Pour accompagner un gigot d'agneau cuit en basse température nous avons dégustés un Château des Tours Vacqueyras, millésime 2009.

Bouteille remontée de la cave le matin et ouverte environs 3 heures avant de passer à table.

J'avais ouvert une bouteille il y a quelques mois et ce fut une véritable explosion de saveurs en bouche - y avais pas photo entre la cuvée classique du château et celle-ci. Une pure merveille que j'étais content de retrouver à table pour accompagner l’agneau Pascal....

Et bien cette bouteille n'étais clairement pas au niveau de la précédante : soit un soucis de conservation (hey, c'est ma cave dont il s'agit) soit un problème de bouteille (ce qui doit bien être mon premier soucis de bouchon / bouteille de ce vigneron)....

La robe est toujours aussi claire quoique peut-être légèrement trouble sur ce vin

Le nez était quasi mutique à l'ouverture ce qui doit bien être une première pour ces vins qui d'habitude explosent de saveurs très prononcées....Au fur et à mesure celui-ci s'ouvre très timidement sur des aromes de réglisses, poivres, et roses fanées

En bouche le vin est d'abord prononcé sur l'alcool puis on y retrouve quand même les marqueurs typiques Reynaud (touche poivrée, orange sanguine, fraises écrasées). Cela reste quand même plus discret que d'habitude et cette chaleur "alco-oéleuse" diminue le plaisir.

Bien mais sans plus
Nicolas

Après une tentative pas très concluante sur le 2009 j'ai voulu me réconforter en ouvrant une plus jeune soeur pour accompagner une pizza. Il s'agit du Château des Tours Vacqueyras millésime 2010.

Même genre de préparation avec une ouverture "tardive" seulement 3 heures avant de passer à table.

Le nez est immédiatement plus rassurant avec cette multitude d'odeurs qui affluent et qui explosent dans l'pif (toujours les mêmes et on recommence : réglisse, pétasse de roses, orange sanguine, poivre).

La bouche est là aussi chaleureuse mais bien moins portée sur la chaleur de l'alcool et on y retrouve ces saveurs qui font qu'on a qu'une envie se resservir à foison.

Par contre ce vin était jeune ....très jeune et je ne pense pas ouvrir la prochaine avant au moins 5 ans.

Le 2010 était clairement un bon cran au dessus du 2009 bu précédemment. Ceci-dit et dans ce millésime je préfère largement le Domaine...à voir dans la durée.

Bien ++ (mais je pense promis à un plus bel avenir pour les plus patients).
Nicolas

Si le nez fait un peu "pétasse" ce n'est pas terrible, même si c'est de roses.

Jean-Loup

Jean-Loup Guerrin écrit: Si le nez fait un peu "pétasse" ce n'est pas terrible, même si c'est de roses.

Jean-Loup

Olalala....la boulette - pour le coup j’assume et je ne corrige pas ...:m’apprendras a pas relire mes CRs

Domaine des Tours - Vin de Pays de Vaucluse rouge 2013

Bouteille débouchée 15h a lavance.
Robe légère, un poil orangée, assez claire.

Nez typique du domaine. Tres floral, évanescent, écorce d'orange, fraise écrasée, rose fanée, encens, finement épicé.

La bouche est fluide, délicate mais complexe, avec une très belle fraîcheur, a laquelle s'ajoute une dangereuse buvabilité. La longueur est honorable et le service du vin, légèrement frais, termine le tableau en enrobant un peu plus la gourmandise de ce vin.

Cest, comme très souvent, très bon et à un prix que l'on peut qualifier de très correct.
Dégusté avec un plat de saucisses, lentilles et petit salé, l'accord fonctionne bien. Mais on aurait peut-être pu avoir choisi un vin un poil plus poivré.

Nono le Tonneau écrit: Domaine des Tours - Vin de Pays 2010


Oh enc...qu'est ce que c'est bon !! Tous les marqueurs «Reynaudien» (fraise écrasée, épices douces, roses fanées..) sont présents et pour un 2010 aucune sensation alcooleuse ne vient gâcher la finale.
Servi un peu frais autour de 14 degrés, c'est hyper gourmand et d'une dangereuse buvabilité

Arnaud - LPV Vaucluse

Il doit m'en rester 2, il faudra que je revisite ça parce que ce n'était pas le pied il y a deux ans.

Domaine des Tours - Merlot-Syrah 2004

La robe est d'un brun qui inquiète.
Le nez évoque la confiture de fraises très voire trop cuite, le café, le goudron; cela m'évoque des vieux vins mutés.
La bouche est particulière et complexe : la confiture de fraises est associée à la quinquina, au café, au caramel.
Cela reste chaleureux avec une amertume appuyée et le parallèle avec les vieux vins mutés est évident.
C'est atypique mais j'adore.

Gilles

Salut Gilles
J'en ai une bouteille, achetée au Domaine lors de mon passage en septembre dernier. Je vous parle d'un temps ancien ......
J'hésite franchement à l'ouvrir et surtout pas avec n’importe qui. ça semble tellement atypique.
Je retrouve dans ton CR les caractéristiques du Merlot 2004 que nous avions bu en novembre lors du WE Bourguignon des PO DUBAND
Jean Loup, Henri et les autres n'avaient de mémoire pas été emballés, mais j'avais réussi à trouver des qualités à ce vin même si franchement c'est pas mon truc .
A la prochaine occase LPVIENNE je tenterai le coup, pour faire avancer la science.
Je vois que le Domaine récidive avec la mise en vente des 2005
Des amateurs ?

J’en ai pas encore goûté donc oui je vais en demander je pense, on verra

Bonjour Didier,
J'en avais pris l'année dernière et j'ai goûté avec un ami et comment dire ?!
Cela ne m'a pas paru franchement enthousiasmant mais tellement atypique que nous avons trouvé qu'il était bien d'avoir goûté !!
Une expérience de plus à prendre mais à ne mettre en toutes les mains je pense ...
Passer un bon dimanche
Gilles R

Bonjour Gilles,
Par curiosité, te rappel tu des prix domaine? Merci bien
Thibaud

Merci à tous de corriger vos titres.

(et de faire un peu attention lors de votre rédaction... j'en ai mal aux doigts à force de corriger les absences d'intitulé, les espace en trop sur les CR etc...)

Salut Didier ,

Il est vrai qu'il faut aimer le bizarre mais cela me rappelle quelques vieux rivesaltes , des rancios.
Parisy n'est pas non plus d'un modèle de classicisme...
Ma première bouteille était bouchonnée , je suis donc content de celle-çi et j'ai apprécié.
Je comprends que certains soient déroutés mais c'est un exercice de dégustation intéressant pour tous.
Tu trouveras donc, Didier, des compères.
De plus , en ce temps de confinement, il m'apparait encore plus qu'avant que ce qui est important c'est le partage plus que la bouteille.
Vous me manquez les amis !

Thibaud, il me semble de mémoire que le prix était d'environ 12 euros.

Gilles

Je viens de corriger les derniers posts
Mais comme le dit Oliv, essayez de faire gaffe
Le forum y gagnera en clarté

Domaine des Tours - Vin de Pays de Vaucluse Rouge 2015

Première bouteille dans ce millésime, dégustée légèrement rafraîchie.

Robe plus soutenue qu'à l'accoutumée.
Le nez est expressif d'emblée, sur les épices, l'encens, un peu d'écorce d'agrumes. Classique de la cuvée, les fruits rouges en moins.
La bouche est souple, mûre et épicée mais aucune sensation alcooleuse. La finale est très longue, épicée et empreinte d'une amertume assez prégnante. Elle offre une petite sensation métallique à l'ouverture, mais cela se dissipe rapidement 

Si le vin est bon, ma sensibilité à l'amertume m'invite à le déguster à table plutôt que seul à l'apéro. Il réussit un accord pas vilain du tout avec les beignets de chou-fleur d'Ottolenghi, l'accord souligne le caractère épicé du plat et du vin.

En revanche, à 24h d'ouverture, le vin présente une attaque plus acide, un milieu de bouche laissant une impression de sucrosité et toujours cette amertume finale assez marquée. Le vin m'apparaît dissocié et procure nettement moins de plaisir. De mémoire, c'est la première fois qu'un Domaine se "dégrade" au bout de 24h, d'habitude c'est même plutôt l'inverse.

hyllos écrit:

Nono le Tonneau écrit: Domaine des Tours - Vin de Pays 2010


Oh enc...qu'est ce que c'est bon !! Tous les marqueurs «Reynaudien» (fraise écrasée, épices douces, roses fanées..) sont présents et pour un 2010 aucune sensation alcooleuse ne vient gâcher la finale.
Servi un peu frais autour de 14 degrés, c'est hyper gourmand et d'une dangereuse buvabilité

Arnaud - LPV Vaucluse

Il doit m'en rester 2, il faudra que je revisite ça parce que ce n'était pas le pied il y a deux ans.

Pour moi 2010 dans le registre Domaine a aussi été une sublime expérience et ce à plusieurs reprises (bouteilles achetées au domaines ou achetées chez un caviste) - intéressé de lire ton CR pour voir si cela est partagé
Nicolas

Domaine des Tours - Vin de Table - Parisy 2012

Bouteille achetée cette année, mais quand je dégoupille, je suis surpris de trouver un bouchon sérigraphié 2012 ...
Jolie robe entre le grenat et le saumon, les bords sont légèrement orangés.
Le nez est sympathique, sur les agrumes confits, le pomélo et un fond d'épices douces assez prégnant.
La bouche est moins facile, l'attaque est plutôt ronde, mais elle déroule rapidement une amertume marquée et une finale un peu alcooleuse. J'ai beaucoup de mal à trouver une température de service qui convienne à ce vin. Trop froid, il se durcit et les arômes s'estompent, trop chaud on ressent trop l'amertume et l'alcool. C'est assurément un vin pour accompagner un repas, en dégustation pure, c'est pas la grosse marade.
Bref, un vin qui cumules les moins qu'on peut parfois trouver sur les vins du domaine : amertume, alcool, sans en présenter les qualités.

Bof

C'est en effet un défaut du Parisy de devoir dégoupiller la bouteille pour connaître son âge.
À ma demande de Parisy, le domaine m'en a "cédé" une paire il y peu (de 2012). J'ai été surpris par l'âge du vin proposé, mais je n'ai bien sûr pas dis non. À la lecture de ton C.R., j'aurais dû ! Mais après reflection, 8 ans pour un rosé, aussi foncé soit-il, peut-on s'attendre à autre chose ?

Oui c'est vrai que j'ai été aussi surpris que vous quand j'ai vu marqué 2012 pour le Parisy cette année.
La dame que j'ai eu au domaine des Tours m'a indiqué que si ce vin était à la vente, c'est qu'il était tout à fait bon.

jeuj écrit: Mais après reflection, 8 ans pour un rosé, aussi foncé soit-il, peut-on s'attendre à autre chose ?

En théorie pourquoi un rosé ne pourrait-il pas tenir une garde conséquente ? Y'a bien des blancs, pas foncés du tout, qui se gardent plus de 8 ans...

Je demande ça pour la science et aussi parce que j'ai une bouteille de 2009 en cave.

Pour moi, ce vin n'est pas mort, oxydé ou sans arômes. C'est juste que son évolution et son aromatique ne me plaisent pas, mais effectivement j'aurai peut être pu mieux le goûter en jeunesse.

C'est vrai que je me réfère à ce que j'ai toujours entendu pour le rosé c'est à dire qu'une longue garde ne lui était pas compatible. Je n'ai jamais goûté de vieux rosés sauf un, longtemps oublié dans ma cave, une horreur. Mais en effet pourquoi pas ! D'ailleurs après une recherche (très) rapide sur la toile :
www.larvf.com/vins-v...

Laurent,

Je me retrouve globalement dans la description des arômes du Parisy que tu signales et cela ne semble pas un défaut de bouteille ou un âge trop avancé. Personnellement, j'ai toujours du mal avec Parisy en dégustation pure et pour moi, c'est clairement le rosé à boire à table. Et avec les bons plats (un peu d'épices et de gras ne lui font pas de mal, j'adore avec un couscous merguez par exemple), le vin se sublime et les invités en redemandent.

Bonne dégustation,
Matthias

Effectivement, c'est ce que je notais, plutôt un vin pour la table (d'ailleurs, c'est écrit sur la bouteille ...).
Malheureusement hier soir, je n'avais pas le plat pour aller avec, les blettes poêlé n'ont vraiment pas fait le poids ...

Domaine des Tours - Vin de pays de Vaucluse - 2015.

Bouteille ouverte environ 4 heures avant d'être dégustée, et laissée dans un endroit frais.
J'ai relu les dernières pages concernant les vins de M.Reyanud (Domaine et CDR) et suis revenu vers la bouteille 3/4 fois pour voir si le nez évoluait...histoire de....
Je dois reconnaître que cela a été assez bluffant (même si l'échange d'air est minime...) : assez mutique voir métallique à l'ouverture, le vin part sur des notes sanguines puis peu agréables de ce que je qualifierais de "transpiration" (!) pour terminer, avant de verser le premier verre, sur un registre floral, frais et épicé.
Preuve que ce vin, sur cette bouteille (encore très jeune, soit) est "vivant".
Pour faire court, dans le verre, et au fil de la dégustation (2/3 heures) je n'ai jamais réussi à trouver un fil conducteur. C'est un peu parti dans tout les sens et je pense que le réchauffement du verre y a été pour beaucoup.
On passe du fameux "pot pourri" (rose, épices), souvent évoqué avec ces vins, à des notes bien plus marquées de pivoine et de fraise.
Personnellement, j'ai trouvé ça assez jouissif et très intriguant car ça donne à réfléchir mais je peux comprendre que ça fatigue.
Si je pense que, comme pour beaucoup d'autres vins, la température est à prendre en considération, la complexité est évidente et on y trouve plus de qualités que de défauts.
Me concernant, j'ai aimé la fraîcheur (je ne m'y attendais pas), le côté floral (rose effectivement et autre chose que j'ai du mal à qualifier), les notes épicées douces et la tension constante qui fait que jamais le vin est entêtant. Le vin reste longtemps en bouche et c'est vraiment très agréable.
Cependant, même s' il semble évident que ce soit encore jeune, le plaisir fut au rdv....et c'est bien là le principal.

Franck.

Bonsoir
Pour le 1101e message, je voulais parler d'un vin improbable et je me suis rappelée que j'étais la fille la plus prévisible de la terre d'El PéVé (Laurent/Ysildur.... tsss)
Munie de mon attestation et de mon riz crevettes courgettes, je suis allée chez une copine maraîchère participer à un chantier bâchage de serre (c'est la 2e après les tempêtes de cet hiver qui ont fait de gros dégâts chez de nombreux maraîchers du 40 et du 64. On était 8.
Mais la récompense, c'est de manger dehors ce qu'on a amené.
Une des participantes avait amené La Volcanique 2018 de Verdier Logel.
En face j'ai proposé Parisy 2016 du Domaine des Tours. Tout le monde fait les gros yeux en voyant l'étiquette Vin de Table, et les yeux s'équarquillent quand le vin est versé dans ce merveilleux accessoire qu'est le verre INAO.
Du jus de groseille trouble de Table, ce n'est pas fréquent.
Au nez groseille et épices, j'ai entendu en 1er commentaire de notre hôte "Oh Clement, sens, on dirait l'odeur du roséo, le rosé de ma mamie du Gers".
Le vin était au frais, il titre 13.5°. On passait du rosé à la Volcanique, et c'est incroyable combien le gamay paraissait plus frais et mentholé, alors qu'il titre 14.5°.
En chauffant Parisy devient un peu sucrailleux et l'alcool ressort un peu, mais ça ne dure pas parce qu'en fait, on a tout bu.

C'est un vin qui se sirote, qui change du rosé de Provence (je répète ce que j'ai entendu).
Personnellement j'ai trouvé ce vin gourmand, pas d'une complexité folle (ou du moins on n'a pas pris le temps de l'intellectualiser pour le trouver complexe), je vais prendre les 2 exemplaires 2012 proposés par le Domaine, parce que c'est sympa de faire découvrir ce type de vins aux amis et copains.

Agnès, rouge écarlate (ah, le bronzage agricole en période de confinement)
PS: je vous montre la serre derrière

J’avais le rosé !!!

sebus écrit: Domaine des Tours - Vin de Pays de Vaucluse Rouge 2015
La finale est très longue, épicée et empreinte d'une amertume assez prégnante. Elle offre une petite sensation métallique à l'ouverture, mais cela se dissipe rapidement 
[...]
Si le vin est bon, ma sensibilité à l'amertume m'invite à le déguster à table plutôt que seul à l'apéro.
[...]
En revanche, à 24h d'ouverture, le vin présente une attaque plus acide, un milieu de bouche laissant une impression de sucrosité et toujours cette amertume finale assez marquée. Le vin m'apparaît dissocié et procure nettement moins de plaisir. De mémoire, c'est la première fois qu'un Domaine se "dégrade" au bout de 24h, d'habitude c'est même plutôt l'inverse.

monta écrit: Domaine des Tours - Vin de pays de Vaucluse - 2015.
assez mutique voir métallique à l'ouverture, le vin part sur des notes sanguines puis peu agréables de ce que je qualifierais de "transpiration" (!)
Pour faire court, dans le verre, et au fil de la dégustation (2/3 heures) je n'ai jamais réussi à trouver un fil conducteur. C'est un peu parti dans tout les sens et je pense que le réchauffement du verre y a été pour beaucoup.

Alors j'ai peut-être eu un peu de chance mais j'en ai ouvert une le jour même du post de Sebus, et ce sans préparation particulière, pour accompagner un apéro dinatoire. Beaucoup de fruit, bel équilibre et superbe fraicheur. Beaucoup de plaisir avec cette bouteille!

Pour répondre la question du Parisy 2012.

Mr Reynaud n'en a pas produit en 2018 et assez peu en 2019 et 2017.
Il a donc pris certaines précautions ces dernières années pour mettre de côté un certain nombre de bouteilles qui sont mises en vente pour compenser les faibles disponibilités des autres millésimes en temps voulus. C'est là que 2012 repointe son nez.

Du plus, je lui ai mentionné les quelques expériences décevantes du Parisy vendu il y a deux ans qui présentaient une aromatique aigre, presque déviante.
Il m'a confirmé que la Counoise sur la jeunesse pouvait avoir une aromatique pas très nette, presque proche du "bouchon", et qu'il conseillait fortement d'attendre les Parisy jusqu'à 10-25 ans.
Avec toujours un débouchage 24h à l'avance au minimum.

tonioaja écrit: Du plus, je lui ai mentionné les quelques expériences décevantes du Parisy vendu il y a deux ans qui présentaient une aromatique aigre, presque déviante.
Il m'a confirmé que la Counoise sur la jeunesse pouvait avoir une aromatique pas très nette, presque proche du "bouchon", et qu'il conseillait fortement d'attendre les Parisy jusqu'à 10-25 ans.
Avec toujours un débouchage 24h à l'avance au minimum.

Heureusement que c'est Reynaud qui dit ça