Domaine Henri Bonneau, Châteauneuf-du-Pape Réserve des Célestins 2012



Le nez est ouvert sur le pruneau cuit avec un poil de volatile au nez sans que ce ne soit gênant.
En bouche, on retrouve le pruneau cuit et une sucrosité un assez prononcée, c’est très voire trop mûr. Le vin est riche, puissant mais un peu écœurant pour moi. Je sature un peu. Par contre, c’est Hyper long.
Un vin énorme mais too much pour moi.

 Domaine Henri Bonneau, Châteauneuf-du-Pape Marie Beurrier 2016



Le nez est floral, frais et salin.
En bouche, les tanins sont poudrés participant à l’équilibre du vin avec beaucoup plus de fraîcheur que le Célestin. L’équilibre magique de 2016 est bien là !
Il y a une filiation avec notamment cette légère sucrosité mûre mais rien à voir avec le célestin. 
Il y a même une touche de menthol, des fleurs blanches, des épices douces.
Incrachable
Grand vin

Châteauneuf du Pape H Bonneau « Marie Beurrier » 2005
nez de fruits rouges confits et pruneau. Attaque fondue, milieu de bouche un peu chaud, marqué par les fruits confits, ça reste salivant. Petite sécheresse finale, mais texture en finesse cependant. Bon.


Châteauneuf du Pape H Bonneau « Marie Beurrier » 2016
nez de « mon chéri », un peu mentholé aussi, encre de chine, animal léger. Attaque gourmande, un peu de sucrosité, très fruité et d’une gourmandise extrême. Persistant sur la cerise mûre. Très bon à excellent, pas loin d’être un grand vin dans cette alliance de qualités et de « défauts ».

Des deux goûtés ce soir, le plus jeune a ma préférence.

LPV Beaune #39 : On a raté le Coche !

 Henri Bonneau Châteauneuf-du-Pape Cuvée Marie Beurrier 2005

VVIGNE
Robe légèrement trouble.
Beau nez de Châteauneuf à maturité, à peine volatile, riche et truffé, café.
Juste après le service la matière est certes assez tannique mais fraîche et de bon aloi.
Elle faiblit par contre à l'aération et devient plus stricte, appelant le plat.
Au final, un Bonneau assez "identifiable" si je puis dire avec ce vin Rock'n'Roll, manquant tout de même de confort à mon palais.

KRABB
Robe légèrement trouble. Grenat clair.
Légère volatile au nez, nez sauvage,  fruits noirs, café.
L'attaque est agréable, tendue avec des tanins qui se déploient, tapissent le palais sans l'agresser.
La bouche est légèrement courte mais l'ensemble est agréable.
J'avais reconnu le style Bonneau, j'ai apprécié ce vin à qui il a manqué un peu de longueur pour être excellent.
Un très bon vin.

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Domaine Henri Bonneau Chateauneuf du Pape Cuvée Marie Beurrier 2006

peterka:
Bouquet intense sur les fruits rouges et noirs, les épices douces, le cuir et les senteurs de garrigue. Quelques traces éthérées d’alcool et notes de pierre chaude. Bouche énorme de puissance contenue, de finesse et de fraîcheur. Matière à la présence presque magique tellement elle emplit le palais. Equilibre d’école malgré l’alcool et structure aux tannins parfaitement veloutés. Longueur impressionnante. Grand vin.

jlj:
Nombreuses larmes,
Ici, le nez est plus riche, une pointe d'alcool, puis des fruits noirs et rouges bien mûrs, des épices et du sous-bois,,
En bouche, des tanins bien présents mais discrets et souples, une fraîcheur bienvenue ; c'est fin et délicat malgré la belle matière ; très bon équilibre et longue finale pour ce très beau vin.

jlj

 Henri Bonneau Châteauneuf-du-Pape Réserve des Célestins 2012

Robe peu évoluée, un peu de dépôt.
Très beau et classique nez de Rhône sud. Légèrement tertiaire.
Attaque sapide aux goûts sudistes.
Matière de joli volume, équilibrée dans un premier temps puis se durcissant à l'aération
Finale plus jeune et juteuse.
Encore une fois un Bonneau qui brille plus par l'aromatique que par sa matière, manquant d'un peu de confort et d'allonge à mon palais.
Très bien (seulement) en l'état
A attendre sereinement je pense

Henri Bonneau Châteauneuf-du-Pape Réserve des Célestins 2011

Comme d'habitude, je retrouve un beau nez assez expressif sur des notes de cerises voir de kirsh. Pas de sensation d'alcool ou de volatile mais d'une richesse tout de même.
En bouche je retrouve un beau volume, du fruit qui donne cette impression de vin évolué et de Porto sans en être non plus car contrebalancé par une acidité qui équilibre le tout et rend la finale fraîche.
J'avais un a priori au vu du millésime mais je trouve que c'est un très beau vin, pour amateurs du style évidemment. Il est pleinement ouvert mais rien ne presse non plus.

@+
Jerkke.

Autour d'un couscous


Domaine Henri Bonneau et Fils, Vin de Table de France, Les Rouliers

Robe sur un bordeaux plutôt soutenu.
Nez évolué, classique, sur les fruits noirs épicés enroulés dans une légère animalité.
Bouche à l'attaque acide bien présente, avec un côté ferme et un petit manque de gourmandise à mon goût?
Finale nerveuse et marquée par une certaine amertume.
Un vin qui a divisé autour de la table.

LPV Nice 89ème par joel


Domaine Henri Bonneau, Châteauneuf du Pape Cuvée Marie Beurrier, 2014
Robe rubis foncée. Nez sur la cerise, mure, un coté garrigue, herbes de Provence, un coté floral parfumé délicat. La bouche est gourmande et fraiche, sur un joli panier de fruits noirs et rouges, joliment épicé, groseille et ronce, un peu sanguin. Jolie finale sur la cerise, églantier et ronce. Très très bon

Rencontres dinatoires entre amis - Épisode 25


Domaine Henri Bonneau - Châteauneuf du Pape Réserve des Célestins 2007

Jean-Luc Javaux
Magnifique nez, riche et complexe, avec une discrète volatile, des fruits rouges et noirs, fraise et cerise, du chocolat, des épices douces.
En bouche, il y a plus de douceur, c'est rond, envoûtant, avec une puissance mesurée et au service de la grâce et la grandeur.
Le vin du jour (et plus...) pour moi, superbe. Merci l'ami!

Peterka
Bouquet envoûtant sur les fruits rouges et noirs bien mûrs presque confits, les épices douces au penchant oriental, le cuir et le pruneau avec de curieuses notes de miel et une pointe de volatile qui ajoute un peu de peps au nez. La bouche est magnifique de maturité et de fraîcheur avec un velouté de tanin exceptionnel. C’est élégant, séducteur et dense à la fois avec une longueur finale de grande ampleur. Grand vin.
 

Domaine Henri Bonneau et Fils, Vin de Table de France, Les Rouliers


Nez avec une volatile assez présente au début mais qui s'est bien dissipée à l'aeration, vin qui aurait du être carafé quelques heures avant, puis notes de fruits noirs épicés avec une leger coté animale.
Bouche avec des tanins enrobés, avec une acidité bien venu, aucune lourdeur, toujours sur des fruits noirs.
Bien - 

Domaine Henri Bonneau, Châteauneuf-du-Pape Marie Beurier 2017



Dégusté à l’aveugle
La robe est sombre.
Le nez est sur une aromatique de fruits rouges et florale.
La bouche est délicate et gourmande sur le fruit. C’est bon mais sans plus, et j’avoue être décontenancé à la vue de l’étiquette.
Je ne situais pas ce vin en CN9, sur un tel millésime et une telle gamme de prix. Next (sans doute trop jeune…)

Je ne situais pas ce vin en CN9, sur un tel millésime et une telle gamme de prix. Next (sans doute trop jeune…)

D'ailleurs, qui fait le vin désormais? Son fils Marcel? Les vins sont-ils toujours vendus de manière monopolistique par je ne sais quel caviste (avant d'être revendus par d'autres)?
David.

Assez intéressé par un élément de réponse également !

Là il s'agissait d'une bouteille vendue en Polynésie (import)... Concernant la question de David, il me semble l'avoir déjà indiqué sur ce fil. En 2019 j'ai eu terminale la fille de M.Charmanson le maitre de chai/vignoble à côté d'Henri Bonneau durant de nombreuses années, c'est lui qui aurait repris le domaine dans l'esprit et la technique.

Merci pour ta réponse Olivier. J'avais récupéré 6 bouteilles de Célestins 1992 chez son ami d'enfance Paul Féraud en septembre 1995 et j'avais mangé à la table d'Henri en 1999 car, alors que je sonnais à l'improviste, le facteur avait insisté pour qu'il me reçoive! Une autre époque!
David.

David, c'était une autre époque ! Mais récupérer des Célestins 1992 en 1995 me surprend un peu, ça fait un peu court comme élevage . Il fallait arriver au bon moment et j'avais rencontré un amateur qui avait récupéré quelques cartons de Célestins 1990, simplement parce qu'il était passé quand il fallait...

Depuis la disparition d'Henri Bonneau en 2016 rien n'a changé : le même chef de culture, le même chef de cave, le même distributeur exclusif qui n'est plus caviste depuis des années. Et en goûtant les 2018 l'automne dernier j'ai bien retrouvé l'écart existant entre le Châteauneuf, Marie Beurrier et Réserve des Célestins. Pour moi pas de changement !

La cave d'élevage, labyrinthe troglodytique sous la maison, est un élément essentiel et je n'ai jamais marché sur un sol qui colle comme ça. Déplacer les vieux fûts dans une atmosphère plus classique ne donnerait pas la même patine car le dernier millésime est très comparable avec celui d'autres domaines. Mais regardez l'humidité sur le mur à gauche ou sur le sol !



Et à la sortie de la cave, il fallait traverser le hall de la maison, et Henri Bonneau avait un grand sourire et nous les yeux qui brillaient. Merci pour ces grands moments !

 

Si je peux me permettre , il y a quand même une chose qui a malheureusement changé : les tarifs !

Gilles

Tu as raison Jean-Louis, 1995, c'est la date à laquelle j'ai fait connaissance de Paul Féraud, ça devait être en 1997/1998/1999? que j'ai récupéré les 6 Célestins 1992.
Tu ne peux pas savoir combien ça me fait plaisir de me remémorer ce hall d'entrée et les escaliers qui descendent vers la cave que je revois encore dans mes souvenirs. Combien de fois ai-je monté la rue Joseph Ducos en rêvant que la porte du 35 s'ouvre?
David.

David je n'en sais rien : j'ai acheté mes premiers Bonneau sur le millésime 1998.

Gilles oui et non, tout dépend du point de départ. Je parle d'un amateur qui avait acheté quelques cartons de Célestins 1990 à 200 F la bouteille, ce qui était une somme pour l'époque... mais rien aujourd'hui où on cherche les rhône nord à moins que ça ! Mais si mon point de départ est 1998 alors la hausse pour Célestins est entre 30 et 50% en 20 ans : raisonnable non ?

Par contre la "côte" de Célestins 1998 qui oscillait entre 250 et 300€ jusqu'en 2016 grimpe ensuite à 600€, elle double suite au décès d'Henri Bonneau. C'est le marché secondaire ou spéculatif qui a changé...

Bu ici

Chateauneuf du Pape domaine Henri Bonneau Réserve des Celestins 1995

Malheureusement c’est une bouteille off. L’aromatique est très en retrait et malgré une aération conséquente avec un carafge, celle-ci ne décollera jamais. On ne peut qu’apprécier la texture soyeuse mais mutique du vin… Quel dommage!