Alain , pas de problème pour les bouteilles ...mais il faudra penser à travailler ton Swing ...je viens de me qualifier pour une finale à Deauville ....avec un petit "4" Handicap ....et même pas menteur !..je suis comme le très bon Bordeaux ...

Deauville? Ils font du vin par là_bas??



Ceci dit, bravo pour la finale! De mon côté, c'est vrai qu'avec le temps qu'il a fait, ça grince un peu dans les rouages du swing.. J'aurais bien besoin de quelques semaines d'entraînement pour tenir la route au Bresson!

Je te contacte en privé dès que j'ai une date.
Ciao
Alain

Je viens d'ouvrir ma première bouteille de Gigondas 2001 de Guigal.

De Guigal, en rouge 2001, je connais déjà le Côte-du-Rhône et le Chateauneuf-du-Pape.

J'aurais tendance à dire que, par comparaison, le Gigondas tient bien son rang. Plus de complexité et de profondeur que le Côte-du-Rhône, mais des tanins plus marqués et moins fins que le Chateauneuf-du-Pape.

Un vin bien fait et qui donne du plaisir donc, mais je préfère nettement Santa Duc dans cette appellation, du moins pour sa cuvée Prestige des Hautes Garrigues, qui toutefois ne présente pas le même rapport qualité/prix à mon avis...

J'ai bu hier midi:

Une Brune et Blonde 1988 de Guigal, ma dernière bouteille, malheureusement: le vin était superbe!!!

Le nez est un enchantement: fruits noirs (cassis surtout), épices (dont du poivre), notes boisés et cuir, mais aussi, ce que je n'avais pas perçu l'an dernier, de la violette et même des fleurs blanches.
La bouche est pleine et savoureuse. Ses tannins soyeux emplissent la bouche, la matière donne une impression de volume... Et l'acidité contribue à un superbe équilibre. la finale est aromatique et longue...

cordialement,
Thierry

Thierry,
Il m'en reste une.. que je chéris amoureusement!
Les deux précédentes étaient conformes à ta description.. délicieusement excellentes!

Alain

Bonjour,

J'ai une caisse de 12 B&B millésime 2000. Je n'ai pas encore lu de commentaires. Est-ce que qqn a déjà une expérience sur cette bouteille ?

Alain,

Tu as de la chance...

Je te repose la question qu'on se pose tous:
La côte brune et blonde n'était-elle pas meilleure avant la création de château d'Ampuis?

En pensant par exemple au 95, à mon avis, si!
Le tien?

cordialement,
Thierry

Thierry,

Certes, il y a eu la création du Château d'Ampuis en 1995. Mais il y a aussi le fait qu'entre 1988 et 2000 (puisqu'on parle de ces deux millésimes), le nombre de vignerons qui pratiquent la mise en bouteille dans cette appellation a certainement fortement augmenté (sans doute d'ailleurs en grande partie suite à la notoriété acquise par Guigal...), ce qui a fatalement du entraîner une difficulté d'approvisionnement de la maison Guigal en raisins de qualité. De plus, si j'en crois le site de Guigal (www.guigal.com), la production de Brune et Blonde est actuellement de 250.000 bouteilles, soit trois fois plus que ce que signale Parker dans son guide des vins de la vallée du Rhône paru en 1997. On produit plus de bouteilles, des vignerons de plus en plus nombreux gardent leurs meilleurs raisins pour leurs propres cuvées, ces vins doivent bien venir de quelque part... Je cite Parker : "le succès grandissant de l'appellation se mesure à l'étendue de sa superficie, qui est passée, ces 40 dernières années, de 50 à 200 ha (sur le site de Guigal, on parle maintenant de 215 ha). La production annuelle, de l'ordre de 40.000 caisses en 1987 atteignait 80.000 caisses en 1995. Elle comprend, outre le produit des vignes de coteaux, celui d'un nombre croissant (et alarmant) de vignobles qui fleurissent sur le plateau situé derrière le village d'Ampuis, sur des terroirs qui, bien qu'étant dans l'aire d'appellation, sont indiscutablement de moindre qualité."
Ce facteur de difficulté d'approvisionnement en matière première de premier ordre me semble à priori plus à même d'expliquer une éventuelle baisse de qualité de la Brune et Blonde que la création du Château d'Ampuis, dont le volume est comparativement à la Brune et Blonde assez faible. Cela étant, dans un grand millésime comme 1999, la Brune et Blonde peut encore se montrer superbe !

Amitiés,

Luc

Merci, Luc,

Pour ces explications,

Amitiés,
Thierry

très intéressant, en effet.

merci Luc pour ces éclairages.

amitiés

Yves

Petit complement d'information.
Ayant eu la chance de boire pas mal de Côte Rotie des années 60 et 70 de la maison Vidal Fleury , donc avant la multiplication des propriétés , des surfaces exploitées et des cuvées spéciales, je puis vous affirmer que les vins étaient d'une qualité bien supérieure à grand nombre de ceux qu'on trouve actuellement et qui me déçoivent régulièrement .
Mais il faut dire que je n'achète jamais les cuvées les plus chères et encore moins les Mouline, La Turque etc....
Ah! reboire ces Côte Rotie qu'on avait pour une bouchée de pain.........

Raymond,

Mon plus grand souvenir, chez Vidal-Fleury, est le 59, que je n'ai bu malheureusement q'une fois, il y a une douzaine d'années...

Cordialement,
Thierry

Thierry , je pense qu'il s'agit du premier millésime vinifié par Etienne Guigal ...un ami a retrouvé aux enchères une bouteille de 59 ...Marcel Guigal , lui a échangé contre une trilogie ...je vais demander confirmation à mon ami Pierre Delaunay . J'ai dégusté dernièrement une Chatillone 83 de Vidal Fleury ..c'est une belle bouteille , mais bien loin des deux cuvées Mouline et Landonne du même millésime ..

A l'époque je ne faisais pas trop attention aux millésimes, mais il n'est pas impossible qu j'ai bu du 1959 !
Ce sont ces bouteilles là qui ont provoqué la ruée sur Côte Rotie....et la flambée des prix!
Je suppose qu'on doit retrouver ça maintenant dans les meilleures cuvées entre 70 et 150€

Cordialement,

Merci Luc de ces précisions intéressantes. Dans son livre brulot, Guy Renvoisé dénoncait déjà il y a 10 ans, la dérive de l'expansion des surfaces de l'appellation. Je vois que depuis, les choses sont loin de s'être améliorées..!

Pour répondre à la question de Thierry, j'ai goûté une fois, il y a quelques années, la Brune et Blonde 99 qui me semblait très prometteuse.

Par contre, j'ai été plusieurs fois déçu face aux B&B 95 et 96. Mais surtout, je n'y perçois pas de potentiel d'évolution positif. Au point d'en avoir vendu une partie de mes bouteilles (et quelques magnums) de 95 et 96. Est-ce à cause d'une politique qualitative en faveur du Château d'Ampuis? Je ne connais pas assez bien les pratiques du domaine pour y répondre.

En remplacement de mes B&B - Guigal 95 et 96, j'ai maintenant des Côte Rôtie et la Landonne 2001 de Rostaing. Sincèrement, je ne pense pas avoir "perdu" au change..!

Amitiés
Alain

Alain,

En plus, comme en témoignent de nombreux posts sur ce forum, le 96 était irrégulier...
J'en avais acheté deux fois 12 à deux endroits différents et les bouteilles allaient du très décevant à l'acceptable...

La Brune et Blonde 95 me semble plus régulière: les bouteilles bues au restaurant sont proches de celles de ma cave.
J'ai pris la décision d'attendre ce 95 en en ouvrant de temps en temps une bouteille... Je ne crois cependant pas au miracle

cordialement,
Thierry

J'ai ouvert par curiosité , ce midi, une Brune et Blonde Guigal 1995 de Guigal.

Par rapport à la dernière bouteille ( cf. supra ), je constate ce qui me semble être une évolution positive.
Le vin vieillit avec un début de notes tertiaires. Le cuir accompagne maintenant le fruit et l'acidité s'estompe, une sensation de rondeur, plus que de profondeur, se manifeste.

Donc... Patience!

cordialement,
Thierry

Bu ce soir ma dernière 89

Aussi belle que celle d'avril, cf post plus haut, mais je pense qu'il n'aurait pas fallu l'attendre plus longtemps que ça, même s'il n'y avait pas péril.
Un très beau vin, aromatiquement exceptionnel et parfaitement suave.

Winer

Hermitage rouge 1995 - Guigal

Nez attrayant sur le cassis et le poivre ; bouche savoureuse aux tanins encore présents mais adoucis, donnant beaucoup de plaisir.
Assez fin.

Winer

J'ai bu hier:

-La Doriane 2001 de Guigal

Face à :
-Vertige 2001 de Cuilleron
-Côteau de Vernon 1999 de Vernay...

C'est Vertige qui nous semble avoir emporté le match...

Mais La Doriane a des qualités.
Le nez est sur la pêche, l'abricot, le miel, le chêne intégré mais bien présent. La bouche est bien équilibrée, savoureuse et pleine. La finale est longue...

Ma surprise: ce vin puissant était dominé par le Vertige qui semblait si éclatant!

Cordialement,
Thierry

• CONDRIEU La Doriane 96. Notes : DS14,5/15 – PC14,5 – LG15/15,5- PP15. Moyenne : 15. nov 2000
Nez plus marqué, plus boisé que le précédent. Des notes de fruits (ananas) et d'épices (gingembre). La bouche est assez longue, fruitée.

E. Guigal : La Doriane 2000 : déc 2002
Notes : DS16 - LG16 - PP16. Moyenne : 16
• Nez saturé de notes boisées : grillé assez intense, café ; de la mandarine finit par percer.
• La bouche est beaucoup plus convaincante ; elle est puissante, grasse, minérale et équilibrée par une très belle acidité ; l’élevage paraît bien intégré et laisse place au vin même si la réglisse est bien présente et que la finale voit le retour du boisé.

Condrieu Guigal Doriane 2000 : 15,5-16/20 sept 2003
- Puissance et caractère funambule qualifient ce vin extrême, produit par un vinificateur semble-t-il équilibriste. Robe intense et brillante, qui invite le dégustateur à se lancer dans la bataille olfactive. Initialement, le boisé ne fait pas dans la dentelle, avec cette respiration intense, opulente, vanillée, beurrée, noisetée, caramélisée. Mais le vin mérite une longue aération qui favorise le déploiement d'une formidable complexité, conjuguant alors des arômes non exempts de finesse dans un tourbillon entêtant : guimauve, violette, réglisse en bâton, fruits mûrs (poire, abricot, pêche), citron, crème brûlée, rose, résine, anis, épices (curry, muscade).
- La bouche, à l'avenant, est très grasse, enivrante, capiteuse, chaleureuse, plus méridionale a priori que septentrionale. Si son équilibre ne fait pas l'unanimité, on peut du moins lui reconnaître des qualités de fond et de persistance. Ce vin de style n'est pas forcément facile à juger car il allie austérité et exubérance, possédant finesse et précision aromatique dans un corps pourtant indolent (presque impotent pour certains dégustateurs). Il n'est pas inutile de rappeler comment ce vin, entrant dans le tiercé gagnant, avait été (différemment) analysé lors d'une horizontale Condrieu 2000 au club toulousain "Itinéraire des Vins" fin 2002 (Gaillard, Villard, Gangloff, Vernay, Montgilet, Cuilleron, …)

Châteauneuf du Pape 2001 - Guigal
Bue ce soir sur un simple plat de pâtes bolognaise.
Robe rubis avec quelques reflèts fauves. Nez de pruneau et de cerise, avec une touche poivrée. Sensation mentholée en bouche, suivie d'un fruit assez cuit. Retour du poivre vert sur la finale, de longueur assez moyenne.
En se réchauffant, le vin devient moins agréable en fin de repas avec une vague impression pas nette de vieille barrique, autant au nez que sur le palais.
Problème de bouteille?
Globalement décevant.

Alain

Alain,

Je suis un peu étonné par ton expérience négative avec ce vin. Je l'ai goûté pour la dernière fois il y a environ six mois, et je n'avais rien noté de tel. J'avais trouvé le vin déjà très accessible, quoiqu'un peu jeunot encore. Je pense qu'il doit effectivement s'agir d'un problème de bouteille.

J'ai bu chez DidierT une Landonne 1995 de Guigal.

Un grand moment!

Un nez superbe allant du cassis à la violette, en passant par un boisé élégant et des épices.
Une bouche fraîche, équilibrée, longue et savoureuse, plus sur la distinction que sur la puissance, mais très concentrée cependant.

Je lui trouve un air de famille avec Ampuis 95...

cordialement,
Thierry

Thierry,

Rien à rajouter pour cette bouteille d'une grande élégance.

Amitiés,
Didier

Bu ce midi le CdPape 89:

déception par rapport à l'attente:

Nez un peu éventé, avec encore des notes de fruit mûri et d’olive ; la bouche est bonne mais manque de chair, le déclin est là ou la conservation n’a pas été nickel … ça a dû être une belle bouteille.

Winer

Château d'Ampuis Doriane 2001 - E. Guigal

Cette Dorianne 2001 s'est assagit, le boisé est maintenant bien intégré et celle-ci évolue plus sur la finesse, mais si la puissance reste de mise. Les arômes d’abricots, de fleurs blanches, de pêches, et d’épices dominent pour donner un beau nez expressif et élégant.
En bouche, c’est gras, rond avec du volume. Très belle longueur, et les arômes restent persistant ce qui donne une finale très agréable.

Didier

Beaucoup connaissent LA LANDONNE de Guigal, mais 4 autres propriétaires se partagent ce superbe terroir de COTE ROTIE, et nous avons rarement l' occasion de les comparer; j' ai donc organisé samedi une petite "dégustation comparative" à l' aveugle bien sûr des 3 LANDONNE élaborées dans le MILLESIME 2000 (Jacques Grange n' a pas fait de Landonne pour Delas en 2000!); moi- même je ne connaissais pas l' ordre des vins et les autres dégustateurs ne savaient pas qu'il s' agissait de 3 Côte Rôtie de la même parcelle!!

VINN°N°1: superbe robe , nez dominé par le caramel, vanillé, dans un style très "Bordelais", épicé certes, fumé,fruit mûr,;fin, puissant et long; tanins un peu "assèchants":16,5: on sent la patte"Colombo", je pense à JM Gerin

VIN N°2: robe d' une belle intensité,; nez très épicé, poivre, note "animale", très syrah, goudron, réglisse: le style Rostaing ne fait pas de doute; en bouche ,grosse matière, vin puissant, concentré, tannique et long:17+; hésitation: il est meilleur et plus puissant que le n°1: si c' était le Guigal?

VIN N°3: ROBE voisine , peut-être moins "soutenue,;nez dominé par le cuir et les épices; en bouche, le vin est riche, fin, l' acidité plus marquée que dans les 2 autres, quoique le "Rostaing"...longueur moyenne:16,5: je vois mal le Guigal ici!!? et si c' é tait le Gerin?

Réponses: N°1:La Landonne 2000 de GUIGAL: très déçu; c' est la première fois depuis longtemps que le cru de Guigal (quel qu'il soit!) ne domine pas une dégustation de COTE ROTIE à l' aveugle, et surtout que le vin est encore dominé par son "boisé", inhabituel chez Guigal; je n' avais pas mis une si faible note à la Landonne depuis le millésime 1993!! (noté 16);
N° 2:La Landonne 2000 de Rostaing: par contre très agréablement surpris par ce vin; tout le monde l' a placé en premier (sauf 1): au niveau du 98 et du 2001:17/20!...
N° 3:La Landonne 2000 de JM Gerin: déception relative, seul le 2002 lui est inférieur sur les 8 derniers millésimes ...

Bon je recommencerai cette expérioence sur le millésime 2001 par exemple (4 Landonne élaborées en 2001!) . A plus tard... cj

"par son "boisé", inhabituel chez Guigal"

ah bon ??

le peu que j'ai goûté me semblait bien boisé.

donc attendre que d'autres généreux mécènes me fassent goûter un vin de ce négociant

et bien non, malgré leur long passage en fût,les CRUS de Guigal ne sont pratiquement jamais dominé par le bois, la matière et le fruit sont tels que l' on en oublie le "bois"!ce qui explique en partie leur très haute qualité... hélas pas tout à fait au même niveau dans ce millésime 2000 qui n' est décidément sans doute pas un très grand millésime en COTE ROTIE! cj