de Chardonnay - 30 % de Grenache gris - 30 % de Roussanne.
Le nez est riche, il me semble percevoir de la poire parmi d'autres fruits jaunes.
La bouche savoureuse est "ronde, un peu solaire", mais elle garde un bel équilibre grâce à une acidité suffisante.

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Bastide du Claux - Le Claux - Côtes du Luberon 2003

A priori, sur une AOC qui n'est pas des plus réputées, sur un millésime aussi chaud que 2003, on ne doit pas s'attendre, près de dix ans plus tard, à se trouver en face d'un vin au meilleur de sa forme. Et pourtant...
Beau nez, intense, fruité, pas de trace de surmaturité, pas de note alcooleuse. En bouche, l'attaque montre une belle fraîcheur, il y a de la matière, du volume, de la puissance, mais l'équilibre est atteint, sans les excès souvent rencontrés dans ce millésime. Il accepte sans le moindre problème une température de service de 18°, imposée par mon Sowine , dans lequel il repose depuis hier. Le très léger perlant perçu la veille a disparu aujourd'hui. Belle longueur, tannins encore un peu fermes, mais nullement asséchants. Très bonne surprise. Très bien.

Luc

Bastide du Claux - Malacare - Côtes du Luberon 2011 :

Robe violette, sombre, nez un peu animal, sur les fruits rouges, très gamay je trouve, le nez me fait partir en beaujolais.

En bouche, c'est assez fort, puissant, avec pas mal d'alcool, on part assez vite vers le sud, des tanins pas agressifs mais présents, pas une grosse matière, des arômes de fruits noirs, cerise griotte, et une finale avec un peu d'acidité et qui chauffe pas mal.

Un vin interessant mais plein de fougue signe de jeunesse et qui doit s'apaiser un peu. J'aime bien mais sans plus, je déplore un léger manque de finesse surtout en finale.

Bastide du claux 2009

La robe est très sombre à reflet violet.

Le nez est assez expressif et intense. On est sur les fruits noirs, la réglisse, les épices et le chocolat. C’est assez frais.

La bouche est gourmande et fraiche. On y retrouve une bonne dose de fruits noirs et d’épices. Les tanins ne se font pas beaucoup sentir en fin de bouche. Au contraire, celle ci est assez fraiche et salivante.

Plaisir immédiat, c’est une bonne surprise pour les vins du Lubéron où je n’ai encore que très peu de repère. J’ai beaucoup aimé.

TOM

Le blog de la Tulipe, dégustations et photos

Bastide du Claux - L'odalisque 2012 - Luberon 13,5%

Nez sur le fruit (pèche, abricot, pomme), la fleur (d'oranger) et la levure (brioche). Bouche légèrement grasse, entre douceur et acidités, est plutôt ronde, légèrement riche, et épicée. La finale est correcte et plutôt salivante presque saline. Un vin sympathique, qui a bien accompagné un poulet gingembre et piment.

30% Viognier - 50% Vermentino - 20% Clairette

Att.

Fabien.

Bastide du Claux l'Odalisque 2009 Blanc

Bonjour.
Il n'y a pas de Viognier dans le 2009 comme mentionné un peu plus haut mais bien 30% Roussanne, 30% Grenache blanc et 40% Chardonnay.
Élevage en fûts sur lies 24 mois.
Bouchon:
Imbibé sur un tiers, pas de soucis.
Robe:
Or très clair, grasse, pourrait faire penser à un liquoreux.
Nez:
Légèrement oxydatif, beurré, puis iodé. Discrètes notes de fleurs blanches et pêches en cherchant bien.
Bouche:
Un côté oxydatif mais nullement dérangeant.
Rondeur, gras, finale saline se terminant sur de très fins amers.
Belle persistance.
Le lendemain, après une nuit au frigo, le vin à peu bougé. Une oxydation légèrement plus présente mais qui s'estompe.
Bel accord avec un gratin côtes de blettes, pomme de terre et poulet sur une sauce curry légère.
Très bien.
16/20.
Bien cordialement.
Sylvain

Bonjour:

Récemment dégusté Bastide du Claux Luberon l'Odalisque Blanc 2016 qui m'a laissé une belle impression générale.

Une belle robe dorée.
Au nez un parfum agréable mélangeant fruit "compotée" et boisée.
En bouche c'est frais, très agréable. On retrouve un côté beurré laissant un peu de persistance en bouche mais avec une acidité maîtrise qui rend le tout très harmonieux et équilibré.
Çà me fait beaucoup penser à un bon Condrieu (selon mes propres dégustations évidemment).

Désolé pour le peu d'arguments à cette dégustation mais je débute dans l'art de décrire et écrire ses sensations avec un vin.
Ce millésime Bastide du Claux Luberon l'Odalisque Blanc 2016 méritait un partage et une petite description.

Pour complément "derrière l'étiquette" (pris sur le site vcommevin): Cépage : 50 % Vermentino 30 % Viognier 20 % Grenache Blanc
Âge des vignes : 15 ans
Vinification : Vendanges manuelles, tri à la vigne. Pressurage, léger débourbage. Les fermentations débutent en cuve béton thermo-régulée, puis se terminent en fût de chêne de 2 et 3 vins de 500 et 600 litres.
Elevage : Les fermentations malo-lactiques ont été partiellement effectuées sur ce millésime et l’élevage, porté à 16 mois, a lieu sur lies avec batonnages afin d’obtenir des vins frais et gras. Collage et filtration.

Bastide du Claux - Malacare 2016



Nez peu expressif, un peu d'épices, de cerise à l'eau de vie, de pruneau. On pressent que le vin sera chaleureux.

La bouche est riche, plutôt dense avec un peu de sucrosité et un alcool trop perceptible. La matière reste soyeuse. Finale chaude sur la cerise et le chocolat. C'est sûrement bien fait mais c'est peu digeste.

Une bouteille sûrement bue trop tôt. A attendre.

Bruno

Bastide du Claux, Malacare 2020
Je vais vous le faire sous forme de billet d'humeur, tant ce vigneron ( bourguignon qui serait sensé apporter de la finesse aux vin lourdingues du Luberon...j'y vis, j'ai une vague idée de la chose ).est une référence de l'appellation, et que ça m'agace... Non que les vins soient mauvais, et celui-ci ne l'est pas, c'est un honnête CDR sud, un poil lourd, un peu épais, fruité mais sans élégance...bref, un vin que j'ai acheté 16€ chez un caviste, et qui ravira d'autres palais que le mien, sans doute...mais que je ne rachèterai pas.Le buzz, la com autour des vignerons me fatigue, vraiment. Je ne veux pas dauber sur le domaine ( je goûte un vin et ne suis pas enthousiaste, ça m'arrive tous les jours ), mais là, j'ai envie de faire part de mon agacement. L'appellation Luberon progresse, c'est indéniable ( si vous saviez ce que je goûtais il y a 20 ans! ), comme tant d'autres. Je suis embêté de lire tant de louanges sur un vigneron " phare", et de boire un vin finalement assez médiocre à mon goût.
Bon, disons que je suis de mauvaise humeur, ce soir...
 

Salut Léon,

J'ai bu cette cuvée la semaine dernière au restaurant et j'ai eu à peu près la même impression que la tienne avec un vin sans vice ni vertu, aux tannins un peu râpeux mais peut-être en raison de sa jeunesse.

Par contre, pour le côté vigneron phare / référence de l'appellation, Sylvain Morey que je connais bien, s'en tape un peu. De plus il n'est pas responsable de ce qui se dit sur son domaine et, restons sages, si "réputation" il y a, elle reste pour l'essentiel circonscrite à un périmètre local de cavistes et restaurateurs ou d'amateurs s'intéressant aux vins de cette contrée.

Ceci dit, chez Sylvain Morey, j'ai toujours préféré ses blancs à ses rouges. L'explication possible serait peut-être à chercher du côté de Chassagne-Montrachet où sa famille est solidement implantée depuis longtemps. Ses "ancêtres" en ligne directe sont Jules Morey et Albert Morey, son père est Jean-Marc Morey et Caroline Morey est sa soeur. Ca marque certainement le caractère... de ses vins blancs. Et lui-même possède en propre depuis quelques années des vignes sur Chassagne (2014 je crois).

Jean