moi j'aime les deux Thierry. après par goût je préfère les rouges mais j’avoue qu'en jeunesse ils sont un peu fermes.

Laurent ou Thierry, vous me conseilleriez de les laisser dormir combien de temps mes Gonon 2010 rouge ? Même question pour mes deux quilles de St Joseph 2010 de J.L. Chave que j'ai payé 42 Euros tout de même.

Eric

Bonjour Éric,

Je ne suis ni Laurent ni Thierry, mais j'ai goûté le 2010 de Jean-Louis Chave et je lui donnerais encore 2 ou 3 ans pour perdre le côté vert de la vendanges entière.

Il sera à mon sens plus rapidement accessible que le 2009 dont j'ai trouvé les tanins "saillants", et ce 2010 me semble très apte à vieillir.

Stéphane

Merci pour cette reponse Stephane.

Eric,

J'ai goûté l'an dernier Gonon rouge 2010.
A mon avis, il ne faut pas y toucher avant au moins 5 ans.

pas mieux

Merci a tous, pour vos réponses...

Eric

Bu lors de belles vacances.

Domaine Jean Louis Chave, Saint-Joseph, 2008



Enzo
Nez pur, juteux, poivré, sur la framboise, la pêche rôtie. C’est bien mûr.
La bouche est gourmande, pleine de fruit et de jolis tannins qui serrent encore légèrement. C’est très pur, encore assez poivré sur la finale mais de belle persistance. Très bon.
Très Bien.

Oliv
Robe grenat sombre, très jeune.
Nez très puissant, presque perturbant par des senteurs de pierres chaudes qu'on aurait frappées, de poivre, d'épices qui étouffent un peu un fruit en retrait mais superbement présent lorsque l'on s'y réfère (fruits noirs, pêche).
La bouche est juteuse, hyper énergique par un volume concentré bien vivifié par une grande acidité. Les goûts sont nettement réglissés, poivrés, d'une grande complexité.
La finale est presque brutale d'énergie, sur une nette présence tannique et un côté foufou qui doit prendre de la cohérence.
Très beau vin mais à attendre pour qu'il s'apaise et gagne en équilibre.

J'ouvre ce soir une bouteille de Saint-Joseph 2006 de Jean-Louis Chave.
Au nez, c'est un bouquet de flaveurs fruitées, épicées avec, en ligne de fond, des nuances florales, qui explose littéralement dès l'ouverture. On sent un grand vin qui a sans doute de belles choses à raconter. Pas de carafage mais une ouverture deux heures à l'avance.
L'attaque en bouche est d'une grande précision, on sent les parfums de fruits noirs et d'épices chamarrer le palais tout en le caressant avec finesse et volupté. La finale, légèrement mentholée, apporte de la fraîcheur et de la longueur. Quand la syrah est travaillée avec une telle précision d'orfèvre, on ressent vraiment l'impression que ce jus fermenté et sublime renferme un secret des mille et une nuits qui est peut-être tout simplement celui du bonheur simple de boire un grand vin à l'aube de sa jeunesse. Le potentiel est là et ne demande qu'à s'épanouir encore plus dans les années à venir. C'est beau et pudique comme un chef d'oeuvre à l'âge d'enfance. Moins solaire, moins puissamment expressif que le 2005, ce 2006 joue sa partition dans la douceur ouatée d'une séductivité retenue et discrète. Très bien +/Excellent.

Oenophiliquement vôtre,
Damien D-M.

Gérard et Jean-Louis Chave, Hermitage, 2007

Voilà, pour ma première rencontre avec le domaine. Dans ma Lorraine natale, on dit "se péter la tchave" pour figurer la fuite. Je n'ai pas avec cette bouteille retrouver ce petit goût de "reviens-y". C'est donc clairement de circonstance avec cette bouteille même si évidemment on pourrait ici évoquer l'infanticide.
Revenons à la dégustation de mon premier Hermitage de chez Chave. Je précise d'emblée à tous ceux qui vont m'accuser de boire cette bouteille à peine débouchée et sans préparation, que c'est dans le cadre d'une dégustation à l'aveugle et que sa présence n'est pas de mon fait.
Le nez est relativement discret, voire silencieux dans un premier temps. L'entame de bouche est marquée par l'alcool, c'est assez chaleureux et les tanins sont durs. On devine la Syrah qui manque un peu de fraîcheur mais avec une belle densité. Ici peu d'épices et pas de violette, l'aromatique est atone. La finale est réduite et souffre de la comparaison du Côte Rôtie 2006 de chez Jamet bu juste précédemment. La finale est puissante mais encore une fois sur la reserve. Ma proposition à l'aveugle était celle d'un St Jo de chez Gonon 2010 que j'avais également goûté trop jeune (il est d'ailleurs amusant que cette bouteille soit également évoquée en comparaison sur ce fil) et quelle surprise à la découverte de l'étiquette! En conclusion voici en substance une syrah bien peu révélatrice de sa noblesse qui devra à mon avis attendre encore longtemps avant d'exprimer pour de bon sa véritable nature.

Paul

Un vin bu lors d'une très chouette soirée

Domaine Jean Louis Chave, Saint Joseph, 2007



Flo
Un de ces nez qui vous monopolisent les narines pendant de très longues minutes… La syrah dans toute sa classe ! C’est mûr, plein de fruit, un peu floral, un peu épicé…
La bouche n’est pas en reste, elle est d’une évidence et d’une gourmandise sans faille. Fraicheur, tanins très fins…
Superbe !
Très bien ++

Oliv
Robe sombre et encore très jeune.
Nez aussi précis que complexe, sur des notes incroyablement nettes de fruits noirs, de poivre et de fumée.
La bouche est géniale de tonus, sur un jus puissant parfaitement contrebalancé par une acidité idéale qui lui donne un énergie incroyable.
Les gouts sont absolument brillants de pureté, sur les fruits noirs, le café, l'encens.
La finale est longue, aux tanins présents mais sans une once de brutalité et d'une fraicheur assez irrésistible.
Un vin absolument somptueux, l'un des plus beaux croisés cette année !
Magnifique !

Superbe !
Très bien ++

Un vin absolument somptueux, l'un des plus beaux croisés cette année !
Magnifique !

Le paradoxe de ce magnifique Saint Joseph est qu'il en circule moins d'exemplaires que de l'Hermitage du domaine.
Au vu des investissements réalisés ces dernières années par le domaine, il y a lieu d'espérer que ce "simple Saint Jo" concurrence des syrah d'appellations plus huppées à l'aveugle.

Stéphane

Sur les 2007, c'est clairement le cas pour moi.. C'est largement au niveau de certaines Cote Rotie ou Hermitage..

Arnaud

pas étonnant que cela le soit, les terroirs sont au niveau et comme le vigneron excelle...

Domaine Jean-Louis Chave, Hermitage rouge, 2007

Quelle grâce, quel beau fruité, quelle élégance !
C'est un vin de charme et de plaisir qui emplit bien la bouche et offre un équilibre rare.
Je ne sais pas ce qu'il donnera plus tard, mais aujourd'hui, c'est un vrai régal grâce à ce fruit si élégant.

Bonjour,
J’aimerais partager mon ressenti au sujet des vins rouges du domaine JL Chave (Hermitage et Saint-Joseph).
Après en avoir dégusté plusieurs sur les millésimes 1997, 2000, 2001, 2002, 2004, 2005 et 2008, une caractéristique commune me frappe, à savoir leur taux d’acidité élevé, même dans des millésimes jugés plutôt « solaires » comme 1997, 2000 ou 2005. Certes, cela contribue à leur « verticalité » et leur longueur (parfois même interminable !), mais cela en fait plus des vins de repas que de dégustation.
Alors, serait-ce dû aux terroirs ? A la sélection des pieds de vigne ? A la façon de conduire les vignes ? Au choix du moment des vendanges ? A la vinification ? Autre explication ?
Merci de partager votre expérience sur le sujet…

surement beaucoup de choses à la fois mais une certitude, des raisins cueillis à juste maturité phénolique et provenant de vignes très bien travaillées donc de grande qualité. La syrah est un cépage qui ne manque pas d'acidité lorsqu'il n'est pas récolté trop tard ou cuit.

Et pourtant ses parcelles d'Hermitage sont souvent les dernières à être vendangées, ou au moins parmi les dernières. Je pense qu'il n'y a pas encore eu un coup de sécateur cette année mais ça devrait commencer bientôt...

cela en fait plus des vins de repas que de dégustation : pour lui c'est d'abord fait pour ça, se faire plaisir à table !

Et pourtant ses parcelles d'Hermitage sont souvent les dernières à être vendangées, ou au moins parmi les dernières. Je pense qu'il n'y a pas encore eu un coup de sécateur cette année mais ça devrait commencer bientôt...

complètement jean-louis, certains peuvent récolter "cuit" bien plus tôt. les très bons récoltent très souvent les plus tard.
[size=x-small](je précise que je parle des rouges dans le sud car y a le comité des amateurs de vins pas mûrs qui monte au créneau par mp()[/size]

je ne sais passi Chave fait de la vendange entière, mais apparament, cette méthode de vinif apporte pas mal d'acidité....
Gérard

c'est ecrit au dessus, non pas de VE chez Chave. ça ne vient pas de cela.

Premiers coups de sécateur en blanc ce matin, c'est parti ! Quand d'autres sont déjà arrivés...

Bonjour,

Merci pour vos réponses. Mais si je ne me trompe, Chapoutier récolte également très tard et ses vins sont très différents pourtant, beaucoup plus en "horizontalité" que Chave... Peut-être qu'il y a, dans ses parcellaires, de grosses différences de style? Je n'ai pas assez de recul pour juger, mais Méal devrait être moins acide que Ermite par exemple?

Contrairement à Chapoutier qui sépare ses différentes cuvée d'Hermitage, chez Chave depuis des générations ils achètent différentes parcelles dans l'idée de les assembler afin d'obtenir le vin, non pas le meilleur ou le plus beau, mais celui qui correspond le mieux à l'idée qu'ils ont de l'Hermitage sur le millésime en question. Chaque année l'assemblage est différent et est obtenu après de nombreuses discussions. J'ai eu la chance de gouter les vins avant assemblage sur le millésime 2006. Il est impressionnant de voir à quel point tous les vins sont différents. Ensuite, lorsque l'on rencontre le vigneron, on comprend vite que sa vision de l'Hermitage ne peut pas être autre chose qu'un vin de longueur et de finesse. Je pense donc que ce qui caractérise les hermitages de Chave c'est la vision qu'a la famille Chave de ce terroir.

D'ailleurs depuis le millésime 2010 c'est "L'Hermitage" d'inscrit sur l'étiquette et non "Hermitage"

Depuis 2009 pour être exact.
Cordialement,
Eric

@Nicolas : ils font quoi des jus qui ne vont dans l'assemblage de l'Hermitage ?

Ça part au négoce...

quelles sont les superficies en st joseph et hermitage rouge ?
merci

Bonjour à tous,

bu la semaine dernière lors d'une degustation en double aveugle , un Saint Joseph 2006 du Domaine Jean Louis Chave,.

JB :

Boisé, cerise, champignon, grenadine. Volatile en rétro. Matière étirée et fraîche, ça syrate en finesse. Une belle densité fruitée en son sein mais l’ensemble parait étriqué tout de même.

Cédric :

Une première sensation au nez sur le chocolat, l'orange sanguine.. puis les petites baies semblent vouloir s'extirper de cette ensemble assez fermé à l'élevage luxurieux
La bouche présente une belle concentration mais le tout manque de souplesse en l'état. On sent le fruit et le potentiel mais ce vin semble sur la réserve. A revoir

Moi :

Un nez discret....une bouche "froide", fine, "monacale" construite essentiellement sur la longueur avec certes une très grosse densité de matière, une très grande longueur...mais comme dit à la page précédent c'est tellement peu causant que çà en devient chiant même si on sent le potentiel....mais perso le potentiel çà me fait une belle jambe !!