Bu également 2 fois il me semble, je l'avais trouvé assez puissant, avec un beau fruité et surtout une fraîcheur remarquable pour le millésime.

HERBEY 99 écrit: '' Il y a un style Reynaud, que les amateurs reconnaissent avant même de dire le nom de la cuvée et à l'aveugle sur des vins jeunes bien malin qui saura dire à coup sûr ce que c'est. En revanche je pense que sur un vieillissement prolongé Rayas est encore là, pour Pialade j'ai des gros doutes! Et dernière petite réflexion toute personnelle, à mon goût les millésimes frais sont particulièrement réussis ici avec des vins élégants et même évanescents parfois sublimes ''

En 2015 j ai fait un dégustation avec les 6 cuvees de Reynaud.


www.vinejo.freebb.be...

Ils n étaient pas du même annee, mais quand même c était fort intéressant.

Les vins (séquence de servir)

1 Pialade 2006: een kleine Rayas, minder lengte maar zelfde subtiliteit.
2 Fonsalette 2007: Lijkt een andere CH9, minst typische wijn, zeer kruidig, vol, krachtig, mooi.
3 CDRhone 2010 zoals Olivier zei, meeste tannine, maar o zo mooi.
4 VDP Des Tours 2007 warm, lang, PQ top
5 Rayas 2008 Tja, subtiel en fijn en lang en... Subliem.
6 Pignan 2008 heel licht foutje maar o zo lang en mooi in de mond.

Les vins étaient bu a l aveugle et on a reconnu deux styles differents:
Le Rayas, Pialade et Pignan sur la finesse, Bourgogneske.
Les Des Tours et Fonsalette plus sur la matiere, plus “chaud”, plus “CH9”.

Le Rayas était quand même le vin noté comme le meilleure, une extra dimension.
Pourtant, Pialade était proche, même matiere subtile mais un peu moins longue dans la bouche.

De toute facon, cette dégustation est un des meilleures souvenirs de ma vie....

J’ai une dégustation similaire de prévue avec aussi 6 bouteilles (je ne dirai pas lesquelles car il y a des espions) mais elle a déjà été repoussée 2 fois a cause de vous savez quoi

1 Pialade 2006: een kleine Rayas,

T’as tué le Game Jo.
Fin de discussion...

Plus sérieusement merci pour ce super retour.

Nous avions fait l’exercice sur l’ensemble des 2010. C’est ici:

www.lapassionduvin.c...

Je crois que lpv paca avait également fait une dégustation similaire relatée ici il y a qq années

Avec quelques camarades parisiens, nous avions fait un comparatif lors d'une vidange des Reynaud .

Merci ! C’est intéressant, pour l’instant, je ne suis pas fan du millésime 2004 que je trouve plus austère, moins gourmand que d’autre.

Thien

tht écrit: '' Merci ! C’est intéressant, pour l’instant, je ne suis pas fan du millésime 2004 que je trouve plus austère, moins gourmand que d’autre.

Thien ''

Bonjour,
j'étais d'accord avec toi sur le millésime 2004 jusqu'à l'année dernière, Thien.
Depuis un an, j'ai goûté les 3 exemplaires de la triplette sur plusieurs échantillons et je trouve que le millésime a vraiment bien évolué (plutôt sur la finesse).
J'ai trouvé qu'ils se sont beaucoup rapprochés des 2008 (millésime que j'aime beaucoup depuis le début).

D'accord avec toi Philippe ; j'ai goûté récemment un Rayas 2004 qui était très beau.
Ce fil me rappelle notre dégustation pléthorique des vins de la galaxie Reynaud dont j'avoue avoir oublié le nombre de bouteilles bues .

Gilles

tht écrit: '' Merci ! C’est intéressant, pour l’instant, je ne suis pas fan du millésime 2004 que je trouve plus austère, moins gourmand que d’autre.

Thien ''

Bu il y a deux ans un Pignan 2004 absolument fabuleux, un équilibre d'école entre puissance et finesse, force et subtilité.

Comparaison impossible pour moi, je n'ai goûté que le Pignan de la galaxie Reynaud dans ce millésime.

Gérard

mgtusi écrit: '' Pialade 2011 m'a fait très forte impression autant que Rayas 2002 (Rayas 2000 bof) ''

Rayas 2002...!

Alex écrit: '' Tu en as bu beaucoup Michel des Pialade qui ont supplanté Rayas ?
Lesquelles ?

Un ami caviste en a d’ailleurs fait l’expérience avec 20 amateurs pour une dégustation de toute la gamme Reynaud et sur le cul au moment du résultat final, Pialade en 1 (je n’y étais hélas pas). ''

Bonjour,
je ne sais pas si vous parlez d'une dégustation chez un caviste dans le nord ? Si c'est le cas, j'étais présent.
Je n'ai pas énormément de références sur les vins de Reynaud. Mais pour le coup, Pialade était extra, Pignan 2006 magique et nous avons finis sur Rayas 2001... qui a eu bien du mal a se faire une place.

Bonjour
J'ai organisé à deux reprises une dégustation à l'aveugle de quelques bouteilles de Mr Reynaud.



Pour celle-ci, il y a 2 ans, les 2 bouteilles qui ont été au dessus des autres étaient Rayas 2008 puis Pignan 2001.
L'intérêt était, dans cette dégustation de faire goûter à mes invités Pialade, Fonsalette, Pignan et Rayas 2008 dans cet ordre à la fin de la dégustation, ce qui a été très instructif et intéressant.
Il y a 2 ans, Rayas 2008 commençait à bien se goûter, et autant il y avait une trame commune liée d'une part au producteur évidemment, mais aussi au millésime 2008 très réussi chez Mr Reynaud. Il y avait un supplément d'âme certain en montant progressivement en gamme pour ce millésime 2008.

Lorsque j'ai organisé cette dégustation chez un producteur aussi "reconnaissable", j'avais peur d'un peu "d'ennui à force", mais non, chaque bouteille avait son identité et son intérêt. Nous avons vécu avec mes amis un grand moment de plaisir et de partage.
J'ai même réussi à convertir un "anti Reynaud.." lol





Pour cette dégustation, il y a a peu près 5 ans, les deux ovnis étaient Pignan 2008 puis Pialade 2008, bien devant la bouteille de Rayas 2000 ce soir là.

Donc oui, quelques fois, en fonction de l'année et probablement des bouteilles, Pialade peut de révéler meilleur qu'un Rayas pour moi.

Mais bon, ça n'engage que mon ressenti.

Amateur des vins des reynaud depuis 40 ans( j ai connu la fonsalette syrah en pichet au restaurant de mr dumas en arles).,il peut y avoir effectivement qq fois des disparités sur le meme millesime ,mais peu de bouchonnées quand meme.Le neuveu a compris et adopté la patte reynaud et le mythe qui va avec maintenant.
pour jacques :ses meilleurs millesimes a mon gout bien sur;78,88,89,90,95.
pour emmanuel:2001,02,03,05,07,08,10,11. et 12,15,16 pour les cdr.
l ensemble des 2008 sont extras et sous cotés.
les 98 ,2000,2009 les moins bien,96,97,99 moyen.
Pour les blancs,je n ai pas memorisé toutes mes degustations car j etais amateur mais pas fan.et les millesimes sont differents.je le deviens plus car je trouve qu il vinifie merveilleusement la clairette.

Alex écrit: Ok pialade 2011 je note
J’ai dû la boire mais je ne m’en souviens plus...
A l’époque j’ouvrai ça comme du beaujolais
Ok pour Rayas 2000 très déçu en effet.

Alex

Rayas 2000 était mon Rayas favori!

Eric B écrit:

Val59 écrit: '' Château de Fonsalette - Côtes du Rhône - 2003

Nez resplendissant, typique de la maison mais d’une grande complexité affinée par les années : épices, orange, fleurs séchées, pointe de sous bois ..
Que ça peut être beau un Reynaud un peu évolué !

Grande délicatesse en bouche avec une très belle palette aromatique reprenant certains marqueurs du nez, avec des touches fruitées encore présentes.
Impossible de donner le millésime, l’alcool qui parfois déséquilibre certains vins chez Reynaud n’est pas ressenti ici. La longueur est belle sans être exceptionnelle.

La bouteille descend à une vitesse phénoménale … Une très belle Fonsalette, je n’attendais pas le millésime à un tel niveau.
17,5/18 - Excellent ''

Il y a 5-6 ans, je l'ai bu à deux reprises, et l'alcool ressortait pas mal. Est-ce qu'il s'arrange avec le temps, ou est-ce une question de profil de dégustateur (je suis PDF++).

Bus en Novembre avec ma femme, Fonsalette 2003, 2005 et 2006.

Je ne prenais plus de Fonsalette car c'est la cuvee que j'appreciais le moins...je vais y revenir!
Toutes avec le nez typique de Rayas.
2006 en tete! Superbe. Pas d'aeration, la bouteille s'est videe tres rapidement car ma femme boit peu et elle en redemandait!
2005 comme 2006, peut etre un peu moins equilibre a notre gout. Belle longueur,
Le 2003 a tenu jusqu'au lendemain et c'est moi qui l'ait finie..... plus alcooleux, plus riche clairement moins de plaisir meme si cela reste un beau vin.

Merci de ton retour.

Je me suis un peu mal exprimé sur le ressenti de l'alcool, il était c'est vrai perceptible mais sans déséquilibré le vin et en dégustation isolée je me suis régalée avec cette 2003 qui me faisait un peu peur à priori.

Beaucoup aimé aussi 2006 ! Ma préféré des dernières dégustées reste sinon 2001, pas encore touché à 2005.

Château de Fonsalette Syrah 1996 - Côtes du Rhône
Robe grenat virant au brun.
Nez terreux sur des notes de girofle, d'olive et de jus de viande.
Bouche aux tanins fondus avec une matière soyeuse mais qui manque de relief.
Le vin diffuse en bouche en la tapissant mais sans réellement l'impacter.
La gorgée se termine sur une note végétale qui manque d'un peu de maturité.
C'est fin, non dépourvu de complexité mais ça ne décolle pas.

Bonsoir,

J'ai eu la chance d'acquérir un Rayas 2008 hier ainsi qu'un Fonsalette 2009. Le caviste m'a conseillé de n'ouvrir ces bouteilles que dans 10 ans mais cela me paraît quelque peu excessif (j'aurais plutôt tendance à viser 2025). Avez-vous une recommendation à ce sujet? Je regretterais amèrement de passer à côté de ces belles bouteilles...

Merci d'avance!

A mon avis, Fonsalette 2009 est à attendre plus longtemps que Rayas 2008 (je précise que je n'ai pas bu Fonsalette 2009 et que j'ai bu 4 ou 5 fois Rayas 2008).

Rayas 2008 se goûte bien depuis le début mais je pense qu'il sera meilleur dans 5 à 10 ans.
Pour Fonsalette 2009, vu le millésime, j'attendrai au moins qu'il ait 20 ans (ce que je fais maintenant pour Fonsalette en général car trop de relatives déceptions sur des vins bus trop jeunes, à part 2008).
Fonsalette 1999 est parfaite à mon sens actuellement par exemple.
En plus 2009 est un millésime qui semble plutôt difficile chez Emmanuel Reynaud (avis qui ne se base que sur les Domaine et Chateau dégustés et que j'ai mis en attente).

Bonjour BDC
Jamais bu Fonsalette rouge 2009 mais au sujet du Rayas rouge 2008, tu peux y aller sans la moindre crainte, il est splendide actuellement.

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape Rouge 2008



La robe est claire et légèrement trouble.
Le nez est puissant sur l'orange sanguine et le pamplemousse. Il y a aussi un peu de fraise, de poivre d'épices douces et des fleurs.
En bouche l'attaque est un peu caricatural sur le pamplemousse. Il y a du fond et de l'ampleur avec un très joli toucher. C'est sur la totalité de la bouche qu'on se rend compte que c'est grand, c'est long, complexe, gourmand, juteux et trop facilement glougloutable.
Excellent.

Rayas 2008 et les 2008 du domaine sont excellents depuis le début ...

Gilles

+1 le plus beau rayas bu avec 2002 (y'a bataille sur le meilleur)
Amicalement, Matthieu

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape 1998 (rouge)
Tout au fond de la cave reposent encore deux exemplaires.
Ma dernière dégustation de Rayas 1998 remonte à 2009.
Ce réveillon confiné et en nombre (très) réduit est l’occasion d’exhumer une des deux bouteilles.
Protocole d’ouverture : débouchée à midi, je tire un verre pour vérifier la tenue du vin et je laisse l’aération douce faire son œuvre, dégustation vers 22h00.

Le bouchon est totalement imprégné, beaucoup de dépôt dans la bouteille.

La robe est évoluée, claire, sur des teintes orangées.

Le nez est puissant sur des notes de fraise des bois, d’épices douces, d’orange sanguine et une légère note truffée.

Un corps au tanin complètement fondu avec une acidité bien calibrée qui relance le vin.
L’ensemble est harmonieux et fin avec une finale ample et précise.
Aromatiquement, de beaux fruits rouges (fraise des bois), dominent la dégustation, relayés par le zeste d’orange.

Parfait accord avec un filet de faon, gratin de pommes de terre aux champignons, airelles.
À boire ou à garder.
Superbe.

Olivier

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape - Pignan 2008

Le nez est puissant et explose de fleurs, la rose en particulier, la fraise, une touche d’orange sanguine, wahou! Un vrai parfum...
La bouche est en droite ligne du nez, puissante sur la même aromatique, la fraise se dégelant un peu plus.
Certains l’on trouvé un peu too much, c’est vrai que c’est puissant, plus que Rayas 08 bu il y a 2 ans et pourrait être un peu écœurant mais pour moi, c’est juste grand.
Décidément, 2008 chez Reynaud, c’est vraiment magique!

Tu as de la chance . Celle que j’ai ouverte l’année passée était vraiment décevante !

Cordialement

Sylvain

Château de Fonsalette blanc 2000

Ouvert avec appréhension car stocké dans le cellier de beau-papa dans le Sud où tous mes blancs bourguignon sont daubés ...
De mémoire, ouvert la semaine dernière sans prise de note. La robe est soutenue mais pas sombre et reste bien brillante. Le nez est étonnamment sur du terpénique, puis des notes sudistes de garrigue, de fenouil sauvage. Le vin est large, puissant, mais reste sur un équilibre satisfaisant, aucune lourdeur malgré la puissance. Pas de notes d’oxydation. Pas un des plus grand, mais très beau. Ouf !

Thien

Château Rayas 1995
Une bouteille dont on attend évidemment beaucoup surtout lorsqu'on est un fan inconditionnel de Rayas.
Nez assez typique et séduisant sur des notes de fruits secs, de figue, d'épice, de fruits compotés, de thym et même la fameuse trace d'orange sanguine. C'est très puissant, intense, complexe mais encore un peu fermé ce qui nuit à l'harmonie générale.
La bouche est extrêmement dense, impactante, la matière rempli le palais. Longueur monumentale. Texture très suave, profonde, les tanins sont néanmoins encore assez présents. C'est un gros bloc qui mérite de se patiner quelques années de plus... Le Rayas le plus dense mais aussi le plus austère qu'il m'ait été donné de déguster, très différent du 90 qui reste mon favoris.
Bu en parallèle de Latour 1945. Très curieusement, deux vins qui se ressemblent beaucoup de par leur structure et leur impact en bouche de même que par certains point communs dans les arômes malgré 50 ans d'écart et un encépagement bien différent...

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape 2010

Vin bu en amicale compagnie pour accompagner une côte de boeuf, mission dont il s'est acquitté avec panache.
Bouteille ouverte la veille et carafée pour moitié.

La robe est d'un rouge "fraise trop mûre" légèrement trouble tirant sur l'orangé.

Le nez joue la séduction immédiate, à la fois intense et délicat, précis et complexe. On passe des fruits rouges confiturés, la fraise évidemment, à l'écorce d'orange, de la rose fanée à la ronce et aux épices douces, du cuir au sous-bois. C'est élégant et envoûtant.

De bout en bout la bouche est soyeuse, les tanins présents avec mesure et distinction, les fruits rouges et agrumes jamais masqués par une acidité qui allonge le vin sans agressivité. L'alcool est là, mais comme dompté par une matière noble d'une grande richesse.

Ce grand vin se boit avec une facilité déconcertante et donne vraiment envie de crier "bis" en tendant son verre vide et qui pourtant embaume encore !

Si pour certains convives ce vin n'a pas encore atteint sa plénitude, je plaide pour ne pas trop attendre tant le plaisir est grand déjà, même si je pense qu'il sera toujours aussi bon dans 10 ans... Question d'âge sans doute !

Et si on goûtait le 2009 maintenant ...

Gérard