Domaine E. Guigal - Saint-Joseph - Vignes de l'Hospice, 2012

Une bouteille achetée à deux, avec un ami sur internet, a un connaisseur qui semblait sérieux, le tout à prix raisonnable.

Bouchon en parfait état, estampillé « Vignes de l’Hospices » tout juste imbibé sur sa base. La robe ne présente que peu de trace d’évolution.

Le nez est beau, d’une intensité convenable, fruits noirs, poivre, avec un élevage fondu, moins imposant qu’en jeunesse.  Celui-ci m’a d’ailleurs tout de suite évoqué une parenté évidente avec la château d’Ampuis dégusté il y a quelques mois.

En bouche, le vin propose une jolie matière, tanins soyeux, quasi velours, toujours sur les fruits noirs, un côté encre, sur un fond moka/élevage. En revanche, cette bouche manque de concentration j’ai trouvé, et surtout, le plus frustrant pour moi, une fin de bouche qui s’éteint  très - trop ? - vite.

C’est évidemment une belle bouteille, qui n’a d’ailleurs pas fait long feu, mais je ne peux pas cacher ma déception, je dois reconnaître que je m’attendais à plus de complexité en bouche, et plus de profondeur au nez, compte-tenu de l’âge, du pedigree et du prix.

Garde : pour moi, à regoûter dans 4-5 ans.

Bu ici  LPV Franche-Comté...sans thème. - La Passion du Vin

Domaine Guigal - Saint-Joseph - Vignes de l'Hospice 2007 : 

Nez un peu sur l'alcool, avec encore un élevage légèrement vanillé. Mais il y a des fruits noirs qui rendent l'ensemble appétent.
Bouche sanguine, solaire tout en restant équilibrée.
C'est bien bon, sans être fou.

 

dégusté à cette occasion

 Maison E. Guigal, Côte Rôtie, La Turque 2002
Bernard
Sur ce millésime plus qu'ingrat pour ne pas dire pire et bien le vin gagne la partie.Là du fruit on a ce qu'il faut,cerise,fraise,cassis.Je ne note pas le caramel comme l'ami Sébastien mais des notes fumées.
Bouche classe,suave,élegante,équilibrée,toujours fruitée.Beau jus prégnant,longueur sans critique.
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Sébastien
Robe sombre
Le nez évoluera dans le verre tout en restant dans un registre gourmand; du bonbon à la fraise évoluant vers du caramel et de franches notes de crème brulée
La bouche est à l'image du nez, enjôleuse, ronde et flatteuse, une matière fondue à la légère sucrosité. Un vin au profil résolument gourmand dans ce millésime manifestement compliqué.
 

Bonjour à tous,

 

Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2012 (vidéo 3:50) : Un nez expressif, séduisant, assez classe, de cassis mûr, note viande rôti, bacon grillé, pointe épice poivre, fond fumé, âtre. La bouche est corpulente, large, jolis tanins fins, pas très denses mais soyeux, c'est sapide, avec de la fraicheur, sur le cassis, la cerise, note viande rôti, bacon fumé, pointe épice poivre, fond fumé, atre. La finale est fraiche, voir vive, tonique, sur le cassis, note poivre, voir reglissée, puis viande rôti, bacon grillé, fond fumé. TB-Excellent 91 (16,5), sans surprise, bien fait.

Amicalement, Matthieu

E. Guigal - La Mouline 2006

Ouvert 2h avant. Bouchon nickel.

Nez profond, très complexe, entre autre de la liqueur de fruits noirs, épices, nûre, floral, des notes de vanille, ronce, . Un très beau nez, élégant, tout en finesse, pas un monstre de puissance.

La bouche est végétal, acide, amer, avec une bonne longueur sur la torréfaction. Pas top pour un vin de ce calibre. 
Bon c'est la troisième que je bois et franchement c'est pas du tout au niveau sur ce millésime.

Dom

   

E. Guigal - Condrieu La Doriane 2019

Bouteille ouverte ce midi pour elle-même. Le nez est waouh, puissant, complexe, profond sur l'abricot avec des notes nettes de violette.
La bouche est massive, les 15,5° annoncés (donc probablement 16) se ressentent un peu trop, le boisé est présent mais bien intégré grâce à la matière imposante.

C'est un vin avec un sacré tempérament, un boxeur poids lourd avec un jab  style Lennox Lewis ou Riddick Bowe

Domaine E. Guigal - Saint-Joseph - "Vignes de l'Hospice", 2017

 

Un très grand St Jo, ouvert et carafé une petite demie-heure avant dégustation.

Un nez sophistiqué, intense et complet. On y trouve un beau panier de fruit noirs, une certaine sucrosité, des épices, des notes discrètes de vanille, et surtout, déjà de la profondeur. Quelle classe !

A la dégustation, la bouche du dégustateur est envahie d’un fruité expressif, souligné par de délicats arômes de bois qui perdurent en bouche. C’est soyeux, à la Guigal, et vraiment délicieux. La bouche est complète et longue, avec rétro sur le chêne discrète, c’est gourmand en diable. 

Aucune fausse note pour moi, contrairement au 2012, chroniqué ici , qui m'avait laissé sur ma faim. Cette bouteille ouverte en amont du marché au vin d’Ampuis sur une entrecôte aura ravi l’ensemble de la tablée, y compris mon père, dégustateur chevronné et exigeant qui était, lui, a l’aveugle, et qui s'est exclamé "grande bouteille".

Garde : déjà savoureux sur ce millésime, à regoûter d'ici 2027

Domaine E. Guigal - Crozes-Hermitage - 2005



Ouvert au debotté, sans prise de note hélas, mais un petit témoignage rapide pour partager avec vous le plaisir pris : nez flatteur de fruits encore frais, de cuir, plutôt complexe ; la matière est ample, bouche en osmose avec le ressenti olfactif. 
Vraiment très bien pour un vin qui n'aurait (en théorie !) jamais dû rester 15 ans dans ma cave ! 

Bonjour à tous,


 

Chateauneuf du pape, Guigal 2012 (vidéo 0:25) :  Un nez expressif presque opulent, de cassis, de prune, note presque lacté, pain d'épice, puis plus classique garrigue, herbe séchée, pointe épice réglisse, fond cacao. La bouche est charpentée, presque robuste, structurée, droite, des tanins plutôt soyeux, c'est puissant, ça chauffe quand même, sur la prune, le cassis, la cerise avec le coté kirch, note épice réglisse plus marqué, la pointe garrigue herbe séchée, fond cacao. La finale est puissante, un peu trop alcooleuse pour moi, et persistance intéressante de prune, cassis, cerise, épice réglisse, herbé séchée, fond cacao. TB-Excellent 91 (16,5) un peu trop puissant alcool pour moi.

Côte Rotie, Guigal Brune et Blonde 2012  (vidéo 5:40)  : A 24H, un nez expressif de cassis, note d'épice poivre, réglisse, pointe élevage plus vanillé/caramel a 24H qu'à l'ouverture !, fond âtre, suie, et léger moka, fumé. La bouche est charpentée, large, jolis tanins soyeux , c'est droit, frais, précis, sur le cassis, note épice poivre, réglisse, qui évolue un peu vanillé/caramel, une pointe âtre, suie sur un fond noyau cacao, moka. La finale est fraiche, friande, de cassis, note poivre et réglisse, a nouveau pointe vanillé/caramel, fond âtre, fume et moka. TB-Excellent 91 (16,5) Joli structure friande, mais cette pointe aromatique vanillé/caramel n'est pas super élégante même si friande :-)

Amicalement, Matthieu

E. Guigal, Hermitage 2006 rouge

Robe grenat, brillante et dense au départ, qui évolue vers une brique légèrement trouble sur la fin de la bouteille. 
Le nez offre de multiples facettes, du cassis, de la canneberge, cuir, cendre froide, poivre, baies de genièvre, laurier, une fine nuance de sauce soja, un petit fond moka, et un rien de feuille d'eucalyptus. (Cette bouteille apparaît bien mieux que la précédente, il y a 3 ans, un peu passée.)
La bouche est stimulante, solide et profonde. Les tanins sont fins et mûrs, pas encore tout à fait fondus. Ils participent à un équilibre assez gourmand et acidulé. Il s'agit tout de même d'une composition avec une acidité assez prégnante. L'ensemble est hautement buvable, élégant et classieux mais l'acidité donne une tonalité aiguë, végétale que le palais ne peut pas ignorer.
C'est excellent, à point, mais le profil exige une réflexion sur l'accord à table. Sur la souris d'agneau confite, ça passe crème, grands sourires à table.

Domaine E. Guigal, Saint Joseph, Lieu-Dit Saint Joseph, 2019

A l'aveugle
Robe grenat foncée. Nez hyper charmeur, vanillé, baies noires, nuage lacté. Bouche onctueuse, au joli volume et à la belle maturité, conservant malgré tout une jolie fraîcheur. Ensemble vanillé, gras, au joli touché de bouche velouté. Matière mûre, aromatique de baies noires, finement fumées, avec un joli voile vanillé en complément de notes épicées en filigrane. Finale relativement fraîche malgré un côté très légèrement roboratif. Je serais parti sur un Saint Joseph chez un beau faiseur dont l'élevage peut être un marquer, du style Montez ou Gangloff. Excellent - (16,75/20) selon moi, les allergiques au bois passeront probablement leur chemin. Evidemment, c'est d'une grande jeunesse, mais belle immédiateté.

Domaine E. Guigal, Saint Joseph, Les Vignes de l'Hospice, 2016

A l'aveugle
Robe rubis éclatant. Nez épicé, sur les baies rouges acidulées, un peu fumé et sanguin. Bouche pointue, à l'acidité plus haut perchée que le lieu-dit Saint Joseph bu quelques minutes au préalable. Aromatique sur les baies rouges, avec un fond fumé, d'agrumes et d'encre en complément. On est sur un vin beaucoup plus traçant et droit, avec un très léger fond sur le gravier. Ensemble plus aristocratique, à la texture soyeuse, élégante et élancée, proposant un ensemble impactant, à la belle maturité et un côté classieux et pur que je retrouve parfois sur 2016. Pas de marquer d'élevage ostentatoire. Finale traçante, franche et droite A attendre car le fond est bien présent. Beau niveau également pour cet ensemble très classieux. Excellent - (16,75/20)

Ayant eu l'opportunité d'une visite privée au domaine, je suis sorti assez impressionné par la capacité de la maison Guigal à dénouer le nœud gordien de la qualité artisanale face à des volumes de commercialisation industriel.
Je voulais partager quelque chose de ce moment rare avec vous.

Les bâtiments savent concilier une architecture digne des caves les plus classiques mais d'une volumétrie impressionnante de 5000 barriques.
Le domaine possède d'ailleurs son propre tonnelier.

Parc à barriques (roulement sur trois ans) :





Foudres :

 

 

 


L'installation des cuves inox a nécessité le blocage de la route d'Ampuis pendant plus d'une semaine.
"Cce" inscrit sur la cuve, c'est le volume !

 


La cave privée où Marcel et Philippe Guigal décident et affinent les assemblages :

 


Les caves du château d'Ampuis vinifient 5 millions de bouteilles par an, avec un million de bouteilles en permanence stockées sur site.

Au bout des caves d'élevage s'initie un balais impressionnant qui fait basculer la visite dans un univers que j'ai plus l'habitude de côtoyer dans mon quotidien professionnel que dans une cave jusqu'ici tout à fait classique.
La chaîne d'embouteillage, de la mise aux expéditions est intégralement automatisée !

Le groupe de mise :

 

La mise en caisse du Crozes Hermitage 2019
En quelques minutes, une palette presque aussi haute que moi est montée, caisses au cordeau, filmée et prête à envoyer.

 


Le moment n'étant pas vraiment propice à la prise de notes, je retiens de ces deux heures un superbe Saint Joseph Vignes de l'Hospice 2019, vineux et suave à la fois, avec un jus accessible, aux tanins classieux, plus facile à lire que l'Hermitage ou la Côte Rôtie.
Mais c'est surtout la capacité du domaine à concilier des extrêmes de production sans jamais verser dans la caricature du gros qui joue au petit qui m'a impressionné.

Sortir chaque année un négoce de la qualité du Côtes du Rhône dans des volumes de plusieurs millions de bouteilles jusqu'aux pépites haut de gamme issues des 75ha des vignes du domaine tient d'un savoir faire qui force le respect !
 

Encore un joli compte-rendu Oliv. Merci. Et un moment qu'on aurait tous aimé vivre avec toi.
Ton propos me renvoie à la réflexion d'une amie la semaine dernière lorsque j'ai ouvert une Côte-Rôtie Brune & Blonde 1999 de Guigal lors d'un repas champêtre : "mon oncle aime beaucoup les Côte-Rôtie mais ne boit pas de Guigal, car c'est une grosse machine et il préfère boire des vins de vignerons..."
Bah, on s'est régalé quand même de cette B&B 1999, malgré un léger voile (léger bouchon ?) à l'ouverture ; à l'aération, ça s'est estompé et la bouche était très correcte voire plus, gourmande, volumineuse, d'une jolie longueur sans être très complexe.
Guigal, c'est une assurance tout risque (ou presque) de se régaler. Peut-être pas le meilleur, mais pas le plus mauvais, loin de là.
Rien que son Côtes du Rhône est un modèle de vin accessible, bien fait qui peut vieillir quelques années. Et facile à trouver. Chapeau !
 

Domaine E.Guigal - Doriane 2020

Pas forcément amateur de viognier, j'avais acquis cette bouteille pour faire plaisir à un ami, qui lui avait ramené le Condrieu du domaine de la Mordorée (Christophe Delorme).

Au nez, c'est plein de fruits blancs, frais, ça embaume de partout. La bouche est pleine, massive, on y retourne tout de même très rapidement. La finale est très longue, la pêche et l'abricot dominent. Un vin qui explose et prend toute la place ! Très bon.

dégusté ici

 Domaine E. Guigal Côte Rôtie Brune et Blonde 2017
Robe sombre
Le nez est lacté vanillé, flatteur mais maquillé/travaillé
Une bouche douce qui prend progressivement son envol, c'est assez puissant et bien long sur les goûts flatteurs du nez. Devant cet élevage et le style ; le premier nom qui me vient c'est Guigal. Bingo !
Le lendemain, le côté floral de la Syrah s'exprime mieux, c'est sapide, confortable, long.
C'est bon, à attendre pour fondre cet élevage dominant.
 

Vin 3
Robe dorée brillante
Joli nez, fait de miel et d'épices
La bouche est grasse, volumineuse, elle développe beaucoup de puissance et de persistance, les amers sont bien dosés, la finale est sapide et hyper longue sur les épices, le grillé, du zan aussi. L'élevage semble plus intégré au nez qu'en bouche, mais bien gaulé.
Là encore, un profil résolument sudiste, atypique/éloigné de ce que j'ai l'habitude de boire mais ça me plaît bien. Ou alors un puissant miellé/élevé chenin qu'on ne voit pas venir?
Non, on est bien au sud avec cet  Ermitage Ex Voto blanc 2015 de Guigal.
 

Domaine E. Guigal, Côte Rôtie, Château d'Ampuis 2007

La robe est sombre, peu évoluée.
Le nez est ouvert sur les fruits noirs  le réglisse, un peu de fumé mais aussi un élevage un peu marqué style vanille. 
La bouche est juteuse avec une belle fraîcheur,  c'est soyeux, classe, encore jeune, avec du fond. Seul l'élevage vient perturber un peu tout ça, heureusement je n'y suis pas trop sensible. Une jolie bouteille finie très rapidement. 

E. Guigal - Côtes-du-Rhône (rouge), 2019

Dégusté chez un ami sans préparation particulière, en accompagnement d'une belle pizza. Curieux, je ne pensais pas que le petit dernier était sorti, et pourtant ce n'est pas confidentiel puisqu'il l'a acheté chez Monoprix.

Ce CDR tire désormais à 15° et laisse présager un vin très puissant, plus que ses prédécesseurs.

Nez classique d'un côtes du Rhône, sudiste, avec une belle intensité aromatique, mêlant fruits noirs, épices, et un léger élevage discret.

La bouche est très ample, les fruits rouges et noirs se mêlent aux épices. A ce stade, c'est "lourd", avec une finale peu confortable pour le dégustateur, y compris pour l'amateur de vins charpentés.
La finale est malheureusement très portée sur l'alcool et n'est pas agréable. En dégustation pure, le vin offre donc peu de plaisir, et le plat n'arrive pas à dompter la fougue du vin.

Garde : une petite déception. Le 2018, qui glissait tout seul , à ce stade, le surpasse largement. Mais je pense aussi qu'il faudra l'attendre encore un peu, car il y a vraiment de la matière, je le re goûterai d'ici 1 an (avec évidemment gros potentiel de garde).

 Guigal Hermitage 2017

Le nez est très classe avec un peu de beurré, des fruits noirs et un léger floral.
La bouche est suave, sur la fraise et un léger orange sanguine. C'est la grande classe avec un peu de tanins soyeux et une très belle longueur.
J'ai pris ce vin pour un clos des grives. Ce vin est dans le top 3 de tous les dégustateurs, c'est vraiment une très belle surprise.
 

www.lapassionduvin.c...

Domaine Guigal – Hermitage – Rouge 1990

 

Jean-Loup:
La robe sombre est bien roussie jusqu’au cœur du disque, ce qui trahit son âge.
D’une belle intensité, le nez associe arômes sudistes, cacao, fruits noirs confiturés et pruneau, avec des arômes tertiaires comme le sous-bois.
La bouche est encore bien en chair et a conservé une belle acidité, ces deux caractéristiques étant appréciables et appréciées, mais les deux paraissent un peu dissociées. Pierre nous dit pourtant que le vin n’a pas bougé depuis deux jours, preuve qu’il se tient très bien. La longue finale sur le sous-bois et le cuir est encore bien assise sur des tanins solides.
Très Bien + mais a dépassé son top niveau à mon goût.

Pierre:
Le vin est ouvert depuis 48 h et n’a pas bougé depuis lors. Le bouquet trahit un vin patiné mais encore en pleine forme. L’élevage reste légèrement présent avec des notes torréfiées et épicées évoquant le café et le clou de girofle. On a aussi des arômes de chocolat et de fruit confituré sur lesquels flotte un soupçon de fumée. Globalement, le tout s’exprime avec une noblesse certaine. La bouche est suave avec des tanins parfaitement fondus et un équilibre impeccable. Finale solide de bonne longueur.

Laurent:
Suit un vin à la robe carmin, avec le disque orangé. Le nez développe de jolis et complexes arômes tertiaires de sous-bois, de cèdre, de réglisse, de fruits noirs, de gibier, de cuir,etc, etc.. En bouche, le vin est fin, élégant sur une fluidité qui démontre que son apogée est derrière lui, mais qu'il a encore beaucoup à offrir en l'état. En plus des arômes du nez, je lui trouve un côté fleurs fanées du plus bel effet.J'ai beaucoup aimé, ce qui doit être ma syrah la plus ancienne goûtée à ce jour.

Jean-Luc:
Le Guigal 90 encore en pleine forme, plus évolué bien entendu, sous-bois, cuir, etc

jlj

Frisette écrit:

E.Guigal, Condrieu, La Doriane, 2017

Ouverture immédiate.
La robe est or claire, à reflets gris. Le nez est enjôleur, précis, sur de superbes notes de violette, de crème pâtissière et de tarte tropézienne, complété par des notes de noisette grillée. En bouche, on a un jus dense, rond, tapissant et un peu gras sur fond crémeux. L'aromatique retrouve ces notes florales de violette, complétée par des sensations de bois noble, autour d'une certaine précision de fruits à chair jaune et blanche (abricot, poire...). La finale est belle et longue, sur une très fine réduction grillée. Excellent (17/20), c'est vraiment un Condrieu de haut vol.

Bon, bein...pas mieux!!! Toujours d'un top niveau. Quel beau millésime, ce 2017 en blanc...

Entretien avec Eve et Philippe Guigal : "Trouver son futur en se tournant vers son passé"

magazine-fr.wein.plu...

E. Guigal Turque 2000



Sans aucune coordination, cette Turque 2000 venait de la cave du beauf et en parallèle avec la Côte Brune 2009 de Julien Barge.
L'âge se voit directement, la robe est grenat avec des notes d'évolution mais la couleur est toujours bien présente. Une bouche ronde et veloutée, des tanins totalement assouplis mais une petite amertume en finale me dérange. Ce reste de bois va s'atténuer au fil du temps mais restera présent et me gêne, je me suis toujours questionné sur ces longs élevages en fûts neufs qui sont une marque de fabrique. Une belle bouteille mais grande non, et avantage à Julien. Dans 10 ans je ne sais pas...

Jean-Loup Guerrin post= écrit: Domaine Guigal – Saint-Joseph – Vignes de l’Hospice – 2005

Benjamin
On retrouve un élevage un peu exotique mais qui est masqué par une volatile dépassant pour moi la quantité vertueuse. ….


 

Je déterre ce post, pour un 2018

 

Ouvert il y a près d’une semaine le vin n’a pratiquement pas bougé. Robe noire, presque impénétrable. Le vin est immédiatement expressif, très floral, violette, puis fruits noirs, mais aussi étonnamment, lorsqu’on ferme les yeux pour ne pas se laisser influencer par la couleur, des notes plus fraîches de myrtille. Notes de chocolat, mais pas dominant. Très belle bouche, dense comme le laisse présager la robe, mais pas lourd, plutôt élégant dans la puissance, l’élevage perceptible reste contenu. Très buvable déjà avec une jolie fraîcheur et des tanins lisses. Belle bouteille qui se laisse déjà aborder avec plaisir et qui est partie pour une belle carrière…

Thien

Domaine E. Guigal - Côte-Rôtie - Château d'Ampuis 2009

17,5/20 Attention grosse cartouche pour accompagner un beau filet de bœuf poêlé !
Nez extrêmement profond, complexe déployant des effluves de garrigue, encens, olive noire...
Enorme plaisir en bouche, mûre, solaire et suave mais conservant fraîcheur et équilibre. Matière fine et harmonieuse aux notes de pruneaux, lard et réglisse qui me font penser à un bon Pessac. Energique, digeste et très gourmand. L'élevage est important (4 ans en fûts je crois, d'où un dépôt digne d'un Bordeaux) mais intégré et noble. Longue finale sur les herbes chaudes... Top ! 13,5°

A noter que le Côte-Rôtie de Jamet 2009 bu quelques mois auparavant m'a semblé un poil au dessus, avec le souvenir d'une finesse et d'une structure qui le placent à mes yeux dans une classe à part. Mais avec un prix commerce 40% moindre, ce Château Ampuis très hédoniste représente de loin le meilleur RQP !

 Domaine Guigal – Ermitage Ex-Voto – 2003

Nez kaléidoscopique sur le miel d’acacia, le caramel, le mousseron.
La bouche n’est pas en reste avec une grosse matière sans acidité mais avec une certaine tension. Grosse longueur avec un caramel un peu trop présent à mon goût et un équilibre un peu chaud. Sans ces 2 défaut, ce serait grand.
Excellent
Un vin de méditation.

Domaine Guigal – Cote rotie  Brune et blonde – 2010
Quelle jeunesse 
Nez très expressif et complexe , sur les fruits noires/rouges , , mure/cassis /prune , notes florales , violette , du poivre , des épices , une pointe de tabac blond , l attaque en bouche est soyeuse , élégante , l équilibre est parfait , avec une fraicheur bien mure et épicée , l acidité est présente et apporte de la fraicheur à l ensemble , les tanins sont soyeux , l allonge et la persistance sont très profonde , l empreinte finale est en phase avec le nez , quelle fluidité sur cette cuvée , on y retourne très vite temps le plaisir est au rendez vous , et quel confort en bouche  , vraiment très bon et Très bien 
didier

Domaine E. Guigal - Côtes-du-Rhône 2015  

 

Bouchon parfait tout juste imbibé sur le disque. Épaulé 1h.

Le vin est clairement en train de rentrer dans une phase de tertiarisation. La robe, quant à elle, commence très légèrement à tuiler.

Il évolue à merveille, avec un nez sudiste, solaire, garrigue, un peu kirsché.

Un vin qui se boit bien, avec une bouche puissante mais qui sait rester gourmande.
Un mini Châteauneuf-du-Pape, pourrait-on dire !

C'est très bien fait, bien bon, et ça peut rester en cave encore plusieurs années. 

Domaine E. Guigal - Côtes-du-Rhône,  2017 

Bouchon parfait la-aussi,  tout juste imbibé sur le disque. 

Un verre le midi puis terminé le soir. 

Davantage de fraîcheur et de jeunesse sur ce millésime : un nez friand/puissant, léger élevage, de la garrigue et des épices, fruits un peu confits bien présents, un peu fraise. 

Terminé le soir.
J’ai trouvé cette dégustation intéressante sur ce millésime, d’un verre l’autre, ce sont tantôt les arômes de fraise qui dominent, tantôt la garrigue et les épices. 
Pas une grande longueur, mais une jolie puissance maîtrisée.

Sans être complexes, deux très très beaux côtes-du-Rhône, qui ont parfaitement fait leur office en accompagnement de chipos / merguez cuites à la plancha.

Bonjour à tous,

 

Hermitage, Guigal 2012 (vidéo 8:45) : A l'ouverture, un nez appétant, classe, de cassis mûr, note de suie, d'Âtre, puis plus olive noire grecque, épice réglisse et poivre, fond léger moka et fumé. La bouche est charpentée, belle structure marquée, droite, profonde, c'est frais, acidulé à souhait, sur le cassis, note olive noire, puis réglisse, poivre, pointe âtre, suie, fond plus bacon grillé et léger moka. La finale est fraiche, déliée, regain de puissance, droite, très sapide dans sa longue persistance friande, classe, de cassis acidulé, d'épice réglisse, poivre, d'olive noire à la grecque, sur ce fond âtre (fumé) et léger moka. Quelle jolie cuvée... Excellent 93+ (17+) j'hésite même au 94 car la persistance est impressionnante...

 Amicalement, Matthieu