Pour rebondir avec un Hermitage 2000 de Bernard Faurie irrémédiablement bouchonné, j'ouvre cette Côte-Rôtie Côte Blonde 2000 de René Rostaing
Robe : grenat avec des reflets chocolat, très fin. Beaucoup de dépot au fonds du verre.
Nez : vinaigre de framboise, fleurs (iris, pivoine), puis chocolat, café, viande fraîche; pas très intense mais complexe.
Bouche : attaque douce, ample, moyennement concentrée en apparence avec des arômes de framboise, café, fleurs, presque mentholés; tannins très fins, imperceptibles mais qui prolongent délicatement la finale . Rétro sur la framboise et le café, classe.
Conclusion : Très bien++ Vin dont le corps ne paye pas de mine a priori mais je lui trouve davantage de complexité aromatique qu'il y a 2 mois lors de la verticale de Côte-Blonde, avec des arômes de café d'une part et floraux d'autre part que je n'avais pas su identifier. Le dépot au fond du verre est impressionnant par rapport à la fausse apparence d'un vin de demi-corps... Très beau vin, à l'aromatique vraiment charmante, ma dernière bouteille du premier millésime que j'ai acheté au domaine.
David Chapot.

Domaine Rostaing, Côte-Rotie Côte Blonde 2006

Ouvert 2h avant sans prélèvement. Le bouchon est nickel et juste imbibé sur la surface de contact.
La robe fait un peu son âge en montrant quelques légers signes d’évolution.

Un premier nez bien sanguinolent et viandard, l’aération dévoile une très belle complexité mais tout en modestie.
La bouche est toute en finesse. Puissance et volume modéré sur une matière fondue. Une acidité modérée prend le dessus. L’aromatique est plus basique sur la griotte, cendres froides, bois acajou. Longueur correcte. Retro épicé et sur les fruits rouges à l’eau de vie. Au fil des gorgée, à la longue, on ressent la classe du vin qui reste dans la bouche presque éternel.


Très bien, dans un style bourguignon.

   

 

Bu ce soir une 1/2bt de Côte-Rôtie Ampodium 2018 de Pierre Rostaing :
Robe : grenat sombre, dense, très fort dépot dans le verre.
Nez : crême de cassis, violette, une pointe de lard, compact, assez réservé.
Bouche : attaque douce/enrobante dans un premier temps avant que la masse tannique apparaisse, resssere et rafraîchisse la bouche. Rétrolfaction sur la violette essentiellement, les tannins prolongent la finale.
Conclusion : Très bien. Ce millésime n'est pas mon préféré en Côte-Rôtie où je trouve que les vins sont parfois un peu lourds et manquent de relief, mais celui-ci s'en tire bien et garde des arômes classiques/frais de violette malgré sa puissance qui n'est pas classique.
David Chapot.

 Domaine Rostaing - Côte-Rôtie la Landonne 2009

Robe pourpre violine, sombre, peu d'évolution.
Un nez plutôt empyreumatique que fruité avec des notes lardées, fumée de viande, sanguin, poivré, épicé avec de la réglisse, des fruits noirs, mûre et myrtille.
La bouche est fraîche pour le millésime, équilibrée, charnue avec une belle matière et des tanins totalement fondus.
On retrouve la réglisse assez présente, des fruits noirs mûrs, une touche de café noir amer, très belle longueur.
Un vin encore jeune et assez gourmand ce qui est plutôt inhabituel chez René Rostaing.

Note : 16,5/20. Garde : à revoir dans 2 à 4 ans.