Vincent est le Chuck Norris de la viticulture, c'est lui qui met la pression sur le mildiou !

la messe n'est pas dite pour Rayas 2018

"Il n’y aura peut-être pas de Rayas en 2018.
Emmanuel Reynaud a fait en sorte de stimuler le feuillage pour que la vigne emmagasine de l’énergie pour les années suivantes et qu’elle lui livre peut être des grappillons cette année…avec le maigre espoir de faire une petite récolte…peut-être début novembre…"
www.vinplaisir.fr/su...

L'année derniere cette technique avait bien marché.

De toutes facons, au mieux on en verra la couleur dans 10 a 13 ans ...cela laisse le temps de se preparer.

Bonjour à tous,

Bu hier au Restaurant (La Bonne Etape à Chateau-Arnoux, 1*) un Rayas, Châteauneuf-du-Pape rouge 1989, en demi bouteille sur une Poitrine de pigeon tiède au poivre szechuan et aux échalotes de Simiane.

Quelques mots sur le format original, qui d'après les dires du propriétaire du lieu était embouteillé dans ce format uniquement pour cette institution provençale.

Le niveau est légèrement bas, des traces de coulures sont présentes, on tente le coup quand même, banzai

La robe est sombre, presque noire, disque tuilé.

Le nez est expressif, puissant, sur le pruneau, la datte, la cerise à l'alcool, le chocolat, pointe balsamique, des arômes un peu brulés (côté marron chaud). Un nez étonnamment mur et "sombre" quand on connait le style des 20 dernières années. C'est un peu monolithique, clairement évolué, un poil fatigué peut-être car cela fait presque VDN. Étonnamment par contre l'air va lui apporter de la jeunesse redonnant au nez une forme d'éclat (quittant ce côté "sombre" et brulé) pour aller sur le fruit à noyau compoté.

La bouche est par contre loin d'être affaissée, le vin est large, très enrobé et encore dense, possédant encore une structure tannique bien que très "poudrée", une bouche portée, comme souvent chez Rayas, par la sensation alcoolique mais sans "brulure" grâce à un équilibre magistrale trouvé on ne sait où (on sent pas d'acidité même si elle doit bien être quelque part) et çà finit assez long sur les cerises "mon chérie" et des arômes de cacao amer.

Alors çà manque de fruit, c'est vraiment "noir" comme vin (on est loin de la fraise des bois et de la rose) mais cela fonctionne et le plaisir est là, nonobstant la chance de pouvoir toucher à une telle bouteille sur le plat de pigeon magnifique.

Une très belle expérience donc.

Bonjour à tous,
J’ai envie d’acheter des vins de Reynaud pour découvrir ce chateau mythique.
Pouvez vous me dire quelle est l’apogée ‘environ’ bien sur, pour les Rayas, Pignan et fonsalette ?
Merci,

Si découvrir signifie "boire dans pas longtemps", alors il est probable que les vins que tu trouves à la vente ne soient pas à leur apogée, mais devraient tous te permettre de te faire une idée tant que tu vises un millésime antérieur à 2005. Plus jeune il y a certaines cuvées qui goûtent bien mais, ça reste jeune. Je vote pour un Fonsalette 2001 !

Alain

Découvrir le domaine en buvant La Pialade me semble une bonne solution tant cette cuvée est souvent aboutie.
Cela permettra en plus d'attendre l'apogée des Rayas et consorts.

Gilles

Merci Alain, donc Rayas il faut le faire vieillir genre 20 ans avant de le deguster

Gilt, un millesime à conseiller pour Pialade ?

2008 sans hesiter !

Je confirme la qualité du millésime 2008.
Pour Rayas 20 à 30 ans .

Gilles

Je suis sûr que Rayas est un vin de garde mais heureusement qu'il peut se boire avant ses 20 ans, autrement peu de gens en auraient goûté. Ça fait un moment que le 2000 se boit bien et je ne parle pas du 2002 et j'en passe. Une première approche peut même être le domaine des tours (plus facile à trouver), autrement voir directement avec le domaine pour une triplette qui normalement est prête à boire.

Sauf erreur la triplette actuelle concerne le millésime 2007.
D’après E.Reynaud, si ça peut commencer à se goûter, l’apogée se situe entre 20 ans et ... l’éternité !
J’exagère à peine.

Gérard

Gerard58 écrit: Sauf erreur la triplette actuelle concerne le millésime 2007.
D’après E.Reynaud, si ça peut commencer à se goûter, l’apogée se situe entre 20 ans et ... l’éternité !
J’exagère à peine.

Gérard

Hum... j'attends un Rayas (ou assimilé) qui me convainque vraiment de ça. Pour le moment, j'en ai goûté de bons, voire très bon (un Pignan 2001) qui me ferait dire que 10-20 ans est un bel horizon... mais j'ai aussi remarqué une indiscutable variabilité. Une autre Pignan 2001 était passable, Fonsalette 1999 dépourvue d'intérêt, Rayas/Pignan 2004 pas taillés pour rester encore un demi siècle en cave (en tout cas sur les bouteilles bues, c'était un bon vin sans pour autant laisser présager un truc fantastique). Rayas 1998 était indigent, ou disons, quelconque...

Pour moi, c'est vraiment un domaine que je place dans la bonne moyenne. Je le place dans la moyenne et pas dans le top car j'ai trop de variation sur les dégustations pour le mettre plus haut et d'un rqp assez médiocre sauf sur certains vins donnés (Pialade/VDP si on peut l'avoir à moins de 10€). Pour être précis, si je fais abstraction du prix, qui le place dans les produits de luxe et donc influence le jugement, je dirais qu'il fait à peine partie des domaines que j'apprécie le plus dans la région (en tout cas sur Rayas/Pignan/Fonsalette) et si j'intègre le prix, il ne rentre pas dans mes priorités d'achat. En tout cas, rien qui justifie à mon sens, par ses qualités propres, son statut icônique.

Par contre, c'est pour le moment un bon placement et ça fait toujours son petit effet sur table.

NB : je tiens à le signaler pour les nouveaux venus qui se tortureraient à l'idée de ne pouvoir goûter à ce graal. C'est dans mon expérience personnelle très "underwhelming". Mais je n'exclue pas manque de chance, après tout, j'en ai goûté très peu comparés à certains dégustateurs du forum.

l’éternité n'a pas grand intérêt mais clairement j'attendrai encore un 07 pendant 10 ans, mais tout Chateauneuf bien constitué de millésime classique est fait pour être bu entre 10 et 40 ans d'âge, rayas comme les autres, pas plus, pas moins.
rayas 78 comme le 90 bus en 2012 étaient encore ultra jeunes (mais millésimes d'exception), le 85 bu cet été était sur son plateau de maturité sans urgence à le boire. tous les autres avaient entre 10 et 20 ans d'âge, aucun ne pressentait de signes de déclin mais tous n’étaient pas au niveau attendu, surtout entre 1998 et 2004 où la variabilité est conséquente.

enzo daviolo écrit: l’éternité n'a pas grand intérêt mis clairement j'attendrai encore un 07 pendant 10 ans, mais tout Chateauneuf bien constitué de millésime classique est fait pour être bu entre 10 et 40 ans d'âge, rayas comme les autres, pas plus, pas moins.

J'abonde ! Il me semble que pour la région, ce plateau de dégustation n'a rien d'inattendu. NB : Pignan 2004 ne faisait pas moins jeune que La Gardine 2004, bus en parallèle il y a quelques mois.

l’apogée se situe entre 20 ans et ... l’éternité !

Ne pas confondre immortel et éternel...
L'éternité, c'est hors du temps, sans commencement ni fin.

jlj
apprenti philosophe (toujours rien compris...)

Les gôuts et les couleurs ne se discutent pas mais je préfère les Rayas âgés.

Pour information et pour découvrir le domaine, le Pignan 2008 se goûte vraiment très bien actuellement.

Gilles

pignan 08 était déjà génial tout jeune, pas de raison que ça se dégrade pour un bon moment.

Tout à fait d'accord!

Gilles

Château Rayas, Châteauneuf-du-Pape (Blanc), 2006

Bue lors d'une soirée animée!!!

Nico: Le nez a presque des similitudes avec le précédent, tellement c'est quasi terpénique mais c'est un peu plus classe bien que moins expressif et complexe.
La bouche est par contre beaucoup moins dense et verticale que la précédente avec de la rondeur, une matière très caressante presque vaporeuse malgré l'enrobage. Ca semble manquer de "Peps" (faut dire après le machin d'avant même le peps fait vin aurait manquait de peps ) mais c'est assez délicat et féminin comme style finalement (ma femme a plus aimé que le Pichler par ex) et l'équilibre est d'école pour un vin qui ne cache pas son caractère sudiste. Demanderait par contre quelque chose d'un peu plus "aristo" en plat genre risotto aux truffes mais une belle expérience mais sans transcendance surtout au prix où certains les payent.

Frisette: La robe est jaune claire. On a un nez d'agrumes, de citron vert. La bouche est grasse, ronde, avec une pointe réglissée. On retrouve également un fond chlorophylle et des plantes médicinales, des marqueurs d'élevage (la réglisse, de la vanille rhum/raisin) et un fond floral sur la violette. Les amers sont également un peu puissants. Il est plus long que le précédent, mais également un peu plus lourd, avec un équilibre très précaire lui aussi sur les amers. Une sorte de "minimoi" de Pichler. Il me fait imaginer un gros cube, un pilier bien posé sur ces appuis. Cet ensemble me fait évoquer un vin sudiste, peut être Simone. C'est Bien à Très Bien (15,5/20), mais bien moins goûté que le Fonsalette 2006 . Autant les rouges me satisfont largement, autant pour l'instant, je ne me battrai pas pour rentrer des blancs de Reynaud.

Pignan – Châteauneuf-du-Pape – 2006

Bue lors d'une dégustation éclectique relatée ICI

Bouteille ouverte et à peine épaulée une demi-journée à l’avance puis carafée une bonne heure avant service.

Paul
Nez expressif sur la fraise écrasée, légèrement confiturée, l’orange amère, la figue, une petite note un peu « cuite » et les épices. Le nom de Reynaud est rapidement cité.
En bouche, on a des fruits cuits et des épices, mais aussi et peut-être surtout beaucoup d’alcool ! Un vin qui m’a semblé déséquilibré, comme si la matière relativement légère et les tanins peu présents ne parvenaient pas à absorber la charge alcoolique ; cela fatigue vite le palais et n’invite pas à se resservir.
Très Bien pour le nez / Assez Bien + pour la bouche.

Florian
La robe est grenat, légèrement turbide.
On a un nez magnifique de complexité, très parfumé. On retrouve la myrtille, du fumé, du floral, des épices, de l'orange, de la rose, de la menthe poivrée...une décoction de plantes infusées!!! Ce nez trahit déjà le géniteur de ce vin, on est bien dans la galaxie Reynaud.
La bouche est dense, florale et épicée, avec un soupçon de gaz, qui apporte heureusement un peu de fraîcheur. L'équilibre en bouche est basé sur une puissance alcoolique assez conséquente. L'ensemble fait riche, un peu désordonné, pas en place. C'est moyennement long, et bousculé par des amers un peu imposants.
Bien à Très Bien (15,5/20), mais limite too much pour l'instant, à attendre.
J'étais sur le Vacqueyras en château des Tours, sur 2007. Un peu surpris de voir Pignan 2006, alors que sur ce millésime, Rayas et Fonsalette étaient bien plus avenants et déjà largement buvables.
L'accord est également bon, peut être même encore un peu supérieur qu'avec le vin précédent, avec la terrine. Le gras de la terrine rééquilibre un peu le vin.

Jean-Loup
La robe assez claire n’est pas encore évoluée.
Le nez magnifique est d’une grande précision, à la fois fruité (fraise et orange) et floral (rose).
La bouche se montre très puissante, trop chaleureuse et capiteuse, presque brûlante. Une légère amertume en finale tente de rafraichir le palais mais n’y parvient pas vraiment.
Elle réussit l’exploit incompréhensible d’être bien plus chaleureuse et lourde que celle du 2009 bu en mars et du 2005 bu il y a un an ! Vous avez dit : 2005 et 2009 chauds et 2006 frais ?????
Bien ++ (grâce au nez…)
La même terrine de pintade aux cèpes l’affine et le calme un peu, pour un accord (3,5 / 5) qui cette fois s’obtient à l’issue d’un match musclé.

Henri
D’entrée la couleur me fait penser «Reynaud», ce qui sera très rapidement confirmé par le nez. Fraises écrasées, orange sanguine et figue me sautent au nez. Rapidement, le nom Reynaud circule entre nous.
La bouche confirmera la touche de ce vigneron mais l’alcool très, voire trop, présente et un manque certain de matière, gâcheront pour moi le plaisir. Pas emballé sur ce vin et encore déçu à la découverte de l’étiquette.

Eric
La robe du second vin est légèrement plus claire que le précédent.
Le nez est tout simplement magnifique : fruits rouges confits, écorce d'orange, fourrure, encens, épices. Pour tout le monde, c'est signé Reynaud.
La bouche est ample et soyeuse, enveloppante, mais rapidement l'alcool prend le dessus et vous réchauffe un peu trop le palais. C'est encore pire en finale, lui donnant un côté lourdaud. Insupportable.
Avec la terrine, l'alcool passe un peu mieux, mais c'est tout de même pas la joie...

Didier
Robe plus claire et plus rose que le précédent.
Le nez assez somptueux bien que puissant ne laisse que peu de doutes sur l’origine. Fraise, orange sanguine, c’est très Reynaldien. Reste plus qu’à trouver la cuvée et le millésime.
L’aération développe la puissance du nez qui en devient entêtant. Presque trop parfumé.
La bouche semble dissociée entre une puissance aromatique énorme et une matière qui ne suit pas. Le tout étant assez écrasé par une sensation de chaleur alcooleuse.
Le final est marqué par les amers imposants qui accentuent le déséquilibre.
Au vu du pédigrée du bestiau c’est décevant.
Le trop de parfums de ce vin ne convient pas vraiment à la terrine.

Vivien
La robe est grenat assez soutenue.
Le nez est très puissant, sanguin, orange amère, fraise écrasée, rose, poivre, avec un léger fumé et même une fine note lardée derrière tout ça. C’est très complexe.
La bouche est de très grande puissance, très forte en alcool, avec une matière colossale (je souffre !!!). Voici un vin de très haute maturité, avec des épices très présentes. Voici un vin sanguin, presque hémoglobine, avec une grosse allonge très épicée, des notes d’orange sanguine. C’est bon en mangeant, mais ça fatigue drôlement, pas plus d’un verre pour moi !!!
Bien seul, surtout grâce au nez et Bien ++ avec le plat.

Jean-Loup

Qu'est-ce que c'est que Pignan ?
Une cuvée de Rayas, ou un autre domaine de Reynaud ?
J'avoue ne pas connaître, c'est la première fois que je vois cette étiquette.

C'est une cuvée de Château Rayas, qu'il ne faut pas confondre avec Château Pignan.
Les autres domaines d'Emmanuel Reynaud sont Fonsalette et Château des Tours.

Jean-Loup

Ily a pialade aussi et le domaine des tours

Pour être un peu plus explicite, E. Reynaud possède deux domaines distincts dans le Vaucluse:
1) Château des Tours à Sarrians, qui commercialise les vins suivants:
- Château des Tours (CDR rouge et blanc)
- Domaine des Tours (VDP Vaucluse rouge et blanc)
- Parisy (Vin de table rosé)
- Vacqueyras
2) Château Rayas à Châteauneuf du Pape, qui commercialise les vins suivants de façon plus confidentielle:
- Château Rayas ( CNP rouge et blanc)
- Pignan (CNP rouge)
- Château Fonsalette (CDR)
- La Pialade (CDR rouge)
Alexis

Ta réponse est plus précise que la mienne, Alexis, mais le site du (des) domaine(s) l'est encore un peu plus.
Il annonce trois domaines :
- Château Rayas
- Château de Fonsalette
- Château des Tours

et deux lieux de vinification avec indication de ce qui y est vinifié :
- Château Rayas : Château Rayas, Pignan, Château de Fonsalette, Pialade
- Château des Tours : Château des Tours, Domaine des Tours, Parisy

Le Vacqueyras n'est pas mentionné mais dépend effectivement du Château des Tours.

Jean-Loup

bouteilles bues au restaurant (6p)

Pignan 2006
Nez chaleureux, confituré avec une touche animale. Bouche très puissante, avec du volume, sensation terrienne voire ferrugineuse. En bouche, tannins fondus. Le fruit est confituré. Sensation chaleureuse et alcooleuse en finale qui s'amplifie au fur et à mesure que le vin s'ouvre. Pas vraiment mon truc, ca manque d'élégance, trop massif et monolithique au niveau aromatique.
Moyen

Château Rayas 2005
Nez plus fin que Pignan, belle aromatique au nez, écorce d'orange, fruits noirs, épices orientales. En bouche, les tanins sont très fins, le vin déroule une jolie trame mais la finale est un peu courte et manque de relance. Je suis également dérangé par un côté trop confituré et une légère touche de réduction qui même après 1h dans le verre ne partira pas.
J'avoue être resté un peu sur ma faim.
Bien mais pas de quoi s'enflammer.

Il faut dire que Pignan et Rayas sont passés après un Mazis Chambertin 2010 de Harmand Geoffroy qui était sublime donc difficile de passer après.

Bon WE
Max

Ça pèse pas lourd au vu du prix d’ami de ces vins au domaine.

Bon après 2006 c’est clairement pas le millésime du siècle... mais j’en ai heureusement croisés de bons.

Tous ces cr ne sont pas vraiment rassurant sur la nature des ces vins... il y a quand même une furieuse concordance.

bouteilles bues au restaurant (6p)

6p, c'est le nom du restaurant ou le nombre de convives ?

@Eric : c'est le nombre de personnes qui ont bu du vin.
@Hyllos : en tout cas, à titre personnel, je n'ai jamais eu de très grand plaisir/émotion avec les vins du domaine. J'ai du gouter Rayas 5 ou 6 fois (de mémoire 2000, 2005, 2006, 2008), Pignan aussi, Fonsalette 10 fois peut-être et dans le meilleur des cas je me suis dit "oui c'est un bon canon, sympa" mais souvent j'ai été déçu à cause notamment de la sensation chaleureuse trop marquée et un côté animal / réduit tenace. Mais peut-être que je n'ai pas ouvert les vins suffisamment en avance ou que tout simplement mes goûts ne collent pas à ce que produit le domaine.
Max

Question de goût probablement...
Certains n'aiment pas le style, c'est un fait que j'ai pu constater à plusieurs reprises, même sur des bouteilles que je considérais personnellement comme grandes.
Par contre, jamais, et je dis bien jamais, je n'ai constaté de réduction sur les nombreuses bouteilles de Rayas, Pignan ou Fonsalette que j'ai pu boire.
Et je ne suis pas adepte de l'ouverture longtemps à l'avance...


Luc