Coudoulet de Beaucastel rouge 2010

Très joli vin à point, suave, aux tanins fondus et au fruit encore bien présent (dominante de fruits rouges). La bouteille se vide à une vitesse déraisonnable tant c'est gourmand et équilibré. La grande classe pour un Côtes-du-Rhône.
Je garde un fond de bouteille pour le soir, fond qui sera un peu fatigué par cette aération et qui montre que l'apogée est atteinte.
Très bon et rapport Q/P favorable malgré un prix équivalent à de nombreuses entrées de gamme à Châteauneuf-du-Pape.

Cordialement,

Laurent

Domaine de Beaucastel, Châteauneuf-du-Pape rouge, 2001

Je viens d ouvrir cette même bouteille hier.
Ouverte 4h avant le service et carafé une bonne heure aussi.
Degusté en extérieur.
Franchement au vu des notes parker, je m attendais a bien plus de matière.
C est bon et bien fait mais vraiment sans exubérance.
D ailleurs aucun des convives ne s est extasié sur son verre.
Une cote de boeuf et un tian de légumes sont venus accompagné cette quille, qui bien que bonne, ne me fit pas grande émotion.
Il m en reste 2 et je pense les laisser vieillir encore une paire d années, le vin ne me semblant pas du tout sur le déclin.

Bonsoir Pattricio - me concernant je n’en ai gouté qu’une seule (et il m’en reste une autre) il y a environs deux ans et j’ai le souvenir d’un très grand vin, gourmand et très complexe. C’est d’ailleurs LE Beaucastel qui m’a donné envie d’encaver du Beaucastel.

J’espère que les deux prochaines se montreront a la hauteur

Nicolas

Château de Beaucastel. Châteauneuf du pape blanc. Roussane Vieilles Vignes 2008.
cr tiré de C9P au top...et leurs challengers méconnus selon Bettane.

catherine
Le nez très exotique sur la mangue se retrouvera en bouche, complété du litchi. L’attaque est sur l’acidité et la fraîcheur qui tend vraiment ce vin opulent que je n’ai pas du tout trouvé "too much", pour ma part.

andré
le Beaucastel VV 2008 s'est d'abord montré un peu mou et confit sur les fruits exotiques, (j 'ai vu une dégustation identique sur le 2009 récemment sur LPV) mais l'aération lui aussi rendu service le "retendant" un peu.

daniel
La complexité aromatique est vraiment envoutante. Des myriades de parfums gigognes ne cessent d'apparaitre, d'évoluer, de se croiser, de se recomposer sans cesse sur fonds miellé épicé prononcé (gingembre, poivre). L'abricot, la pêche, l'amande, le litchi, la mangue, le miel et tant d'autres finissent par se fondre en une fragrance riche, sans être opulente. Son corps ample et généreux reste délié et dynamique, la délicatesse et la subtilité à la mesure de la puissance et de la concentration sont la signature du grand vin. Plus il s'aère, plus cette impression de finesse et de précision superlatives donne des ailes au volume.

Le nez longuement décrit préfigure vraiment ce qui s'œuvre en bouche : un volume en mouvement, large, plein, concentré, tendu comme une voile gonflée au gout parfumé assez diabolique. Certes un peu nourrissant par son coté "gras" si savoureux, qui a pu paraitre pour certains un peu too much...Mais en le regoutant comme il se doit, je vous assure que des nourritures terrestres comme celle là ont de quoi rendre jaloux tous les dieux de l'univers.

Dégusté ici


Château de Beaucastel - Châteauneuf-du-Pape blanc Vieilles Vignes 1998
Robe concentrée.
Grand nez d’une extrême finesse sur les fruits mûrs et une note de fruits secs.
C’est gourmand.
La bouche confirme les impressions du nez.
Grand équilibre, mélange idéal de finesse et de richesse dans une longueur exceptionnelle.
Un très grand vin qui atteint son apogée et qui donne le frisson.
Chapeau bas !
(NDLR : le vin est dégusté à l'aveugle face à l'Hermitage Blanc 2000 de Jean-Louis Chave).

Bonjour à tous,



Châteauneuf du pape, Beaucastel 2008 : Un nez très séduisant, classe, profond, de prune, de figue séchée, note orange sanguine qui apporte la fraicheur, puis épice réglisse, fond cacao avec une pointe tabac. La bouche est charpentée, large, droite, tanins soyeux amples, c'est très élégant, équilibrée, pas de fraicheur excessive, sur la prune, la figue séchée, note orange sanguine, puis plus épicée réglisse, souk, fond cacao classe. La finale est fraiche bien enrobée, belle empreinte, classe, élégance et grande persistance de prune, d'orange sanguine, d'épice sur fond cacao. Excellent 92 (17) et c'est quand même toujours classe et profond Beaucastel, et je trouve plus régulier et élégant que Rayas même si certaines quilles de Rayas tutoie les sommets (mais le ratio est plutôt faible de mon point de vue, ce que je n'ai pas sur Beaucastel, très constant)

Amicalement, Matthieu

Château de Beaucastel, Châteauneuf du Pape blanc 2006.
cr tiré de Catherine et les garçons : retour à Châteauneuf + quelques Rhône Sud.

Un très léger problème de netteté et de précision témoigne peut être d'un défaut sur cette bouteille.
Le nez large, imposant, presque architecturé, repose sur une sacrée assise un peu paradoxale : une ambiance miellée, fine et délicate, émane de son coté riche, un peu massif. A la fois résolument posé et aérien.
En bouche, une grosse matière dense, concentrée, un vin puissant que l'on mange autant qu'on le boit, que l'alcool rend un peu chaud sur la finale aux amers nourrissants. Amers impressionnants, généreux, qui ne débordent pas, mais qui manquent à mon gout de ce coté délié qui les feraient respirer, de cette finesse qui les rendraient un peu plus digestes. C'est le point précis où le vin pêche un peu en bouche pour moi.

Daniel

Château de Beaucastel 1999. Châteauneuf du Pape.
cr tiré de Catherine et les garçons : retour à Châteauneuf + quelques Rhône Sud.

Le nez évoque la plénitude, la lisibilité, l'évidence ressentie face à un tableau dont tous les élément rentrent en unité comme par magie. Si simple et si complexe dans la façon inspirée dont les fruits et le cacao se mêlent aux notes fumées et touches de bois exotiques, en un entrelac ordonné et élégant. Classieux !!
La bouche précise la composition, l'assise que la structure tannique, droite dans ses bottes mais aujourd'hui fondue au fruit, procure au jeu de saveurs denses, profondes, lisses à souhait, à nouveau si justes. Sur la longueur parfumée, un dialogue fécond et jubilatoire s'engage entre le fumé fruité irrésistible et la prétendue bouche qui l'accueille. Le vin sur cette bouteille, est vraiment épanoui aujourd'hui (Enzo, David, merci pour vos conseils sur le choix du millésime).

Daniel

daniel popp écrit: Château de Beaucastel 1999. Châteauneuf du Pape.
cr tiré de Catherine et les garçons : retour à Châteauneuf + quelques Rhône Sud.

Le nez évoque la plénitude, la lisibilité, l'évidence ressentie face à un tableau dont tous les élément rentrent en unité comme par magie. Si simple et si complexe dans la façon inspirée dont les fruits et le cacao se mêlent aux notes fumées et touches de bois exotiques, en un entrelac ordonné et élégant. Classieux !!
La bouche précise la composition, l'assise que la structure tannique, droite dans ses bottes mais aujourd'hui fondue au fruit, procure au jeu de saveurs denses, profondes, lisses à souhait, à nouveau si justes. Sur la longueur parfumée, un dialogue fécond et jubilatoire s'engage entre le fumé fruité irrésistible et la prétendue bouche qui l'accueille. Le vin sur cette bouteille, est vraiment épanoui aujourd'hui (Enzo, David, merci pour vos conseils sur le choix du millésime).

Daniel

Tout à fait d'accord avec toi, c'est un régal actuellement ce 1999.
Je me souviens que Paul Féraud du Dom. Pégau m'avait dit à l'époque que 99 était une année à mourvèdre.
Pas étonnant donc de voir Beaucastel briller sur ce millésime.

Merci pour le beau CR

Bien cordialement,

SOK

Château de Beaucastel – Châteauneuf-du-Pape blanc – 2007

Bue lors d'une belle dégustation sur les Châteauneuf-du-Pape 2007 et 2009 relatée ICI

Un assemblage de 80 % de roussanne et de pas mal d’autres cépages dont surtout du grenache blanc. Passage de 20 % du vin en fûts.
Bouteille carafée deux petites heures avant service.

Jean-Loup
L’or de la robe est très dense.
Le nez se révèle très intense, presque puissant, en tout cas riche et aromatique. Le miel et les fruits secs se disputent la première place, tour à tour avec la frangipane et les épices douces.
La bouche frappe par sa carrure et son évidente densité. Son gras laisse son empreinte durablement mais elle ne manque pas de fraîcheur, notamment par des saveurs de plantes aromatiques qui viennent se rajouter à celles du nez, d’autant que le plat l’affine et l’étire remarquablement.
Très Bien ++

Paul
Nez au départ un peu fermé, miel, note beurrée, foin, les épices arrivent fortement avec l’aération, mais aussi un côté « chaud » et un peu alcooleux.
Bouche très mure, grasse, un peu chaude à mon goût, avec une note de caramel. Bien +

Eric
Le premier a une robe jaune paille intense.
Le nez évoque les fruits jaunes, le miel, avec une touche grillée/épicée.
La bouche est ample, généreuse, avec une matière charnue, moelleuse, certes bien mûre, mais pourvue d'un bel équilibre. La finale est longue et puissante, mêlant l'abricot confit à l'amertume du cédrat. On n'est clairement pas sur la finesse, mais on ne peut qu'admettre que c'est très joliment fait.

Jean-Loup

Château de Beaucastel – Châteauneuf-du-Pape blanc – 2009

Après le 2007, voici le 2009 (même dégustation)

Bouteille carafée trois petites heures avant service.

Jean-Loup
L’or de la robe est moins soutenu.
Moins puissant, le nez frappe par sa complexité. Les senteurs du 2007 se retrouvent mais en formant uniquement la base de la palette aromatique. Celle-ci est en effet dominée par des notes iodées, voire de coquille d’huître au premier nez, que l’on attendrait plutôt sur des vins d’une autre origine.
Comme la robe et le nez, la bouche joue dans le registre de la mesure, de la finesse et de l’équilibre. D’un profil plus longiligne et d’une grande élégance, elle s’achève en point d’orgue sur une finale à la fois saline et très sapide.
Très Bien ++ / Excellent

Paul
Nez très iodé, salin, une pointe d’amande fraîche.
En bouche, on est sur un registre plus frais que le 2007, c’est ample mais sans lourdeur, un peu de poire, c’est très salivant, finale tendue et saline.
Excellent -

Eric
Le second a une robe proche mais un peu moins intense.
Le nez est plus frais, sur la pêche et l'abricot, et des notes de pâte sablée au beurre et de frangipane.
La bouche est plus tendue, plus fraîche, tout en ayant une belle ampleur, avec une matière ronde et mûre, bien équilibrée. La finale est très proche du précédent, ce qui peut laisser penser que c'est la même cuvée issue de deux millésimes différents.

Jean-Loup

Château de Beaucastel – Châteauneuf-du-Pape rouge – 2009

Après le blanc, voici le rouge, toujours dans la même dégustation.

Un assemblage de 30 % de grenache, 30 % de mourvèdre, 10 % de syrah, 10 % de counoise, 5 % de cinsault et 15 % des huit autres cépages de l’appellation. Elevage en foudres.
Bouteille carafée pendant six heures avant service.

Jean-Loup
La robe est sombre, plus que les deux vins précédents, et ni jeune ni évoluée.
Le nez intense séduit par sa complexité et la fusion de ses arômes de fruits rouges et noirs, de garrigue, d’épices et de réglisse.
La bouche a choisi le camp de la finesse, se montrant svelte et tonique, sans aucun tanin qui ne dépasse, jusqu’à une finale très savoureuse.
Très Bien ++ / Excellent

Paul
Nez « rond » et doux, fruits noirs, fraise cuite, épices, réglisse.
En bouche, c’est fin et très digeste, les tanins sont fondus mais cela manque un peu de chair et de structure, finale un peu courte ; un vin à ne pas laisser vieillir trop longtemps ?
Bien ++

Eric
Le premier a une robe grenat sombre.
Le nez est complexe, sur les fruits rouges et noirs, le cuir, les épices.
La bouche est ronde, sensuelle, avec un très beau toucher de bouche velouté. L'équilibre est parfait, entre maturité et fraîcheur. Cela se conclut sur une belle finale, légèrement mâchue et épicée, toujours sur la fraîcheur.
Joli !

Jean-Loup

Château de Beaucastel – Châteauneuf-du-Pape rouge – 2007

Il ne reste plus qu'une seule combinaison entre couleur et millésime , c'est donc le rouge 2007, toujours bu lors de la même dégustation de Châteauneuf-du-Pape relatée ICI

Bouteille carafée pendant quatre heures et demie avant service.
En fait je voulais carafer le 2007 plus longtemps, sur les conseils de Florian (Frisette, que l’on a bien regretté !) mais j’ai inversé les bouteilles pour cette opération … heureusement pas pour la suite !

Jean-Loup
Ce qui est intéressant dans les paires, c’est qu’on peut les comparer, en particulier pour les robes. Eh bien là, copier-coller !
Il faut un peut aller cher le nez mais quand on l’a trouvé, la récompense est là : on retrouve les arômes du 2009, les épices se montrant à leur avantage et une note fumée venant en plus complexifier l’ensemble.
La bouche est tout simplement extraordinaire ! Conjuguer puissance et finesse pour atteindre un tel équilibre est rare. La sapidité, la vivacité et la persistance sont telles que l’on n’a qu’une envie après avoir longuement savouré chaque gorgée : passer à la suivante !
Excellent (+)

Paul
Nez un peu en retrait au départ mais qui, à l’aération, prend beaucoup de profondeur et de complexité (très beau mélange d’épices, fruits noirs, prune, réglisse, petite note sanguine).
La bouche est absolument superbe : c’est mûr, ample et puissant, avec une grosse structure ; et en même temps, on ressent une grosse tension qui maintient le vin en haut de la bouche ; aucune note chaleureuse ou « cuite » ; très très longue finale, fraiche et juteuse, avec une sensation « minérale » ; quel équilibre !
Grand vin

Eric
Le second a une robe très proche.
Le nez est plus discret, tout en dégageant plus de classe.
La bouche est éclatante de fraîcheur, avec une fine acidité traçante et une matière dense et soyeuse. Et plus encore, un fruit incroyable. La finale est raccord, tout en fruit et en fraîcheur, prolongée par les épices.
Superbe !

Jean-Loup

Coudoulet de Beaucastel 2010 - CdR

Nez relativement discret, sur la garrigue et le fruit. En bouche, après un peu d’aération, le vin se révèle très beau, des tanins fins et un très bel équilibre puissance acidité. Le fruit est bien présent. L'ensemble me fait penser à un Château des Tours.
Une belle bouteille dans un beau millésime, ce CDR arrive a point.

Après mes interrogations au sujet du millésime 2009 du domaine Charvin, voici le tour du domaine Beaucastel - j'ai l'occasion d'obtenir quelques bouteilles du millésime 2004, 2006 et 2008...vu le prix je ne voudrais en prendre que 3 et j’hésite donc entre panacher chaque millésime ou bien....3 d'un seul millésime.

Quels est votre point de vue au sujet des trois millésimes surtout de cette propriété ? J'ai cru lire que le 2008 se goutait très bien et le mot qui revenait souvent était harmonie (ce qui pour moi caractérise assez bien le domaine, surtout après mon coup de cœur au sujet du 2001) ; tandis que les 2004 et 2006 semblaient soit fermés soit dure / austères.

Des avis à ce sujet ?

Merci d'avance !
Nicolas

les trois millésime sont actuellement a boire et tres bons

j en bois régulièrement en ce moment je finis les 1998 délicieux

Franck

"les trois millésime sont actuellement a boire et tres bons
j en bois régulièrement en ce moment je finis les 1998 délicieux"

Dommage qu’on n’en voit jamais de comptes-rendus... tout comme le fait de te contenter presque systématiquement de rebondir sur les comptes-rendus des autres plutôt que de ne créer que trop rarement les tiens.

Luc

très constructive ton intervention ,mais on a l habitude hélas ….


Franck

En l'occurrence, Luc n'a pas tord tort!!! (car, on le sait bien, le tort tue!) ...

Frank est peut-être timide ? En tout cas, cela ne répond pas à ma question

Frisette écrit: En l'occurrence, Luc n'a pas tord...

Je suis peut-être tordu, voir retors, mais j'écrirais "Luc n'a pas tort"...

jlj

et bien je ne posterais plus rien voila
comme ça vous resterez entre vous a vous critiquer .
Franck

Tu ne posterais plus à quelle condition ?

Quand Franck fâché, Franck bouder...

jlj

jean-luc javaux écrit:

Frisette écrit: En l'occurrence, Luc n'a pas tord...

Je suis peut-être tordu, voir retors, mais j'écrirais "Luc n'a pas tort"...

jlj

Corrigé dans le texte!

Un rebond, même court, est toujours plus utile qu'un "remontage de bretelles".

On ne boit pas toujours les vins dans les circonstances permettant de faire un compte-rendu (repas de famille, par exemple).

C'est sûr que la base de de site, c'est les comptes-rendus. Mais c'est aussi un forum d'échanges (contrairement à Cellartracker, par exemple, où il n'y a que des notes sans interaction)...

Ralf

PS: mais je ne connais pas le contexte, sans doute chargé, entre les intervenants

Château de Beaucastel Châteauneuf du Pape rouge 2013

Lâchement abandonné par ma famille j'ai décidé de me faire un plaisir solitaire ce soir...J'ai donc ouvert ce Beaucastel 13 car je sais que ce millésime se goûte plutôt bien aujourd'hui. Et effectivement, ce Beaucastel est très accessible avec beaucoup de fruits rouge au nez mais aussi du thym, de l'olive. C'est très dense mais d'une grande fraîcheur ce qui confère au vin une grande buvabilité. Il faut lui laisser maintenant du temps pour qu'il s'affine. Car comme Marat, le vin s'affine.

Car comme Marat, le vin s'affine.

18 ans déjà.

Michel faut arrêter le Beaucastel 13 le soir tout seul c'est nocif

Il a déjà oublié parce qu’il a bu!

Et dans 15 ans, tu nous diras: et comme Dinara, le vin s’affina