Domaine Levet, Côte-Rôtie, La Péroline, 2007

Bouteille ouverte et carafée une heure, avant d'être relogée dans son contenant, pour être dégustée quelques heures plus tard.
Le nez n'aura de cesse de s'épanouir sur de belles notes épicées poivrées voire lactées, qui trahissent la jeunesse du vin.
En bouche, le vin est déjà bien en place, jouant sur un registre fleur/fruit (cassis, violette) et finement épicé. belle longueur.
Très fin, ce vin n'en est qu'à ses débuts mais procure déjà beaucoup de plaisir.
Acheté à Ampuis en janvier 2010 (remarquable rapport Q/P), c'est la dernière d'une série de trois; j'en garderai un excellent souvenir et l'apparenterais volontiers au vin initiatique par excellence pour comprendre les grandes syrah rhodaniennes...

Franck.

monta écrivait: j'en garderai un excellent souvenir et l'apparenterais volontiers au vin initiatique par excellence pour comprendre les grandes syrah rhodaniennes...

Ah, si mes camarades foreziens pouvaient lire ce commentaire...
Merci Frank, je me tate à ouvrir un 2006..

Slts Cédric

Côte Rôtie Bernard Levet 2004

Nez moyennement expressif mais très syrah avec des notes sauvages, épicées, brulées..
L'attaque en bouche est franche, voir un peu stricte sur ces petites baies légèrement brulées. Mais à l'aération, le vin gagnera en souplesse, et présentera un beau fruit appuyé par un joli floral. Belle persistance épicée...
Sans montrer une grosse matière, ni une grande complexité, cette "syrah d'école" racée et sauvage aura su me séduire.

Bien+
Slts Cédric

Bu lors de la session du CRD-LPV Belgique du 30 avril 2014.

Luc :
Vignobles Levet - La Péroline - Côte-Rôtie 2007 - 15/20
Intense. Rubis. Un peu sauvage, fumé, goudron, fruits noirs, herbes aromatiques. Se civilise à l'aération. Lard fumé. Attaque fraîche, ampleur moyenne, tannins encore un peu rudes mais sans sécheresse. Bel équilibre, belle longueur. Charpenté. Solide. A attendre.

Olivier :
Vignoble Levet - Côte-Rôtie «La Péroline» 15/20
Robe un peu évoluée.
Nez peu disert, qui évolue sur les épices (poivre), les fleurs et une note végétale (herbe, foin).
Bouche dense en attaque, bâtie sur une structure ferme, au tanin mûr, avec une acidité rafraîchissante.
Un ensemble qui doit s’harmoniser, à attendre en confiance.

Olivier

Côte Rôtie Bernard Levet 2001

Mon oncle a qui j'avais offert cette bouteille, il y a prés de 10 ans, me l'a sorti ce midi à l'aveugle.. (pas de prise de notes)

Nez sur les fruits cuits, notes florales (pivoine).. notes évoluées sur le cuir
Bouche monolithique, des fruits cuits avec un léger côté madérisé, un floral important style pivoine/géranium, des notes évoluées, une sensation rappeuse et sèche de vieux cuir, une amertume moyennement élégante, robe assez foncé voir opaque.. bref, moyen , même si il y a, tout de même, une belle densité..
Connaissant la cave du tonton, je me dis "V'là un vieux bordeaux de moyenne gamme récolté au sous maturité ..-"
Et paf !!! une syrah nord...de plus un de mes cadeau d'il y a dix ans..

Après un clos marie bretté, un vaudoisey moyen puis un vaudoisey bouchonné... Va falloir que je stoppe cette mauvaise série..

Slts Cédric

[size=x-small]Désolé du cr qui n'apporte rien, mais j'en peux plus.. au secours !!![/size]

Bonjour,

Côte Rôtie Bernard Levet Silène 1997

Ce domaine fait partie de mes achats de jeunesse...

L'immédiat : c'est encore frais, sapide, une pointe fumée. Heureusement, l'accord sur un simple mais savoureux risotto aux champignons de paris rose (producteur sur le marché d'Epernay, qu'il en soit loué, si possible à crédit) et 2 riz (un asiatique parfumé, un camarguais) est réussi.

Le réfléchi : nous ne sommes pas sur le haut niveau de cette AOC -à mes yeux mythiques- mais c'est une belle Syrah, qui aura tenue 2 jours à l'ouverture. Notons que j'ai testé 9 fromages avec. Le meilleur (et cela me surprend car j'aime le blanc) : un brie de Meaux peu évolué, une tome du Berry aux fruits rouges...et un roquefort société vert (?). Très bien !

Je ne suis plus client de ce domaine, mais reconnaissons qu'au vieillissement je n'ai pas grand chose à lui reprocher...

Vignobles Levet - Côte-Rôtie «La Péroline» 2007

Nez viandé et bouche fraiche et longue, sur une matière moyennement dense. Pruneaux, kirsch, pointe de violette, le fumé domine. Très exclusif car divise la table, mais on finit son verre avec plaisir..., je trouve l'évolution forte pour ce qui est de mémoire un beau millésime. Les tanins sont très fins et cette bouteille peut désormais être bue avec un très léger carafage (si on est sûr de terminer la bouteille sinon n'en carafer que la moitié) ou quelques minutes dans le verre..

Dégusté hier ce Côte Rôtie Maestria Levet 2013
Robe : grenat foncé, brillante, jeune.
Nez: nez sanguin, de terre, de cassis, d'olive,
Bouche : entrée avec une acidité pointue, des tannins très serrés sableux qui tapissent la langue. Les arômes de terre persistent, avec un goût presque métallique/de rouille, et les fruits très noirs qui reviennent. Longue persistance, sans extraction, naturelle.
Conclusion : Excellent. Vin d'une personnalité remarquable, très fidèle à son terroir de Journary (la Landonne) dont il présente toutes les caractéristiques. Il me rappelle la Landonne de Rostaing avec moins d'ampleur/de capacité de garde peut-être, une Landonne très pure, sans bois neuf, évidemment moins puissante que celle de Philippe Guigal qui a une autre envergure mais nécessite plus de temps pour être appréciée.
David Chapot.

Bernard Levet Côtes-Rôtie La Péroline 2006
Un nez lardé, de fruits noirs et rouges, d'œillets, de violette et de tabac blond.
La bouche est superbe, sensuelle, les tannins sont soyeux, fondus, la matière robuste, c'est concentré, puisant, mais très facile à boire,
le fond est minéral, graphitée avec une finale mentholée. Très bien

Domaine Levet, Côte-Rôtie, 2001

Bouteille non carafee, ouverte 30m avant le service.

Le nez offre une jolie complexité, il est frais, petit trait menthole, l agitation apporte un peu de graphite/fumée..tout ce que l on attend d une belle Cote Rotie..à la fois de la finesse et un petit côté animal..

La bouche est fine, élégante mais manque pour moi cruellement de chair et de volume...elle tombe court.
On aurait aimé que le plaisir du nez se prolonge en bouche...

Dommage

BIEN

Cordialement

SOK

Bu lors de cette soirée

Côte Rôtie Levet "peroline" 2005
- Ouvert le matin et carafé 1h avant service -

Nez expressif sur les baies noires, la liqueur de cassis avec une touche empyreumatique et sauvage.
Bouche riche, mûre, massive aux tannins encore perceptibles avec une légère astringence en final. Faute d'être gourmand, c'est intense, long et parfaitement construit. Sans doute encore marqué par l'austérité de sa "relative jeunesse".

Très bien (+)

Bu hier un Côte-Rôtie Maestria 2014 pCôte-Rôtie Maestria 2014our partager avec ma compagne qui adore... le Pinot
Robe : grenat/noir mais translucide.
Nez : cassis, rouille, arômes floraux, un peu d'encens, très pur.
Bouche : attaque veloutée mais qui termine de manière plus ferme sur des tannins solides. L'aromatique qui commence sur les fruits rouges se raffermit au fur et à mesure vers la rouille.
Conclusion : Très bien/Excellent. Vin très raçé, marqué par son terroir, qui n'a peut-être pas un potentiel de garde de 20 ans mais qui est sans artifice/fidèle à son terroir et donne actuellement et pour plusieurs années je pense beaucoup de plaisir.
David Chapot.

Côte Rôtie Levet "Les 3 P" 1996

J'ouvre peu de 1996, car tant d'amis ont leurs enfants de ce millésime que je leur en garde la primeur. Comment expliquer que primeur ne prenne pas de "E" ? J'aurai z'aimé.

Ce vin est comme les bordeaux, les bourgognes et les loires 1996. Une acidité leur permet de se proposer encore d'un bon niveau 20 ans aftère. Sur le site LPV, nous avons débattu à l'envie du potentiel de garde de cette année si fraiche, historiquement fraiche. Rappelez vous : un bel été, un bel automne (si, si, avec un m qui ne se prononce pas, le fourbe), mais il fallait mettre une petite laine tous les soirs. Nuits fraiches, nuits calines pour le vin. Acidité préservée. Une vendange souvent autour du degré moyen, et cette fraicheur nous donne des vins parfois acerbes, souvent bons et de garde. je ne dis pas excellents, c'est assez rare en fait, à ma modeste expérience.

Ce côte rotie est d'une finesse qui préserve un soupçon de gourmandise, après un nez...ben "Rotie" au sens viandé et noblement oxydé par les 2 décennies. En prenant garde de ne pas le laisser à l'air libre plus de quelques minutes, il est d'un accord excellent avec le poulet au curry, mais meilleur encore sur le magret de canard à la pöele d'hier, servie ici froid, en tranches fines.

C'est digeste, moche je vous l'accord (et le 2015 gouté hier au salon des vignerons de reims l'est tout autant, la sérigraphie s'accordant mal de dessins aussi enfantins) mais si nous revenons au vin, je vois la bouteille se vider gentiment. C'est tout le mal que je vous souhaite : bon, tranquille, hein, un verre après l'autre, pour vous remettre de votre belle séance de sport, vous l'avez bien mérité celui là. On est tous pareil, hein.15.5/20 car abordable à l'époque +/- 13 €, aujourdhui plutot 35 €

Côte Rôtie Amethyste 2016.
Un vin qui est encore à l’élevage et dont un embouteillage a été fait spécialement pour le salon des vins d'Ampuis (CR de tous les vins dégustés au salon ici ).
C’est un vin fondu, pâtiné, avec une belle fraicheur. Il y a du fruits et des notes lardées, avec le graphite qui apporte une note minérale. On peut peut-être lui reprocher un léger manque de fond, mais c’est déjà très bon. Cela me fait penser au style habituel de la cuvée Gallet Blanc de Villard, avec moins de fond. Note : 4/5. A 28 euros, c’est . Une belle découverte pour moi.

Bibi

Bu hier et ce soir une Côte Rôtie Maestria 2012 de Levet
Robe : grenat translucide, nuances chocolatées.
Nez : cassis crêmeux, floral, mais aussi bois sec/rouille, note métallique, un peu de chocolat.
Bouche : assez suave au départ mais les tannins se ressèrent vite. Bouche ferme, sauvage, virile, finale métallique, avec des arômes secondaires.
Conclusion : Très bien. Une-Côte Rôtie abordable bien marquée par son terroir, sans esbrouffe, dont le nez commence à évoluer vers des arômes secondaires mais dont la bouche parait plus jeune grâce à des tannins en béton (qui rappellent ceux d'une Viallière).
David Chapot.

Domaine Levet – Côte-Rôtie – La Péroline – 2012

Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles sur Côte-Rôtie - Cornas relatée ICI

Jean-Loup
La robe très sombre hésite entre jeunesse et évolution.
Très intense, le nez est très marqué par des arômes vanillés mais surtout grillés, presque de brûlé, qui masquent le fruit.
La bouche est dense, on ressent la matière riche, mais c’est une forte amertume qui cette fois-ci vient gâcher le plaisir. La fraîcheur est belle, accentuée par des tains un rien végétaux.
Dommage que ce vin ait été maquillé par un élevage sans doute trop prononcé.
Le seul vin pas au niveau pour moi de la soirée. Mais peut-être que dans dix ans…
Bien +

Ralf
Le vin a un fruité « moderne » mais il est aussi marqué par un boisé grillé.
En bouche, le vin est frais mais plutôt asséchant.
Bien

Denis
Il faudra regoûter ce vin qui m'a laissé l'impression d'un vin moderne avec un boisé insistant (grillé, goudron) et asséchant la bouche (amertume de type cacao amer).
A voir comment ça peut évoluer avec le temps...
Bien

Vivien
La robe est sombre.
Le nez est goudronné, lardé, avec des fruits sombres, des notes boisées, grillées, presque brûlées.
La bouche est tendue, assez austère en l’état, avec de l’amertume, bien que l’on y retrouve une vraie matière, de la fraîcheur et de l’acidité. Actuellement, ce vin est dominé par l’amertume et ne se trouve pas dans une phase idoine.
Assez Bien en l’état.

Jean-Loup

Ouvert ce soir la Côte-Rôtie La Péroline 2014 de Levet :
Robe : grenat un peu plus clair que d'habitude
Nez : des notes singulières assez fruitées, douces, comme l'abricot, la pêche, qui m'évoquent immédiatement - et pour la première fois - la Chavarine de Chambeyron-Bernard!
Bouche : bouche ouverte/fruitée au premier abord, mais les tannins veloutés pendant une seconde laissent rapidement la place au côté pierreux/ferme/presque sec. Le vin présente ces arômes de fruits rouges/jaunes d'un côté, et une finale plus ferme.
Conclusion : Très bien--. Vin franc du collier, pleinement authentique, très fidèle à ce que je crois connaître du terroir de Chavaroche - car la Péroline comme la Chavarine de Chambeyron-Bernard viennent de là - mais brut de décoffrage, manquant sans doute de la complexité d'un assemblage ou d'un élevage un peu plus long. J'adore analyser dans mon verre l'authenticité du terroir de Chavaroche, mais je vois aussi qu'il aurait besoin d'autres parcelles pour lui donner plus de complexité.
David Chapot.

Merci pour ton message Jean-Loup.
Je m'interroge sur votre ressenti de vin boisé dans le millésime 2012 qui semble partagé. Vous avez certainement raison mais je ne vois pas; peut-être qu'on ne nomme pas les choses de la même façon. L'amertume par contre, je la comprends, c'est (une des) caractéristique(s) de Chavaroche.
Je ressens dans ces vins un excellent terroir qui ressort à la dégustation, mais peut-être pas assez d'élevage et surtout un manque d'assemblage avec des parcelles communiquant plus d'arômes, une chair plus tendre, qui lui feraient du bien.
Cordialement,
David Chapot.

Ouvert ce soir pour fêter l'année de plus une Côte-Rôtie Maestria 2009 de Levet :
Robe : grenat, reflets sombres, jeune; du dépot au fond de la bouteille.
Nez : nez de cassis, framboise, une nuance d'encens, fumée, mais surtout de pierre, d'ardoise. Nez assez fermé, peu expressif.
Bouche : attaque dense, mûre, complète, sêveuse, puis la minéralité/l'aspect d'ardoise arrive. Finale pierreuse, tannins qui ressèrent la fin de bouche mais finale pas très longue Vin assez brut de décoffrage mais pas très complexe.
Conclusion : Très bien--. Ce vin est sincère, honnête, exprime une personnalité certaine mais il semble actuellement assez fermé et manque de complexité pour atteindre l'excellence. Il est très jeune, a besoin de temps pour s'exprimer.
David Chapot

Après avoir vu le vignoble de Chavaroche depuis la Cote-Brune mardi dernier, j'ai eu envie de déguster la Côte-Rôtie Péroline 2016 du domaine Levet :
Robe : grenat noir, dense, jeune.
Nez : violette, poivre, myrtille, cassis, chêne neuf (pas boisé), clou de girofle, fumé, terre. Profond, puissant, complexe, pur, captivant, entêtant.
Bouche : attaque pleine, avec une grande densité, vin qui emplit rapidement la bouche par sa structure et ; la fine granulosité des tannins et le goût de pierre apparaissent en milieu de bouche et la marquent jusqu'à la fin. Pur et costaud, sans fard, brut de décoffrage.
Conclusion : Très bien/Excellent! Vin très pur, impressionnant, entier, dont on regrette seulement qu'il soit issu d'un terroir un peu moins parfait que les 2 illustres qui le jouxtent, la Côte Blonde/Lancement et la Côte Brune. Si la direction aromatique me semble différente d'une Côte-Blonde (pas de framboise sauvage), la densité de tannins sableux me rappelle la Blonde 09 de Rostaing (la première année où je me suis rendu compte qu'il y avait des tannins fermes dans la Blonde). Je ne retrouve pas les arômes ferrugineux de la Brune non plus, et le côté pierreux me semble plus rustique, moins fin.
David Chapot.

David, peux-tu expliquer "chêne neuf (pas boisé)" ?

Cela me semble quelque peu contradictoire.
Par ailleurs c'est justement le boisé trop marqué qui nous avait fait peu apprécier le 2012 avec LPV Versailles.
Certes 2016 est beaucoup plus qualitatif mais aussi plus jeune.

Jean-Loup

Chers co-locataires avinés,

Domaine Levet, Côte-Rôtie La Péroline 1997

Je ne sais pas comment on fait pour ouvrir un 2016...quelle impatience les amis ! alors je tente ce soir le contrepied avec le 1997.

Nez lardé sur le 2012 ? Ben là c'est un léger fumé qui vient titiller le nez alors que le compoté de cassis/mûre apporte une fraicheur salvatrice. La finale nasale est sur le cuir, les épices douces. On peut hésiter un instant entre Pinot et Syrah, si, si. La pointe lactée redresse vite la mémoire.

Vue l'évolution (moins prononcée que prévue, et c'est heureux), ce vin ne tiendra que quelques heures en vidange, c'est certain dès l'ouverture, alors pourvu que la tablée apprécie...car ouvrir un vin de plus de 20 ans est certes régulier entre nous, mais ce soir les convives n'ont parfois jamais eu l'occasion d'être confrontés à ces arômes tertiaires. Ouf.... soit polis soit conquis, un petit silence se fait et une demi-bouteille de plus n'aurait pas été de trop.

C'est un vin qui n'a jamais été un monstre de puissance, rare d'ailleurs en ce domaine à part peut être 1999 très concentré à mon souvenir. Il demeure alors fédérateur, dans un style d'oxydation de bon aloi.

Il m'a fortement rappelé un Hermitage Jaboulet La Chapelle ouvert pour ses 20 ans : d'une sapidité remarquable, presque trop vu l'Aoc revendiquée. Vrai différence : la couleur. Le Jaboulet était transparent, le Levet assez noir et opaque...

Bref, une bonne surprise. Nous ouvrons les derniers vins de ce domaine et de cette décennie 1990 pour la fin d'année, espérons encore de sympathiques choses....

Bonsoir Jean-Loup,
J'ai bien conscience du caractère paradoxal de mon expression : je sens dans le vin des odeurs de crème qui m'évoquent celles de fûts neufs vides (de bois récemment poncé), que je juge comme inhérentes au vin, mais qui ne sont pas des odeurs vanillées transmis par un bois fortement chauffé.
D'après ce que je lis, la proportion de bois neuf chez Levet est faible et, sur ce que je goûte, les terroirs me semblent très fidèlement représentés (Landonne dans Maestria, Chavaroche dans Péroline); les vins restent cependant toujours un peu trop bruts de décoffrage et manquent peut-être, en jeunesse tout du moins, un de raffinement dans l'élevage mais j'aime bien leur authenticité; j'aimerais déguster des vins plus âgés pour confirmer/infirmer ces impressions.
David.

Merci pour ton CR sur le 1997 qui m'éclaire sur le vieillissement des vins de ce domaine.

Pas difficile d'ouvrir un 2016 avec un bon tire-bouchon! Plaisanterie mise à part, je ne suis les vins de Levet que depuis 2009 donc impossible de sortir des 1997, mais surtout ma vue sur le terroir de Chavaroche mardi dernier à partir de la Côte-Brune m'a donné envie de voir comment il se présentait; j'aurais pu ouvrir Chavarine 2015 de Chambeyron-Bernard, mais mes gencives étaient réticentes à l'idée de l'association des tannins de Chavaroche et du millésime 2015

Bonne soirée,

David Chapot.

Domaine Levet - Cuvée Améthyste 2011, Côte Rôtie

Bouteille ouverte en dernière minute. Étant donné qu’elle est déjà très expressive, elle ne subira qu’un léger carafage avant service.

La robe est rubis, limite violacée.
Le nez s’ouvre sur des notes florales (rose), de fruits noirs, une légère pointe de fruits jaunes et des épices. Un nez complexe, fin et charmeur à la fois.
La bouche n’est pas en reste. Elle est juteuse, aromatique, longue et offrant beaucoup de plaisir. Les tanins sont fondus. Un vin à parfaite maturité. Une première sur ce domaine et cette cuvée. Certainement pas une dernière tant le plaisir fut présent.

Je comptais passer au Domaine Levet le lundi 04/11, mais le rdv a été annulé.

Pas de problèmes, ils sont au Salon des Vignerons Indépendants de Reims le 08/11.

Je me tairai sur la « vivacité » de la personne derrière son stand, elle avait du faire un tour des cuvées des copains

On commence par Améthyste 2017, qu'on nous sert. Je regarde mon ami qui m’accompagne, On se fait la même réflexion : ça sent le poney. Bouteille défectueuse??? Trop désagréable pour moi je jette.

On enchaine par Maestria 2017. On sent, on se regarde de nouveau, même constat : ça sent le vernis...
Ça fait beaucoup pour un domaine que j’attendais de pied ferme.
En bouche, c’était moins désagréable, côte rôtie plutôt suave, avec du fruit rouge, presque doux.

On enchaine avec Peroline 2017, Pas de défauts, mais le souvenir d’un vin très costaud, qui demande à s’ouvrir, mais surtout à être gardé en cave 10 ans pour atténuer tout ça.

On est ressorti très déçu de cette dégustation: 2 bouteilles défectueuses sur 3, ça casse le rythme.

Bu avec LPV .

Vin n°13
Le nez offre un fruit noir légèrement lacté, des notes fermentaires, poivre, fumée, du lard fumé, on doit être de retour dans les syrahs, ici c'est probablement jeune et ce n'est pas goudronné.
La bouche est fine, svelte, énergique et élégante. Le tanin est mûr, fin et abondant.
On peut dire plutôt très bien.
C'est un Domaine Levet, Côte Rôtie Améthyste 2016

Comptes-rendus succincts de cuvées dégustées au marché des vins d’Ampuis (compte rendu complet de la journée axée sur les vins rouges ici ).


* Domaine Levet - Côte Rôtie Amethyste 2017. 29€.
Nez très expressif, fruité et épicé.
Belle bouche, suave, élégante, équilibrée. Pas très puissant mais un des meilleurs rapport qualité prix, tout comme le 2016 il y a 2 ans. Déjà très accessible aujourd’hui. Note : 3,5+

* Domaine Levet - Côte Rôtie Maestria 2017. 35€. Parcelle de Landonne avec un peu de Cote Blonde.
Nez expressif sur la cerise et les épices. Boisé perceptible.
Bouche puissante, assez tannique, un peu austère. C’est trop jeune et contrairement au nez on trouve peu de fruité. Note : 3+

* Domaine Levet - Côte Rôtie La Péroline 2017. 37€.
Nez fondu avec une belle touche fumée sur des fruits noirs.
Bouche ample, avec des tanins abondants mais ca reste assez rond et assez fin. Plus élégant et plus fruité que Maestria. Petite touche vanillée dans la longue finale. Très bon. Note : 4

Bibi

Comme soutien moral en cette période de confinement, je débouche un peu plus luxueux que d'habitude pour les repas à la maison.

Côte Rôtie Amethyste 2016 domaine Levet



Le nez, bien ouvert, ne trompe pas son monde: les fruits sont là (cassis, myrtille, cranberry), accompagnés de leur fidèles amis syrahiens, le poivre, la violette et une note lardée. Un intrus, la réglisse, s'est invitée à la fête.
L'attaque est souple et fraiche. On sait qu'on va pouvoir analyser tout cela tranquillement sans grimacer ni serrer les les dents . C'est relativement puissant, frais, mais très élégant avec des tanins très fins. Cette élégance se double de gourmandise grâce aux arômes, qui sont les mêmes qu'au nez mais avec les fruits qui dominent les autres arômes. Pour ne rien gâcher, il y a une belle persistance aromatique. Bref, très bon.

Bibi

PS: ce n'est pas parti à l'évier comme la photo pourrait le laisser supposer...

bonjour
tu l as carafé ?
merci