Domaine E. Guigal - Côtes du Rhône (rouge), 2019

Bouteille ouverte la veille pour le lendemain, carafée 3 bonnes heures.

Un vin qui s’est révélé bien plus abordable et séduisant que le  précédent .

Un nez de moyenne intensité mais agréable, sur les fruits noirs, les épices et un léger boisé.

Une bouche riche mais qui sait rester gourmande, qui affiche une concentration satisfaisante, jamais lourde, sur le fruit, épicée toujours, avec une jolie finale. Texture un peu soyeuse, ce vin glisse vraiment tout seul nonobstant les 15° qui ne se sont pas du tout ressentis cette fois-ci. 

Très beau millésime que ce 2019 sur cette cuvée. Hâte de le voir évoluer ces prochaines années.

Bonjour à tous,

 

Hermitage, Guigal 2013 (vidéo 0:30) : Un nez classe, séduisant, de cassis mûr, note profonde de suie, d'âtre, puis des épices, poivre, pointe viande grillé, bacon, sur un fond léger moka bien intégré, c'est quand même très classe. La bouche est plus corpulente que charpentée, droite, fraiche, ce qui donne un côté acidulé friand, tendu avec des tanins suffisamment soyeux, pour assurer un joli confort sur le cassis acidulé, note de suie, âtre, qui apporte la profondeur, le côté  poivré et bacon grillé, le fond bien intégré moka. La finale est fraiche, profonde, tonique et avec une jolie friandise et une belle longueur. C'est excellent et je me suis questionné sur la note, 93 ou 94, allez, même s'il manque un peu de densité et de charpente, c'est tellement classe et friand, ça se boit tellement bien que je passe à Excellent 94 (17,5). D'ailleurs je trouve que ce cru Hermitage est régulièrement un ton au dessus de la B&B.

Amicalement Matthieu

Domaine Guigual Cote Rôtie  Château d'Ampuis 2007

bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Robe sombre, nez lardé, poivré, fruit noir, la matière est dense, le boisé pourrait être un peu plus affiné, peut-être un St Jo, au réchauffement cela devient puissant, il y a du monde, une très belle quille qui demande encore du temps, on l’avait déjà bu il y a 5 ou 6 ans et elle était beaucoup plus approchable, merci Seb .

Stéphane

E. Guigal: Côtes-du-Rhône (blanc), 2020

Il y a bien longtemps que je n'avais pas goûté cette cuvée (peut-être 4-5 ans ?). 
Elle était proposée en demi bouteille incluse, parmi 3 ou 4 autres références, dans le menu du restaurant le Pyramide, et je me suis rappelé du commentaire élogieux récent de JD sur cette cuvée, ce qui m'a poussé à tenter à nouveau.

Elle accompagnera l'entrée avec bonheur, une raviole ouverte de volaille et butternut, noix de Grenoble, crème fouettée, velouté de courge. C'était je crois l'accord idéal.

 

Pas grand chose d'autre à rajouter au commentaire de JD : sur 2020 (et suis ravi de savoir que 2021 se porte bien), c'est aussi très, très bon.
On a un nez qui s'exprime tout de suite, riche, mais avec ce qu'il faut de tension, sur l'abricot, avec un côté floral, de la fraîcheur. Belle complexité !

La bouche, ronde, propose un léger gras qui apporte de l'ampleur en vin, mais toujours sur ce fond minéral et cette tension, qui lui permet de garder beaucoup de souplesse et de fraîcheur. L'ensemble est gourmand, riche, sans jamais être lourd.

Très beau vin, simple efficace, notre tablée de dégustateur est ravie — avant de grincer un peu des dents . 

Condrieu Guigal « La Doriane » 2009

Nez sur la cire, fatigué. Attaque encore fringante, mais la fin de bouche est marquée par le caramel et une note alcooleuse.

Domaine E. Guigal — Saint-Joseph,  2005



En achetant cette bouteille pour même pas 20€ sur internet, je suis sceptique pour 2 raisons, et confiant pour 1.

Sceptique, parce qu’achetée sur internet, donc... même si la bouteille a été gardée en cave m’a-t-on dit.
En tout cas, le niveau est excellent et est sans doute témoin d'une conservation honnête.
Ensuite, parce que 18 ans pour un St-Jo générique, on a tout de même de quoi craindre.

Confiant, en revanche, parce que s’il ne s’agit effectivement que d’un simple générique, Guigal élève ses vins avec un long passage en fût, qui les arme normalement pour une garde conséquente.

La vérité sera donc dans le verre, j'ai grand hâte d'en découdre avec cette bouteille et d'en découvrir les secrets.

Dégagée à l’épaule le matin pour le déjeuner, cette bouteille accompagnera un plat corsé, à sa mesure : un magret de canard fermier et quelques frites maison. 

Le premier nez rassure, contrairement au bouchon imbibé aux 3/4 : il propose d’emblée une aromatique sans la moindre fausse note.
C’est expressif, précis, dans un registre puissant et rustique.
Plutôt provençal, j’aurais misé sur un vin du Rhône méridional à l’aveugle, sans doute. 
Nez tertiaire et évolué, on y trouve des notes de tapenade, de fruit noirs ; beaucoup d'épices, avec un côté viandé et solaire.
Une réelle complexité se dégage de ce nez.

En bouche, le vin se comporte très bien aussi, il est ample, concentré avec une belle texture quasi soyeuse, toujours sur ces arômes provençaux savoureux ; la fin de bouche n’est pas très longue, mais relativement douce. Un vin puissant donc, mais qui ne titre qu’à 12,5.

Belle dégustation et bonne pioche donc pour ce St Jo, qui aura traversé les âges sans la moindre difficulté.

Garde : à boire

Domaine Guigal Cote Rôtie La Mouline 2006

Robe sombre, nez un peu fumée ou touche de bois mais très légère, cassis murs frais mais pas acide, la bouche n’est pas d’une grosse matière, tanins fins avec  de la fraicheur, le nez fait un peu bordeaux sans reconnaitre du cabernet sauvignon, la bouche plus bourgogne, après hésitation je pars sur une Côte Rôtie en finesse mais de la à trouver Guigal et une Mouline, très joli et très belle surprise, merci Antoine.

Domaine Guigal Cote Rôtie La Landonne 2001

Robre sombre, au nez on retrouve à peu près les mêmes caractéristiques que la précédente en plus dense, ainsi qu’en bouche, plus de volume, plus de structure mais toujours sans agressivité, plus le vin s’ouvre plus il prend de l’ampleur toujours avec une belle fraicheur, pas ressenti d’élevage pour autant, superbe quille qui a encore de l’avenir devant elle, excellente, merci Bra pour cette paire en duo avec Antoine et on s’est régalé avec une épaule d’agneau de 7h.

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Stéphane

Maison Guigal – Gigondas – 2019 :
 Servi carafé.
Robe grenat, larmes marquées. Disque violacé.
Le nez s'ouvre sur les fruits noirs, la mûre sauvage, le cassis, note mentholée.
La bouche reste puissante sur les épices douces. L'aromatique reste plus soutenue qu'au nez bien que restant assez fraîche.
Jolie fluidité de la finale avec tout de même une pointe d'alcool. A attendre sereinement. B-TB 15/20. Ouvert sur un boudin noir et purée de poires/panais.

Domaine E. Guigal – Saint-Joseph - "Lieu-Dit", 2020



Dégusté sur 2 jours sans trace d'évolution. 

Nez terriblement flatteur, sur le cassis, le poivre, les épices, le tout souligné d’un très beau boisé qui enrobe l’ensemble. Un nez qui allie gourmandise et race, qu'on prend plaisir à humer.

Très belle bouche, ample à l’attaque, belle matière où l’on retrouve ces arômes dans un toucher de bouche confortable et soyeux. Un vin concentré, comme le laissait présager ces larmes grasses sur le parois de mon verre. Superbe longueur, qui finit sur le cassis / élevage moka qui laisse une longue empreinte après la dégustation.

Un vin qui, comme d’habitude, rayonne sur une table tant par le contenant, cette superbe étiquette réalisée par le peintre Roger Pfund qui a également réalisé nos anciens francs français (dont il est difficile de ne pas devenir nostalgique en la regardant) ; que par le contenu, le vin en tant que tel.
Un (tout) petit bémol toutefois : un vin qui m'est apparu moins immédiat, moins expressif et intense aromatiquement que ses deux prédécesseurs, sans doute aura-t-il besoin d'un petit peu plus de temps. 

Garde : à regoûter tranquillement dans 5-6 ans.

Domaine Guigal, Ermitage blanc, « Ex Voto » 2012 

Couleur : robe dorée d’intensité soutenue. Nez : d’intensité aromatique normale (+) – à l’ouverture, des notes d’élevage de pierre à fusil fumé assez prégnantes mais après deux heures d’aération, cela était plus fondu dans l’ensemble.
Après ces plusieurs heures d’aération, on retrouve donc un fruit avec de la matière, qui parait à la fois crémeux, « huileux » au nez et qui nous amène vers le sud mais n’étant pas du tout racoleur et offrant de la subtilité - fruits blancs, abricot, crème de citron jaune, fond noix – enrobé par des notes vanillées, beurrées, de l’acacia, de la camomille et de la cire d’abeille. Très complexe. 

Bouche : L’entrée est douce et d’emblée aromatique – plus intense qu’au nez – sur les fruits blancs.
De corps ample, la bouche se montre riche, sapide ; le jus est profond, onctueux – il y a du gras mais pas non plus dépourvu d’une relative acidité qui permet qu’on ne bascule pas du mauvais côté ; il y a une grosse matière.
Abricot, coing, épices douces, acacia, fond noix, puis de beaux amers arrivent en fin de bouche.
Finale de très belle longueur qui se prolonge sur de l’acacia, des notes miellées, de la noisette finement grillée, des amers, de la salinité. On retrouvait des nuances caramélisées je jour J qui ont disparu en J+1. 

Un vin blanc ample, sapide et onctueux qu’il faut appréhender à table. L’accord avec un Chapon sauce vin jaune aux morilles était très réussi. 

Intensité aromatique : 8,5/10
Complexité aromatique : 8,5/10
Précision aromatique : 9/10 

Note : 18/20 i.e. 96/100
Dégusté le 08/01/2023

Bonjour à tous,

 

Gigondas, Guigal 2015 (vidéo 0:20) : Un nez séduisant, de cassis léger compoté, de cerise noire, de prune, puis presque figue, note épice réglisse, puis d'amande, pointe garrigue, fond cacao et tonka/amande. La bouche est charpentée, large, puis joli fraicheur qui donne un acidulé friand, tanins ronds, c'est tonique sur le cassis, la cerise, léger kirchée, note plus réglisse, pointe garrigue, fond cacao, chocolat, et côte amande. La finale est tonique, chauffe un tout petit peu, puissante quand même, et persistance intéressante, fruit noir, cerise, note réglisse plus marqué, fond cacao, chocolat, amande. TB 89 (16) Très bien fait, conforme aux attentes, sans les dépasser d'une façon ou d'une autre :-)

Amicalement, Matthieu

Dégusté ici.

Domaine E. Guigal, Condrieu "La Doriane" 2021

Certes, c'est impressionnant, mais ça ne me réconciliera pas avec les côtés trop exubérants du viognier 100%. On dit souvent que la Doriane est censé être un Condrieu relativement peu variétal, moins caricaturalement viognier que d'autres. Bon, ben sur ce millésime et à cet âge, je ne peux pas dire que la mission soit réussie. C'est un archétype flamboyant du viognier, un porte-étendard du cépage : pèche, abricot, yaourt aux fruits, épices douces, ça jaillit du verre, beaucoup de présence, de densité. Trop ? Trop.

Très bien - / 15.5/20 "objectivement" car il faut admettre que la concentration est un signe de qualité non-discutable, mais à réserver aux amateurs.

Domaine E. Guigal - Saint-Joseph - Vignes de l'Hospice, 2015

Dégagé à l'épaule le midi pour le soir.

Un superbe nez, cassis, encre, notes très intenses de poivre. Des notes minérales/granitiques également s'expriment dans ce beau nez, dont l'ensemble est souligné par le bel élevage signature de la maison. 
Elevage qui commence à être bien digéré ceci dit, ce qui laisse précisément ces notes minérales s'exprimer et que je n'avais pas ressenti dans cette cuvée jusqu'alors.

Une bouche puissante, charpentée, toujours sur ces notes de poivre et de fruits noirs. Autant le 2017 me paraissait jouer dans le registre de la finesse, autant ce 2015, bien dans son millésime, s'impose, et en puissance, pour le plus grand plaisir du dégustateur qui savourait en parallèle une magnifique côte de boeuf. Puissance maîtrisée, parce que peu portée sur l'alcool (13,5°), y compris en ressenti. Longue finale.

Grand vin de gastronomie.

Garde : on peut commencer à les ouvrir pour mon goût, mais longue vie en prévision pour ce vin

Domaine E. Guigal, Côtes du Rhône (rouge), 2019

Robe grenat élégante.
Nez agréable et riche sur le cassis, le cuir, la réglisse.
La bouche attaque sur une aromatique qui semble assagie - aussitôt démentie par une amertume rébarbative qui ne passera pas en 2 ou 3h d'ouverture de la bouteille. On a énormément de puissance, avec une aromatique certes sensiblement fondue mais pas encore à point. L'alcool est chaleureux, les tanins et la structure font penser à un tuning surbaissé qui ne survivra pas au premier ralentisseur venu.
Un vin à réserver à une ambiance dub step-néon bas de caisse à ce stade, peut être à regoûter d'ici 3 ans. 

Hermitage blanc 1980 - Domaine E. Guigal

Très agréable surprise hier avec ce vénérable blanc de la maison Guigal. Le nez est très tertiaire sur des notes champignonées mais aussi de cire, d'herbes médicinales, de suze. La bouche est belle, bien concentrée et avec un bel équilibre acide. Je suis surpris d'une telle densité avec ce jus presque crémeux qui tapisse le palais. Joli retour fumé.
Franchement, vu la piètre réputation du millésime, ce vin est absolument remarquable.
Très bien +

jd-krasaki écrit:

Domaine E. Guigal, Côtes du Rhône (rouge), 2019

Robe grenat élégante.
Nez agréable et riche sur le cassis, le cuir, la réglisse.
La bouche attaque sur une aromatique qui semble assagie - aussitôt démentie par une amertume rébarbative qui ne passera pas en 2 ou 3h d'ouverture de la bouteille. On a énormément de puissance, avec une aromatique certes sensiblement fondue mais pas encore à point. L'alcool est chaleureux, les tanins et la structure font penser à un tuning surbaissé qui ne survivra pas au premier ralentisseur venu.
Un vin à réserver à une ambiance dub step-néon bas de caisse à ce stade, peut être à regoûter d'ici 3 ans. 

Je souscris assez bien à tout ça, j'en ai eu la même lecture le mois passé sur plusieurs bouteilles.
Il y a du charme aromatique, notamment au nez, indéniable, mais en bouche il y a un côté mat, alcooleux, à la limite du métallique qui rend le tout franchement assez peu torchable.
En l'état on était fort loin par exemple de l'équilibre bien élevé qu'avait le 2016 au même âge.

Une partie de la solution se trouve sans doute dans les deux dégustations comparatives précédentes de Manas sur cette cuvée, où la seconde tentative avec préparation conséquente (ouverture la veille, caraffage de 3h) avait visiblement fortement changé le vin.
 

Bonjour à tous,

 

Côte Rôtie, Guigal Brune et Bonde 2009 (vidéo 7:00) : A 4H, un nez friand mais pas super expressif/complexe, encore très primaire, cassis mûr, note poivre, pointe fraiche florale, fond balsamique. La bouche est charpentée, ample à l'attaque, puis droite, presque fraiche, profonde, tanins soyeux, sur le cassis acidulé, note poivre et plus réglisse, une pointe fraiche entre florale et végétale (?), presque typé bourgeon cassis, pas désagréable mais surprenante, fond plutôt balsamique. La finale, qui parait fraiche, manque de moelleux dans son empreinte, c'est droit, un poil sec sur les tanins et persistance intéressante mais assez primaire encore cassis, poivre, floral/végétal, fond balsamique. Surprenant, fait encore jeune, pas très complexe, bien fait certes mais assez "quelconque" et un sentiment pas totalement abouti... comme récolté trop tôt... A attendre en espérant TB 89 (15,5)

Amicalement, Matthieu

Domaine E. Guigal - Crozes-Hermitage, 2018

 

Retour de week-end  à l'étranger, j'avais envie d'un classique à boire sans la moindre prise de tête et ce, d'autant qu'il n'y avait qu'une simple salade composée au menu ce soir-là. Ce Crozes fera parfaitement l'affaire.

Nez agréable et plutôt expressif d'emblée, fruits rouges et noirs, belle fraîcheur crozienne, légère notes de moka, épices.
Bouche qui affiche un volume satisfaisant, on retrouve les arômes de fruits plutôt gourmands et de moka dans une texture veloutée.

Un peu moins bien le lendemain, le vin affichait moins d'intensité aromatique.

Ce Crozes d'entrée de gamme donne ce qu'il à donner, certes sans éclats, mais pour les 13€ payés à l'époque, on est clairement pas volé.

Garde : sans doute à boire
 

Bonjour à tous,

 

Chateauneuf du pape, Guigal 2013 (vidéo 5:45) : A 24H un nez expressif de prune, de cerise noire, note garrigue, herbe de Provence, pointe réglisse, fond léger tabac fumé. La bouche est corpulente, large à l'attaque, puis fraiche, tanins fins, soyeux, c'est assez aérien pour un C9P, sur la cerise, la prune, note épice réglisse plus marqué, pointe garrigue, fond léger tabac, fumé et cacao. La finale est fraiche, acidulé, persistance intéressante de cerise noire, mûre, note réglisse, pointe garrigue, fond tabac fumé. Excellent 92 (16,5+)

Amicalement, Matthieu

Bu  ici

 Hermitage Guigal 2018

Le nez est discret, un peu floral et un peu végétal qui va s'ouvrir sur un côté un peu beurré.
La bouche est assez pleine sur les fruits noirs, le poivre, les épices et ça va évoluer vers le beurré avec un peu jasmin. C'est assez élégant et soyeux avec du fond.

Domaine Guigal - Condrieu 2020

Robe or clair brillante.
Premier nez fin et discret sur la pêche fraîche, la menthe poivrée, le tilleul.
Bouche croquante, allongée par une sensation alcooleuse assez marquée et qui chauffe un peu en fin de bouche.
A l’aération, nez d’écorce d’orange, très bel amer qui complexifie et rafraîchit le vin.
Pas mal du tout malgré ce déséquilibre alcooleux.

Cordialement,

Hervé

Domaine Guigal - Condrieu "La Doriane" 2021

Robe or clair étincelante.
Nez pur et ultra élégant de rose, de violette, de pâte à pain. Suave note vanillée, trace d’un bois parfaitement intégré à l’ensemble, qui complexifie sans rien écraser.
Bouche très grasse, longue, enveloppante. Le toucher de bouche est d’une grâce assez magistrale. La charge alcoolique, non négligeable (l’étiquette annonce 14.5 °c), est parfaitement maîtrisée.
Un vin plus plus parfaitement réalisé et d’un charme fou !!
Ca fait vraiment plaisir de parfois être déraisonnable financièrement et d’en être récompensé !!

Cordialement,

Hervé

Bu aujourd'hui le Côtes-du-Rhône 2019 rouge de Philippe Guigal
Robe : grenat
Nez : puissant sur le cassis, la cerise, les épices, avec peut-être un peu d'alcool qui chauffe?
Bouche : attaque douce, voluptueuse, puis des tannins/un caractère végétal tendent le vin et lui donnent de l'allonge et de la fraîcheur. Rétroolfaction sur des épices/la réglisse.
Conclusion : Bien++. Vin qui fait le job, accessible, plaisant, pas écoeurant, peut-être moins marqué par les excès de 2019 (chaleur alcoolique en bouche, tannins très denses) que d'autres de ses compères (dans mon souvenir, le CDR de Laurent Charvin me semblait beaucoup plus massif il y a 1 ou 2 ans certes, ce qui ne me pose aucun problème sachant ce qu'est devenu le CDR 2009). Je ne me retrouve pas trop dans les commentaires critiques ci-dessus pour l'instant (aucune amertume rédhibitoire selon moi) , mais je me tiens prêt à reconnaître mes torts dans les prochaines années.
David Chapot.

Soirée pizza chez des amis. Plusieurs bouteilles de chez  Guigal débouchées, apportées par différentes personnes :

 Domaine E. Guigal - Côtes-du Rhône 2019

Un nez expressif sur les fruits noirs, les épices, la garrigue. Notes d'élevage.
La bouche ne trahit pas le nez : en puissance, charpentée, mais bien adoucie par l'élevage. Epices, fruits noirs, garrigue. Belle longueur.
N'étant pas pdf, le rendu final, moi, me convient vraiment, mais je comprends que ça puisse être too much pour d'autres dégustateurs.
Bon vin, à 7€ c'est une toujours une valeur-sûre.

 Domaine E. Guigal - Saint-Joseph, 2019

On remonte le Rhône autant qu'on monte en gamme.
Beau nez sur les fruits noirs, la violette, le poivre. Côté viandé. Elevage gourmand.
Bouche charpentée, soyeuse, belles notes de poivre lorsqu'on grume le vin.

Garde : Jolie matière, qui demande encore à se fondre pour gagner en harmonie. Revoir dans 4-5 ans.

 Domaine E. Guigal - Crozes-Hermitage, 2020

Déception sur ce Crozes, qui n'a pas grand chose à raconter d'intéressant à ce stade.
Nez plutôt brouillon : difficile de deviner Crozes à l'aveugle. Nez léger, surtout très primaire, sur un fruité assez simple. 
Bouche souple, qui propose une palette aromatique assez standard et relativement peu complexe.
Peut-être a-t-elle pâti d'une journée trimbalée dans le sac à dos de l'apporteur, aussi. 
A regoûter d'ici 1 an ou 2 pour me refaire un avis.

La dégustation en parallèle de ces 3 vins permet vraiment de constater la paternité commune : un élevage signature de la maison, gourmand, enrobe bien la matière et apporte un certain soyeux.
Chacun dans son rôle et dans son appellation apporte le plaisir attendu d'une entrée de gamme, accessible d'emblée, même si un peu de garde supplémentaire pourrait être aussi recommandable.
Sauf le Crozes donc, qui demande à être regoûté.

 

Bonjour à tous,

 

Saint-Jospeh, Guigal Lieu Dit 2017  (Vidéo 11:25) : A 12H, un nez plutôt discret de cassis, note violette puis poivre, puis a 24H, les notes caramels sont assez envahissante, fond léger moka puis très moka a 24H. La bouche est large, souple à l'attaque, un peu tendre même si la fraicheur la dynamise en fin de bouche, tanins soyeux voir velouté mais un peu lâche, sur le cassis, note violette puis poivre, fond moka et a 24H un peu dominé par le caramel et le fond moka. La finale reprend une fraicheur marquée (moins souple) et persistance intéressante. TB 89 (15,5) Assez simple sur cette bouteille, qui reste bonne mais je l'ai préféré sur le sexy/gourmand de sa prime jeunesse, là l'élevage perd en gourmandise, avec un caramel un peu vulgaire.

Amicalement, Matthieu

Les vins d'Ascension par Manas


Domaine E. Guigal, Saint-Joseph, "Lieu dit", 2006

 

Épaulé la veille au soir pour le lendemain, rebouché en vacu vin, retrait du bouchon à 9:30.
Cela lui aura fait du bien. 

Nez délicieusement tertiaire, plein, sur le cassis, léger tabac, beaucoup d’épices.
Si ce vin est savoureux en jeunesse, mais se révèle être objectivement un vin de castor, le  boisé est ici parfaitement bien intégré.    

Bouche pleine et soyeuse, belle patine dans laquelle on retrouve les notes de cassis et d'épices.

Je laisse le père faire la peau du Haut-Marbuzet parce que je sais que c’est son péché mignon. De mon côté, je me suis parfaitement bien entendu avec ce lieu dit, que j’ai moins l’habitude de boire si âgé.
En revanche, d'un strict point de vue objectif, pour deux bouteilles à prix comparable, il faut reconnaître que le vieillissement apporte un cran de magie supplémentaire au Bordeaux.

Les vins d'Ascension par Manas


Domaine E. Guigal - Côte-Rôtie - Brune et Blonde, 2005

La hâte et l’excitation d'un enfant avant de déboucher ce flacon, que j'ai acheté précisément pour ce genre d'occasion : celui d'un bon repas de famille.
Elle me surprendra : soit par un nez inconnu, celui d'une Brune et Blonde que je n'ai jamais bu si âgée jusqu’alors, soit par la déception. Ce magnum a choisi la 1ère voie, à mon grand plaisir.

Épaulé 20h à l’avance.

Un premier nez à l’ouverture évolué, superbement epicé. Pas de déception, tout semble en place, harmonieux ; ce vin se livrera avec bonheur le lendemain, je le rebouche donc en vacu vin. 
Aéré de 9:30 au déjeuner 13:30, le vin se porte toujours aussi bien.

Je fais sentir à des nez plus innocents : "ah oui là c’est épicé" !
Ça l’est, le nez est celui d'une côte-rôtie épanouie donc, violette, épices. C'est un nez précis, avec de jolis arômes bien définis, rien ne dépasse. Le magnum avec l’aération ne cesse ne cesse de gagner en complexité et en profondeur au nez.

Toutefois, j'ai trouvé le nez supérieur à la bouche, laquelle s'est révélée certes jolie, mais pas aussi complexe. Elle nous rappelle que nous ne sommes que sur une côte-rôtie d'entrée de gamme.
On retrouve cependant ce côté soyeux et velouté, signature de la maison.

Domaine E. Guigal - Hermitage blanc 2007 95% marsanne 5% roussanne

Bouteille ouverte hier.

Grand vin riche, complexe et puissant avec une aromatique florale, une touche de poire.
Bouche magnifique, opulente, sans notes tertiaires.

Superbe et jouisif !

Domaine E. Guigal - Saint-Joseph - Lieu-Dit, 2018

 

C'est mon anniversaire LPV. Voilà 2 ans pile que je chroniquais mon premier vin sur le forum. Quoi de mieux, pour marquer le coup, que de re déguster ce même vin ? Avec une magnifique côte de boeuf (bleue) siouplaît, cuite en cocotte Le Creuset, et arrosée de beurre tout du long.

Un nez à l’ouverture clairement imbuvable, sans doute presque oxydé. Merci les dieux du St-Joseph, que je vénère chaque jour que Dieu fait pour le plaisir que me procurent ses vins, de me pourrir ainsi mes 2 ans de LPV.
De colère, je dis à Mme de réutiliser ça pour les futures sauces. Modéré dans ma colère par cette dernière, je patiente le temps du déjeuner le lendemain midi (donc cet après-midi) pour redécouvrir un vin plus en place, mais n'égalant jamais le plaisir de sa jeunesse.
Après aération, le nez est mieux défini, expressif, mais dominé par le chêne sexy et, bu frais, la violette. Mais pas grand-chose d’autre. Amateur de l’évevage sexy gourmand de cette cuvée jeune, je ne retrouve pas la complexité et l’explosivité de sa jeunesse. J’y ai quand même pris du plaisir, j’en veux pour preuve que la bouteille y est passée à 2 (moi plus que Mme pour tout avouer )

La bouche est charpentée, tapisse le palais et soyeuse, mais moins savoureuse, moins en place donc, qu'en jeunesse.
Je m’étais noté 2023 pour ma future bouteille et voilà que, finalement, le léger vieillissement ne lui a pas forcément réussi.
A attendre ? Sans doute, mais ce qui est sûr, c'est qu'après le néanmoins très joli 2006 dégusté ci-dessus, c'est bien en jeunesse que je préfère cette cuvée.

 

Bon anniversaire LPV, Stan !!!
Toujours beaucoup de plaisir à lire tes CR