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David Chapot écrit:
Verticale Châteauneuf-du-Pape Laurent Charvin 1998-2013
Jeudi soir 17 janvier 2019, mon ami Gérard Esposito a organisé dans la région lyonnaise une verticale 1998-2013 du Châteauneuf de Laurent Charvin en présence de Laurent. Gérard achète les vins de Laurent depuis 1998 et nous a proposé une dégustation à prix coûtant (incluant la location de la salle) qui est revenue à 35€/personne pour 15 millésimes.
....
Les millésimes 2004, 2003 et 2001
Avec cette série, on franchit un cap dans le plaisir que procurent les vins. Le fait d'écarter le millésime 2002 n'est pas dû à la crainte d'une mauvaise évolution du millésime (cf mon compte-rendu sur le CDR 2002 récemment) mais à la volonté de Gérard de se limiter à 15 vins dans cette verticale. Le 2003 aurait pu être écarté de la même façon que ce 2002.
2004 (en Magnum) : magnifique nez de truffe et de terre. Vin à la robe assez claire, éthéré, délicat. Tout en harmonie. Le plus agréable à boire aujourd'hui depuis le début de la série.
2003 : le nez est un peu plus refermé que le 2004, toujours avec des nuances de terre/truffe/suie. En bouche, le vin est frais, plus que les 2007/2006 et 2005. Impossible de retrouver le millésime à l'aveugle.
À ce propos, Laurent nous raconte l'anecdote de ce prof d'oenologie à qui on fait goûter ce vin à l'aveugle devant ses élèves en lui précisant qu'il est d'un millésime situé entre 2001et 2010. Je ne sais pas de quel millésime il s'agit, aurait-il dit, mais je sais celui qu'il n'est pas... 2003!
2001 : Magnifique nez avec des nuances de gibier à plume (bécasse), et toujours de la terre/de la suie. La fraîcheur tire le vin en longueur. Superbe.
David Chapot.
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Nicoco écrit:
Du coup je pense en reprendre une petite caisse de 6 !
Très bien ++
Nicolas
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claudius écrit:
David Chapot écrit:
Verticale Châteauneuf-du-Pape Laurent Charvin 1998-2013
Jeudi soir 17 janvier 2019, mon ami Gérard Esposito a organisé dans la région lyonnaise une verticale 1998-2013 du Châteauneuf de Laurent Charvin en présence de Laurent. Gérard achète les vins de Laurent depuis 1998 et nous a proposé une dégustation à prix coûtant (incluant la location de la salle) qui est revenue à 35€/personne pour 15 millésimes.
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Les millésimes 2004, 2003 et 2001
Avec cette série, on franchit un cap dans le plaisir que procurent les vins. Le fait d'écarter le millésime 2002 n'est pas dû à la crainte d'une mauvaise évolution du millésime (cf mon compte-rendu sur le CDR 2002 récemment) mais à la volonté de Gérard de se limiter à 15 vins dans cette verticale. Le 2003 aurait pu être écarté de la même façon que ce 2002.
2004 (en Magnum) : magnifique nez de truffe et de terre. Vin à la robe assez claire, éthéré, délicat. Tout en harmonie. Le plus agréable à boire aujourd'hui depuis le début de la série.
2003 : le nez est un peu plus refermé que le 2004, toujours avec des nuances de terre/truffe/suie. En bouche, le vin est frais, plus que les 2007/2006 et 2005. Impossible de retrouver le millésime à l'aveugle.
À ce propos, Laurent nous raconte l'anecdote de ce prof d'oenologie à qui on fait goûter ce vin à l'aveugle devant ses élèves en lui précisant qu'il est d'un millésime situé entre 2001et 2010. Je ne sais pas de quel millésime il s'agit, aurait-il dit, mais je sais celui qu'il n'est pas... 2003!
2001 : Magnifique nez avec des nuances de gibier à plume (bécasse), et toujours de la terre/de la suie. La fraîcheur tire le vin en longueur. Superbe.
David Chapot.
à la lecture du Cr de David de la verticale du CDP de Charvin, j'ai été plutôt surpris par la performance du 2004 face aux 2001 et 2003 (j'ai toujours préféré le 2001 aux 2003 et 2004, mais mes dégustations de ces 2 derniers datent qqpeu).
Lors d'une conversation avec un LPVien aujourd'hui -bis repetita- il m'annonce avoir bu les CDP 2004 et 2005 de Charvin et avoir préféré le 2004, très bon et très fin ...
Il me fallait en avoir le coeur net, je suis donc descendu à la cave pour le repas du soir.
Ouvert à 16° et passé en carafe directement avant le service:
Nez ouvert, mélange de fraise, cacao, de fines notes épicées et un trait végétal qui joue un contrepoint important, évitant au vin l'écueil du baroque flamboyant. Ce petit trait végétal qui ne m'avait pas trop fait apprécier ce vin lors de sa jeunesse est aujourd'hui devenu une élément clé de ce petit chef d'oeuvre d'équilibre.
Curieusement le profil aromatique de ma bt ne correspond pas à celui de la magnum de David, mais je peux affirmer que je n'ai jamais bu auparavant ce 2004 à ce niveau.
Vraiment délicieux !
merci à David et à Yves
et vive LPV !
PS concernant l'anecdote de Charvin sur son CDP 2003, il m'est arrivé à peu près la même chose avec Rayas 2003, impossible de penser à un 2003 !
As the year moved on and tastings continued to present themselves, one that stands out and opened my eyes to a neglected category was La Tablee, which featured wines from the Rhone, where each producer put a new vintage against a mature one for attendees to taste. The Rhone, particularly the south, has always represented a love-hate relationship for me, as I was introduced to it in the heights of the Parker Era of wines from the region. 2005, 2007, and 2009 Chateauneuf du Pape still lines my cellar, but I find those vintages a little hard to stomach. That said, what this tasting gave me was a newfound respect for the “lesser vintages”, which have since provided me with a great deal of pleasure, 2004, 2006, and 2012 being years that I follow closely now. What’s more, if you haven’t tasted the wines from the 2015 through 2017 vintages, then you don’t know what you’re missing. Châteauneuf du Pape has completely upped its game.
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mgtusi écrit: [...]une cõte de boeuf sans os[...]
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