Merci Olivier et Laurent. Il s'agissait bien de la cuvée Lopy.

Marc

Première bouteille de : Le Sang des Cailloux, Vacqueyras "Floureto" 2007

Le nez est d'abord très sanguin, un peu sauvage (cela me rappelle les Baux d'Henri Milan).
En bouche, le vin est tout de suite très agréable: très fruité (mûre) et dense, mais d'une fraîcheur agréable. Une finale un peu "graphitique" contribue également à l'équilibre du vin.
Très bien et, pour un Rhône Sud 2007, d'une grande buvabilité (plus de mal avec les "Terres d'Argile", par exemple).

Par contre, avec l'aération le nez a bizarrement évolué, vers des notes de levures très fortes - on aurait dit une bière. Pas vraiment dérangeant mais déroutant.
Est-ce que quelqu'un a déjà remarqué cet effet ? Une idée de la raison ? Vin non filtré, peu protégés en SO2 par exemple ?

Ralf

ce n'est pas un domaine qui travaille sans soufre.

Bu un délicieux Lopy 2000 avec un gigot d'agneau au four !
Belle robe peu évolué pour 11 ans, et un nez expressif sans exubérance sur la garrigue. La bouche toute suave est du velours. Réglissée et moka, réhaussée par une fraicheur qui evite de tomber dans le vin du sud qui tape. bref un très bon vin dont je ne me souvenais plus avoir en cave..je crois que c'etait la dernière dommage.

Bouteille ouverte et dégagée aux épaules 30 minutes avant le début du repas, servie avec du faux filet

Couleur rouge foncée avec des reflets tirant sur le violet, nez relativement discret, goût de fruits rouges et de mures, mais une certaine âpreté restait présente bien qu'ayant diminuée au cours du repas.
Bouteille peut-être ouverte trop tôt .

Grégory

Donovan écrivait:

"Bouteille peut-être ouverte trop tôt ."

Oui certainement. Serge Férigoule, que j'avais rencontré à l'automne dernier, me disait de ne surtout pas ouvrir 2005 en ce moment. Il faut un peu de patience, 3 ou 4 ans.

Amitiés

Zapata

sur les beaux millésimes, ce sont vraiment des vins à ne pas toucher avant 10/12 ans d'âge pour qu'il gagne en douceur et complexité et perdent leur puissance brute de jeunesse, un peu comme certains chateauneuf.

Vacqueyras Domaine Le Sang des Cailloux « Cuvée de Lopy » 1999
[size=x-small]Commentaire 2 jours après ouverture.[/size]
Nez fin de prune, de tabac brun, d’épices, de cerise à l’eau de vie. Il devient plus profond à l’aération sur la feuille de tabac avec une note végétale et mentholée. Le nez était beaucoup plus austère et moins avenant lors de l’ouverture.
La bouche est riche, de beau volume, les tannins sont fondus et apporte un beau velouté. L’équilibre est impeccable, les notes épicées s’expriment harmonieusement et le vin possède encore pas mal de ressort. Bonne longueur finale sudiste et épicée. C’est très bon et à maturité mais nécessite toutefois une forte aération pour apporter de la gourmandise. Très Bien.

Apporté samedi soir dernier par un ami qui se reconnaitra.
La bouteille est goûté à l'aveugle, débouchée 2 bonnes heures avant de la servir à table. Je crois reconnaitre le grenache lorsque l'on débouche la bouteille qui est lourde (à la manière des belles bouteilles bourguignonnes). Le vin se montre alcooleux au départ puis l'aération lui fait grand bien après quelques heures. Le nez gagne en complexité sur les épices et la cerise à l'eau de vie. Il se montre frais et accompagne merveilleusement le repas (côte de bœuf sublimes et petites rattes rissolées avec deux c à café de gras de canard) succédant sans faiblir à une côte rôtie 99 de Guigal et un St Joseph 2005 de JL Chave.
Je ne connaissais pas cette cuvée que je recommande chaudement. Bien des Chateauneufs seraient à la peine.
Bonne soirée

Robe sombre.
Nez puissant et confit. Fruits noirs et réglisse, viandé.
La bouche est veloutée et au grain assez fin (vu la puissance et fougue du nez je ne m' y attendais pas),
jus de viande et café. Pas la peine de dire concentrée! et encore bien jeune. Belle longueur sur une pointe d' alcool.

BIEN/TRES BIEN, c' est selon. Un vin puissant et "sans concession", j' ai apprécié mais pas "mon" style, sur cette quille.

rkrk écrivait:

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> Première bouteille de : Le Sang des Cailloux,
> Vacqueyras "Floureto" 2007
>
> Le nez est d'abord très sanguin, un peu sauvage
> (cela me rappelle les Baux d'Henri Milan).
> En bouche, le vin est tout de suite très agréable:
> très fruité (mûre) et dense, mais d'une fraîcheur
> agréable. Une finale un peu "graphitique"
> contribue également à l'équilibre du vin.
> Très bien et, pour un Rhône Sud 2007, d'une grande
> buvabilité (plus de mal avec les "Terres
> d'Argile", par exemple).
>
> Par contre, avec l'aération le nez a bizarrement
> évolué, vers des notes de levures très fortes - on
> aurait dit une bière. Pas vraiment dérangeant mais
> déroutant.
> Est-ce que quelqu'un a déjà remarqué cet effet ?
> Une idée de la raison ? Vin non filtré, peu
> protégés en SO2 par exemple ?
>
> Ralf

Pas grand-chose à changer à mon commentaire d'il y a presque un an - très bien avec une cannette à l'orange - et cette fois, aucune déviation notée !

Ralf

[size=x-small]Mais je trouve quand même un petit côté "nature" à ce vin, avec un fruité un peu volatil (à la Barral) et une certaine pétillance en bouche. Et avant que l'on me tombe dessus, je précise que c'est une tentative d'analyse de style et nullement une critique[/size]

Vacqueyras Lopy 2008

Bouteille achetée et dégustée au domaine en mai 2011, le vin était encore très fermé et relativement monolithique. Je tente ce soir d'en ouvrir une, juste pour voir...
A l'ouverture, peu d'arômes se dégagent du verre, mais on sent de jolies choses en bouche. Après plus d'une heure d'aération le vin se montre sous un meilleur jour : le nez est très beau, harmonieux et équilibré. On retrouve cet équilibre en bouche, avec une légère amertume pas dérangeante, des tannins encore bien présents mais qui ne demandent qu'à se fondre. Bref, un très beau en devenir, agréable dès maintenant, mais très certainement meilleur d'ici quelques années.
On sent toutefois qu'on déguste un 2008, il n'y a pas la gourmandise et la richesse de 2007 ou 2009 par exemple, en revanche le vin y gagne peut-être en classicisme et en équilibre...

en revanche le vin y gagne peut-être en classicisme et en équilibre.

David, je ne crois pas que le classicisme de l'appellation Vacqueyras soit le millésime 08.

Oui bon, je parlais juste de mon ressenti sur cette bouteille : j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un vin plutôt classique, pas austère non plus, mais sans l'opulence et la richesse des derniers millésimes également cités. Cela dit, je n'ai sans doute pas assez dégusté de 2008 pour affirmer qu'il s'agit d'un millésime classique... Ce n'était pas mon propos.
M'enfin peut-être me suis-je mal exprimé ;-)

pas de soucis David, c'était juste pour signaler que lorsqu'on parle de classicisme, on est souvent sur une connation bordeaux/bourgogne alors que le classicisme dans le sud est surement plus proche de 07 et de 09 que de 08. On parle plutôt de millésime frais (pour ne pas dire pluvieux) .

Dans le cadre d'un club de dégustation, le 26 janvier dernier, Marie-Carmen Benavides nous a fait (re)découvrir ce domaine phare de Vacqueyras : le Sang des Cailloux.
Le fait de déguster deux vins en parallèle nous a aidés à mieux comparer les caractéristiques des deux cuvées en rouge et des millésimes.

Vacqueyras rouge cuvée traditionnelle (Doucinello) 2008

La robe est assez sombre et présente un début d’évolution.
Le nez est relativement fermé mais très frais et sur la mine de crayon.
L’attaque est ronde puis la bouche marque plus de droiture et une finale fraîche. Un vin qui est bien équilibré en bouche, mais dommage que le nez soit aussi discret : 14,5 / 20.

Vacqueyras rouge cuvée traditionnelle (Azalaïs) 2009

La robe est assez sombre et conserve à peine quelques reflets de jeunesse.
Le nez est très ouvert et dévoile une assez belle complexité : fruits noirs (prune, pruneau), chocolat, notes mentholées.
La bouche est sur la même gamme aromatique, charnue, avec du corps et de la matière, et des tanins sans rusticité.
Un vin à attendre 2 ou 3 ans pour que tout se fonde mais qui pourra tenir bien plus longtemps : 15,5 / 20.

Vacqueyras rouge cuvée Lopy 2008

La robe est sombre et encore jeune.
Le nez est ouvert, sur les fruits noirs, les épices et des notes de graphite.
L’attaque est très soyeuse , avant que les tanins ne prennent le dessus pour enrober une bouche d’un volume nettement plus conséquent que celle de Doucinello. 15,5 / 20.

Vacqueyras rouge cuvée Lopy 2009

La robe est sombre et toujours violacée sur les bords du disque.
Le nez est intense et très proche de celui de la cuvée Azalaïs, avec un peu moins d’exubérance et encore plus de complexité.
La bouche est corsée et fruitée, possède une belle matière, des tanins très fins et une superbe fraîcheur mais il faudra l’attendre encore un peu plus que la cuvée traditionnelle pour atteindre son apogée. 16 / 20.

Et voici le millésime 2007, grandissime en Rhône méridional, décliné sur trois cuvées !

Vacqueyras rouge cuvée traditionnelle (Floureto) 2007

La robe est intermédiaire entre celle d’un vin jeune et celle d’un vin évolué.
Le nez montre une belle intensité, sur des fruits noirs très cuits et de la réglisse.
La bouche est gourmande et très charnue à la fois, avec des fruits gorgés de soleil, une belle texture et une finale fraîche. Un beau vin déjà fondu, à l’aube de sa maturité : 16 / 20.

Vacqueyras rouge cuvée Lopy 2007

La robe est presque noire, encore jeune.
Le nez, d’abord peu causant, gagne à l’aération dans le verre et dévoile des fruits toujours noirs (cette fois-ci cassis et mûre), du cuir et un peu de graphite.
Le volume en bouche est extraordinaire : c’est rond et long à la fois ! Les tanins, soyeux et réglissés, précèdent une finale salivante et pas du tout asséchante. Un très beau vin : 17 / 20.
Mon expérience précédente de cette cuvée sur des millésimes du début des années 2000 m’avait laissé un souvenir de vins très (trop) tanniques. Ce n’est pas le cas sur ces trois millésimes : Marie-Carmen Benavides attribue cette faculté des tanins à se fondre très rapidement au passage en biodynamie, partiellement sur 2007 et totalement à partir de 2008.

Oumage (cuvée Mattis) 2007

Je ne suis pas sûr que cette cuvée ait eu droit à l’appellation Vacqueyras, car constituée de grenache, syrah et mourvèdre à parts égales. Mais qu’importe ! En fait cette cuvée n'est pas produite chaque année, seulement pour les meilleurs millésimes et en très petite quantité, et avec un assemblage qui varie selon les caractéristiques du millésime et l'intuition du viticulteur.
La robe est très sombre et jeune.
Le nez est très intense et complexe, d’un beau fruité (on retrouve prune et pruneau), avec de la réglisse, du chocolat et du cuir. Il évolue à l’aération vers des notes plus florales.
La bouche est riche, opulente, d’une très belle matière, d’un fruité éclatant. On s’apprête à lui faire un léger reproche d’un petit manque de fraîcheur sur le milieu de bouche quand un véritable rebond a lieu sur la longue finale marquée par des tanins fondus et soyeux.
Un grand vin déjà excellent et qui devrait le rester, tout en évoluant, sur les 10 ans à venir ! 17,5 / 20.

Vacqueyras blanc 2010

La robe est d’un jaune paille soutenu.
Le nez est ouvert et aromatique : agrumes, pêche, vanille.
La bouche est très aromatique mais l’élevage est encore trop marqué, même si la matière devrait à terme mieux l’intégrer. La finale ramène un peu de fraîcheur à ce flacon ambitieux. 15 / 20 maintenant, avec peut-être une meilleure note dans deux ans.

Jean-Loup

Le Sang des Cailloux, Vacqueyras, cuvée traditionnelle 2008

Il s'agit de la cuvée Doucinello pour 2008. Achetée au domaine il y a un an ; le vin s'y était montré particulièrement austère, en partie à cause d'une journée venteuse et glaciale.

Le vin est carafé trois heures avant le repas, il sera servi à 15° environ. A l'ouverture, un peu de fruit mais guère plus.

La robe est sombre, classique, peu ou pas de trace d'évolution.
Le nez est à peine plus causant qu'à l'ouverture, tout au plus peut-on déceler fruits noirs et parfums épicés de garrigue, mais discrètement.
L'attaque est beaucoup plus veloutée et agréable qu'il y a un an. Les tanins sont présents mais plaisants. La gamme aromatique est classique, à nouveau fruits noirs, pruneau, pointe de cuir. Cela n'est ni d'un grand volume ni surtout d'une grande longueur, mais l'équilibre et le plaisir sont là.
Bel accord avec le côté caramélisé d'un gigot mariné miel/thym cuit à basse température, accompagné de rattes au beurre persillé.

A noter que le soir, le fond de bouteille est décevant, métallique et sans volume.

Hubert

Vacqueyras Domaine Le Sang des Cailloux « Lopy » 2000
Nez de fruits à l’eau de vie, prune, figue, d’épices douces (canelle), de bois exotique, c’est fin et évolué. Beau nez.
La bouche est riche, grasse à l’alcool un peu trop sensible. Les tannins sont fondus et la bonne persistance finale est quelque peu chaleureuse sans obérer le plaisir gustatif toutefois à table. Bien +.

J'aurais peut être dû lire le CR d'Hubert avant d'acheter cette bouteille il y a 15j chez cash vins

Le Sang des Cailloux, Vacqueyras, cuvée traditionnelle 2008

Comme noté plus haut c'est la cuvée Doucinello en 2008. La robe est cerise foncée sans traces d'évolution et n'est pas super dense, au nez on sent que l'on à pas à faire à une cuvée "body buildée". On perçoit quelques notes de cerise et de framboise, en bouche quelques épices mais surtout le vin paraît assez léger, il joue plus sur la finesse mais fini un peu court car il peut paraître un peu dilué (effet millésime?) . Bu rafraichi ce n'est pas désagréable et si on se pose la question de savoir si c'est au niveau d'un Vacqueyras, l'aération lui donne quelques notes un peu plus lourdes de réglisse et finalement cette complexité que l'on attend d'une appelation communale.
Enconclusion, c'est bien mais sans plus
JB

Le Sang des Cailloux - Vacqueyras - Lopy 2008

Beau nez, frais, avec beaucoup de fruits (prune, figue), un peu de moka, une touche balsamique, puis pas mal de thym à l'agitation
La bouche est d'abord fraiche, belle acidité, avec un beau fruit bien jeune (plutôt prune, griotte et framboise).
Le milieu de bouche donne un peu plus de matière, avec un beau soyeux, mais ce n'est pas vraiment enveloppant. On reste sur l'impression d'un vin jouant sur la finesse.
La finale, plutôt correcte niveau longueur, revient fort sur la garrigue (thym, romarin), un peu épicé et légère touche animale.
Beau vin de plaisir, pas d'une grande concentration, mais croquant et juteux comme il faut, avec une légère sensation d'alcool équilibrée par l'acidité. Très facile à finir...

Le Sang des Cailloux - Vacqueyras - Lopy 2009

Bu le week end dernier, ce vin m'a semblé fermé à double tour...

Un nez très discrêt sur les fruits noirs (mûre, myrtille,...), la bouche est polissée mais n'exprime pas grand chose...

Le lendemain le vin n'a pas bougé...

Je vais oublier les quelques quilles qu'il me reste.

Le Sang des Cailloux - Vacqueyras - Oumage 2000

Très beau nez, ouvert dès la bouteille débouchée, mêlant fruits noirs, cuir frais, tabac blond, garrigue et olive noire: classique et complet, sans notes animales trop présentes.
La robe ne présente pas tant de signes d'évolution (disque peu important, robe sombre tirant sur un léger rubis tuilé)
La bouche donne tout de suite l'impression d'un vin arrivé à bonne maturité: l'attaque, vive et fraiche, dominée par la cerise à l'eau de vie.
Très belle matière: petits tannins serrés donnant de la structure, sans être accrocheurs. Vin très juteux, glycériné, avec une certaine acidité tenant l'ensemble.
Finale sur le thym, l'olive noire et une note discrète de truffe, avec une belle persistance sur le chocolat noir et un zeste d'orange.
Très beau vin, qui rentre dans la catégorie, assez rare, des bouteilles ouvertes au bon moment, ni trop jeune, ni trop vieux...

Le Sang des Cailloux - Vacqueyras - Un sang blanc - 2008

Bu sur 2 repas - dîner puis déjeuner. Débouché-rebouché 1h30 avant le repas.
Robe limpide, riche, d'un beau doré. Joli nez de fleurs blanches, de violette, de miel de lavande.
Le premier verre est d'un abord ardu avec une sensation alcooleuse prononcée et une certaine dureté qui ne sont pas compensées par le fruité (fruits blancs légèrement compotés) et une matière veloutée.
Il faut attendre, et de fait c'est accordé avec un chapon farci que le vin se révèle, beaucoup plus horizontal, large, tout en restant frais. La matière envoloppe la chair de la volaille mieux que toutes les sauces. Un grand plaisir et une belle découverte pour mes convives.
Le lendemain, le vin n'a pas bougé et reste plaisant et digeste malgré sa richesse aromatique et alcoolique.
A noter également un accord intéressant avec foie gras mi-cuit posé sur un pain d'épices ; je préfère ce style de blanc à un classique liquoreux, mais sur ce point je n'ai pas convaincu tout le monde !

Hubert, commentaire qui me parle bien des vins du coin et du domaine... comme quoi les accords vins/plats, s'ils semblent accroitre la subjectivité, pour noi augmentent a chaque fois la lisibilité et la possibilité de se projeter!

Merci de ce retour Damien
Si j'apprécie la dégustation (surtout à l'aveugle), pour moi le grand bonheur de l'amateur c'est bien le vin à table, et je souscris à 200% à ce que tu dis. Ce paradoxe subjectivité/lisibilité est beau !

Vacqueyras - Domaine Sang des cailloux 2009 - Cuvée Azalaïs

Bu lors d'une soirée LPV DIJON.
Robe très légère, ce qui ressort principalement c'est le côté confit de ce vin, mais aussi un côté asséchant et une pointe de végétal en fin de bouche. Très peu avenant... A attendre impérativement.

Vacqueyras Domaine du Sang des Cailloux « Lopy » 1999
Nez de bois exotique, d’épices douces, de viande, une touche terreuse qui disparaitra, puis à l’aération de confiture de figue et de kirsch. Joli nez.
La bouche est totalement fondue, gourmande, bien équilibrée, salivante et de bon volume. Le ressort tannique de jeunesse a disparu, il se boit tel une liqueur apaisée avec une persistance finale correcte. Fond de verre sur le musc et le sirop de mûre. A boire. Très bon. Bien ++/Très Bien.

Le Sang des Cailloux - Vacqueyras - Cuvée Floureto 2010
Nez noir et mûr, assez intense sur les fruits de la forêt, réglisse, chocolat. Côté généreux. Fines notes plus fraîches sur la violette, myrtille. Une joli petite bombe de fruit d'une excellente netteté entre gourmandise et sérieux.
En bouche, le vin est puissant, riche. L'attaque est souple avec une certaine gourmandise. Les tanins s'imposent et y en a beaucoup mais ils sont mûrs, comme arrondis dans la matière, très bien intégrés. Toujours ce mélange de fruit mûr et des touches plus fraîches. La longueur est très bonne.
Tout ceci est vraiment très bon.

Le vin a été dégusté en même temps que la cuvée Floureto.

Le Sang des Cailloux - Vacqueyras - Lopy 2010
Le fruit est plus mûr et plus profond que le Floureto. Le boisé est aussi plus prononcé avec sa vanille. Il y a toujours cette touche fraîche sur la violette, myrtille. Il y a plein de notes de réglisse, chocolat, herbes sèches, garrigues. C'est d'une superbe profondeur.
Le vin est plus puissant que Floureto, la structure plus imposante avec de nombreux tanins. Le grain du tanin est superbe, fin, glissant. Il ne demande qu'à se patiner. Superbe intensité. Il y a un côté beaucoup plus sérieux que le Floureto. La longueur est superbe, nette et fraîche.
C'est excellent et promis à un bel avenir.

quelqu'un pourrait me dire où trouver un point d'achat des cuvées de ce domaine aux alentours de nîmes ?
merci