FRUIT D'AVILLERAN 2005

avant derniere bouteille bu hier soir(snif)
ce vin commence deja tres bien au nez, enormement de fruit et j'ai trouvé un nez de liquoreux!!!en bouche c'est tres bien equilibré, un peu chaleureux mais le fruit reprend le dessus rapidement.
et que dire de l'arriere bouche, tres belle longueur...on en redemande!!!

cordialement, steeve

Francois Villard - Saint Joseph Marlaint 2005 rouge.

Week end (trés) vineux avec un petit pélerinage à Sancerre samedi. Mais vendredi soir, nous avions convenu d'une petite série de 5 Rhône Nord. Tous les vins sont servis à l'aveugle, mais je connais 4 des 5 bouteilles puisque c'est moi qui les fournis.

C'est justement celle-ci que je ne connais pas.

La robe est d'un joli violet sombre.
Le nez est trés typé saint joseph (et j'annonce l'aoc sans même l'avoir bu). Trés violette et fruit noir (cassis), qui laisse deviner tout de suite le coté croquant du vin, le tout porté par un coté épicé.
La bouche ne fait que confirmer le nez. Le coté croquant du fruit est tel que je pars sans hésiter dans la partie sud de l'aoc, du coté de chez Gonon en 2006 (c'est en tout cas le saint joseph que je connais qui s'en rapprochait le plus). Dans mon esprit les saint joseph du nord sont virils, plus porté par la matière que par ce coté croquant si caractéristique du sud.
Le vin est à boire, les tanins sont présents sans être agressif et le tout propose un bel équilibre. La longueur est moyenne (on peut pas dire que ce soit court).

Un joli vin, qui s'est bien comporté dans la série même si il a été (logiquement) écrasé par la classe et la finesse du suivant, à savoir les vires de serines 2006 de Niero (côte rotie).

De Poncins 2006 – F. Villard (1–08–09)

Un nez élégant sur la pêche blanche, l’amande et la violette.
Une bouche savoureuse, sur le fruit et les fleurs, avec une délicate amertume. Ces saveurs persistent dans la très longue finale. Le vin est concentré, ample et gras, mais une acidité adaptée préserve la fraîcheur et contribue à l’équilibre de l’ensemble.

De Poncins 2006 – F. Villard

Thierry,

J'étais parti avec cette bouteille, ton commentaire m'a confirmé dans l'envie de l'ouvrir...
Sur un plateau de fruits de mer mais pas trop iodé, la vivacité et la longueur du vin ont fait merveille. Autant je n'aurais pas eu envie d'un Condrieu sur la compote d'abricot ou l'extrait de violette, autant là la longueur du vin faisait merveille avec homard et crevettes.
Juste ce qu'il faut d'amertume, et une finale complexe et longue : un très beau DePoncins, en pleine forme actuellement. Du début à la fin, du premier nez à la dernière goutte, un vrai plaisir !

Jean-Louis,

Avec du Homard froid et des crevettes, De Poncins 2006 a dû bien se comporter.
Pour ceux qui, comme toi, sont habitués à mes notes sur les Condrieu, mon commentaire pouvait être un indice de compatibilité.
De Poncins 2006 est élégant. La lourdeur, il ne connaît pas

Amitiés,
Thierry

De Poncins 2005 F. Villard

Après mes relatives déceptions face à Coteau de Vernon 2005, depuis la petite horizontale "Coteau de Vernon - Vertige - De Poncins 2005", j'ai voulu regoûter un De Poncins.

-Le nez est plaisant, il offre pêche, abricot et violette, sur fond de touches d'amande et minérales.
-La bouche est savoureuse, sur la pêche et l'amande de son noyau. Ces saveurs persistent longtemps en finale. Elle est concentrée, ample, elle possède du gras et une discrète amertume mais la fraîcheur est moins nette que dans les bouteilles bues quand ce vin était plus jeune... Problème lié au millésime puisque j'ai la même impression avec les Chaillées de l'Enfer et Coteau de Vernon, superbes d'équilibre dans leur jeunesse et plus ternes maintenant? Est-ce une phase de fermeture?

Cordialement,
Thierry

Thierry,

J'ai bu De Poncins 05 il y a quelques semaines et je retrouve tout à fait mes sensations dans ton commentaire. J'ai aussi déploré un manque de fraîcheur en bouche. Le vin est plein,mais mou....et je me suis dit que je n'aimais peut-être plus le Condrieu, un vin que je bois plutôt rarement. Je suis donc heureux de lire ton commentaire

peut-être aurions-nous dû boire ces bouteilles plus tôt, mais les années passent si vite

amitiés

Yves Zermatten

Bonsoir, Yves.

De mémoire, nous avions bu un Chaillées de l'Enfer 2005 à Lille lors de votre dernier séjour à la maison.
Ce vin était excellent et Sophie et moi en avons rebu une bouteille la semaine suivante avec le même plaisir.

Depuis, je vais de déception en déception (relatives vu le niveau de mes attentes) avec les Condrieu "connus" 2005.
Tu peux goûter un beau 2006 pour retrouver confiance dans ces vins.

Amitiés,
Thierry

Thierry, Yves,

J'ai fait la même expérience la semaine dernière : après un DePoncins 2006 vif et plein, un 2005 bien plat et sans relief, décevant.
En espérant que cela ne soit qu'une phase de fermeture, mais je ne pourrai pas le dire : c'était la dernière bouteille chez moi
Amicalement

JL

Bonjour à tous,
Enfin, sur une soupe de légume de Thai (avec de la coco), le traditionnel Gewurz faisant défaut, j'ai ouvert un Condrieu en me disant que cela devrait le faire... Et bien, je confirme ce bel accord (pour peu que la soupe ne soit pas écrasée par la coco)

Condrieu, De Poncins François Villard 2007 : Un nez d'abricot, de peche, des notes de guimauve, de violette sur un fond agrume-ananas. La bouche est large, suave, matière moelleuse sur la peche, violette, l'agrume et un fond crayeux. La finale est large, ronde, mais assez courte et finit acidulé citroné sur un fond tourbé du plus bel effet. Très Bien 89

Amicalement, Matthieu

Vin De Pays des Collines Rhodaniennes.
François Villard.
Mince alors quelle déception !!!
Pourtant dans le verre joli robe, tirant vers le noir profond. Au nez des arômes de fruits prononcés (cerise), et de mousse de sous bois. Magnifique. Pourtant en bouche : déception ;-)
Dés la 1ere gorgée on a la bouche envahie par l'acidité. Là je sui perdu. Allez je le carafe pendant 2 bonnes heures me dis-je et le tour est joué. Que neni ! Rien toujours aussi acide au bout de 3 heures de carafes. Mince alors.....Pourtant les posts sont positifs dans LPV. Je suis completement désabusé. Mais pourquoi tant de haine. Moi qui me faisais une joie de déguster cette syrah.

Bon que faire ! aller se faire rembourser. Non ! le vin est un produit vivant et je me refuse à tomber dans cette démarche. Mais quand même !!!!!!!!!!!!!! Allez je suis bon joueur ! J'irai en acheter une autre pour lui donner une seconde chance. Mais ma soirée est gachée.

Déception.

Par contre étant amateur débutant, je vous pose la question : pourquoi une telle acidité ?

Domaine François Villard - Grande Grue Glacée - VDP des Collines Rhodaniennes - 2006

Un vin issu majoritairement de merlot (d'où son déclassement) et intitulé ainsi pour faire la nique aux GCC bordelais.

Le bouchon est long, d'une belle matière souple et parfaitement intègre.
La robe est profonde, d'une extraction modérée, sur un beau grenat.
Le nez, discret à l'ouverture, va s'ouvrir petit à petit pour offrir un très bel ensemble fruité (framboise, cassis) avec de jolies notes réglissées.
La bouche est... pas mal. Cette bouteille ne m'a en effet procuré aucun plaisir, ni déplaisir particulier d'ailleurs.
Un peu de fruit mais pas beaucoup de fond, le vin m'a semblé monocorde et pour le moins ennuyeux.

J'entends déjà les langues perfides du fond de la classe clâmer: "il a voulu singer les bordelais, il a réussi !" -

J'ai bu ce week-end le Saint Péray Version Longue, et je me retrouve complètement dans le commentaire de Thierry : c'est un joli vin à la fraîcheur et à l'amertume agréables, dont le défaut est qu'il est tellement "buvable" qu'on en vient à regretter un relatif manque de chair. Je le recommande malgré tout pour sa vraie élégance.

Bonjour,

L'un d'entre vous a-t-il déjà goûté le Gallet Blanc 2007 ?

Si oui merci d'un petit retour de votre part pour savoir si on peut d'ores et déjà le consommer ou s'il faut attendre quelques temps et combien ?

Merci

Emmanuel

Pas goûté le 2007 mais le 2005 que j'ai trouvé déjà assez épanoui...

Thomas.

Si on peut parler d'autres millésimes, je ne peux m'empêcher de dire que le 2003 est superbe

Cordialement,
Thierry

Après avoir gouté et apprécié Madiniere (2007), je vois que vous le rapprochez souvent de Gallet Blanc.
Je voudrais donc passer une petite commande. Je n'ai pas trouvé de 2003. Je vais donc devoir choisir entre 2006 et 2007.
J'avais dans l'idée de prendre 2006, pour avoir des années différentes en cote rotie et l'espoir d'attendre un peu moins pour le boire.
Accessoirement, c'est meilleur marché.
Mais au vu de certains commentaires ici, je ne sais pas si c'est une si bonne idée?

J'ai acheté Gallet Blanc 2006.
Je ne vais donc pas dire que cela n'est pas une bonne idée

Cordialement,
Thierry

Je me doute, mais je parie que tu as aussi le Gallet Blancs 2007.

Non, perdu
j'ai repris quelques Gallet Blanc 2006...

Cordialement,
Thierry

Je crois que je vais me laisser tenter, même sans avoir gouté.

Bonjour

En dehors de me présenter sur le forum à la rubrique dédiée, c'est bien là, ma première intervention "participative". (malgré un rhume j'ai tenté l'expérience )

gouté ce week end chez mon caviste en présence du vigneron François VILLARD.
au menu: (dans lordre de dégustation)

Saint Joseph Blanc « Mairlant » 2008 : robe claire, limpide, assez grasse, nez flatteur , fruité et vanillé, bouche compte tenu de mon rhume et de la structure arrondie du vin ,ma perception n'était pas très parlante.

Condrieu « Le Grand Vallon » 2008 : robe d'une limpidité cristalline, le nez se développe à l'aération, sur des notes typiques de l'appelation (abricot,violette), en bouche , c'est plutôt tendu comparativement à ce que je connais des condrieu, une minéralité assez marquée, j'ai beaucoup aimé),

Saint Joseph « Mairlant » 2007 : toujours beaucoup de gras, une robe pourpre et nez de fruit rouge, bouche: tanins assez intégré, c'est un vin bien fait d'un longueur moyenne qui se termine sur des notes poivrées.

Vin de Pays des Collines Rhodaniennes « Seul en Scène » 2007
c'est uniquement le deuxième millésime que cette cuvée est produite: en vin de pays des collines rhodaniennes.
selon les explication de F;VILLARD, il s'agit d'un petit challenge avec ces "compères" des vins de Vienne.

Postulat de base:
sur une même parcelle divisée en 4, même terroir, même matière première, et de là chacun exprime son talent de la vigne à la cave.
j'aimerais beaucoups participer à une dégustation rassemblant les exercices de style de chacun des vignerons sur un même millésime.

oeil : c'est un pourpre étincelant pas aussi foncé que le gallet blanc...(qui suivra)
nez: pas de doute ... c'est la framboie qui prend le dessus...et une pointe d'épice.
en bouche : ce qui m'a marqué c'est le soyeux et l'équilibre de cette bouteille , la longueur est honorable ,
j'ai beaucoup aimé: c'est la bouteille de la dégustation en ce qui me concerne.

Côte-Rôtie « Les Gallets Blancs » 2007
oeil: plus intense et plus foncé que le vin précédent.
nez: c'est cette fois plutôt la cerise qui prend le dessus.
bouche: un structure plus marqué que sur le vin précédent., la longueur est époustouflante, ce vin demandera sans doute un peu plus de patiente ou un carafage pour être apprécié à sa juste valeur.

un grand merci à François VILLARD qui a partagé en toute simplicité et sincérité sur son travail. très enrichissant.
et à mon caviste pour l'organisation de ce genre de dégustation.(dégusté le même jour en présence du vigneron Jean Michel DEISS, les vins alsaciens du domaine Marcel DEISS)

Un grand moment !!

Aïe aïe aïe... je sens que je vais m'attirer quelques foudres (pas de vin...) de la part des partisans de ce vin !

J'ai bu avant hier soir un Gallet Blanc 2002, et je dois reconnaître que c'est bien fait. Fait au sens de fabriqué, car j'ai retrouvé dans ce flacon toutes les qualités prétendues qui sont pour moi autant de défauts : bien sûr, le nez est fin, la robe brillante et limpide, mais c'est en bouche que ça se corse, avec une sucrosité qui ne me plait vraiment pas. Le vin n'a pas de caractère propre, même si je sais à quel point ce millésime a été difficile

En hommage à mon ami Angel, qui se reconnaîtra, je dirai que nous avons là à faire avec un de ces vins "putassiers" qui bien sûr charment tous les palais, mais donnent de ce terroir magnifique et de ce cépage grandiose une photographie qui ira bien dans les magazines de mode, tant le vin semble coller à l'humeur du temps.

Le hasard a voulu qu'hier soir, j'ouvre un Côte Rôtie "Brune et Blonde" de Guigal. Millésime 1980, pas vraiment un modèle d'année exceptionnelle non plus. Le temps aurait pu (dû ?) le tuer. Pourtant, le vin est resté magnifique : couleur, longueur, moins soyeux sans doute, mais lui au moins nous raconte l'histoire de sa terre.

Toscane, je n'ai pas bu 2002, donc ne peut te répondre sur ce vin tu ne vas donc certainement pas subir mes "foudres".

J'ai bu par contre d'autres millésimes de Gallet Blanc (et notamment 2004 récemment) et il n'y avait pas de sucrosité. Il n'avait pas la profondeur de certaines Cotes roties bu également récemment (comme les Grandes Places de Gerin en 2004) mais il n'était en aucun cas "putassier"..

Tu peux peut être essayer un autre millésime ou passer ton tour en attendant qu'un membre LPVien t'en fasse gouter une autre

Arnaud.

Il me reste une C. Rôtie de Guigal en 1980, je la réserve pour ce jour là, bien sûr !!!><

Il y a des bouteilles qu'on oublie très vite. Il y en a d'autres dont on se souvient longtemps.
Pour ma part le Gallet Blanc 2006 fait partie de la deuxième catégorie (en bien)...

toscane écrivait:

---

> J'ai bu avant hier soir un Gallet Blanc 2002, et je
> dirai que nous avons là à faire avec un de ces
> vins "putassiers" qui bien sûr charment tous les
> palais, mais donnent de ce terroir magnifique et
> de ce cépage grandiose une photographie qui ira
> bien dans les magazines de mode, tant le vin
> semble coller à l'humeur du temps.

En fait, ça veut dire quoi un vin de magazine de mode qui colle à l'humeur du temps?

Perso je ne vais pas plus commenter ton CR puisque je n'ai pas goûter 2002 donc motus...mais 2005 et 2006 m'ont laissé de très bons souvenirs, dans un style pas racoleur du tout .

Blackmania : ça veut dire exactement ce que j'ai écrit dans le paragraphe précédent : ce sont des vins dont le caractère principal est la sucrosité. Souvent c'est lié à des vendanges trop mures, parfois à des vins trop chaptalisés (sur des petits millésimes ou quand les vignerons de peur de la météo vendangent trop tôt ?). Parker rêve à ce type de vins la nuit. Des vignerons rêvent à lui. CQFD. Certains connaisseurs font de ce défaut une qualité, et jugent alors le vin "flatteur, plaisant..." certains se posent des questions (présence de 10% de viognier pour adoucir ?).
Je ne dis pas que je détiens la vérité, mais le forum étant là pour échanger et donner un avis personnel, je maintiens que ce type de vins sur ce millésime est trop artificiel. La Côte Rôtie me désole en ceci qu'elle donne beaucoup de vins, de plus en plus dans des grandes cuvées, et à des prix aberrants. J'avais acheté le Gallet Blanc 2002 en Primeur, à un prix très élevé. le vin, est encore plus "élevé" que son prix... C'est ce que j'appelle "fabriqué". Mais je ne doute pas qu'il fasse son effet chez certains. On conclura positivement en disant que ces derniers auront autant raison que moi, tout étant affaire de goût.

Salut,
Gouté ce jour :

CONDRIEU "GRAND VALLON" 2007 VILLARD:

Belle couleur doré, brillante et or !
Le nez discret trahi le millesime dans son style juvenile et frais, les fruits blancs typés abricot et fleurs d'acacia et muguet.
en bouche le style du viognier est prit a contrepied par une fraicheur acidulée qui n'est pas pour me deplaire ! le vin se revele plutot frais qu'hyper aromatique comme le sont (trop?) souvent les condrieus !
une belle bouteille gourmande, au style bourguignon a apprecier sur la fraicheur, a boire !
15.

Condrieu Deponcins 2006 – 24 Décembre 2009

Carafée 2h
Robe jaune paille plutôt pâle, larmes généreuses et grasses.
Le nez est un enchantement : abricot et pèche blanche, muscat, fruits confits, mangue, un peu de violette.
On s’attendrait à se trouver face à un liquoreux, mais le vin est parfaitement sec, très beau touché de bouche, sans note boisée, finissant sur de jolis amers.

Un bien beau vin que je recroiserais avec grand plaisir.