pour 2 x 1/2 verres bus tu veux déjà devenir allocataire....? :
Cela signifie que TOUS les ans, t'es "obligé" d'acheter ce que le domaine te propose d'acheter...et à mon avis, du St Jo tu dois en avoir dans l'alloc pour pouvoir acceder aux autres cuvées.

Bonsoir je ne saurai dire sur les obligations éventuelles, mais pour ce qui me concerne j'ai eu pendant une douzaine d'années des bouteilles d'Hermitage avant d'avoir des St Joseph. Jusqu'à présent, je ne regrette pas d'être "obligé" d'acheter quelques bouteilles et le St Joseph qui m'est proposé depuis le millésime 2005 est l'un des meilleurs dans ceux que je connais et surtout vendu au prix des autres , environ 18 euro.
Bonne soirée.

Je trouve un peu limite la volonté de devenir allocataire en ayant gouté à peine 1/2 verre de blanc et un de rouge...comme le dit Rodolphe, il y a d'autres domaines où il y a du vin à vendre et surement moins chèr.
[size=x-small]Peut-être moins spéculatif aussi.[/size]

Manu

Manu, dans le fond, tu as sans doute raison. Il vaudrait mieux que je tester plusieurs millésimes d'un producteur avant de s'engager à lui acheter du vin chaque année. Cette démarche vise à vérifier la constance de la qualité des vins d'un millésime sur l'autre. Mais je pense qu'il est des vins et des domaines qui ne nécessitent pas ce type de précaution. JL Chave fait incontestablement parti de ceux qui ne suscitent aucune crainte à ce sujet. Cela dit, il ne s'agit que de mon point du vue !

L'appellation Hermitage comme côte rotie a vu ses pris augmenter nettement ces 10 dernières années. Pour ce qui me concerne j'ai un petit faible pour la première citée. Je ne suis pas sûr que Chave propose (encore une fois si achat direct) les vins les plus onéreux de son appellation. Pour ce qui concerne la régularité, celle de Chave me semble métronomique. Je dois goûter jeudi un 2002 millésime plutôt faible dans ce secteur. Je donnerai mon avis.

Bonjour Guillaume,

Tu écrivais: "La sympathique Christelle que j'ai eu au téléphone m'a laissé entrevoir une possibilité l'année prochaine... Bah, on verra bien ! "

La sympathique Cristelle, comme tu dis, nous mene en bateau depuis 4 ans en nous disant que c'est pour l'année prochaine,
et même après une dégustation avec Jean-Louis Chave, ou il nous avait promis du 2006.

Il y a encore moins de Saint-Joseph que d'Hermitage, donc plus difficile à obtenir.

Merci Alain, tu viens de me fermer la porte sur le bout des doigts !
Bah, s'il s'agit d'acheter une bouteille par-ci par-là, tant pis pour le surcoût, surtout si la bouteille en vaut la peine !

Même son de cloche pour moi depuis aussi quelques années... J'ai tenté une dernière fois cette année avec un petit courrier : "wait and see"...
Salutations vineuses,

Christophe

Depuis 2004 je n'avais plus de st joseph que je commandais habituellement avec mes Hermitages, je me suis dit que pour contenter tout le monde, les "vieux" clients qui ont de l'Hermitage etaient restreints en st joseph ces derniers etant attribués à des clients plus récents, et puis en 2007 j'ai revu arriver des st joseph suite probablement à une "defection",
je crois qu'ils ont acquis des nouvelles parcelles mais il ne doit pas y'en avoir beaucoup, a moins qu'une grosse partie partent à l'export pour tout ceux qui veulent boire du Chave (je devrais mettre un smileys...)

Pourquoi vouloir toucher au graal tout de suite alors que d'autres vignerons accessibles ont du vin à vendre, certes probablement inférieur à ceux de JL Chave (que je ne connais pas ). N'est ce pas d'ailleurs une bonne idée de commencer avec les très bons pour ensuite toucher à l'élite (et pas l'inverse ...). Yann Chave, Bernard Faurie, les tourettes de Delas, ... me paraissent être un bonne première étape aux parcellaires de Chapoutier & à JL Chave. Le plaisir sera à mon avis que plus grand avec certaines références déjà connues sur la célèbre colline de Tain.

Je me permets à cet égard de rappeler cette dégustation récente, qui démontre qu'on peut effectivement se faire plaisir avec des vins qui ne sont pas toujours les plus réputés ou les plus chers, même après une garde d'une dizaine d'années.

Luc

La sympathique Cristelle, comme tu dis, nous mène en bateau depuis 4 ans en nous disant que c'est pour l'année prochaine,
et même après une dégustation avec Jean-Louis Chave, ou il nous avait promis du 2006.

Alain
je dois dire que gérer la pénurie n'est pas chose facile. Gérard Chave m'a dit une fois qu'il était humainement difficile de dire systématiquement non, surtout quand on a la sensation (au téléphone) d'avoir affaire à des amateurs. La demande est tellement disproportionnée par rapport à la production que la solution évidente n'existe pas. Un peu de compréhension pour Christelle:)

Gérard et Jean-Louis Chave Hermitage Blanc 2002
Ma première expérience avec ce Domaine.
Merci de tout coeur au caviste qui, ému par la solitude du homard qui se morfondait depuis le matin dans mon réfrigérateur, a accepté de s'en séparer.
Quelle claque !
Ce vin est l'un des plus beaux vins blancs que j'aie jamais bus, et vraiment fait pour la table.
Dès le nez, on est saisi par la puissance du vin, la ruche, les fruits exotiques, les amandes.
Il s'empare du palais, sature les papilles.
Quelle longueur !

Je comprend mieux maintenant la passion de Thierry pour le Rhône.
Il y a là des merveilles que je connais trop mal.

Jean-Paul

""Par ailleurs, merci à Jean-Paul pour son CR qui ne fait que confirmer mes 1ers sentiments sur les blancs du domaine.""

Et ce n'est qu'un 2002 , un vin qui dévoile bien ses qualités ....mais n'atteindra certainement pas le 2001 ( mais pour ce dernier , il faudra être patient ) .

J'ai la nostalgie des 85 que nous dégustions chez Uginet à Alberville ..j'aimerais remettre la main sur une bouteille de ce 85 en blanc . Pour le rouge 85 , je réserve mes dernières bouteilles au fiston .

Jean Paul ...je sais maintenant ce que nous dégusterons pour ta prochaine visite dans la région ....j'ai eu du " nez " de ne pas boire trop vite les blancs du domaine .

Bu au restaurant Jardin des Saveurs à Saint-Paul-Trois-Chateaux

Hermitage blanc 2001, une splendeur, un vin riche et complet qui s'exprimait parfaitement, beau volume en bouche, une belle palette d'arômes, superbe longueur, idéal à l'apéritif suivi d'un compressé de lapereau au foie gras puis asperges vertes, morilles et vieux parmesan avec un succulent sabayon au savagnin.

Hermitage rouge 2001, 1 heure de carafe, la première fois que je détecte le côté anchoix dans un vin. J'avais déjà lu que certains intervenants trouvent et apprécient cet arôme qui était inconnu pour moi. Un vin assez costaud en attaque qui aurait besoin de vieillir encore mais c'était le plus ancien millésime de la carte.
J'y trouve aussi une jolie acidité qui rafraichit la bouche en finale. On sent que c'est grand et que ce le sera encore plus. Fonctionne plutôt bien avec un pigeonneau, la cuisse grillée, le filet bien rosé et une puissante sauce à base des carcasses. Un peu trop puissant pour le risotto crémeux avec de petits légumes croquants servi en accompagnement.

Didier

Hermitage blanc 2001, une splendeur, un vin riche et complet qui s'exprimait parfaitement, beau volume en bouche, une belle palette d'arômes, superbe longueur, idéal à l'apéritif

Bonjour Didier,
C'est marrant mais je n'ai, personnellement, jamais trouvé que les Hermitages blancs étaient des vins d'apéritif, mais au contraire des vins de gastronomie.
Bon dimanche,
Gilles

Gilles, faut pas couper la phrase au milieu.
Nous avons bu trois bouteilles à trois. On s'est donc passé de bouteille idéale à l'apéritif pour commencer directement avec l'Hermitage qui a aussi accompagné le compressé de lapin/foie gras et le plat d'asperges.
Ensuite Meursault-Perrières 2004 de Coche-Dury pour terminer les asperges et suivre avec des noix de Saint-Jacques. Et à la fin le Chave rouge sur le pigeonneau.
Je peux assurer qu'il était préférable de commencer avec le Chave, plutôt qu'avec le Coche-Dury.

Didier

Didier,
Aucune critique de ma part, chacun fait bien évidemment ce qu'il veut. Juste un étonnement, c'est tout. Maintenant, qu'un Perrières de Coche soit également un vin de gastronomie, qui pourrait en douter ?
Cdt,
Gilles

Je confirme qu'il est préférable de pas couper une phrase au mileu quand on cite.
Mes explications supplémentaires avait juste pour but de mieux faire comprendre le choix de commencer avec l'Hermitage blanc de Chave dont la rondeur et l'expressivité, dans ce contexte, convenait bien pour commencer un repas que nous voulions festif et inoubliable.
Ce qui fut le cas.

Didier

Aucune volonté de trahir ta pensée. Simplement un peu d'incompréhension.

Car dans ton 1er message, tu écris (phrase complète) :
Hermitage blanc 2001, une splendeur, un vin riche et complet qui s'exprimait parfaitement, beau volume en bouche, une belle palette d'arômes, superbe longueur, idéal à l'apéritif suivi d'un compressé de lapereau au foie gras puis asperges vertes, morilles et vieux parmesan avec un succulent sabayon au savagnin.

Et dans le deuxième, ceci :
On s'est donc passé de bouteille idéale à l'apéritif pour commencer directement avec l'Hermitage qui a aussi accompagné le compressé de lapin/foie gras et le plat d'asperges.

Donc, juste un problème de mots.
L'essentiel est de toute façon que vous ayez passé un bon moment.
Gilles

Je peux assurer qu'il était préférable de commencer avec le Chave, plutôt qu'avec le Coche-Dury

C'est marrant mais dans l'absolu je ferais le contraire. Mais je n'ai pas bu le chave blanc 01 ni le perriere 04, donc je n'y mettrais pas ma main à couper.

Le Chave s'exprimait de suite, le Coche-Dury en première attaque servi à 11/12 degrés était un peu bloqué. Après 15/20 minutes de carafe à température ambiante le vin se présente tout à fait différemment. Il s'ouvre et parle plus même si la tension du style maison reste la caractéristique principale. Trop jeune sans doute mais il est difficile de résister quand l'occasion d'en boire se présente sans trop payer.
Comme il en restait, la carafe a été remise dans un seau avec un peu de glace pendant que nous dégustions le pigeon. Nous voulions le terminer sur le fromage mais pendant ce temps d'attente il s'était refermé, ce qui me laisse penser que la température a joué un rôle important ce jour là.

Didier

Je dirais donc à Gilles T:

idéal à l'apéritif suivi d'un compressé de lapereau au foie gras puis asperges vertes, morilles et vieux parmesan avec un succulent sabayon au savagnin.

L'idéal s'appliquant donc à la phrase complète et sa succession de plat et non pas uniquement pour l'apéritif.

J'espère avoir pu mieux me faire comprendre que dans mon intervention initiale, et je remercie Gilles de m'avoir donné l'occasion de préciser ma pensée.

Didier

Extrait de Crs de la session PACA à la Villa Madie:

Hermitage blanc 1995, Chave ***(*)

Sylvain:
Ce vin confirme une fois de plus le superbe potentiel de garde des blancs de Chave. La bouche de ce vin est vraiment très belle, avec beaucoup de matière et de finesse, et une finale très longue et superbe. J’ai bien aime ce vin, dommage qu’il y ait une pointe chaleureuse en milieu de bouche.

Quentin:
Le nez est explosif, on est sur le pain grillé, c'est un peu torréfié, on a de la truffe blanche, envoutant.
En bouche le vin est harmonieux, on est sur la pain grillé, la truffe blanche, c'est gras, complexe est très long, il manque peut être un poil d'acidité pour être inoubliable.
L'exemple de ce que doit être un grand hermitage blanc et pour moi ça se rapproche d'un hermitage La chapelle blanc 1952 de Jaboulet qui est le top du top.
TBien

Manu:
Aïe…je plonge le nez dans le verre…c’est floral. La bouche est grasse, mais pour moi c’est plat , chaud et alcooleux.
Quand je dis que je n’aime pas le style Chave, ça se confirme…
MOYEN

Arnaud:
Nez qui explose sur la truffe blanche, puis des arômes citronnées. C'est très « distingué » et on pense vite à un grand hermitage..
Bouche: Doté d'un coté glycériné énorme, le vin est pourtant d'une tension incroyable, la complexité est là et …. j'adore ! Très bien + Manque un peu de longueur pour être un très grand vin..

SAINT JOSEPH 2006

Première rencontre pour moi d'un vin de ce Domaine.
Bouteille bue au restaurant.

La robe est trés sombre, sans trace d'évolution.
Nez avec beaucoup de finesse. Une explosion de fruits noirs, mûre, cassis avec des nôtes réglissées et de cuir;
La bouche est suave, souple et pleine de fraîcheur, sur une longueur impressionnante.

Pour ma part, le meilleur St Joseph bu à ce jour.

Un vin excellent.

Cordialement.

Philippe.

Bonjour

parfaitement d'accord avec cette description, le 2006 est encore une petite merveille! Il en va fort différemment du 2007 qu'il faut impérativement oublier en cave. Il est tout simplement fermé.
Bonne journée.

Merci Herbey pour cette précision sur le 2007 car j'en ai en cave et je comptais en ouvrir une prochainement. Je vais donc attendre. Mais à votre avis, combien de temps faut-il l'attendre ?

J'ai vraiment regretté d'en avoir ouvert une le mois dernier, même si la fin de la bouteille était plus intéressante... Rien à voir avec 2006 !

Quelques années ou une carafe ?

Bonsoir
personnellement je préfère les attendre sagement et boire autre chose:) Quid des St Joseph de Gonon, il me reste 6 bouteilles en 2007, la dernière goûtée en fin d'année dernière était excellente?

R

Je sais, la curiosité est un vilain défaut...