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C'est probablement le CNDP 98 le plus mûr que j'ai bu jusqu'içi (je n'ai pas encore goûté Beaucastel) mais paradoxalement c'est peut-être aussi le plus "abouti"...
Bien à vous,Ce flacon, issu de l’oenothèque et sorti du domaine en 2018, fut dégusté fin Décembre, dans un restaurant Lyonnais.
« Tant bien que mal », je vais essayer de retranscrire mes souvenirs. « Tant bien que mal », car je ne fus pas bouleversé. Aucune prise de note donc… Cela est d’autant plus regrettable que je garde un excellent souvenir d’un 2000, bu quelques mois auparavant.
La robe de ce 98 était d’une étonnante jeunesse ; pas de signe manifeste d’évolution sur le bord du disque. Au nez comme en bouche, j’ai eu beaucoup de mal à percevoir ces arômes tertiaires complexes, évanescents et caressants, qui caractérisent parfois les vieux vins.
De mémoire, torréfaction, chocolat, fruits rouges et noirs très (trop ?) mûrs… J’y ai retrouvé, dans une moindre mesure, les travers des jeunes CDP archi-cuits… Bref, soyons crus ; ce vin, certes très bien fait, manque de fraîcheur et tape sur la caboche !
Peut-être vais-je en surprendre quelques-uns (?), mais je l’ai tout simplement trouvé trop jeune… Les trop bonnes conditions de conservation (oenothèque?) ont-elle empêché le vin d’évoluer ?
Beaucastel m’a parfois beaucoup plu, mais s’il faut attendre en moyenne 30 ans… Ma cave est à 12° toute l’année et ne se prête peut-être pas aux flacons de Beaucastel destinés à être bus dans les 20 ans. Pour mes arrière-petits-enfants peut-être ;-)
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tonioaja écrit: Salut Padrino,
Est ce qu'il restait du vin pour comparer avec une aération longue ?
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Tonio écrit:
C'est probablement le CNDP 98 le plus mûr que j'ai bu jusqu'içi (je n'ai pas encore goûté Beaucastel) mais paradoxalement c'est peut-être aussi le plus "abouti"...
Merci pour ce commentaire!
Pour votre information, j'ai goûté Beaucastel 1998 très récemment. Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu. Vous pardonnerez la familiarité du propos, mais j'ai trouvé cela un tantinet "lourdingue":
Bien à vous,Ce flacon, issu de l’oenothèque et sorti du domaine en 2018, fut dégusté fin Décembre, dans un restaurant Lyonnais.
« Tant bien que mal », je vais essayer de retranscrire mes souvenirs. « Tant bien que mal », car je ne fus pas bouleversé. Aucune prise de note donc… Cela est d’autant plus regrettable que je garde un excellent souvenir d’un 2000, bu quelques mois auparavant.
La robe de ce 98 était d’une étonnante jeunesse ; pas de signe manifeste d’évolution sur le bord du disque. Au nez comme en bouche, j’ai eu beaucoup de mal à percevoir ces arômes tertiaires complexes, évanescents et caressants, qui caractérisent parfois les vieux vins.
De mémoire, torréfaction, chocolat, fruits rouges et noirs très (trop ?) mûrs… J’y ai retrouvé, dans une moindre mesure, les travers des jeunes CDP archi-cuits… Bref, soyons crus ; ce vin, certes très bien fait, manque de fraîcheur et tape sur la caboche !
Peut-être vais-je en surprendre quelques-uns (?), mais je l’ai tout simplement trouvé trop jeune… Les trop bonnes conditions de conservation (oenothèque?) ont-elle empêché le vin d’évoluer ?
Beaucastel m’a parfois beaucoup plu, mais s’il faut attendre en moyenne 30 ans… Ma cave est à 12° toute l’année et ne se prête peut-être pas aux flacons de Beaucastel destinés à être bus dans les 20 ans. Pour mes arrière-petits-enfants peut-être ;-)
Tonio
Après les goûts et les couleurs...
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Quand les deux sont en assemblage du style 80 % - 20 %, je me trompe une fois sur deux !Tant qu'on ne s'est pas trompé à l'aveugle on se demande comment on peut ne pas reconnaître une syrah d'un grenache, mais pour l'avoir déjà vécu quelques fois je comprends totalement !
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Jean-Loup Guerrin écrit: En revanche moins de problèmes entre pinot noir (il est vrai quasiment toujours en monocépage) et grenache car ce sont les caractéristiques nordistes et sudistes qui aident.
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